Pour finir l'année en beauté, voici la première partie de mon one-shot que je vous promets depuis un petit moment déjà. Je sais que j'ai été très silencieuse cette année, j'espère que cela ne vous à pas trop déçu. J'aimerai rassurer tout le monde toute fois, je n'ai rien abandonné. Merci à tout ceux qui sont passés sur mon profile cette année, et je vous dis à l'année (demain donc) pour la suite de ce petit drarry.
Titre : le célibataire de l'année
Auteur : Olidée
Paring : drarry.
Rating : M.
Genre : romance
Disclaimer : J.K Rowling c'est elle qui a créé l'univers HP, moi je fais juste que reprendre son monde à ma sauce.
Résumer : post-Poudlard. Comme chaque année, Sorcière actuelle lance son grand concours de célibataire. Harry Potter tenant du titre depuis 10ans et grand favori va-t-il perdre son titre au profit de son vieil ennemi Drago Malefoy ? Mais tout n'est pas aussi simple qu'il ne semble à priori.
Note : Ah ! Quel résumé pourri. J'en suis vraiment navrée, mais il faudra faire avec.
Note 2 : cette fic est en cours de correction, par ma beta qui hélas est très, très, très, très occupée, donc cette version que je vous offre n'est pas corrigée, vous me connaissez, je laisse pleins de fautes, donc … DÉSOLÉ pour les fautes.
Bonne lecteur et bon 31 Décembre 2011
Le célibataire de l'année.
1er partie
Entre le gigantesque lac, le manoir aux mils et une pièces, les arbres et les animaux exotiques et l'immense clocher, on pouvait dire que le proverbe « Chez les grands, tout est grand » sciait à merveille à ce lieu. Il regarda sa montre, 7h45. C'était bientôt l'heure. Profitant du calme miraculeux qui régnait dans le parc, il termina sa tasse de café assis à la terrasse. Il aurait pu bâtir une ville rien que sur la pelouse de cette propriété. Décidément les anciens propriétaires n'avaient absolument pas la folie des grandeurs ! Il avait acheté les lieux après la guerre, il y a une quinzaine d'années à peu près, et l'immensité des lieux l'impressionnait toujours autant. Il ne s'y ferait jamais. Encore un coup d'œil à sa montre, il ne devait absolument pas être en retard aujourd'hui, il témoignait dans deux procès très importants. C'était l'aspect le plus déplaisant de son métier d'auror, mais il devait le faire. Ensuite, il se rendrait à son bureau pour se pencher sur une enquête qui piétinait trop et qui prenait des proportions suspectes selon lui. Il s'apprêtait à vidé sa tasse quand il le vit arrivé au loin. De ses gestes amples et gracieux le volatile déployait majestueusement ses ailes pour planer jusqu'à lui, une fois à destination, il lâcha le précieux colis qu'il avait entre les serres, avant de repartir dans un battement d'ailes et de disparaitre. Regardant le courrier qui lui était adressé, il ne put s'empêcher de soupirer. Chaque année, c'était la même chose. Que pouvait-il y faire ?c'était le prix à payer pour sa notoriété. C'était l'heure. Entendant les deux cloches tintent les huit coups de 8h, il ne put s'empêcher de soupirer à nouveau. Il se leva non sans porter son regard au sommet du clocher. Bâti avant la guerre suite à une lubie de l'ancienne propriétaire afin que tous les voisins puissent à chaque heure se souvenir de la puissance de sa famille, la tour en elle-même était en pierres rustiques et les deux cloches dans un métal sans valeur. Au premier abord, on pouvait penser que cette tour immense jurait avec le reste, mais il avait appris beaucoup plus tard, que ce clocher était en réalité le bas de laine de ces gens. Bien qu'ignorant l'issue de la guerre, ils savaient que leur maître ne voyait en eux qu'un portefeuille bien garni, une fois qu'il aurait vidé les comptes, il les l'aurait abandonné sans un sous. Bien évidemment ils n'avaient pas envisagé la défaite, ou s'ils l'avaient fait, ils n'en avaient pas pris la réelle étendue. Car, une fois qu'ils furent jugés coupables, ils prirent un aller simple pour Azkaban, leurs biens furent tous confisqués, leurs coffres ouverts pour permettre de reconstruire le pays. Et leur fils se retrouva à la rue. Le ministère s'était frotté les mains en s'imaginait leur fortune. On disait qu'elle était si grande qu'on pouvait nourrir tout le pays pendant un siècle voir plus. La déception fut grande à leurs ouverture, celui du fils était vide, celui de la femme n'avait que quelques piécettes, seul celui du père était assez bien fourni. De plus personne ne put mettre la main sur les centaines de propriétés qui leur appartenaient, ni même les bijoux qui dataient de Merlin, où encore les objets uniques en leur genre. La rumeur voulue que tous leurs biens eurent été dépensés par le Lord Noir. Devant cette grande désillusion et ce besoin d'argent les hommes du gouvernement se mirent à vendre tout ce qui leur tombèrent sous la main et qui avait un peu de valeur dans l'immense manoir, avant de se résigner à le vendre. Ce fut donc lui qui l'acheta ignorant tout des petites magouilles de ses prédécesseurs. Il ne comprit que bien trop tard que lui, tout comme le ministère, ils s'étaient fait avoir en beauté par ses gens. Sournoiserie, duplicité, perfidie quelque soit l'adjectif employé, le résultat était le même les Malefoy étaient de sacré roublards. En réalité, les murs de la tour étaient creux, remplis de l'argent qui n'était plus dans les coffres, remplit des objets et bijoux aux valeurs inestimables que le ministère avait tant espéré, ainsi que de tous les titres de toutes leurs propriétés ici et à travers le monde. Les cloches étaient en or serties de cabochons de pierres précieuses. Lui comme tous les autres, s'étaient trouvés choqué quand Drago Malefoy, leur fils, était réapparu quelques années plus tard, toujours aussi digne, arrogant et riche (quoi que repenti). Il étalait sa richesse, qu'il disait être nouvelle : travail d'un dur labeur, d'innombrables sacrifices, d'efforts perpétuels, etc., sortant des titres de propriétés, des bijoux ou des objets avérés, prouvés et reconnus comme étant des biens de la famille Malefoy. Bien évidemment, il était impossible de le contredire, et lui Harry Potter et le ministère de la magie britannique se voyaient ridiculisés à chaque fois que le soi-disant fils pauvre des Malefoy sortait de chez Guipure une trentaine de robes à la main. Comment cela était-il possible ? Comment avait-il pu mettre la main sur le bas de laine de ses parents ? Et bien c'était entièrement de sa faute, une erreur de … appréciation. Le grand héros du monde sorcier, le Sauveur, Harry James Potter transplanta jusqu'au ministère où il était attendu sans regarder derrière lui.
OoO
-« Ron, si tu ne descends pas, tu seras en retard ! » hurla sa femme au pied des escaliers.
-« Oui, j'arrive » lui répondit-il en sortant de leur chambre pour dévaler les escaliers.
-« A quoi ça sert que tu nous aies rabattu les oreilles toute la semaine sur ces procès ultra méga importants que tu ne dois pas manquer si t'arrives pas à être à l'heure » se moqua gentiment sa sœur qui installait un petit rouquin de 6ans sur une chaise surmontée d'un coussin.
-« Ginny, quand te décideras-tu à te trouver un toit bien à toi. » riposta l'homme en se précipitant sur une tranche de pain posé sur la table.
-« Je ne suis plus la bien venue chez toi Ron ? » demanda la rousse en s'attablant juste à côté d'une fillette rousse. « Tu as vu ça, ma belle, ton papa veux me chasser d'ici. »
-« Ma fille sera toujours la bienvenue chez moi » intervenu leur mère qui sortait de la cuisine une assiette de bacon en main rappelant qu'elle était encore la propriétaire légal des lieux. « Par Merlin ! Ron assis-toi pour mangé convenablement. »
-« Mois mommon, jcrois allé au trabail. » déclara le dit Ron tout en mâchant goulument un œuf au plat.
-« Ta mère a raison chéri, tu finiras par t'étouffer » surenchérit sa femme en s'installant elle aussi à table.
Convaincu, il s'installa. A vrai dire, c'était comme ça tous les matins. Menacé d'arriver en retard au travail, il s'habillait en quatrième vitesse, qui a laissé sa chemise dépassé de son pantalon, ou à sauter quelques boutons à sa robe. Ça faisait bien rire ses collègues aurors, surtout son meilleur ami Harry, mais le repas en famille, c'était sacré, surtout que sa première Rose allait entrer à Poudlard à la prochaine rentrée, il se devait de passer le peu de temps qu'il avait avec elle.
