Chapitre 1
Mon regard auburn glisse sur un jeune homme aux cheveux noir, assit en diagonale de moi, une console entre les mains, caché par son manuelle de science. Mon coeur rate un battement, quand je le vois sourire vainqueur.
«Il a gagné sa partie» pensè-je heureuse pour lui
Mon sang ne fait qu'un tour et l'envie de lui sauter dessus, me passe par l'esprit. C'est inévitable, je ne peux m'empêcher d'avoir ces envie irrésistible de le mordre et boire son sang. Ressentir ses émotions, ressentir lui tout entier. Cela à l'air louche, de ce sens mais c'est comme cela que les vampires comme moi, échangent leur sentiment. Sans oublier les petits débats mais ça, c'est un autre détail que je n'aime particulièrement pas partager et que je ne focalise pas, pour le moment.
Armin, depuis le début, me rend folle. Je ne sais pour qu'elle raison mais quand j'ai croisé son regard azure, quelque chose d'inexplicable s'est passé en moi et depuis, j'en suis follement amoureuse. Idiot, n'est-ce pas ? Je trouve aussi. D'en plus, il n'est qu'un humain. Les vampires ne peuvent pas être amoureux de cet espèce. Nous, les buveurs de sang, avons tous notre âmes-soeur, depuis je ne sais quel lurette et jamais cela à été sur un humain. C'est impossible. Ce n'est même pas une possibilité ! Ce que nous partageons, les êtres de la nuits, nous unis d'une quelconque façon ! Les humains ne peuvent en faire partie. C'est ce qu'on m'a expliqué, il y a trente ans.
Mon esprit ce reprend quand le noiraud gigote dans tout les sens, s'empêchant de crier son mécontentement ou de faire valser son manuelle contre le mur. Je souffle un rire discret, amusé par la situation. Il doit sûrement être obligé de recommencer quelque chose, pour être aussi énervé.
La sonnerie retenti et tout les élèves y comprit moi, nous nous levons en faisant crier nos chaises sur le sol et partons vers nos casier. Armin attend rageusement son frère jumeau qui est trop occupé à parler avec Rosalya, devant l'entrée. Sans un mot, je passe à ses côtés puis tout d'un coup, un choque électrique me passe de la tête aux pieds. Des frissons me parcours et mes mains deviennent automatiquement moites. C'est toujours ainsi, quand je m'approche trop de ce geek. C'est tellement étrange que ça me perturbe. Je devrai demander à Lysandre. Il serait peut-être le pourquoi.
Et oui, j'ai trouvé un de mes semblables dans un lycée. Cela n'avait pas été vraiment difficile à remarquer. Lysandre est doté d'une beauté exquis qui, je dois l'avouer, me charme. D'en plus, ses vêtements ne peuvent paraître inaperçu. Ils sont d'époques victoriennes. Peut-être pour vous, cela ne veut strictement rien dire mais pour nous, cela veut tout dire. Il a quelques vampires qui n'arrivent pas s'habituer à l'évolution et garde quelques manies ou goûts du temps où ils étaient humains. Ce qui résume à l'auteur de poème qui est Lysandre. Il a aussi un frère, qui n'est pas totalement sont frère de sang. Leig est le garçon qui a transformé l'argentin en vampire. Ils vivent dans leur coutume suivit de Rosalya, la couturière et éperdument amoureuse de Leigh. Elle est aussi une vampire depuis deux ans, maintenant. C'est justement son petit ami qui l'a transformé, alors qu'il l'avait trouvé à moitié morte dans une ruelle miteuse. Un peu plus tard, ils étaient maintenant tombés fous amoureux l'un et l'autre, alors qu'au début, ils ne se fléeraient pas spécialement. Leigh est couturier et gère son propre magasin de vêtements dans le centre ville. La raison pourquoi Rosalya ne l'aimait particulièrement pas était que chaque fois qu'elle le croisait ou en allant dans sa boutique, il exprimait toujours un air blasé et cela la mettait hors d'elle. Elle l'avait même rembarré - pour je ne sais qu'elle raison - et depuis, ils s'étaient détestés. C'était une fois vampire que leur liens ce sont attachés ensembles et créés un amour puissant. Je les envie, vraiment.
- « Tu viens Maiko ?» me demande une voix enjôleuse, à mes côtés.
Je me retourne vers Rosalya, acquiesce puis ferme mon casier pour le suivre à celui de la blanche.
