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LES IDIOTS :
Coucou tout le monde ! Me revoilà avec une autre fanfiction, un peu à part, une sorte de one shot en deux chapitres.
Que se passe-t-il si on met Mai et Naru dans une même pièce avec un psy ?
Pas besoin de chercher un bombe H ou un réacteur nucléaire pour faire exploser un hôpital, puisqu'il y a déjà deux bombes dévastatrices, prêtes à exploser à tout moment.
J'ai trouvé ça très amusant de l'écrire avec une musique de l'anime : Tennenkyara wa go aikyou- Ghost Hunt soundtrack.
Je précise encore que les personnages ne m'appartiennent pas et la musique non plus.
Petite pensée pour le Japon.
L'idiote 1
Bureau de la SPR.
Mai est dans la petite cuisine, entrain de préparer un thé.
Elle entend la porte s'ouvrir.
Ayako : Mai ?
Mai : Je suis dans la cuisine !
Ayako : Coucou ma grande ! Alors comment ça va ?
Mai : Super…
Ayako : Tu n'as pas l'air convaincue.
Mai (elle soupire) : Evidemment ! C'est à cause de l'autre idiot !
Ayako (elle croise les bras) : Que t'a-t-il encore fait ?
Mai : Il a encore fait une remarque sur mon exceptionnelle intelligence. Et s'il en refait encore une, je crois que je ne vais pas pouvoir résister à cette délicieuse envie de l'étrangler et de l'enterrer six pieds sous terre. (elle ferme son poing avec hargne).
Ayako (elle a la voix qui tremble) : C'est sérieux ?
Mai : Je suis plus sérieuse que je ne l'ai jamais été. Aucun commentaire sinon tu finiras comme lui !
Ayako (elle prend son menton dans sa main) : Quels garnements tout les deux, mais bon si c'est sérieux… Dis Mai, ça ne t'as jamais traversé l'esprit d'aller chez un psy ? Comme ça tu pourrais lâcher toutes tes émotions. Peut être que tu te sentirais mieux…
Mai : Ah ben non, j'y avais jamais pensé. Peut être que ça pourrait le faire. T'as quelqu'un à me conseiller ?
Ayako : Oui, je travaille dans un hôpital. Le docteur Wakenashi est le meilleur chez nous. Je te prends rendez-vous pour demain matin, d'accord.
Mai : Aahh… Merci Ayako…
L'idiot 1
Ayako entre dans le bureau de Naru. Il est assis et comme à son habitude, il est plongé dans sa lecture.
Ayako : Hello Naru-chan ! Comment vas-tu ?
Naru : J'allais très bien jusqu'à ce que vous arriviez, Matsuzaki-san…
Ayako : C'est toujours un plaisir de discuter avec toi… (elle se ratatine)
Naru : Pourquoi vous évertuer à venir ?
Ayako : … (elle se reprend) Est-ce je peux te poser une question ?
Naru : Vous pouvez toujours essayer.
Ayako : Hum… Est-ce que tout va bien avec Mai ?
Naru : …
Ayako : Eh ! Tu m'avais dit que je pouvais te poser une question !
Naru : Je n'ai jamais dit que j'y répondrais.
Ayako (elle fulmine) : Bon très bien Naru-chan ! Je me ferais ma réponse toute seule alors ! Alors j'en déduis de ton silence, que tout ne va pas bien avec ton assistante.
Naru (à part) : Quelle intelligence…
Ayako (prête à exploser comme un volcan) : NAN MAIS TU M'ÉCOUTES QUAND JE PARLE !
Naru (toujours aussi imperturbable) : Je suis tout ouïe.
Ayako : Arghh ! Tu m'énerves !
Naru : …
Ayako (elle se calme) : Pourquoi est-ce que ça ne va pas avec Mai ?
Naru : …
Ayako : Aahh… celui-là alors…
Naru : …
Ayako : Dis, tu pourrais me rendre un service ?
Naru : Hum, hum…
Ayako : J'ai un collègue qui a des soucis, et il semblerait que ce soit du à quelques phénomènes paranormaux… Il ne peut pas se déplacer… Est-ce que tu pourrais aller le voir, s'il te plait ? (elle se tord les mains)
Naru : D'accord… Demain après-midi. Qui est-ce ?
Ayako (elle a un grand sourire innocent) : Le docteur Wakenashi.
L'idiote 2
Mai est assise dans un fauteuil très confortable où elle se dit qu'elle pourrait y rester toute la journée.
