Disclamer :Aucun perso m'appartiens sauf les miens
Résumé : Le Sage en Deuil envoie un autre dragonnier aider Eragon chez les Vardens. En pleine route vers le Surda ,un dragon rouge se mettra sur son chemin.
P-S : Sauf Arya, les descriptions des personnages sont ceux du film. ( même si le film est mal fait comparativement au livre)
Concentration total.
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« Un peu…. Un tout petit peu…. J'y suis presque…..Noooon. »
La boule d'eau retomba dans l'eau du lac. Glaedr lâcha un grognement.
« Concentration, mon enfant, concentration. », soupira Oromis.
« Je sais, je sais. »
L'elfe inspira profondément et refit l'exercice. Sans succès. Elle avait beau se concentrer énormément, il y avait toujours l'image de Vanìr pour la déconcentrer. Vanìr, le beau Vanìr…. Elle avait beau être un enfant à ses yeux, elle ne pouvait s'empêcher de l'admirer. C'était lui qui l'avait appris à manier l'épée avec adresse. Lui qui l'avait emmener voir la forgeronne pour lui forger son épée : Liebe/Amour. Lui qui la regardait échouée un exercice pourtant simple, ne sachant pas que sa présence la mettait mal à l'aise.
Amé, j'ai besoin d'aide!
Améthyste, sa dragonne, avait éclos quelque mois plus tôt. Son grand-père, Oromis, avait gardé secret un œuf de dragon. Même la reine elfique ignorait la présence d'Améthyste. Seul Vanìr le savait et il avait juré en ancien langage de ne jamais dévoiler sa présence. L'œuf violet avait donné naissance à une belle dragonne violette aux pics aussi blancs que de la neige avec un corps mince et puissant. Ses grandes qualités était la grâce, la vitesse et l'endurance. Les mêmes que sa dragonnière. Par contre, la force et la concentration était leurs plus grands défauts.
Désolé Maude, maître Glaedr a été clair sur ce point : pas d'aide extérieur.L'elfe grommela. Peu de personne connaissait son existence. Pendant tous les mois où Eragon étudiait avec son grand-père, elle et son dragon avait dû se cacher dans les montagne, entre Osilon et Kirtan. Il fallait dire qu'elle ne ressemblait point au elfe du Du Weldenvarden. Une longue chevelure blonde légèrement bouclée qui lui arrivait à la taille, des yeux bleus océan et une peau blanche. Sa mère, la fille d'Oromis, avait disparue pendant presque un an et était revenue, enceinte de neuf mois. Elle n'avait jamais voulu dire où elle avait été pendant sa disparition. Elle mourut, vidée de son sang, en lui donnant naissance, seize ans plus tôt, sans jamais dévoiler qui était son père.
Son grand-père arrêta l'exercice. À voir son visage, Maude sut qu'il était déçu.
« Je ferai mieux la prochaine fois », promit-elle.
Il ne répondit pas et se contenta de rentrer à la maison, les épaules affaisées. Elle n'était pas aussi douée que son ancien élève.
« Il est déçu », déclara Vanìr en se levant du tronc à laquelle il était assit.
« Je sais, mais la concentration me fait défaut, tu le sais bien pourtant. », maugréa la jeune adolescente en marchant vers lui.
Elle soupira. Vanìr dégaina son épée, lui faisant comprendre la prochaine étape. Liebe, l'épée violette couvert d'améthyste autant sur sa lame que sur son fourreau dont un diamant rond l'ornait, brillait dans la main de sa propriétaire. Vanìr enchaîna le premier coup d'épée. Allant de plus en plus vite. Ne lui laissant aucune chance. Maude avait beau être douée, il n'en demeurait pas moins que Vanìr était plus puissant qu'elle. Elle fit donc un tour sur elle même pour se donner plus de puissance et attaqua vers les pieds, faiblesse de beaucoup de personne qui ne pensait jamais à protéger cet endroit. Mais son maître d'arme avait perçu son geste et le para habilement. Ils combattirent ainsi pendant de longues minutes. Parfois Maude menait, mais plus souvent, son maître attaquait. L'elfe désarma enfin la dragonnière et lui pointa son arme sous la gorge.