Je vous vois avez vos airs de ''comment sais-tu tout ça ? Tu les connais depuis des lustres ou quoi ?'' Je vais vous souligner que non, ce n'est pas le cas. Je suis nouvelle dans ce lycée depuis un an, maintenant. J'ai simplement fait rencontre avec eux, écoutant leurs histoires après avoir su qui ils étaient. Lysandre n'est pas très bavard ce qui résume à une courte histoire sur son passé. Je sais simplement qu'il vient au lycée pour surveiller Rosalya, vu qu'elle est qu'une novice dans ce sombre monde. Un petit rien pourrait tout chambouler et causer de graves dégâts.
- « Maiko », me chuchote nerveusement à l'oreille, la concerné. « Je peux t'emprunter ta bouteille ?»
- « Ma bout-hm ! »
Elle me boucle la parole en plaquant sa main contre ma bouche et me lance un regard noir tout en me faisant des signaux avec ceux-ci vers Lysandre qui arrive tranquillement. Une bulle explose dans ma tête et je réalise ce qu'elle veut me faire comprendre. Oh ! Elle est en manque de sang... Et si son beau-frère est au courant, il va faire un rapport à son petit ami et elle ne pourra plus retourner en classe, alors qu'elle souhaite avoir son diplôme. Déjà que ses parents se doutent de quelques choses... Ah ? Vous ne comprenez pas où je veux en venir ?
Je vous explique. Les vampires n'ont pas besoin d'une quantité énorme de sang. Nous nous rassasions avec deux sacs par semaine ou une, tout dépend la personne. Les vampires qui ne font pas attention à leurs alimentation peuvent devenir très indépendant de ce liquide rougeâtre et devenir monstrueux. C'est ce que Leigh essaie d'épargner à sa douce. Enfin, il essaie. Ce n'est pas évident de négocier avec une tête de mule comme elle !
- « Rosa, je peux te parler en privé, s'il te plaît ? Truc de filles », mentis-je en jouant le jeu pour aller dialoguer où les murs n'ont pas d'oreilles.
Je remarque que le victoriens ne bronche pas, nous laissant l'intimité demandé. Je souffle victorieusement et va dans les toilettes. Je vérifies avant tout, toutes les cabines avant de débuter la conversation urgente. Personne ! Je me tourne vers la vampirette.
- « Je peux savoir ce qui se passe ? Pourquoi as-tu besoin de te nourrir ? N'avais-tu pas pris la quantité suffisante que Leigh t'avais donné ? Et avec tolérance, j'espère...»
- « Heu ouais, c'est ça. Écoute, donne moi au moins une gorgé de ta bouteille. Juste une ! Et après je te laisse tranquille ! », me supplit-elle en faisant la prière avec ses mains.
Je tourne les yeux, incertaine.
- « Rosalya, j'aimerai bien mais c'est non. Je fais ça pour ton bien. Et si Leigh vient à le savoir, je suis morte. Tu comprends ? »
- « Parfaitement ! Je comprend très bien.»
Je la regarde incrédule, ce n'est pas dans ses habitudes de lâcher prise aussi facilement... Elle tourne les talons, irritée. Puis avant de franchir la porte, me fait face. Un sourire acerbe sur ses lèvres colorés de gloss rosé. Évidemment elle avait une idée derrière la tête.
- « Dans ce cas, tu peux dire adieu à ton début d'amitié avec Armin ! Mais bon, je ne crois pas que cela te fait grand choses, de toute manière... »
- « C'est du chantage ! » funimè-je.
- « C'est de l'injustice ! » réplique l'argentine en fronçant les sourcils tout en croisant ses longs bras sur sa poitrine.
Je crois que j'ai beaucoup à vous expliquez sur les vampires et leur émotions. Parce que bien différent des humains, nos sentiments sont amplifiés. Que ce soit de la colère, à la tristesse ou à la joie comme aux pulsions. Surtout quand un novice vit des complications comme ainsi. Nous sommes plus sensible aux émotions. Un buveur de sang ne peut être parfait après trois ans. C'est beaucoup d'entraînement sur notre contrôle en sois. Cela peut donner des résultats comme la frustrations intense pour si peu, précisément comme Rosalya, qui me menace pour du sang. Et jamais elle me pardonnerait si je venais à crier le prénom de son babysister. Je pourrai simplement l'ignorer et agir en vampirette docile. Balayer ses paroles mais je ne peux pas. Pas avec elle. Parce que je sais bien qu'elle va le faire, quoi qu'il arrive. Et ce ne sera pas fini. Je sens qu'elle va me pourrir la vie ainsi que les humains sur terre. Oh mon dieu, juste penser à ce qu'elle deviendra sans ce putain de liquide !