Le docteur Wakenashi est assis en face d'elle, il doit avoir la quarantaine bien entamée.
Le psy : Bonjour Taniyama-san.
Mai : Bonjour monsieur. Est-ce que vous pouvez m'appeler Mai ? Je préfère.
Le psy : Très bien si vous voulez. Nous commençons ?
Mai : Oui.
Le psy : Commencez par vous détendre.
Mai (à part) : Il ne faudrait pas que je m'endorme…
Le psy : Vous préférez me parler ou que je vous pose des questions.
Mai : Je préférerais que vous commenciez par me posez des questions.
Le psy : Très bien, pour l'instant, présentez-vous.
Mai (elle soupire et se calle bien dans le fauteuil) : Je suis Mai Taniyama, j'ai 17 ans, je suis en terminale au lycée et assistante à mi-temps dans une agence de ghost hunter.
Le psy : Ghost hunter ?
Mai : Absolument. Et je peux vous assurer que ce n'est pas facile du tout.
Le psy : Expliquez-moi.
Mai : Je n'ai jamais connu quelque chose de plus excitant et effrayant qu'être assistante de Kazuya Shibuya. Entre les poltergeists, les malédictions, les zombis, et les Ebisu… Déjà il y a tout ça.
Le psy : Vous êtes perturbée ?
Mai : Disons que je fais des rêves qui sont en rapport avec nos enquêtes qui peuvent être à la limite du supportable et j'ai des visions de médium et une très forte intuition. Maintenant, j'ai toujours des appréhensions.
Le psy : Et vos parents ?
Mai (elle se redresse légèrement) : Mes parents ?
Le psy : Oui, que pensent-ils de tout ça ?
Mai : Ils sont morts.
Le psy : Mais il y a bien quelqu'un qui s'occupe de vous ?
Mai : Non, je vis seule.
Le psy (gêné) : Vous arrivez à vous confier aux autres ?
Mai : Vous voulez rire ! Vous n'avez pas vu l'équipe avec laquelle je travaille.
Le psy : Ah, dites-moi, je ne peux rien répéter.
Mai : Alors, il y a l'ASSISTANT de mon chef qui a autant de conversation qu'une carpe, ensuite, il y a LA star médiatisée, miss parfaite et fausse sainte nitouche, qui me déteste autant que je la déteste, un PRETRE exorciste vraiment coincé. Un « moine » aux cheveux longs bassiste dans un groupe de rock, qui trouve toujours le mot pour plaisanter et qui se dispute tout le temps avec une soi-disant prêtresse shinto qui a l'air aussi pure que… non laissez tomber.
Le psy : En effet, quelle équipe.
Mai : Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin. Mon boss, Kazuya Shibuya, 18 ans, vraiment très intelligent, mais qui possède un caractère exécrable et surtout un égo surdimensionné. Mal poli et toujours indifférent ! Manipulateur et idiot ! D'ailleurs il prend un grand plaisir à me traiter d'idiote et à se moquer de mon intelligence. J'ai l'impression qu'il ne me montre aucun respect !
Le psy : Pourquoi restez-vous ?
Mai (elle devient plus rouge que rouge) : Parce que… Je ne sais pas… il est tellement beau et si étonnant… je n'arrive pas à m'expliquer… Mais je ne suis pas amoureuse de lui (elle rougit encore…) ! C'est impossible que je tombe amoureuse de lui parce qu'il est si agaçant !
Le psy (à part) : ça c'est ce que vous dites…
L'idiot 2
Naru est assis dans un fauteuil très confortable, mais pas assez pour lui ôter l'envie d'assassiner une personne de sa connaissance qui avait eu la meilleure idée du monde… Il tape du pied (puisqu'il n'a pas de stylo pour réduire une table en charpie…), menaçant de percer un trou dans le sol. Le Dr Wakenashi a des sueurs froides. Il s'attendait à tout sauf ça…
Le psy: Hum, hum…Shibuya-san…?
Naru: … (Il se contente de lever les yeux vers le Dr et le fusille du regard)
Le psy : S'il vous plait, écoutez –moi…
Naru :…
Le psy : Ne vous en prenez pas à Matsuzaki-san. Si elle vous a envoyé ici, c'est parce qu'elle a du voir que quelque chose n'allait pas. C'est pour vous qu'elle s'inquiète.
Naru (le regard adouci par l'hypocrisie) : Tsss… Elle m'a pris par les sentiments, vous savez…
Le psy : ?
