Cette histoire est écrite par angelinaSGP

c'est un slash HP/SS

les personnages ne m'appartiennent pas

Bonne lecture !

2 mai 1998

- Un patient en urgence pour le bloc, cri une infirmière en courant dans les couloirs, transportant un corps flottant derrière elle.

Cette scène avait été vu de nombreuses fois en ces murs de Ste Mangouste, mais plus particulièrement cette dernière année, depuis que la guerre faisait rage. Sauf qu'aujourd'hui, le patient n'était pas n'importe qui, et la date pas n'importe laquelle.

Aujourd'hui, Harry Potter avait détruit Voldemort. Aujourd'hui, le monde sorcier allait pouvoir renaitre de ses cendres. Les Hommes n'étaient pas morts en vain, la population avait vaincu.

L'homme transporté était plutôt grand, les cheveux noirs, un nez crochu, et pour une fois, son visage n'abordait aucune moue méprisante ni sur de lui. Il fut posé sur une table d'auscultation, et les médicomages s'empressèrent de lancer une batterie de sort. Pouls, tension, flux magique, plaies…

Il était amoché de partout, le corps recouvert de sang, deux trous béants au niveau du cou. On pouvait observer des plaies ouvertes sur tout son corps, mais aussi des cicatrices, anciennes et récentes. Il était méconnaissable. Et inconscient.

- Donnez-lui trois goutes de potion de régénération sanguine, de l'essence de dictame pour refermer ses plaies et mettez-le en stase pour éviter la perte de sa magie.

Les medicomages se succédèrent, pendant des heures, pour stabiliser le patient. Qui n'est autre que Severus Snape. Espion de l'ordre du phénix, mangemort, et professeur de potions honni par tous les élèves de Poudlard. Mais surtout un homme très intelligent. Avant que la guerre ne commence, le professeur Snape avait ingurgité une potion de son invention qui ralentissait les battements de son corps en cas de coup mortel, et cela permettait aussi de ralentir la progression du poison. Il avait prévu toutes les possibilités, et celle de se faire mordre par Nagini sous les ordres de son maitre s'était avérée correct. S'il était sauvé à temps, cela laissait au soignant le temps d'extraire le venin, de le soigner et il pourrait vivre normalement.

Il ne devait ce sauvetage qu'Harry Potter, qui juste après avoir tué Voldemort, et juste avant de tomber dans un coma magique, avait prononcé les trois petits mots suivant :

- Snape hangar bateau.

Sur le coup de dix-sept heures, son état se stabilisa enfin, et les infirmières prirent le relais. D'un sort, l'infirmière en chef le déshabilla et le lava. Il était encore inconscient et ne risquait pas de se réveiller de sitôt.

Après une observation, il était maintenant en bien meilleur état qu'à son arrivée. Ses plaies sont refermées, et il allait avoir des cicatrices sur tout le corps. C'est le seul inconvénient de l'essence de dictame, ça laisse des traces. Une cicatrice plus grosse que les autres s'étend du haut de sa poitrine jusqu'en haut de sa cuisse droite. Ce n'est pas joli à voir.

Mais au moins, Severus Snape est vivant.

25 juin 1998

Dans une chambre de Ste Mangouste, au quatrième étage, un jeune homme battit des cils. Un premier œil s'ouvrit, mais la lumière extérieure étant trop forte, il se referma immédiatement. Un mal de tête lui vrillait le crâne, et il avait l'impression d'avoir la tête dans un cocon.

Il entendit comme un bruit d'alarme, et tout d'un coup plusieurs personnes arrivèrent dans la pièce.

- Il est enfin réveillé!

Enfin réveillé ? Mais que m'arrive-t-il ?

- Monsieur Potter, pouvez-vous ouvrir les yeux ?

Bien sûr que je peux! Il suffit que vous éteigniez cette foutue lumière! Et par Morgane arrêtez de crier aussi fort.

- Monsieur Potter, est-ce que vous m'entendez ?

Harry fit un effort, et réessaya d'ouvrir les yeux. La douleur dans sa tête ne fut plus aussi forte, mais la lumière l'était encore trop.

- Fermez les rideaux, demanda le médicomages en avisant la moue de son patient. Allez monsieur, un petit effort c'est tout ce que je vous demande.

C'est compliqué aussi son truc, nan mais! Par Merlin, laissez-moi tranquille je veux dormir. Et puis j'ai mal partout.

- Très bien monsieur Potter, continuez comme ça. Voila. Est-ce que vous savez où vous êtes ?

Harry regarde autour de lui. Des mur beiges, des appareils de torture, des hommes et des femmes en blanc. Pourquoi sont-ils autant ?

- …

Sa voix ne sort pas. Pas faute d'essayer, c'est comme si elle était rouillée.

- …

merde, merde, merde!

- Ne paniquez pas monsieur. Vous êtes à l'hôpital. Je vais vous expliquer les détails mais avant ça j'aimerais que les autres médicomages sortent de la pièce. Merci cher confrères et consœurs.

Ils sortirent de la chambre.

- Vous rappelez vous de la guerre ? Clignez des yeux une fois pour oui et deux fois pour non.

Harry cligne des yeux une fois.

- Vous rappelez vous de la fin de la guerre ?

Harry recommence.

- Bien, alors après avoir tué Voldemort, vous avez aspiré toute sa magie. Ne me regardez pas comme ça, je n'ai toujours pas compris comment vous avez fait. Il y a eu malgré tout un problème. Votre magie n'a pas voulu accepter celle de Vous-savez-qui. Elle s'est donc battue avec. C'est à partir de ce moment-là que vous êtes tombé dans un coma magique. Votre magie ne pouvait pas s'occuper de vous soigner et en même temps combattre celle extérieur à votre corps. Elle vous a alors préservé.

Mais pourquoi ce genre de chose de m'arrive qu'a moi ? Par Merlin, même en mangeant les pâquerettes par la racine, tête de serpent me pourri la vie.

- Tout vas bien monsieur Potter ? vous arrivez à enregistrer les informations ? Je peux continuer ?"

Harry cligne une fois des yeux.

- Bon, au jour d'aujourd'hui, votre magie a éliminé celle de Voldemort. Physiquement parlant, on vous a remis sur pied. Néanmoins, vous êtes très affaiblis et vous allez donc rester un peu avez nous."

Misère.

- Quand vous irez mieux, vous pourrez recevoir de la visite. Vous avez tout compris ?

Harry clique des yeux une fois, puis les referment. Quel cauchemar!