Je n'ai plus que le choix que de succomber aux caprices de princesse Rosalya. Je suis pathétique...
- « D'accord ! Mais qu'une gorgé, hein ? »
Elle se frappe dans mains, satisfaite et jubilant, elle me saute littéralement dans les bras. Cela me prend tout mon possible pour ne pas me effondrer sur le sol. J'ai beau être une vampire, quand la force de ton semblable te fait face, tu ne peux pas rester de marbre.
Je soupire, désespérée. Je suis me suis mis dans un sale pétrin...
- « Ok ! Fait vite, avant de te faire prendre, c'est d'accord ? » je l'averti douteuse tout en regardant anxieusement toutes les côtés, à la recherche de la moindre trace de Lysandre.
Nous sommes à l'heure du dîner, dans un coin près du centre commercial à l'abri des regards curieux. J'ai réussi à convaincre la couturière - avec difficulté - de nous donner le temps d'être au déjeuner, par peur de me faire prendre ou plutôt de nous faire prendre par le chanteur. C'est moins problématique et ce dernier ne va se douter de rien ! Il va croire - et j'espère, du plus profond de mon coeur - que nous faisons que nos trucs de filles. Enfin, c'est ce que j'ai essayé de lui faire supposer, une deuxième fois. Je sais qu'il n'est pas idiot ! 150 ans derrière, il doit bien connaître la vie, non ? Mais mon jeu de passe passe pour aller faire le shopping avec l'argentine, ne devrait pas le titiller. J'ai simplement peur qu'il nous surveille de loin. Car il ne faut pas oublier qu'il est là pour elle et non pour se tourner les pouces avec Castiel. En plus, Rosalya est très magasineuse. Vagabonder dans les boutiques ne va pas lui donner grands doutes. Cependant, à bien y penser, ce n'est pas très crédible d'aller au centre commercial un après-midi de lycée... Une chance que j'ai pensé à faire les magasins, avant de rentrer.
Mon amie secoue la tête en signe positive, impatiemment et m'arrache l'objet de ses besoins. Je croise les bras et fixe Rosalya qui une fois frôler le goût délicieux de la boisson, ferme les yeux et presse sur la bouteille. La panique me prend quand je vois qu'elle boit avec avidité. «Non, putain !» Je fais le geste de lui prendre le sang mais elle m'esquive, focalisé.
- « Rosalya, sa suffit, bon sang ! Je t'ai dit une, pas cinq ! Rosa, reprend toi ! Merde ! » grognès-je en lui arrachant à mon tour, après quelques débats, la bouteille.
Elle prend une grande respiration, reprenant ses esprits tranquillement. Ses belles lèvres charnues sont décorés de rouge et ses yeux qui sont noir changent petit à petit à sa couleur noisette naturelle.
- « C'est bon ? Tu es contente ? » soupirè-je en rangeant le contenu dans mon sac à dos.
- « Ouais, je vais mieux. Merci ! » me remercit-elle en essuyant sa bouche avec sa main.
Je roule les yeux et lui fait dos. Très en colère. Oui, je le suis. Mais pas sur elle mais sur moi. Je suis vraiment stupide d'avoir accepté ce truc débile. Mais pourquoi diable, devait-elle tomber sur moi ? Parce que je suis trop gentille ? Trop généreuse ? Parce qu'elle savait à quoi j'allais m'attendre ? Parce que c'est facile de me manipuler ?
- « Tu es mieux de garder ta langue, Rosa. Parce que s'il vient à le savoir par toi, je vais te tuer et ce n'est même pas une manière de parler. »
- « Ouais, ne t'inquiète pas. Allez, je dois aller dans les toilettes pour me refaire une beauté. En même temps, je vais en profiter pour aller voir Sucredorge. Il paraît qu'ils ont des soldes incroyable ! »
Même pas un remord ? Ni même de ; je suis désolée de t'avoir obligé à t'embarquer dans mon cas problématique ? Même pas ?! Je me fais violence pour ne pas lui sauter à la gorge. Après trente ans d'année d'expérience, je n'arrive toujours pas à agir comme un adulte et battre mon point. Non, je reste la même petite adolescente avec tout ses défauts ! Misère...
Oups ! J'ai la mauvaise habitude de tout oublier ! Mon affinité avec Lysandre ne cessera d'augmenter ! Bref, j'ai oublié de vous spécifier le pourquoi je vais au lycée alors que d'âge d'adulte, je suis supposée avoir 46 ans. C'est simple, certes, long.