-« Alors Ginny c'est toujours d'accord, pour emmener Rose avec toi ? »
-« Bien sur Herm, à moins que Mlle Rose ne veuille pas aller faire les boutiques avec sa ravissante et gentille tante. » fit la rousse en regardant sa voisine, le regard pétillant de malice.
-« Bien sur que je veux tante Ginny. » fit l'enfant dans un sourire timoré. Rose Weasley, tout juste 11 ans, était plutôt grande pour son âge, robuste comme son père, intelligente comme sa mère, elle était la princesse adorée de son papa. Son seul défaut selon lui était sa timidité presque maladive.
-« Eh Ginny, tu ne lui prends rien de provocateur, » lui rappela le père buvant goulument son café au lait.
-« Ron fait un peu confiance à ta sœur » le sermonna sa mère.
La souffrance, bien plus que les années, se lisait sur le visage de la matriarche de la tribu Weasley. Molly, mère poule puis mamie gâteau, avait vu la guerre déchirer sa si grande et belle famille. Symbole de la cohésion, de l'union et du courage de l'Ordre du Phénix, les heures de gloires de la fratrie avaient brûlés comme du papier et le malheur s'était abattu sur eux les frappants encore et encore. Il y avait d'abord eu la mort de son fils Fred, qui l'avait brisé au-delà de tout. Ensuite celle de son époux, Arthur, suite à une longue maladie. Billy anéantit par sa défiguration avait mis fin à ses jours laissant une femme et deux enfants qui repartirent en France malgré son acharnement à les garder auprès d'elle. Georges qui n'arrivait pas à se remettre de la mort de son jumeau allait de dépression en dépression. Charlie airait sans but avec ses dragons, heureux de vivre comme un bohémien sans se rendre compte que cette vie de vagabond inquiétait sa mère. Ginny, attendait l'amour d'un homme qui ne la voyait même plus comme une petite sœur, tant elle l'insupportait. Et Harry qui ne venait plus la voir. Heureusement, il y avait Percy et Ron deux hommes ayant la tête sur les épaules, un bon travail au ministère et une petite famille adorable. Ron était venu au Terrier à la mort de son père, ne voulant pas laisser sa mère seul avec un dépressif. Percy et sa famille qui n'habitaient pas loin, venait tous les jours les saluer. Il y avait aussi sa confidente et amie, Minerva McGonagall. Fidèle à elle-même, la directrice de Poudlard était pourtant une source intarissable de gaité. Le « Green's cat » comme le surnommait les élèves lui arrachait toujours des fou-rire quand elle venait se plaindre de ses « adorables » élèves en mimant leurs bêtises ou répétant leur inepties. Et puis, pour ne pas rester inactive, elle organisait tous les dimanches de grands repas. C'était Arthur qui en avait eu l'idée, après la guerre, histoire de réconforter les cœurs, et c'était resté même après lui. Il y avait tant de monde qui venaient si bien que tous restait en contact les uns avec les autres. On pouvait y rencontré tous les héros de guerre comme bien incontestablement les Weasley mais aussi les Lonbubat : Neville, sa femme Luna, leur enfants et même sa grand-mère Augusta. Dean Thomas, Seamus Finnigan, Olivier Dubois, Cho Chang, Denis Crivey, son époux Théodore Nott et leur fils Clovis. Et oui, même les enfants de mangemorts étaient invités. La paix ne devait-elle pas aussi servir à ça ! Pansy Parkinson, Blaise Zabini -qu'elle adorait- venaient eux aussi chez elle, il y avait même eu une fois Drago Malefoy.
-« Certainement pas ! Si on la laisse faire, ma gentille et douce petite Rose ressemblera à une dévergondée le jour de la commémoration. »
-« Tu exagères Ron » rouspéta sa sœur.
-« Imagine-toi, ma pauvre Rose, une tenue indécente sur le dos, perdue en plein milieu du parc de Poudlard, entourée par des 6eme année aux regards lubriques. »
-« Ron, tu vas trop loin là » lui fit remarquer sa femme en lui donnant un coup de coude.
-« Non, je suis réaliste. Ils la verront et se diront que l'année prochaine, quand eu seront en 7eme année et qu'elle, elle sera en 1er année, ils pourront… haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! »
-« Tu effrayes ta fille » lui annonça sa femme le regard noir.
Hermione Weasley était l'un des plus grands médicomages du pays. Son statut d'héros lui avait ouvert de nombreuses portes, mais seul son savoir lui avait permis de rester au sommet. Grâce à Merlin elle n'avait pas eu besoin de choisir entre sa carrière et sa famille. Elle aimait son mari, et ce dernier le lui avait bien rendu en lui donnant deux beaux enfants : Rose et Hubert. Son seul regret s'était son frère de cœur Harry, toujours célibataire qui s'était éloigné d'eux petit à petit.
-« Excuse, Rose. Papounet ne veut pas te faire peur … »
-« Et pis papa va te protéger si des vilains gaçons t'attaquent » fit remarquer le petit Hubert Weasley les lèvres pleines de chocolat.
-« Oui, Hurny a parfaitement raison, papounet sera toujours la pour ses trésors chéris » chantonna presque le père en se levant pour leur faire un petit câlin.
-« Maman, tu veux venir avec nous, comme ça tu t'achèteras une toute nouvelle robe pour faire succomber l'assistance le jour de la commémoration. »
-« Non merci ma chérie, pas de folie vestimentaire pour moi cette année. L'an dernier tu m'as fait acheter trois robes, t'en rappel tu ? »
-« Maman ! Tu ne vas pas mettre une robe acheté l'an dernier. »
-« Si. »
-« Tu devrais faire de même Ginny » la réprimanda son frère, se plaça de tout son long à ses côtés.
-« Ron c'est pas parce que tu es toujours habillé comme un sac que moi aussi je dois l'être» lui lança sa sœur avant de sortir de table.
Il était presque huit heure, l'heure à laquelle son hibou « mini-Hedwige » rapportait les journaux pour toute la famille. Il ne devait pas être loin, elle ouvrit la porte et un volatile hululant entra lâcha sur la table basse la tonne de revus qu'il tenait avant d'aller sur son perchoir rejoindre ses amis.
-« Ginny, je prends soin de mon mari quand même ! »
Le frère et la sœur se précipitèrent sur les journaux, mais ce fut la fille qui emporta le lot.
-« Toi oui, mais lui non ! » lui lança t-elle en retournant s'assoir pour la distribution matinal.
Elle tendit aux enfants leur Petit conte sorcier et ils sortirent de table comme des furies pour aller s'installer dans le divan. Rose allait faire la lecture à Hurny quoi que ce dernier sache déjà lire.
-« Et pourquoi tu as besoin d'une nouvelle robe d'abord ? Trouve-toi un appart ! »
-« Maman ! Dis à ton fils que je peux rester ici autant que je veux ! » fit la petite rousse en tendant la célèbre Gazette du sorcier à sa mère.
-« Ron, ta sœur peut rester ici autant qu'elle veut » la soutenue Molly en prenant son quotidien.
-« Maman ne la défend pas, s'il te plait »
Ginny passa ensuite à Hermione en lui tendant Santé & Sorcier où elle y avait publié un article.
Pour terminer, elle lança le Quidditch magazine à Ron qui ronchonna en le saisissant. Il ne restait plus que la Lettre médical pour Georges, il l'aurait quand il descendrait et le Sorcière Actuelle, le meilleur magasine féminin du pays, pour elle.
-« Oh le Sorcière Actuelle et son concours annuel du célibataire de l'année » gloussa Ginny en le montrant à une Hermione déjà plongée dans la relecture de son article.
-« Quoi ! Encore ce concours ! » lança la brune tout en recevant un baiser sur le front de la part de son époux, avant qu'il s'en aille. « Bonne journée chéri. »
-« C'est chaque année Herm, chaque année » gloussa de plus belle la rouquine.
De son regard pétillant, Ginevra Weasley, la trentaine, un corps de rêve une bouche généreuse, un regard de braise, admirait la couverture. Il y avait deux portraits qui se faisaient face, celui de gauche appartenait à celui de l'homme de ses rêves, son âme sœur : Harry James Potter. Il souriait doucement et son regard émeraude était sombre. Sa cicatrice en forme d'éclair ne se voyait presque plus malgré le faite qu'il ne la cachait plus comme avant avec ses cheveux de jais indomptable. La rousse soupira en le regardant. Elle eu à peine un regard pour le portrait de droite, c'était celui d'un homme qu'elle m'affectionnait pas du tout : Drago Lucius Malefoy. Toute l'arrogance de cette homme se lisait sur la photo, il ne souriait même pas, il avait juste ce rictus déplaisant sur les lèvres, son regard gris brillait de snobisme et ses beaux cheveux respiraient la noblesse. En titre, Les favoris pour le concours : qui de Harry Potter ou de Drago Malefoy remportera le titre cette année ?p.5-9. Ginny se rendit immédiatement aux pages qui l'intéressaient. Il y avait une vingtaine de candidats, tel que Blaise Zabini, Olivier Dubois ou encore Jordan Lee et Marcus Beldy. Mais pour elle un seul homme comptait.
