I'm back bitches ! Mouahaha 8D Ceci est le premier OS de ma série, et il est sur Temari et Shikamaru pour Ernessa ^O^ je tiens à prévenir que, même si j'adore ce couple, je ne sais pas du tout les écrire (autre moi : c'est sympa de prévenir d'avance que ça va être naze -_-). J'espère que ça vous plaira quand même ^^ ça va être assez fleur bleue, mais je me dis que... bah un d'amour dans ma fiction de brut OwO
Petit mot pour Ernessa: Temari et Kankurô ne savent pas que Gaara est leur frère. J'ai d'abord pensé qu'Hinata pourrait le lui dire mais je n'ai pas réussi à l'intégrer, et au vu de ma Hinata, elle n'aurait aucune envie de le lui dire. Elle ne verrait ni l'intérêt, ni le besoin en fait x3 En fait, si quelqu'un devait lui dire, ce serait Shikamaru, qui lui est au courant. J'ai pensé à écrire cette scène, mais elle ne rentrait pas non plus :/ désolée :(
Femme-galère.
Les talons de Temari claquaient sur le sol du château des Uchiha dans lequel le Clan Nara habitait le temps que Konoha soit rebâtie. La princesse du Royaume du Vent en avait plus qu'assez de cet endroit. L'air était humide, il faisait froid, c'était un climat des plus insupportables. Son désert natal lui manquait. Et pourtant, elle était coincée ici, dans un royaume qui avait écrasé le sien, et elle devait épouser l'héritier d'un clan secondaire. Quelle honte ! Elle ne serait jamais capable de faire face à ses nobles ancêtres une fois morte. Pour qui la prenait-il ? Une noble sans importance ? Elle était une princesse, au nom d'Erin ! Étouffant un juron, la jeune femme sortit dans le jardin et inspira un grand l'air froid du matin. Sentant le vent glacer ses os, elle resserra machinalement son kimono et s'assit sur un banc. Elle ferma les yeux, repensant à son frère adoré, Kankurô, marié à une étrangère. Elle serra les dents. Elle devait s'assurer que la lignée royale ne mourût pas. Il lui fallait faire son devoir d'épouse, elle donnerait un enfant à ce maudit paresseux ! Mais elle l'élèverait comme un enfant de son royaume, elle ne le laisserait pas devenir comme son père. Oh non. Temari se le jura, son enfant ne serait pas un misérable paresseux comme Shikamaru Nara l'était. Il serait un fier combattant, digne de ses ancêtres et du Royaume du Vent.
– Ah, t'étais là, femme galère, déclara une voix.
La princesse rouvrit les yeux et les braqua sur l'arrivant. Il n'y avait qu'une personne au monde qui l'appelait comme ça. Shikamaru Nara. Temari plissa les yeux lorsque le brun s'assit à côté d'elle. Il se pencha légèrement en avant, ses coudes reposant sur ses cuisses, ses mains pendouillant bêtement dans le vide. Il avait l'air ridicule, et Temari renifla dédaigneusement. Elle le méprisait et le détestait.
– Que veux-tu ? Siffla-t-elle.
– Est-ce que tu me détestes tant que cela ? Demanda-t-il.
– Comment peux-tu en douter ? Ton Royaume a vaincu le mien, et ta chère Générale (elle cracha le mot) a tué mon père. Comment pourrais-je t'apprécier ? Tonna-t-elle en se levant d'un bond. Je ne souhaite que votre mort à tous !
Il l'imita, tout d'un coup animé d'une furie qui ne lui ressemblait pas. L'air crépita soudainement, et Temari déglutit. Les gens calmes étaient terrifiants une fois en colère, car on ne savait jamais à quoi s'attendre avec eux.
– C'était la guerre ! Toi qui étais bien installée dans ton château, que sais-tu de la mort et des blessures ? Je suis couvert de cicatrices que je n'avais pas un an auparavant ! Mon meilleur ami s'est fait dévoré sous mes yeux pour me sauver ! Neiji est défiguré pour le restant de ses jours, Lady Hinata et Ino ont perdu leur époux ! Rock Lee est mort et il n'avait pas de famille excepté l'Akatsuki ! Ton cher père a torturé la fille de Lady Hinata ! C'est moi qui devrais haïr ta chance, et pourtant je ne le fais pas ! C'était la guerre, je ne porte aucune rancœur envers ton Royaume !