Avant que je ne sois transformé par ma ''tante'' adoptive, j'étais une adolescente bien ordinaire. Bon ordinaire ne serait pas le mot puisque je ne me rappelle toujours pas qui était la fille il y a 30 ans. Agatha m'avait trouvé dans une ruelle, nue, salle et inconsciente. J'étais à moitié morte et elle m'avait sauvé en me transformant en être sanguinaire. Cependant, j'avais eu une commotions cérébrale et tout souvenirs ont été effacé. Je ne me rappelais plus qui était mes parents, ni comment je m'appelais ou quel âge avais-je. Donc, Tati avait prit les commandes pour me créer une autre vie. Cela avait été très difficile car j'étais recherché par la police, étant une jeune fille disparut. C'est un peu plus tard que j'ai su mon histoire, car Agatha avait été obligé de passer dans pleins de chemin pour enfin avoir la possibilité que j'aille mes cartes d'identité. Je n'ai jamais voulu savoir qu'elle était mon vrai prénom. Je n'en suis toujours pas prête, d'ailleurs. C'est mon passé et avoir tout oublié me donne le droit d'avoir aucune culpabilité. Par contre, j'ai voulu savoir ce qu'il m'était arrivé, étant dans une situation complexe et inquiétante. Finalement, j'aurai bien préféré ne pas être au courant. C'était si lugubre, si intense que sans arrêt, je n'avais fait que des cauchemars. Vous voulez en savoir plus ? D'accord, mais faites attention, c'est un sujet sensible.
Quand mon aîné m'avait découvert; j'étais dans un sale état, comme je vous ai décrit, tout à l'heure. Mais ce qui se cache derrière cette trouvaille horrible est l'affreuse vérité. J'avais été kidnappé par un homme, violé et laissé pour morte. À ce qu'ils disaient, cela faisait minimum semaine que ce violeur me gardait dans son appartement miteux. Cloîtré, sans manger, sans douche. C'était digne d'un film d'épouvante ! Fort heureusement, je ne m'en souviens plus, or, cela ne m'empêche pas de me hanter...
Bref ! Tout pour vous dire que j'ai refait ma vie. Changé de prénom pour ; Maiko Raye (c'est le nom de famille à Agatha) puis j'ai décidé d'aller au lycée, trente ans plus tard. Pourquoi ? Agatha et moi avons voyager. Nous avons enfin pu faire le tour du monde. Puis je me suis enfin décider à aller dans les études pour faire un bac dans la psychologie pour devenir, évidement psychologue.
Mon ventre gargouillant, m'arrache de mes pensées pour m'avertir qu'il a famine et qu'il ne me laissera pas tranquille tant aussi longtemps que je ne lui donne pas quelque chose pour l'apaiser. Je soupire.
- « Rosa, je vais me mettre quelque chose sous la dent, J'te rejoins plus tard », j'avertis mon amie en marchant dans le sens contraire.
- « Parfait ! Envoie moi un sms une fois que tu auras fini ! »
Je la salue puis marche jusqu'au Fastfood le plus près.
Quoi, pourquoi vous me regardez comme ça ? Vous croyez vraiment que j'allais attaquer un humain pour me nourrir ? Vous êtes dingues ou quoi ? Je mange comme tout être vivant ! J'aurai l'air d'un monstre, si je ne mangerai jamais. Un squelette ambulant suceur de sang ! Tsss, les fictions de vampires vous à tous mis des âneries dans la tête. Réfléchissez logiquement, avant de croire à des stupidités !
Le soleil tape dangereusement sur ma peau nu, m'obligeant à camoufler mes mains dans les manches de mon Kangourou et me capuchonner le visage. Il fait terriblement chaud et je presse le pas, affaiblie par le jour pour me réfugier.
Je tombe devant un Macdonald et va me commander une salade aux poulets. L'odeur de la fritures caresse mes narines mais quelque chose délicieuse et hypnotique se mélange à l'air. Ce qui capte automatiquement mon attention. Un frisson parcours mon échine, mes mains deviennent moites et mon ventre papillonne de... bonheur ? J'ai la nausée et tout d'un coup je perd mon appétit solide pour un appétit liquide. Je sais qu'il est là, près de moi à commander son déjeuner aligniez à ma gauche. Je fais tout mon possible pour me concentré sur ma boisson gazeuse mais en vain.
