Voila c'est mon premier Destiel. Je situe l'action après la saison 5 mais occulte le fait que Sam est dans la cage. De ce fait les autres saison ne sont pas prises en comptent. Voici le prologue.

Prologue

« Tu as osé te rebeller. Tu as osé intervenir dans un combat où mes deux frères auraient du s'entre-tuer. Dieu n'est plus. Gabriel est mort. Michael et Lucifer auraient du l'être. Mais tu es intervenu Castiel. »

Raphaël regardait son jeune frère, bâillonné et menotté. Son visage ruisselant de sang. Pourtant il gardait la tête haute et le regard fier. L'ange ne s'était pas rebellé contre le Paradis, juste contre un archange. Un archange à l'ego surdimensionné et à la folie bien plus grande encore. Et, apparemment, aimait s'entendre parler.

« Tu es arrivé Castiel. Et maintenant mes deux frères sont, certes enfermés dans la cage, mais, toujours jour un démon ou n'importe quelle autre créature abjecte et vile décidera de briser les 66 sceaux à nouveau. Et ce jour...Mes frères retrouveront leurs libertés. »

L'archange marqua une pause. Attrapa Castiel par les cheveux, le surplombant de sa hauteur. Castiel, à genoux,ne bronchait pas.

« Vois-tu, cher frère, moi seul peux régner sur le Paradis. Moi seul, peut-être Dieu désormais. Si Lucifer et Michael avaient périt comme s'était écrit, j'aurais été incontesté. Mais toi... »

Raphaël entailla son petit frère le long de la clavicule droite., une lumière vive s'échappa de la blessure sur le passage de l'épée angélique. A cette torture, que Raphaël exécutait le sourire aux lèvres, Cas se tordait de douleur. Sachant que ces blessures le ne tuerait pas l'aîné lui enfonça l'arme dans l'épaule. Le choc fut si puissant que la lame le transperça.

« Sans toi j'aurais été un Dieu incontesté. Sans toi mes frères seraient morts sans chances de venir un jour réclamer ce qui leur revient de droit. Je suis le seul Dieu Castiel. »

Il tourna la lame dans la chair du plus jeune, les cris de ce dernier résonnants alentour malgré le bâillon.

« Le seul. »

Il ressortit la lame du corps de Castiel puis lui entailla l'autre clavicule. Il remonta lentement la lame vers le visage de l'ange, semblant s'amuser à tourmenter son propre frère. Il posa l'arme contre la joue gauche de Castiel l'enfonçant le plus doucement possible dans la peau. Il continua de faire glisser la lame sur son cadet, puis l'arrête au niveau de sa gorge. Raphaël se pencha avant de venir murmurer au creux de son oreille.

« Je vais devoir faire preuve d'un minimum de...justice. Je vais devoir te punir de ton affront envers moi. Envers ton Dieu. Tu sais ce qu'est la punition réservée aux traîtres à Dieu, Castiel ? Ils tombent, ils souffrent, ils oublient le Paradis. Tu vas tomber Castiel, tu vas souffrir Castiel. Mais tu ne vas certainement pas oublier. Tu vas te souvenir Castiel, te souvenir de la douleur, te souvenir de la chute, de la souffrance qu'elle va engendré, de la torture. Tu te souviendras du Paradis, d'être un ange, tu auras conscience de ce que tu as perdu. »

Il eut un rire vide, un rire sadique.

« Dis Adieu à ta grâce Castiel »

Raphaël enfonça l'épée dans la gorge de son frère. Castiel se sentit brûlé de l'intérieur alors qu'une lumière éclatante sortait de son corps. Il sentait ses membres s'arracher indéfiniment de son corps, ce dernier être embrasé par le feu de l'intérieur. Il sentait les ténèbres s'agripper à lui, s'insinuer par chacun des pores de sa peau. Il sent son monde se fissurer, le noir et les ombres l'envahissent. Un trou béant se forme dans sa poitrine. Il peut s'évader de sa douleur, elle fait partie de lui. Castiel essaye de se raccrocher. Se raccrocher sans savoir à quoi, sans le pouvoir. Tout reste sombre, tout reste inaccessible et terrifiant. Et puis d'un coup, le vide. Il chute, il se sent chuté. Il tombe sans rien pouvoir y faire. Il sent ses longues ailes noires brûler, plume après plume. La chute est sans fin. Castiel en vient à souhaiter la mort. Chaque fois qu'il semble s'être acclimater à la douleur, celle-ci augmente encore inexorablement. Le feu est partout sur son corps. Les dernières bribes de sa grâce s'arrachent à lui comme si son corps entier était marqué au fer rouge. Puis, tout s'arrête. Une douleur incommensurable, un choc brutal, un arrêt net. La chutea duré des heures, peut-être des jours, il a perdu toute notion de temps et d'espace. Il ferme les yeux alors que quelque chose qu'il ne connaît pas coule sur sa joue pour finir sur ses lèvres dans un baiser salé. Un baiser de mort, un baiser de chose qu'il n'a jamais connu auparavant. Quelque chose qui fait exploser la douloureuse vérité au visage de Castiel. Il est humain. Quelque chose qui lui mouille le visage. Une larme.

Voilà j'espère que ce prologue vous à plu, le premier chapitre est presque achever. J'essaye de le poster le plus rapidement possible. Une petite review pour me dire ce que vous en avez pensé ?