Naru (il se penche en avant) : Vous savez comment elle a fait ? Non bien sûr. Vous voulez que je vous le dise ? Elle m'a fait croire que vous aviez un problème avec quelque phénomène paranormal.
Le psy (il tremble et a une voix de fausset) : Oooohhh, moi je n'y crois pas trop à tout ça…
Naru (un sourire sadique sur les lèvres) : Je pourrais vous y faire croire…
Le psy (bleu de peur, il déglutit) : Bi… Bien. Je v… vous crois. Mais je suis réputé pour ne pas lâcher les cas qui viennent chez moi…
Naru (il se blottit dans son fauteuil à nouveau sans le lâcher du regard) : Au moins un point commun entre nous.
Le psy : Ah. Mais c'est un travail dur non ?
Naru : Evidemment. Je pense que le votre aussi.
Le psy : Hum… Des fois c'est dur avec les collègues. J'ai eu une assistante, une fois, elle était encore toute jeune et débutait dans le métier. Un peu idiote et naïve, mais il y a une chose qu'on ne pouvait pas lui reprocher, c'était qu'elle était d'une très grande bonté. Elle se préoccupait toujours des patients avant elle…
Naru : J'ai presque la même…
Le psy : …, mais j'étais un peu dur avec elle. La pauvre, elle a démissionné parce qu'elle en avait marre de mon sale caractère. Je n'en ai jamais retrouvé une pareille… C'est mon plus grand regret dans ma carrière. (Naru veux répliquer quand le Dr continue sur sa lancée) Prenez soin de vos collègues… ils le méritent.
Naru (son regard s'est durci, comprenant très bien où cet homme veut en venir) : Pff…
Le psy : Pourquoi pouffez- vous de rire ? Je ne vois pas du tout ce qu'il y a de drôle !
Naru (ne pouvant plus contenir son hilarité plus longtemps) : Ah AH AH AH ! Arrêter je vous en supplie ! Vous voulez ma mort ! AHAHAHAHAAHAH ! C'est sûrement elle qui vous a demandé de me sortir toutes ses âneries, Matsuzaki-san ! AHAHAHAHAHAHAHAHAH ! Je n'en peux plus ! AHAHAHAHAHAHAHAHAH ! (il semble se calmer, il est presque en train de glisser de son fauteuil, ses cheveux noirs en bataille) Ma Mai… aahh, elle m'amuse tellement vous savez. Surtout quand je lui envoie une pique à la figure, qu'elle rougit et qu'elle serre les lèvres ! Pet sec ! Ah Ah… C'est absolument fascinant…
Le psy : Euh, ça va mieux Shibuya-san ? Cette Mai est votre assistante ?
Naru : ….. AHAHAHAHAHHAHAHAHHAH ! Oui, bien sûr ! AH AH AH AH AH.
Le psy (à part, effrayé par le comportement de son patient) : ça risque d'être plus difficile que ce que je croyais. (il regarde Naru qui semble à deux doigts de mourir de rire) Ça, ça s'appelle « péter un câble »… Je sens que ça va être long…
Le cerveau
Naru est parti depuis un bout de temps, Ayako rejoint le Dr Wakenashi. Le pauvre, il était affalé sur son bureau en se lamentant, désespéré. Elle s'approche doucement.
Ayako : Est-ce que tout va bien ?
Le psy : Non ! Qui est ce taré que tu m'as envoyé !
Ayako : Comment ça ? C'est le garçon le plus froid que j'ai jamais rencontré !
Le psy : Il est complètement cinglé tu veux dire !
Ayako (le menton dans les mains, elle lève les yeux vers le plafond, pensive) : Alors ça je ne m'y attendais pas…
Le psy : Il cache bien son jeu ce gamin ! Je n'ai jamais vu quelqu'un comme ça !
Ayako : Euh…
Le psy : Eh oui ! Imagines un beau jeune homme l'air très sûr de lui qui te donne l'impression que tu n'es qu'un misérable grain de sable et qui tout à coup explose de rire sans pouvoir s'arrêter. ( Ayako ouvre la bouche en grand, n'y croyant pas ses oreilles) Si tu veux mon avis, c'est lui qui a un grain (il désigne sa tête de l'index). Et ta charmante petite Mai est pas mal non plus dans ce genre-là.
Ayako : Et ensembles ça donnerait quoi ?
Le psy : Une vraie boucherie… En gros, il adoooore se moquer d'elle, et elle ça la rend furieuse. Des gamins…
Ayako : Je te demanderais juste un petit service encore et j'arrête de t'embêter.