Ses yeux brillaient de colère et il avait relevé les manches de sa chemise, montrant ses bras couverts de cicatrices boursouflées et de blessures toujours en pleine guérison. Pire, sa puissance, supérieure à la sienne, commençait à se faire ressentir, emplissant l'espace autour d'eux. Temari tressaillit et plaqua une main sur sa bouche. Elle avait oublié qu'elle se trouvait face à un héros national, un membre de l'Akatsuki, un de ceux qui avaient décimé l'armée humaine de son père, un de ceux qui avaient vaincu un Biju. Malgré son âge, l'homme en face d'elle était sans aucun doute un combattant puissant, qu'elle aurait tort de prendre à la légère. Il respirait vite, sa poitrine se bougeant rapidement. Il sembla finir par se rendre qu'il l'avait effrayée, et fit demi-tour, les poings serrés. Temari l'appela, s'en voulant. C'était vrai, il avait raison. Elle n'avait manqué de mourir un nombre incalculable de fois, elle n'avait pas combattu, elle était restée à l'abri. Elle n'avait pas le droit de le juger, de le haïr. Il avait tout fait pour survivre. Il était juste un survivant. Il faisait partie de ceux ayant vaincu un Biju. Que pouvait-elle lui reprocher en fin de compte ? D'avoir survécu ?
– Je suis désolée ! s'écria-t-elle.
Mais il était déjà parti. Temari soupira et se laissa retomber sur le banc. Quelle idiote elle faisait ! Elle se sentait horrible, infâme de lui avoir crié dessus, de l'avoir blâmé pour une guerre que son Royaume avait perdu, alors qu'il avait perdu des amis, et était probablement traumatisé à vie. Son père lui manquait - elle serait une menteuse si elle le niait - mais était-ce lui qui l'avait tué ? Non. C'était Hinata Hyuga et si elle voulait haïr un membre de l'Akatsuki, c'est cette femme qu'elle devrait détester.
La nuit venant, Temari fut réveillée par un bruit venant du rez-de-chaussée. Intriguée, la princesse se leva, enfila une robe de chambre par-dessus sa robe blanche, ses chaussures, et quitta sa chambre, un chandelier à la main. Éclairant difficilement le couloir devant elle, elle eût du mal à trouver son chemin, mais finit par trouver la source du bruit. Il s'agissait de Shikamaru, qui pleurait à chaudes larmes, assis dans la grande salle, une bouteille de vin posée devant lui. Il leva les yeux vers elle, et aussitôt, il devint furieux.
– Va-t'en ! Tonna-t-il avant de prendre une autre gorgée du liquide.
Elle le fixa tristement. Il était désespéré, et commençait à être éméché. Mais la princesse ne trouva plus le courage de le blâmer. Il était simplement traumatisé par ce qu'il avait vécu. Ce devait être affreux, et Temari ne ressentait à ce moment précis que de la compassion pour cet homme, plus jeune qu'elle, qui avait déjà connu l'horreur de la guerre. Elle s'approcha donc de lui lentement, et posa le chandelier sur la table.
– Mais dégage bordel ! Tu me gaves avec ton air de conne ! Casse-toi ! Hurla-t-il.
– Je suis ici pour t'épouser. Mon devoir est de veiller sur toi, de t'épauler lorsque tu en auras besoin, et de t'aimer. Tu ne peux me blâmer parce que je le fais.
– M'aimer ? Ricana-t-il. Laisse-moi rire ! Regarde ! Ordonna-t-il en se mettant torse nu.
Temari retint un cri de surprise et d'horreur, se forçant à conserver une attitude neutre. Il était horriblement balafré. Ses bras avaient clairement été broyé puis ressoudé, et son torse portait toujours des bandages. Une longue cicatrice créé par une coupure de vent traversait son torse et remontait dans son cou. Il avait également des traces de brûlures, dont elle ne voulait pas connaître l'origine.
– Comment veux-tu aimer ça ? Lâcha-t-il amer. Comment veux-tu aimer un homme qui se réveille nuit après nuit en faisant des cauchemars plus horribles les uns que les autres ?
La princesse s'approcha et l'enlaça, le serrant de toutes ses forces. Shikamaru se figea dans ses bras, ne sachant apparemment pas comment réagir. Elle colla son visage contre son torse, caressant son dos. Elle sentait son cœur tambouriner contre sa cage thoracique, elle entendait le muscle battre le rythme de la vie de Shikamaru. Elle ferma les yeux, savourant le son.