« Gagnez. », annonça-t-il d'une voix plate.
Lui aussi, était déçu.
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« Pourquoi ne suis-je pas aussi bonne que cet humain Eragon ? », demanda Maude à Améthyste pendant que la première se lavait dans la rivière et que son dragon mangeait goulûment un cerf.
« Je l'ignore, sûrement parce que je suis plus jeune. Je n'arrive même pas encore à cracher du feu! », répondit-t-elle en arrachant la tête de son repas.
« Je suis une elfe qui pratiquait déjà l'escrime avant lui, mais il a réussi à vaincre facilement Vanìr. », bougonna l'elfe en mouillant sa longue chevelure. Tout comme son grand-père, aucun poils n'ornaient son corps, sauf ses cheveux et ses fin sourcils. Aucun poils sur ses jambes, ses bras et son pubis.
« Ton beau Vanìr », rectifia Amé en s'attaquant au patte de la bête.
« Ne joue pas à ça, s'il te plait », répliqua Maude en rougissant légèrement malgré elle. Elle se leva et commença à enfiler sa tunique blanche.
« Ce n'est pas un bon choix. Il est, disons, arrogant. »
« Même pas vrai! », protesta la dragonnière en enfilant ses bottines.
« Si! »
« Non! »
« Si! »
« Queue de souris », l'insulta-t-elle en se levant brusquement.
« Face de chèvre »
« Langue de crapaud »
« Pie de vache »
Elles éclatèrent de rire. S'insulter mutuellement avec des comparaisons ridicules était leur jeu favoris.
« Mais pourquoi suis-je plus faible que ce stupide dragonnier? », geignit la petite-fille du Sage en Deuil.
« Tu es peut-être plus faible, mais tu as un plus grand cerveau. »
« Le hamster dans ma tête cour plus vite dans sa roue! », plaisanta-t-elle en riant.
« Pas toujours »
« Hey! »
Elles reçurent un message télépathique de la par de Glaedr leur disant de rentrer. Elles se mirent donc en marche, sachant que la maison était à plus d'une demi-heure de route.
« Maude », fit soudainement Améthyste après plusieurs minutes de marche.
« Hum? »
« Tu sais, tous les espèces animales on un compagnon, mais moi… je suis toute seule! Il n'y a pas un dragon mâle! »
Maude ne pu répondre. Les deux œufs de Galbatorix n'avait pas éclos et rien n'indiquait qu'ils seraient des mâles. Amé s'en plaignait souvent car elle se sentait parfois seule, malgré la présence de sa compagne. Les deux amies arrivèrent en silence devant Oromis. Il paraissait triste.
« Maude… »
« Qui a-t-il, grand-père? », s'inquiéta la concernée.
« Tu dois partir »
Ce fut un coup de poignard pour Maude. Elle n'était jamais allée loin de sa maison. La peur de l'inconnue lui tiraillait l'estomac.
« Il faut que tu ailles aider Eragon, au Surda. Lui et les Vardens ont besoins de ton aide. Angela la guérisseuse m'a demandé la permission pour que tu viennes—oui elle connaissait ton existence, Maud et Solembum parle souvent ensemble. Beaucoup de personne ont périt et la nourriture est en manque. De plus, Galbatorix envoie une autre armée vaincre le Surda, et je crains qu'il vienne lui même au combat. »
« Mais… je… »
Le regard qu'il lui lança lui fit ravaler son commentaire. Elle devait aider ce dragonnier de malheur. Et elle serait loin de Vanìr en plus. Elle lâche un soupir résigné.
« Maude », fit son aïeul dès qu'elle lui tourna le dos. « J'aimerai que tu voles haut et que tu ne te fasses repérer par personne. Galbatorix pourrait bien essayer de te tuer avant que tu atteigne le Surda. »
Mais la jeune fille ne l'écoutait plus, son attention étant virée sur un papillon virevoltant près d'un érable.