-« Je parie qu'Harry va encore remporter le titre, pas toi Hermione. »
-« Ginevra, tu devrais arrêter avec cette histoire » la réprimanda sa mère en desservant la table.
-« Maman de crois tu parles encore. »
Elle jouait les ingénues mais elle avait parfaitement compris où sa mère voulait en venir. Lors de sa cinquième année, elle était sortie une première fois avec Harry. Ils s'étaient séparés juste avant le début de la guerre pour éviter qu'elle ne soit en danger mais avec la promesse de se remettre ensemble par la suite. Une fois la guerre terminée avec les ravages qu'on lui connaissait, ils avaient plus ou moins été ensemble pendant près d'un an, hélas dès qu'Harry fut nommé auror, il se mit à travailler plus que de raisons, l'oubliant. Elle pleura pendant des mois, lui écrivant des lettres aussi longues que les devoirs de potions de Rogue, et plus elle le suppliait de venir la voir, moins elle le voyait. Ron avait dû intervenir obligeant Harry à éclaircir la situation. Il sembla alors qu'il lui était revenu, pendant quelques mois il était à ses côtés, venant tous les dimanches au Terrier, ils se promenaient main dans la main, s'embrassant à perdre haleine. Elle était si heureuse ! Et puis, il y a eu cette affaire qui tenu tout le pays en alerte, tous les aurors étaient sur le-qui-vif. Hermione qui d'habitude était si calme était une vraie boule de nervosité. Ron passait des journées entières hors de la maison, ne rentrait au près d'elle que pour rechercher un peu de réconfort le soutien de celle qu'il aimait. Et Harry … elle, Ginny, ne l'a jamais vu. N'avait-il pas besoin lui aussi de réconfort ? N'avait-il pas besoin de celle qu'il aimait ? Ce fut pour elle une période d'angoisse extrême, car pour la première fois de sa vie elle envisageait qu'Harry voyait quelqu'un autre. Elle eu la nausée, des crampes d'estomac, des migraines et toutes sortes de maladies psychosomatiques. Quand l'affaire fut réglée, les aurors sur le coup eurent deux mois de repos. Ron et sa belle-sœur s'enfuirent aux États-Unis où ils conçurent Rose et rencontrèrent Pansy Parkinson et son mari Cold. Elle, elle attendit Harry encore et encore, chaque jour se faisant plus belle que la veille pour le moment où il viendrait la voir. Elle n'eu des nouvelles de lui qu'à son retour d'Inde, il était parti seul sur les chemins de la retraite d'un dieu moldu dont elle ne retenait jamais le nom. C'était selon lui un voyage qu'on accomplissait seul. Elle l'avait cru, pourquoi ne pas le croire, il semblait plus reposer, plus calme et plus sur que lui. Elle aurait dû se méfier, car peu de temps après ils officialisaient leur rupture. Terrasser par le mal et le chagrin de la perte de son père, elle partit jouer les reporter sans frontières à travers le monde. Elle semblait avoir totalement oublié Harry Potter, décrivant dans ses lettres les paysages fantasmagoriques qu'elle rencontrait. Hermione et Molly lui répondaient en lui donnant des nouvelles d'ici évitant le plus possible de parler d'Harry. Mais un jour, il y a quatre ans, elle le vit. Il était resplendissant, il brillait de mils feux sur le papier glacé, il respirait la sincérité, et il venait de remporter pour la 7e année consécutive le titre du célibataire de l'année chez Sorcière Actuelle. Ça a fait « tilt » dans sa tête, voila 7ans qu'elle était partie, et après elle, il n'y avait eu personne, absolument personne. Il l'attendait, elle et personne d'autre. Elle abandonna tout et rentra en Angleterre. C'était un dimanche quand elle posa ses valises sur le sol natal. Elle fut accueil comme une reine, reçue comme une impératrice, hébergée comme une pierre précieuse. Elle ne défit pas ses paquets persuadée qu'il l'attendait, elle n'avait donc pas longtemps à patienter avant qu'il ne l'emmène chez lui, dans l'immense manoir des Malefoy. Toute la famille avait cru qu'elle ne restait pas, qu'elle allait repartir bientôt dans ses voyages à travers le monde, aucun d'eux n'imaginait qu'elle l'attendait lui. Au bout d'un moment ne le voyant pas venir à elle, elle prit la licorne par la corne et décida d'ouvrir les yeux à son bien aimé. Rendez-vous galant, embuscade et sous-entendu allèrent de bon train jusqu'au moment où il ne mit plus les pieds au Terrier. Ron et surtout Hermione furent très fâchés de ne plus voir leur ami, de nouveau et Molly déprimée de constater que sa fille faisait une obsession sur un homme, la pire des choses qui soit pour une femme selon elle.
-« Harry ne t'aime pas, ma fille. »
-« Maman, il m'aime, seulement il est un peu lent pour comprendre ce genre de chose. »
Furieuse et désespérée, elle alla retrouver ses petits-enfants sa joie de vivre en ses moments difficiles. Elle avait haït Harry pendant quelque temps, juste avant que Ginny ne parte. Elle qui avait aimé cette enfant comme un fils, et elle en était venue à le détester de faire souffrir sa fille. Mais 7ans plus tard, il était à nouveau son fils et elle se trouvait bête de l'avoir rejeté à une époque. Au retour de sa fille, elle, avait cru que tout allait s'arranger, non pas qu'ils seraient de nouveau ensemble, mais elle pensait avoir à faire à deux adultes raisonnables. Elle déchanta vite en voyant sa fille courir comme une collégienne après un homme qui la fuyait à grandes enjambées. Elle ne lui en voulait plus à lui mais à elle, de ne pas voir la réalité en face, une réalité qui était pourtant très clair. La dernière fois qu'elle avait vu Harry, c'était il y a plus d'un an maintenant, elle lui avait demandé de but en blanc s'il aimait Ginny, il lui avait répondu du tac au tac : non. Elle avait donc décidé de laisser la vie faire son petit bonhomme de chemin, tout en espérant que le brun se trouve quelqu'un rapidement pour que sa fille l'oublie.
-« Ginny, tu exagères, ça fait plus de 10ans maintenant. Tu gâches ta vie » lui déclara Hermione quand elles furent dans la cuisine.
-« Il est célibataire. »
-« Il est marié à son travail »
-« Ton mari fait le même métier et il n'est pas marié à son travail. »
-« Harry et Ron n'ont pas fait le même choix de vie. »
-« Ecoute la pessimiste, il suffirait de pas grand chose pour que Harry Potter me tombe dans les bras, de nouveau »
-« Ce qui te faudrait vraiment c'est une paire de claque » fit sa mère entrée furtivement dans la cuisine, venue cherche un peu d'eau pour son petit-fils qui lui faisait une lecture sur un moldu nommé Toto.
-« C'est à cause d'elle qu'il ne vient plus » affirma Ginny quand elle fut repartie. « C'est la dernière personne à qui il est parlé avant de partir la dernière fois qu'il est venu. Je suis sur qu'elle lui a interdit de revenir. »
-« Tu sais bien que c'est faux Ginny. »
-« Alors pourquoi ne vient-il plus nous voir. »
Hermione secoua la tête et soupira. La vaisselle se faisait tranquillement et elle se demanda encore une fois pourquoi, elle avait pris ce congé. Pour être avec ses enfants ? Oui bien sur et aussi pour être avec sa belle-sœur obsessionnelle ? Non pas du tout.
-« Invite le soir, Hermione. »
-« Ginny… » fit interloqué la brune.
-« Je lui ferrais croire que je ne voterais pas pour lui. Je jouerais même les indifférentes. Invites d'autres types aussi, n'importe lesquels, je m'en fiche. Et j'en draguerais un sous ses yeux. Il sera vert de jaloux. »
-« Où totalement soulagé. »
-« Et il me tombera dans les bras. » La rousse l'enlaça dans ses bras, l'emprisonnant.
-« Allez invite le » minauda Ginny en frottant son nez contre l'épaule de la mère de famille.