– Je me moque des cicatrices. Enfin non. Elles font de toi ce que tu es. Elles font partie de toi, Shikamaru Nara. Alors tu as intérêt à les aimer et les arborer fièrement. Quant à tes cauchemars, ajouta-t-elle en s'écartant légèrement de lui, je les chasserai tous, conclut-elle en l'embrassant.
Il fallut un instant au héros national pour comprendre ce qu'il se passait mais il finit par répondre au baiser, et Temari sourit contre ses lèvres. Elle ne le haïssait pas. Elle l'adorait.
Le mariage eût lieu à Konoha, trois mois plus tard. Shikamaru écouta distraitement Konan récitait les paroles habituelles avant de les déclarer mari et femme. Aussitôt, le Jounin embrassa sa femme, la serrant contre lui. Les invités applaudirent et le membre de l'Akatsuki jura qu'il pouvait entendre Kiba siffler. Il relâcha Temari et se tourna vers les gens présents. Les membres de l'Akatsuki dans leur manteau reconnaissable (qu'il portait également, les Yamanaka refusant catégoriquement qu'il portât autre chose), l'Hokage (qui était à présent enceinte), tout son Clan et les autres Clans secondaires. Une petite délégation du Royaume du Vent était également venue, mais elle se faisait discrète et restait assez isolée. Ils étaient une petite dizaine, et il y avait seulement deux soldats. Aucun noble ne s'était déplacé. Seulement des danseurs et des musiciens pour égayer la fête, mais ils n'osaient clairement pas prendre la parole. Temari les comprenait. Un mot de travers, un sous-entendu qui ne convenait pas à l'Hokage, et l'Akatsuki les réduirait en miettes. Elle jeta un coup d'œil à ladite Akatsuki. Les membres étaient rassemblés entre eux, leur manteau si reconnaissable ouvert sur leurs habits d'apparat. Menaçant mais gracieux. Elle déglutit lorsque son regard se posa sur l'assassin de son père. Hinata Hyuga. Générale, ancienne Assassin Royale, détentrice du si craint et respecté Byakugan, cette femme était un monstre, et Temari sentit son cœur se serrer. Même si elle le désirait, elle ne pourrait venger son père. Non seulement la brune la tuerait en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, mais la petite fille gambadant joyeusement autour d'elle avec un chien et un petit garçon à peine plus jeune était l'argument le plus fort. Comment pourrait-elle décemment condamner cet enfant, qui avait été torturée, à l'orphelinat ? Ce serait cruel. De plus, la vengeance ne ramènerait pas son père. Cela ne ferait que nourrir le cercle vicieux de la haine. Et Temari comptait bien y mettre fin.
Lorsque le couple tout juste marié atteignit le bas des marches du temple d'Erin, il fut temps d'ouvrir leurs présents de mariage, que les Clans présents apportèrent les uns après les autres. Le Clan Yamanaka offrit, comme à son habitude d'après Shikamaru, des vêtements splendides que Temari admira, émerveillée. Les couturières du Royaume du Vent devraient venir étudier ici l'art de la broderie ! Le Clan Inuzuka leur confia à chacun une épée aux lames d'argent, gravée à la main. Le Clan Akamichi leur présenta des bijoux colorés rappelant ceux du royaume de Temari, et la jeune femme sentit légèrement sa gorge se serrer à l'idée que son frère ne soit pas là pour voir son mariage. Enfin, la délégation du Royaume du Vent leur offrit des éventails géants, très utiles en combat et très réputé dans son Royaume d'origine. Temari sautilla sur place et testa immédiatement son éventail. Elle avait appris à les utiliser, à Suna, et rêvait d'en faire usage : elle adorait ces armes. Ouvrant l'arme au maximum, elle se tourna vers une espace vide du jardin et prit son élan, faisant appel à son chakra. Elle n'était pas une combattante, loin de là, mais elle avait tout de même appris à se défendre. A quoi bon avoir du chakra si c'était pour ne pas savoir l'utiliser ?
– Futon ! Ôkakeami !