Le psy : Ayako… Ah ça non ! Non non non et re-non ! Tu veux ma mort !
Les idiots (les deux ensembles…)
Mai est assise dans le canapé en cuir, le plus à droite possible les bras croisés. Par moments, elle jette un regard incendiaire devant elle.
Naru lui est assis le plus à gauche du canapé, et le plus prés de la sortie, en solution de replis imminent. Courage fuyons… Mais il y en a un qui n'en mène vraiment pas large, c'est le psy. Il est derrière son bureau, bleu de peur. Et il sait pertinemment quelles sont les personnes cachées derrière la porte… Il a son portable sur ses genoux en cas d'explosion nucléaire (sortie d'un des patients).
Mai (à part) : Ayako je vais te tuer. Toi et cet imbécile de narcissique assis à côté de moi.
Le psy (à part) : Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça… Vraiment, je me le demande… Ok j'ai « emprunté » les clés de la voiture de mon père alors que je n'avais pas le permis et que j'ai fait une « petite » éraflure, mais enfin bon d'accord mais quand-même ! Pourquoi ces deux allumés ? (l'atmosphère est électrique entre les deux jeunes gens)
Naru (à part) : Si il parle une seule fois de ce qui s'est passé hier, je le découpe en rondelles, j'allume un barbecue et je le fais cuir assaisonné aux herbes de Provence. Ça pourrait être mangeable je pense…
Le psy (à part): Maman… Je ne veux pas mourir…
Mai et Naru se lancent un regard furieux en même temps.
Le psy : Alors, on commence (il a un faux sourire. Résultat : deux regards noirs fixés sur lui.).
De l'autre côté de la porte :
- Alors Ayako ?
- Tais-toi le moine j'entends rien.
- Tu as du mal à entendre ? Ça doit être à cause de l'âge.
- La ferme ou je t'explose ce verre dans la figure !
- Moins fort, c'est sûr que ça ne marchera pas si vous hurlez alors que vous êtes juste derrière la porte.
- Yasu, occupe-toi de ton…
- S'il vous plait ne soyez pas vulgaires.
- John, tais-toi.
- Je pense que vous aussi vous devriez être dans cette pièce.
- De quoi tu parles Masako ?
- Je parle de Matsuzaki-san et Bô-san et de leur relation fusionnelle…
- Masako arrêtes tes sarcasmes.
- Elle a raison.
Toutes les têtes se tournent vers Lin, appuyé contre le mur, sans expression particulière.
- Bon tout le monde se tait !
- Oui chef ! murmurent-ils en faisant le salut militaire.
Ayako lève les yeux au ciel et pose de nouveau le verre contre la porte, et son oreille contre le récipient vide. Elle entend vaguement son confrère parler, d'une voix plus aigue que d'habitude, ça c'est certain.
- Tu crois qu'elle a des problèmes d'audition ?
- C'est probable…
La miko se tourne vers ses collègues, une mitraillette à la place des yeux.
- Si vous la bouclez pas, vous allez voir où je vais vous les mettre mes problèmes d'audition ! murmure-t-elle, furieuse.
Elle se redresse, et dit :
- C'est calme là-bas dedans.
- T'es sûre ? Ok je me tais…
- Ils ne vont pas perdre leur calme.
- Tu paries ?
- Ok.
Bô-san parie quelques pièces que Naru va exploser dans les minutes qui suivent. Yasuara le suit, avec Masako. John, toujours aussi optimiste et confiant est contre eux et assure que tout va bien se passer. Ayako se joint à l'exorciste. Mais le moine n'a pas encore dit son dernier mot.
- Si tu perds, tu ne me donne pas d'argent.
- Alors je te dois quoi ?
- Deux semaines d'esclavagisme.
- …
- Tu me fais mon ménage et …
- Ok j'ai compris le moine. Je te propose la même chose, si tu perds. Je t'imagine déjà avec les gants en caoutchouc rose fuchsia avec un tablier avec des petites fleurs et des petits cœurs. Vous en pensez quoi ?
- Bô-san, j'ai hâte de te voir comme ça.
- Yasu…
(Sourire innocent)
Cette perspective fait sourire tout le monde, même Bô-san lui-même.
- Et en attendant on fait quoi ?
- On attend…
Voilà pour la première partie ! Dites-moi ce que vous en pensez ! Le deuxième chapitre devrait arriver dans quelques jours (peut être même demain) et sera écrite normalement, pas sous forme de mini pièce de théâtre.
Bisouxxx. Ipiu-in-Wonderland.