-« Ginevra ! »
-« Hermione. »
OoO
Il entra sans même frapper. L'hôte n'en fut pas surpris, c'était toujours comme ça qu'il faisait son apparition. Il n'envoyait pas d'hibou, il n'appelait pas par cheminé, non il se contentait d'arriver, soit directement dans son salon, sa cuisine, sa chambre. Tout dépendait de se qu'il était venu faire. Une fois, il avait transplané dans ses toilettes, il avait entendu un « bof », c'était précipité et en ouvrant, il l'avait trouvé se soulageant fière de lui en lui expliquant qu'il n'aurait pas eu le temps d'arrivé jusqu'à chez lui, alors il était venu ici. IL était l'une des raisons qui faisait qu'il n'emmenait jamais aucune de ses conquêtes chez lui, il préférait payer une chambre d'hôtels plutôt que d'être surpris au lit par son meilleur ami ou par quelqu'un autre d'ailleurs. Aujourd'hui soyons heureux, il débarquait dans le salon.
A peine arrivé il lui jeta une revue à la tête et plongea dans un des fauteuils de la pièce.
-« T'as lu ça ? » demanda t-il en posant ses pieds sur la table basse.
D'une main se voulant détachée et nonchalante, car bien évidemment il ne l'était pas, qui aimait être dérangé à l'heure du thé, il jeta un coup d'œil au magasine. La couverture le fit se redresser, il la regarda presqu'en riant. C'était de qui ? Sorcière Actuelle, il aurait dû y pensé, il n'y avait qu'eux pour faire ça.
-« Cette année j'ai toutes mes chances » fit l'invité dans un sourire goguenard.
-« Qu'est ce qui te fait dire ça ? Tu t'opposes quand même à l'enfant sacré du pays ? »
-« Harry James Potter. Je sais » fit-il en retirant ses pieds de la table pour se pencher en avant « mais ne crois-tu pas qu'il est tant de le sortir de là. Ça fait 10ans que Monsieur Sauveur tient ce titre. »
Il se mit à rire son ami avait vraiment du temps à perdre, c'était ça la vie d'un célibataire, sans enfants -voir même sans maison vu le nombre de fois où il dormait chez lui. Il rendit sa revue à son ami et se leva pour chercher une seconde tasse de thé afin de lui faire partager sa toute dernière nouveauté : soleil passion. C'était un mélange fruit de la passion et ananas sur une base de thé rouge. Lorsqu'il revient il trouva son camarade de nouveau lové dans son fauteuil, les jambes croiser faisant la lecture.
- « Olivier Dubois, rien à fiche. Ha ! Blaise Zabini, voici un conçurent bien intéressant. Ecoute moi ça.
Nom : Blaise Zabini
Date de naissance : 14 Avril 1980 à Londres.
Couleur préféré : rouge.
La naissance de ce beau mulâtre au regard noisette sensuel est un véritable mystère. Sa mère la célèbre Andora Blink à bâtit sa fortune sur la mort suspicieuse de ses 7 immensément fortunés maris. Cependant, aucun de ses époux ne s'appelait Zabini. Elevé par une mère aussi belle que froide, le jeune Blaise a grandi en Italie, en Grèce ainsi qu'en Russie. Il ne gagnera l'Angleterre qu'une année avant d'intégrer l'école de sorcier Poudlard. Il passera toute sa scolarité sous la bannière des Serpentards. De la même promotion qu'Harry Potter, il est le meilleur ami de Drago Malefoy, et de Théodore Nott. Il ne rejoindra aucun champs pendant la guerre contre le Lord noir se qui lui permet de jouir de sa colossal fortune aujourd'hui. Aristocrate cultivé et polyglotte, Blaise Zabini est un rentier qui fréquente toutes les soirées up de la ville mais aussi les lieux les moins recommandés. Ses nombreux amants et maitresses signalent qu'il est un partenaire enthousiaste, joueur et taquin. Quelle description élogieuse, tu ne trouves pas ! »
Assis gracieusement les jambes croisées, il acquiesça d'un élégant mouvement de tête, tout en buvant quelques gorgées de son délicieux thé.
-« Lis celle de Potter » demanda t-il en reposant la tasse dans sa soucoupe.
A sa demande le squatteur repris sa lecture
« Nom : Harry James Potter
Date de naissance : 31 Juillet 1980 à Londres.
Couleur préféré : noir.
Héros emblématique du pays, 10 fois nommé par Sorcière Actuelle le célibataire de l'année, Harry Potter est le fils des membres de l'Ordre du phénix 1er génération James et Lily Potter assassinés par le Lord Noir. Unique survivant d'un Avata Kedavra lancé par le Mage des ténèbres, cette tentative de meurtre est restée gravée sur son front en une cicatrice en forme d'éclair. Par la suite, le brun aux yeux vert émeraude, fut élevé de la pire des façons par une couple de Moldu : les Dursley. Il ne découvrira sa condition de sorcier qu'à son entrée à Poudlard. Il passa une scolarité tourmentée à cause des perpétuelles menaces du Lord Noir sous la bannière des Gryffondors. Ses deux meilleurs amis aujourd'hui marié ensemble : Ronald Weasley et Hermione Granger vont l'accompagné dans ses folles aventures. Il aura comme ennemi scolaire : Drago Lucius Malefoy. Le 4 Juin 1998 accompagné de ses acolytes, il élimine le Mage noir et accomplit son destin. Fabuleusement riche, le Sauveur, notre grand héros à tous devient un excellent auror et il est proposé pour devenir le prochain directeur de l'agence, et cela avant ses 35ans. Vivant au manoir Malefoy qu'il a racheté pour soutenir la reconstruction après la guerre, il y mène une vie de moine attendant sans doute la femme idéale. »
-« Ils ont passé pas mal de choses sous silence » constat l'hôte déçu par le bref résumer de la vie du célèbre héros.
-« Oui et puis après 15 ans de gloire et de notoriété, de feuille de choux et de biographies bon marchés, qui ne connait la vie d'Harry Potter ? »
Il souleva ses épaules, il n'était pas entièrement d'accord. Même les plus sérieuses biographies d'Harry passaient sous silence certaines choses. La meilleure étant de loin celle de J. K. Rowling. (^_-)
-« Tu veux que je te lise la tienne Drago ? »
-« Pourquoi pas Blaise. »
Le beau mulâtre repris sa lecture.
« Nom : Drago Lucius Malefoy
Date de naissance : 5 Juin 1980 à Paris
Couleur préféré : bleu royal
Fils des mangemorts Lucius et Narcissa Malefoy, Drago grandit dans le manoir familial (aujourd'hui demeure d'Harry Potter) où les principes de supériorités des sang-pur sur les autres faisaient loi. Petit monarque arrogant et nombriliste celui qu'on surnommera « le prince des Serpentards » à Poudlard, passera sa scolarité sous la bannière des vert et argent. Ses meilleurs amis sont Vincent Crabbe, Grégory Goyle, Pansy Parkinson et Blaise Zabini. Son rival n'est autre que notre merveilleux Harry Potter. Le blond facilement reconnaissable par sa voix trainante, ses cheveux d'un blond presque blanc et son teint très pâle suivra la voie toute trace par ses parents et deviendra un mangemort (bien qu'il n'ait été reconnu coupable de quoi que ce soit). Après la guerre tous les biens des Malefoy confisqué, le jeune homme se repentant, travaillera dure pour rétablir sa fortune et il semblerait qu'il y soit arrivé. Nul ne sait où il vit aujourd'hui, mais il aime fréquenter les lieux chic et up, brillant par son intelligence, mais aussi par l'attitude Malefoy : arrogance, snobisme, prétention et froideur. Les rares prétendants trouvés de ce bel Apollon du mal disent tous qu'avec lui c'est le règne de la volupté mystérieuse et du romantisme coquin. »
-« Au début j'ai cru qu'ils voulaient te crucifier. »
-« Je pense que leur but, n'est pas de faire de moi, un ancien mangemort, le célibataire de l'année. Prétendre que je suis en concurrence direct avec Potter, c'est du baratin afin de vendre leur torchon. »
-« Ce concours est truqué de toute façon » fit son ami en balançant le journal. « On n'est juste des faire valoir pour leur grand et merveilleux Potty le Sauveur. »
Au rappel du surnom qu'il donnait au héros national à l'époque de Poudlard, les deux hommes éclatèrent de rire.
-« Ils ne sont pas là ? » questionna soudainement Blaise, goutant enfin le thé que lui avait servit son ami plus tôt.
-« Non, ils passent la journée avec Pansy »
-« Et la nuit aussi ? » enchaina t-il en savourant ce thé qu'il jugea très bon quoi que tiède.
-« Il y a de forte chance pour. » lui répondit le blond fronçant les sourcils.
-« Super ! Habits-toi, ce soir on sort » fit le noir déposant sa tasse dans un tintement de porcelaine.