Aussitôt, du vent s'échappa de l'éventail et souffla violemment, balayant brutalement le jardin sur une centaine de mètres. Elle se tourna ensuite vers les invités, souriante, fière d'elle. Bien entendu, elle n'avait le niveau de l'Akatsuki, mais elle ne se débrouillerait pas trop mal pour une princesse selon ses critères. Shikamaru tressaillit légèrement. Jamais il ne prendrait cette femme-galère à la légère, surtout si elle avait un éventail à la main : c'était visiblement son arme préférée. Une main tapota son épaule et il se tourna vers son interlocuteur, qui se trouva être Kiba, qui souriait à pleines dents. Neiji était à côté, riant à voix basse également, étirant ses lèvres et son visage à moitié brûlé.
– Eh ben t'es pas rendu, ironisa l'Inuzuka. Enfin, j'dis ça mais Hanabi est pas mal, quand elle veut.
– Je ne commenterai pas la colère de l'Hokage, grommela Shikamaru.
– Gyahaha ! Ça, c'est mon privilège, ricana l'Inuzuka.
Termari les rejoignit, son éventail dans les bras, heureuse de son cadeau et Hinata Hyuga s'approcha enfin, son présent avec elle, sa fille et un chien sur les talons. Temari la détailla rapidement. Son manteau à présent légendaire était ouvert sur un kimono rouge sombre, un pantalon noir et des bottes en cuir. Un poignard était attaché à sa taille, et elle tenait deux rapières, que la princesse reconnu immédiatement : c'était les rapières de Gaara, l'ancien Apprenti Assassin Royal qui était mort durant l'affrontement contre Kurama. La blonde jeta un coup d'œil à la petite fille, Himawari, dont les cheveux étaient sans aucun doute ceux de Gaara, et déglutit. Quelle adorable enfant. Il était étonnant que deux être si puissants, terrifiants et dangereux aient donné naissance à une petite fille aussi adorable, au sourire immortel.
– Lady Nara, c'est pour vous, déclara la Générale en lui tendant les deux rapières, faisant sursauter la princesse. Elles appartenaient à Gaara, et je pensais que, ses épées qu'il a utilisé pour vous protéger devraient vous revenir.
– Merci, Lady Hyuga. Elles sont très belles, déclara Temari en s'inclinant devant sa supérieure hiérarchique.
La Générale hocha raidement la tête, visiblement peu intéressée par ses remerciements (Temari avait toujours l'impression que cette femme était constamment désintéressée du monde autour d'elle), et se tourna vers Shikamaru, avant d'esquisser un sourire. Elle lui donna alors le poignard qui était attaché à sa taille. Temari jeta un coup d'œil à l'arme. Sa lame était argentée, et sur sa garde noire et rouge était gravée le symbole du Clan Nara.
– Ceci est pour toi, Shikamaru, déclara-t-elle. Je m'excuse que ce ne soit qu'un poignard.
– Je vous remercie, Lady Hinata. Cette arme est très belle et je suis bien plus doué avec un poignard que n'importe quelle autre arme, déclara Shikamaru.
– Juste Hinata, répondit la Lady.
Puis elle fit demi-tour et repartit s'asseoir, sa fille dans ses bras, le chien à ses pieds. Elle s'installa aux côtés des membres de l'Akatsuki et entreprit de discuter avec eux. Temari sourit et posa ses présents avant de se tourner vers Shikamaru et prit sa main avant de l'entraîner là où il y avait un peu de place pour danser. Elle se tourna ensuite vers la délégation de son pays, et les invités comprirent sa demande du regard. Se dirigeant vers les musiciens, ils empruntèrent timidement leurs instruments et aussitôt, les musiques joyeuses du Royaume du Vent s'élevèrent dans le ciel, accompagnant la voix de Temari. Elle força Shikamaru à danser et remarqua avec joie que les deux veuves entreprenaient de danser ensembles, leurs enfants dans leurs bras. Rapidement, l'Hokage et son mari les rejoignirent et, bientôt, tout le monde dansait comme dans son royaume natal. Temari fut encore plus ravie d'entendre Hinata et sa fille chanter avec elle, et eût une dernière pensée en souriant avant de ne plus penser à rien et de simplement profiter.
Cet endroit était son nouveau chez elle. Elle était à la maison, auprès de l'homme qu'elle aimait et elle comptait bien vivre heureuse.
Voilà ^^ C'était le petit OS sur Temari et Shikamaru ^^ il parlait peut être un peu trop d'Hinata, mais je pensais que c'était important de montrer les sentiments de Temari envers l'assassin de son père. J'espère que ça vous aura plu ^^