Impassible comme toujours, Drago se promis de lui servir son thé dans un gobelet en plastique la prochaine fois.
-« Je ne vais nulle part avec toi, sans savoir ou l'on se rend. »
-« Oh, mais nulle part ! On va juste dîner chez des amis un peu ennuyeux et j'ai pas envie de me faire chier tout seul … »
-« Tandis que ce faire chier à deux, c'est tellement mieux » termina le blond.
-« Je passe te prendre vers 20h, à tout à l'heure » annonça t-il avant de disparaitre dans un bof sonore.
OoO
Que ne fait-on pas pour ces amis.
Il avait longtemps hésité, non pas qu'il soit un homme indécis, mais vu que cela faisait longtemps qu'il n'était pas accepté une invitation, il ne savait pas s'il devait opter pour une apparence formel ou un look décontracté. En gros, il hésitait entre une tenue sorcière et une tenue moldue. Ce n'était pas pour dire qu'il allait loin, il se rendait juste chez son vieil ami Ron. Un jean délavé avec quelques trous montrant l'illusion de l'usure, un tee-shirt large aurait pu faire l'affaire. Mais les Weasley avaient rusé. Bien qu'aimant cette famille plus que tout, Harry n'était pas revenu au Terrier depuis plus qu'un an. Il refusait toutes les invitations des propriétaires ne cachant pas que l'attitude de son ex-petit-amie à son égard l'incommodait grande. Sachant qu'il ne viendrait pas, Ron avait commencé par invité, devant lui, d'autres personnes avant de se tourner comme si de rien était et de lui dire d'un air navré qu'il pouvait venir si ça lui chantait.
-« Oh, Harry ! Si tu veux venir, tu peux… mais je te force pas. D'ailleurs si tu viens je dois dire à Herm de rajouter un couvert. » Harry se souvenait de la phrase qu'avait prononcé son ami avant de partir sans même attendre la réponse. Bien sur, l'auror qu'il était n'avait pas été dupe devant ce petit manège, cependant l'article dans le Sorcière Actuelle prétendait qu'il était un moine et il avait envie de se prouver à lui-même que c'était faux. Alors avant la pause déjeuné, il avait accepté l'invitation, il dînerait avec la famille Weasley et leurs amis. S'il y avait des gens inconnus à cette soirée, une belle robe sorcière serait plus adéquate. Se passant une main dans les cheveux, Harry Potter se demanda comment faisait les filles pour se décider, elles qui avaient plus de vêtements que lui. Il y aurait qui à cette soirée d'abord, et était-ce vraiment une soirée ? Non, c'était plutôt un dîner entre amis. La famille Weasley serait surement là au grand complet : Molly, Georges, Perceval, Cécilia, Ginevra ... A l'idée de revoir son ex, la colère l'envahi. Il se devait de resté calme, Ron lui avait promis de le secourir à tout danger contre sa sœur si elle s'approchait trop près. Il se souvenu que Ron avait invité Denis, donc Théodore aussi. Dean, leur collègue, était aussi de la partie. Sacha la petite secrétaire italienne était aussi des leur. Non, cette soirée allait être bon enfant, pas besoin de se mettre sur son 31. Fière de cette décision, qui lui aura quand même demandé une heure, il alla se préparé, puis transplana directement devant le porte des Weasley. La nuit était très sombre ce soir, le vent plutôt glacial, son cœur se serra. Quelques voix lui parvenues de l'intérieur, des éclats de rire aussi, il lui sembla qu'il était en retard, un sourire s'esquissa sur ses lèvres : il était toujours en retard. Il toqua vigoureusement sur la porte.
Bien sur qu'elle sourirait, elle n'allait pas leur faire la tête tout de même ! Notamment quand l'un d'entre eux devait devenir sa proie pour ce soir. Ginny, dans une petite robe rose vif ultra décolletée, tendit un verre à l'homme en face d'elle. Il était plus beau que sur la photo dans Sorcière Actuelle. Ce grand brun au regard noisette, joueur professionnel de quidditch, avait un sourire ravisant.
-« J'adore ta robe Ginny, elle te va à ravir » fit un autre homme derrière elle, le regard pétillant et pleins d'envies.
-« Merci Dean » fit-elle dans un sourire victorieux. « Je l'ai acheté ce matin, exprès pour ce soir. »
Molly soupira bruyamment tout en secouant la tête. Elle savait que cette robe n'était qu'un moyen désespère de sa fille pour attirer l'attention d'un homme, un seul : Harry Potter. Elle souhaitait au fond de son cœur, qu'il ne vienne pas. On frappa à la porte.
-« J'y vais » s'empressa de dire joyeusement la rousse. Mais sa mère étant plus proche la devança.
-« Ho ! Mon chéri » fit la mère ouvrant grands les bras, « je suis ravie de te revoir. »
A ces mots Ginny se crispa, son cœur s'emballa, elle se mit à rougir malgré elle. A la porte, un homme noir, svelte et élancé se précipitait dans les bras de la matriarche.
-« Moi aussi Molly, je suis heureux de vous revoir. » Une fois l'étreinte finie, il se décala pour présenter son invité. « J'ai amené Drago avec moi, cela ne vous dérange pas ? »
-« Bien sur que non » le rassura Hermione qui était sortie de sa cuisine le cœur battant à tout rompre après la phrase de bienvenue de sa belle-mère.
A la vu du blond, un frisson parcouru le dos de Ron. Malgré les années, le repentir de l'aristocrate, les bas instincts de ce père de famille revenaient toujours à la charge dès qu'il s'agissait des Malefoy. Cependant, il se devait de passer outre.
-« Bonsoir Blaise. Bonsoir Mal…Drago » venu t-il les accueillir, une main tendue vers eux. De suite Blaise s'en saisit pour la serrer franchement. Drago se contenta d'un sourire poli et d'un signe de tête.
-« Tiens » commença Blaise en entrant dans la salle à mangé, « mais c'est Oliver Dubois. Dis-moi Ginny » poursuivit –il en enlaçant la jeune femme « tu n'aurais pas réuni ce parterre de beaux gosses célibataires pour faire ton choix pour le vote dans Sorcière Actuelle, dit moi. »
-« Oh, non ! » clama la rousse dans un quasi fou-rire. « Je me suis fait démasquer. »
Sur ce, toute l'assemblée se mit à rire.
-« Et dire que je pensais que c'était une idée d'Hermione » fit une belle blonde derrière la dite Hermione. Cette dernière se retourna, vivement, faussement choquée.
-« Mme Perceval Weasley, je suis mariée, tout de même. »
-« Etre marié, ne veux pas dire qu'on soit aveugle, Hermione » enchaina sa belle-sœur. « Comment peux-tu rester stoïque devant le beau Lee Jordan. »
-« Hein ! »fit le sorcier de couleur tiré de ses occupations. Il était assit sur le sofa entouré par tous les enfants Weasley qui lui réclamaient une histoire.
Une fois de plus l'assemblée éclata de rire.
-« N'est-il pas adorable, mesdames. »
-« Heu … » enchaina Théo assit sur les genoux de Denis à l'autre bout de la pièce. « Pour l'instant votre beau gosse célibataire joue surtout les nounous ! »
-« Moi un célibataire à qui je peux laisser mes enfants sans crainte, je vote pour lui » annonça la femme de Percy, Cécilia.
-« C'est vrai que c'est un bon point pour Lee, ça » surenchérit Ginny.
-« Il va falloir jouer des coudes messieurs si vous voulez que ses dames votes pour vous » fit remarquer Georges.
-« Et il n'y a qu'une seule façon d'y arrivé, fit Sacha Valence, secrétaire au bureau des aurors, en se glissant entre Blaise et Drago tout en enroulant ses bras autour des leur. « Il faut tester la marchandise. »
-« Sacha » gloussa Cécilia.
-« Ne vous inquiété pas les filles » déclara t-elle plongeant son regard bleu-vert dans celui d'Olivier « je me sacrifierais pour vous. »
-« Hermione se fera un plaisir de te céder sa place, mais pas moi. »
-« Cécilia » intervenu enfin un mari.
Et les fou-rire continuèrent de plus belle, sans que personne ne remarqua d'un nouvel invité était entré dans la pièce. Il avait frappé, mais personne n'avait entendu trop occupé par la conversation. Personne ou presque, car Molly Weasley l'embrassait sur la joue pour le saluer.
-« Chéri, en tant que fidèle lectrice de Sorcière Actuelle, je me dois de voter au mieux. Et pour ça je dois… »
-« Tu ne dois rien du tout » le coupa son époux.
-« Percy comme oses-tu refuser à ta femme la joie d'être entourée par tous ses superbes célibataires. »
-« Enfin, toi Ron dit quelque chose. »
-« Pourquoi faire ? » demanda le frère surpris. « Hermione ne s'intéresserait jamais à ce genre de trucs ! »
-« Quoi ! Tu penses que je ne... tu crois que … Et bien si c'est ça, je vais voter ! »
-« Enfin chérie aucun homme dans cette pièce, autre que moi, ne mérite ton vote. »
Tous les hommes célibataires de la soirée se mirent à huer le mari.
-« Je vais voter pour … » commença Hermione en regardant Olivier, « pour… » Poursuivit-elle en regardant Lee, « pour … » continua t-elle regardant Blaise et Drago « pour… » Persista t-elle effrayer de n'avoir trouvé personne. Son regard balaya la pièce. « Harry ! » fit-elle enfin en le regardant. Toute l'assemblée ou presque se retourna vers lui. Il était dans les bras de Molly qui le berçait tendrement.
-« Très bon choix Hermione » proclama Molly « mais c'est moi qui le testerait en premier ».
Derechef, l'assemblée éclat de rire.
Avec l'arrivée d'Harry, tous les invités des Weasley étaient présents. Ron qui était par la force des choses devenu le chef de cette tribu, les conduisirent à l'extérieur. Comme à chaque réception, Georges s'était chargé de la décoration. Dans un style sobre mais joviale, il avait installé un salon/salle à mangé sous une tente derrière la maison. Après l'émerveillement des invités, ils prirent un petit apéritif avant de passé à table. L'ambiance conviviale et enjouée, passait de conversations sérieuses aux fous rires sans discontinuer. A la fin du repas, quittant la table, les enfants s'en allèrent s'amuser dans un coin jeu spécialement aménagé pour eux, alors que les adultes s'installèrent dans des fauteuils confortables autour d'une table basse. Les conversations les plus futiles qu'il soit s'enchainèrent à un rythme endiablé, procurant éclat de rire et consternations. Le sujet récurant, les relations amoureuses. Sacha qui avait beaucoup bu se lâchait complètement et faisait du charme à tous les célibataires qu'elle croisait. Encouragée par Cécilia, la petit secrétaire, n'hésitait pas à poser des questions indiscrètes à des hommes rougissant de honte. A chaque fois qu'arrivait le tour d'Harry il perdait sa langue, comme l'avait dit Molly. Par contre Drago adorait les détails et il n'hésitait pas à en donner surtout quand il ne s'agissait pas de lui. Denis était presque fâché de voir que le blond en savait plus sur sa vie sexuel que lui, Théo fusillé du regard promettait de ne plus rien raconté à personne, et Blaise jouait les candides faisant celui qui ne comprenait rien à rien. Dean draguait sans succès Ginny, plus intéressé par Olivier et Drago. Elle hésitait entre un ex-Gryffondor et un ex-Serpentard pour jouer le rôle de celui qui devait rendre Harry jaloux. Hermione faisait l'arbitre pendant que Ron tentait de modérer les ardeurs de tout monde. Il était presque 2h du matin quand Percy décida de partir, sa femme et lui travaillaient le lendemain et les enfants dormaient déjà dans l'air de jeu. Ils furent suivit peu de temps après par Georges, puis par Théo/Denis, Lee et Olivier. Molly proposa un tilleul que les invités restant acceptèrent avec joie. Pour l'aider sa fille et sa belle-fille. Les garçons restèrent discuter d'un sujet qui n'avait pas encore été abordé jusque là : le disfonctionnement du ministère. Quand Ginny revenue avec son plateau plein de tasses, elle savait que Merlin avait fait le choix pour elle. Il ne restait plus que Drago comme homme potable, et plus elle y pensait mieux s'était. Le blond avait toujours été la Némésis d'Harry et à coup sur, le voir draguer son ex rendrait le brun jaloux. Une fois tout le monde servit elle s'assia à côté de l'aristocrate et doucement le tira hors de sa conversation, pour en n'entamé une avec elle. Très vite la pression monta d'un coup. Les gestes suivirent les mots, et les sourires entendus devenus des baisés et des caresses. Ron était atterré par l'attitude de sa sœur, Dean déconfis, Blaise goguenard, Molly irritée et Hermione désespérée. Le seul qui semblait calme fut Harry mais personne n'était dupe, il n'arrêtait pas de regarder le couple, furieux, soupirant bruyant. Sacha à son bras mécontente de la situation le lui fit très clairement remarqué avant de partir dessoulée. Bien sur il s'était défendu ripostant qu'il n'était pas jaloux, et attaché à personne. Mais le mal était fait, l'ambiance était retombée, tout le monde rentra donc chez eux. Dean partit le premier, demandant tout de même à Ginny un rendez-vous entre amis. La rousse dans un sourire moqueur accepta. Ensuite venu le tour des ex-Serpentards. Blaise salua tout le monde avec une petite blague final, tandis que Drago embrassait langoureusement Ginny, sous les regards noirs d'Harry. Ce dernier partit, énervé, regardant Ginny, qui ne le salua même pas, comme un chien en ragé. Sur le pas de leur porte, Hermione et Ron se regardèrent intrigués. Le plan scabreux de Ginny avait-il marché ? En attendant d'avoir une réponse concrète, la rouquine ouvrit son armoire en se demandant qu'elle robe allait-elle mettre demain pour aller s'excuser de son comportement lascif à Harry.
OoO
Il était déjà dans son lit quand il entendit le son d'un saut de transplanage. Il ne se retourna même pas pour savoir de qui il s'agissait, il n'en avait pas envie, trop fâché. La personne se glissa furtivement sous la couette et venue se coller jusqu'à lui, passant son bras autour de sa taille.
-« Tu es fâché ? » murmura t-elle. Mais seul le silence de la chambre lui répondit.
-« C'est à cause du baisé ? » continua t-elle à demander. Mais la réponse ne venait toujours pas. Alors elle l'embrassa dans le cou.
-« Va te laver la bouche avant de m'embrasser » tonna Harry remonté. « C'est dégueulasse. Comment t'as pu l'embrasser ? »
-« Tu es jaloux mon amour. »
-« Pas du tout, c'est ta bouche tu en fais ce que tu veux. »
Un autre baisé dans le cou le fit se retourné. Ses yeux verts étaient sombres et colériques.
-« ça t'as plu de l'embrasser ? »
-« Es-tu jaloux ? »
Silence.
-« Oui. Oui je suis jaloux. »
-« Tu tiens à moi, alors ? »
Il ne voyait rien, il faisait trop noir dans la chambre, mais il pouvait deviner la silhouette de la personne en face de lui. Il tendit la main et toucha le bras chaud de son invité. Une tête se lova alors contre son torse et le vénérable vainqueur enroula ses bras autour du buste de l'inconnu.
-« Bien sur que je tiens à toi, Drago. »
OoO
Depuis le dîner chez les Weasley le monde sorcier était en crise. Jamais, par Merlin jamais, elle n'aurait imaginé ça. Hermione encore en congés pour quelques jours s'assit lourdement sur le divan du salon. Tout avait commencé le lendemain de ce repas improvisé qui s'était agréablement bien déroulé. De bon matin, Ginny était allée comme une fleur vêtue de sa plus belle parure au ministère. Elle été passé devant tous ces citoyens qui attendaient désespérément qu'on les reçoit, devant toutes ses secrétaires incontournables protectrices de leur supérieurs sans rien demander à personne, un peu comme elle faisait avant, quand elle sortait avec Harry. Intriquées, les plus curieuses l'avaient suivi jusqu'aux bureaux des aurors, jusqu'au bureau d'Harry Potter. Bien que l'homme n'ait pas été là, le mal était déjà fait. Elle avait passé plus d'une heure là-bas papotant tranquillement, comme la maitresse des lieux, avec Sacha. Le soir même, le quotidien Sorcier noctambule en fit ses choux gras, titrant « le retour de la rousse ». L'histoire aurait pu s'arrêter là mais le lendemain ce fut la Gazette qui prit le relais, sous la plume de cette chère Rita Skeeter, l'histoire prit des proportions hors-du commun. Le sauveur qui n'était même pas présent le jour des faits, l'était, il serait même arrivé en même temps qu'elle la tenant pas la taille et la couvrant de baisés enflammés. L'insupportable journaliste clamait qu'elle avait tout vu de ses yeux, et quelle répondrait à la question que se posait toutes les lectrices : « depuis quand étaient-ils de nouveaux ensemble ? » L'après-midi même Harry était de nouveau chez les Weasley irrité au plus au point se demandant comment il allait sortir indemne de cette situation. Ginny trop heureuse de l'avoir à la maison, jouait les fausses ingénues, les amies compatissantes et les conseillères de génies. Cependant malgré tous les « bons conseils » de la rousse qui tendaient toujours à la mettre en avant, Molly et Hermione lui conseillèrent d'écrire une lettre courtoise pour tout démentir à tous les quotidiens du pays. La brune l'aida même à la rédaction. Mais le temps que la lettre arrive, Sorcière Actuelle avait déjà reçut un millier de lettre de fans pleurant et hurlant leur déception. Et alors qu'Harry et Ron se trituraient les méninges sur leur affaire de kidnapping d'enfants sorciers contre rançons, le choc fut terrible. Dans la même journée, Rita Skeeter révélait qu'il y a trois soirs de là, les Weasley avaient invités 5 des plus courus célibataires du pays –tout nommé pour le titre du célibataire de l'année chez Sorcière Actuelle- chez eux afin de la belle rousse en choisisse un, que ce même magazine était près à retiré la candidature d'Harry Potter s'il s'avérait que les allégations étaient vrais et qu'au final la lettre de démentie d'Harry passait totalement inaperçue, du faite qu'il avait passé toute la journée de la veille au Terrier. Comment mettre la main sur des enleveurs d'enfants quand on était poursuivit par une horde de journalistes? Comment ne pas perdre son sang-froid ? Comment rester stoïque devant la situation ? Sans compter que le jour de la commémoration de la victoire approchait à grand pas. Tous les chroniqueurs spéculaient sur le nouveau couple. Tous pensaient que ce serait ce 4 Juin, qu'ils arriveraient bras-dessous, bras-dessus en plein Poudlard. Qu'Harry monterait sur l'estrade sans quitter Ginny et même que la jeune fille ferait un discourt où elle annoncerait leur engagement mutuel. Ginny était aux anges, Ron s'arrachait les cheveux, Harry était lunatique et soupe-au-lait et elle, Hermione recevait des lettres de mécontentements de ses collègues lui demandant pourquoi elle ne les invitait pas à venir chez elle pour rencontrer les plus beaux parties du pays.
OoO
Il n'avait jamais été aussi inquiet. Certes c'était la première fois qu'il assistait à la commémoration de la victoire en ce 4 Juin, mais en tant que Malefoy, il ne pouvait se laisser perturber pas des choses insignifiantes. S'habillant devant le miroir à pied de son dressing, il réajusta sa robe de sorcier blanc cassé, brodée d'entrelacs de fleurs en vieux rose. Sa coiffure était stricte et collait à son crâne. Il lui fallait mettre un bijou, il tendit la main et pris le premier collier qui se présenta. C'était une rivière de diamant rose du Brésil qui était dans sa famille depuis le XVIe siècle. Une fois prêt, il transplana jusqu'à l'entrée de Pourdlard. Pansy, Théo et Blaise lui avaient dit qu'à chaque commémoration, dès qu'ils remettaient les pieds à Pourdlard, qu'ils ressentaient beaucoup de nostalgie. Pas lui. Il ne devait pas être assez sentimental pour ça. Il n'était pas en avance, c'était même rare qu'il soit en retard, et son entrée se fit remarquer. Normal, partout où passe un Malefoy, le monde s'incline. Il balaya de son regard hautain et précieux l'assemblée qui lui jetaient des coups d'œil intrigués et furieux, avant de trouver Théodore Crivey-Nott. Bien évidemment son ami brun était attablé avec la tribu Weasley. La famille était au complet ou presque puisque le chasseur de dragon n'était pas là. Drago soupira et s'avança dignement jusqu'à eux. Y aurait-il une place pour lui ? La table était très grande, à bien y regarder, c'était plutôt la table des héros de la guerre : à part les enfants et quelque rares compagnes, il n'y avait que des membres de l'ordre du Phénix. Ne voulant pas faire tache, le bel aristocrate, décida d'aller s'assoir ailleurs, mais pas question de faire demi-tour. Il se devait de saluer tous ses braves guerriers qui avaient contribué à la mort du Lord Noir ainsi qu'à celle de ses parents et à sa ruine. Alors que Molly lui sautait presque dessus pour le saluer, il remarqua, avec un sourire non dissimuler, que le grand Harry Potter était assis juste à côté de sa soi-disant fiancée Ginevra. Il avait comme tout le monde suivit dans les journaux les évènements de ses derniers temps et la situation l'amusait beaucoup. Il se devait de faire quelques choses pour que la journée se passe normalement sans paraitre troublé.
-« Bonjour Potter » fit-il en lui tendant la main.
Ce dernier, méfiant, lui répondit froidement, en serrant sa main. Alors Drago se tourna vers Ginny.
-« Toutes mes félicitations Weasley-fille. C'est toujours gratifiant de partir à la pêche et de ramener un thon. »
Théodore fut le seul à rire. Les autres se contentaient de faire la grimace.
-« Malefoy, on peux savoir pourquoi tu es venu ? » fini par lui demander Ron.
-« Pour faire la même chose que toi Weasley, com… »
-« Malefoy, assis-toi, et arrête de jouer au petit arrogent puéril, tu es trop vieux pour ça » l'interrompu Harry en lui désignant la chaise à ses côtés. S'il n'était pas sur que rien n'avait été programmé à l'avance, il aurait juré qu'Harry Potter lui avait réservé une place. Pour faire fulminer tous les biens pensants qui le regardaient comme le mal incarné, il prit place au côté du survivant. Il était juste en face d'un jeune homme en uniforme au couleur de Gryffondors, les cheveux hirsutes orange et rouge. C'était Teddy, le neveu d'Harry. C'était la premier fois qu'il le voyait, mais il en avait tellement entendu parlé que c'était comme s'il l'avait toujours connu. Cependant Harry se sentit obligé de le lui présenter. Et une conversation à mots couverts s'enchaina.
-« C'est Teddy. » Fit l'homme brun en se penchant vers lui.
-« A sa coupe de cheveux j'avais reconnu. »
-« Il est mignon n'est-ce pas ? »
-« Je sais pas, je tape pas dans les pré-pubères »
-« T'es de mauvaise humeur ce matin. C'est à cause de ses articles de merdes ? »
-« C'est mon humeur naturel, Potter. »
-« Je vois bien que tu n'es pas normal, Drago, avec tes Potter. »
-« Potter, c'est toujours comme ça que je t'appelle en public. »
-« Mais là nous avons une conversation privée, personne ne nous entend. »
-« Une conversation privée, certes, mais en public. » lui répondit le blond dans un sourire carnassier.
-« Tu t'amuses bien, hein ? » demanda le sauveur légèrement irrité. « Pendant que moi je me fais du mauvais sang à cause de cette putain d'histoire à la con avec Ginny. Toi tu te marres. J'étais inquiet pour toi, moi. »
-« Tu es un puits perpétuel de contradictions. Avec toi je ne sais jamais où je vais. »
Un silence s'installa entre eux. Il fut rapidement comblé par le discours du premier ministre. L'homme à la tête du gouvernement commença par rappeler les faits qui avaient touché le pays plusieurs années au paravent, il y expliqua le rôle de chacun et les étapes qui permirent de dénouer la situation. Ensuite, il poursuivit par un éloge de la société d'aujourd'hui tout en mettant en garde contre les dérives. Mais Harry arrêta de l'écouter assez rapidement pour reprendre sa conversation avec son voisin.
-« C'est pas la Demoiselle Rose que tu portes au cou ? »
-« Tu t'y connais en bijoux ? »
-« En bijoux en général, non. Seulement en bijoux Malefoy. »
Drago se retourna légèrement pour mieux voir son interlocuteur et souleva un sourcil septique.
-« Oh, ne me dis pas que tu as oublié l'époque où les biens des Malefoy étaient recherchés pour être confisqués. »
-« Recherché ? »
-« Ne joues pas au innocent, Drago ! Tous tes biens auraient dû être saisis. »
-« Potter, je tiens à mettre les choses au clair avec toi et ce définitivement, tous les biens des Malefoy ont été confisqués, le ministère a même sorti une liste. Et aucun objet de cette liste ne manque. »
-« Drago, c'est à moi que tu parles, là ! Je n'irais rien dire à personne. Alors par pitié, pour une fois, soit un peu honnête. Tu sais très bien qu'il y a deux listes, la liste officielle, celle des biens non cachés par tes parents, et la liste officieuse, celle des biens réels de ta famille. »
-« Et ? »
-« Et ce que tu portes est l'une des pièces les plus importantes de la collection Malefoy qui a mystérieusement disparue après la guerre. »
-« Si on te demande comment je l'ai eu, tu diras que je l'ai acheté à Istanbul. Le marché noir là-bas est très prolifique. »
-« C'est pour ça que tu étais chez moi avant-hier ?tout doux, tout miel, me faisant croire que tu n'étais pas inquiet par la situation, que tu avais confiance en moi. Ton but réel était de récupérer ça dans le clocher ? » La colère gagnait le grand héros du monde magique à chaque mot qu'il prononçait.
-« Je n'étais pas inquiet parce que c'est vrai. D'ailleurs, je ne suis toujours pas inquiet. Et tu sais pourquoi. »
-« Harry, c'est bientôt à toi. » lui indiqua Ginny en se collant à son dos « tu as préparé un discours cette année j'espère. L'an dernier s'était pas géniale. » Elle passa une main autour du cou d'Harry. « Tu n'étais pas là l'an dernier, Drago, mais si tu avais été là, tu te serais bien foutu de lui. »
-« Non, c'est vrai » fit le blond faussement intéressé par les propos de la rousse, qui venait de s'initier dans leur conversation. Drago reconnu dans son geste, une manouvre très subtile pour se rapprocher du brun en faisant semblant de parler avec lui, elle pouvait câliner l'homme de ses rêves. Depuis les derniers évènements, c'était la première fois qu'il ressentait comme un poids dans sa poitrine. Il n'avait jamais vu d'aussi près Harry avec quelqu'un autre. C'est une chose de lire dans les journaux que l'homme avec qui vous étiez était avec une autre et c'en est une autre de la voir se coller à lui. Irrité, il se retourna pour écouter la fin du discourt du chef d'Etat.
Elle recommençait et il avait horreur de ça. Il n'avait aucune envie d'être là, mais il était le sauveur et il se devait d'y être. Et dire qu'un dossier urgent l'attendait. Un autre enfant pouvait se faire kidnapper en ce moment même, une famille pouvait souffrir sans que nul ne le sache, et lui il était là à faire le coq. Son travail était son seul réconfort, alors voulant se calmer un peu, il se mit à réfléchir à son affaire. Depuis un an maintenant, un groupe de trois hommes enlevait des enfants de famille appartenant à tous les milieux sociaux du monde magique. Ils endormaient les chérubins pendant tout le rapt pour que ceux-ci ne se rappelèrent de rien. Aucun des enfants n'avaient le souvenir d'avoir été enlevé. C'était très astucieux de leur part, ainsi les seuls témoins ne pouvaient donner aux aurors aucun indice, même pas un tout petit. Les parents devaient toujours donner quelques choses en accords avec leur moyen. Ils entraient en communication à eux avec les hiboux de ces derniers. L'encre disparaissait définitivement au bout d'une journée. L'écriture glissait perpétuellement sur le parchemin afin de ne pas être identifié. Cette affaire lui prenait la tête, mais le sauveur savait qu'il trouverait une faille un jour ou l'autre. Lorsque ce fut son tour de discourir, il était de nouveau calme, son discours improvisé comme à chaque fois fit sourire l'assemblée. De nombreuses animations suivirent, spectacle de danse, scènes de théâtre, défilé de mode, lecture de poèmes, chants … Comme toujours les actions menées pour la commémoration étaient de grandes qualités. Il avait vu Teddy danser et défiler, il était même figurant dans une scénette. Teddy. Ted, le fils de ce cher Rémus était à Poudlard. Comme le temps passe vite, Rose aussi entrait à l'école de magie à la rentrée. Son cœur se serra. Et lui, qu'avait-il fait toutes ses années ? A part avoir tué le Lord noir, que laissait-il derrière lui ? Regardant sa petite nièce qui avait des étoiles dans les yeux, Harry se demanda s'il ne devait pas lui aussi penser à l'avenir. Le rire de la femme rousse à ses côtés, lui retourna l'estomac. Ginny n'attendait que ça, elle l'attendait depuis 10ans. S'il venait à elle, elle serait enceinte à la minute qui suit. Devait-il revenir avec elle ? Le rire carnassier d'un blond envahit son esprit. Non. D'ailleurs où était-il ? Prétextant une envie urgente, Harry sortit de table. Dès qu'il fut loin des regards indiscrets, il consultât la carte du maraudeur. Encore une preuve de son inutilité sur terre. Peut-être devrait-il donner cette carte à Rose ? Très rapidement il repéra le nom de Drago Malefoy sur la carte et se rendit dans sa direction. L'ex-Serpentard était près de la tour d'astronomie. Il ne mit à peine qu'une minute pour arriver à destination, et le spectacle qui s'offrit à lui laissa un gout d'amertume au fond de la gorge. Dans un coin discret, Drago était appuyé à un mur la robe soulevé, dans son dos, se frottant et râlant sans retenu, un homme. Le brun se sentit défaillir. Son cœur s'arracha de sa poitrine. Des idées morbides lui traversèrent l'esprit. Mais il ne pouvait rien y faire. C'était lui, Harry Potter, qui avait dicté les règles du jeu. Dès le départ, il lui avait dit qu'entre eux, il n'y aurait jamais rien eu d'autre que du sexe. Le sexe un point c'est tout. Rien d'autre que du sexe. Il avait beau être jaloux, inquiet et amoureux, il ne pouvait se résigner à appartenir entièrement au blond. Il ne le voulait pas, il n'avait pas confiance, non pas en lui mais en l'autre. Cet ange déchue, ce diable déguisé en saint, qui était apparu à lui peu de temps après l'achat de son ancienne maison, qui l'avait obligé à y vivre pour mieux se rapprocher de ses sous. Furieux, celui qui fut un temps le prince des Gryffondors, s'en allait quand il vit l'inconnu faire glisser la Demoiselle Rose hors du cou de Drago pour le mettre dans sa poche. Il était aurors tout de même, il ne pouvait pas laisser un vol être commis sous ses yeux. L'homme partit laissant Drago seul, sans même se retourné sur lui. Il se mit à marché vite en direction de la sortie. D'un geste vif et précis Harry se saisit du bras du voleur, le tordit et sortit de sa main libre la rivière de diamant.
-« C'est pas bien de voler, tu sais mon gars ? »
Le coupable tendait de s'en aller, jurant que ce bijou était à lui, que c'était le cadeau d'un amant, mais plus il se débattait, plus la moutarde montait au nez de l'auror. L'évocation de ses rapports intimes avec son blond l'irritait au plus haut point. Ecœuré, il contacta quelques confrères afin que l'homme soit, si ce n'était pas incarcéré, détenu quelques heures au poste. Sur le chemin qui le ramena à Drago, le brun s'imaginait déjà passer une nuit de luxure en guise de remerciement.
Le rendez-vous était à 17h près du gros rocher en face du lac. Il était déjà 17h12 et il n'y avait pas signe de vie. De plus en plus inquiet, ne pouvant garder son calme plus longtemps, Drago Malefoy s'abandonna à ses craintes. Depuis 3 jours, il vivait dans une angoisse sans nom. Il aurait tout donné pour que la situation s'arrange vite et bien. Une larme roula le long de sa joue qu'il l'essuya rageusement. Entendant un bruit de pas derrière lui, il se retourna vivement, heureux. C'était Harry Potter. Sa déception fut si grande que le brun la ressentit et se vexa.
-« Je vois que tu es heureux de me voir ? »
-« Ce n'est pas toi que j'attendais, c'est tout. »
-« Si c'est l'autre connard de tout à l'heure, tu peux toujours attendre ! »
-« De quoi tu parles ? »
Harry soupira bruyamment, une fois de plus Malefoy niait les faits. Fatigué par son comportement puéril, il sortit la Demoiselle Rose et la tendit à son propriétaire. En voyant le bijou entre les mains d'Harry, Drago pâlit. Il se sentit défaillir, la terre s'ouvrait sous ses pieds, la lumière s'en allait, il ne sentit plus ses jambes et tomba. Le brun n'eu que le temps de le rattraper pour l'éviter de tomber.
-« Drago qu'est ce que tu as ? »
-« Pourquoi tu as fait ça Harry ? Pourquoi ? » se mit à sangloter l'aristocrate.
-« Drago de quoi tu parles ? » s'inquiétait le brun tout en ramenant son compagnon vers le rocher afin de l'y adosser. « J'ai juste récupérer ton collier. »
-« Comment je vais faire maintenant ? Hein ! Monsieur le Héros ! »
-« Drago pour l'amour de Merlin explique toi ! »
-« Tu lui as pris, idiot. Tu lui as pris la rançon » se mit à pleurer Drago.
Alors, ça vous à plu? Vous voulez la suite? Il faut la mérité, qu'allez vous m'offrit pour l'avoir? Une bouteille de champagne! Super ça ira bien avec les huitre de ce soir? Une review! Super ça ira bien avec la suite de cette fic, alors à demain. Et d'ici là, amusez-vous bien!