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« Whaou!! C'est grand le désert du Hadarac! », s'exclama Maude en se penchant légèrement vers le côté. « Du sable, rien que du sable et encore du sable pendant plusieurs jours! Tu te rends compte! En fait, j'aime mieux ici qu'être entourer d'arbres. »
« Moi de même! Avec les arbres, je ne peut pas voler près du sol comme je le fait en ce moment! De plus, tu as aimé les gros oiseaux? Tout simplement délicieux. »
« Succulents tu veux dire! Je n'ai j'aimais compris pourquoi Vanìr et Oromis ne mangeaient jamais de viandes. » , sourit-elle.
« Les mystères de la vie encore non-résolu »
« Ouep! »
Prises dans leur communication, elles ne virent pas la silhouetter massive d'un gros dragon rouge venir vers elles.
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« Thorn! Tu sais bien que je n'aime pas quand tu attaques c'est pauvre bête sans avertissement. », grogna Murtagh en croisant les bras.
« Je n'ai pas pu y résister. Cet oiseau était si exquis! »
Le fils de Morzan marmonna quelque chose d'incompréhensible et détourna la tête. Son regard se posa sur le sol. Croyant rêver, il ferma les yeux, puis les ouvrit. Quelque chose de violet volait ras le sol.
« Thorn… Il y a quelque chose en bas »
« Effectivement… on dirait… », commença-t-il
« Un dragon! », s'exclama le frère d'Eragon
« Saphira? Non, ce dragon est mauve, l'autre est bleu. »
Sachant que Galbatorix serait content s'ils ramenaient cette prise, ils foncèrent droit sur Améthyste.
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« Oui! Il m'a regardé avec ses magnifiques yeux verts. », rêva Maude, le regard perdu au loin
« Il a dit « gagner » je pari? »
« Mais tu te rend compte qu'il ma regarder dans les yeux? »
« Je n'ai jamais compris pourquoi tu aimes cet elfe arrogant. », déclara Amé en agitant la queue.
« Nez de pieuvre. », lança l'elfe en guise de réponse.
« Oreilles d'éléphant. »
« Dents de poisson. »
« Cheveux d'araignée »
« Dragon rouge! »
« Quoi? »
« Dragon rouge droit derrière!!! », s'écria Maude en retourna sa tête vers le cou de son amie. « Il nous fonce droit sur nous! Accélère! »
Murtagh et Thorn furent surpris de voir leur proie fuir à toute vitesse. Apparemment, elle les avait aperçue. Le parjure tenta de voir qui était le dragonnier. Il ne pu juste apercevoir qu'une longue chevelure blonde tressée virevoltant dans tous les sens. « Une femme », songea-t-il.
Thorn cracha alors un long jet de feu. Améthyste réussi de justesse à empêcher son amie de griller vif en virant vers la droit sur virage serré.
« Il peut cracher du feu lui?!?! », s'exclama la dragonne, paniquée.
« Tourne à droite et sort du désert, ensuite plonge dans le lac que je vois! », cria Maude en faisant allusion au lac Isentar, proche de Gil'ead.
« Il est a plusieurs lieus d'ici », lui fit remarquer Amé en suivant ses indiquations.
Murtagh grommela. Non seulement le dragon était plus rapide que Thorn, mais aussi il réussissait mieux les virages serrés. « Il va vers Gil'ead. Il est fou ou quoi? ». Thorn le suivit tout en crachant encore du feu. Il ne devait pas le laissé s'échapper.
Soudainement, rendu au dessus du lac, Améthyste disparue. Murtagh ragea en ne la voyant plus.
« Du calme, elle n'est sûrement pas bien loin. », lui assura son dragon rouge.
« ''Elle''? »
« C'est une femelle, ce qui est mieux. »
« Après la pluie, le gazon est mouillé. J'ai toujours aimé cette phrase inutile. » , fit remarquer une voix mélodieuse sous Thorn.
Améthyste sortit de l'eau, éclaboussant tout sur le passage. Elle profita de la surprise du dragon rouge pour lui mordre le poitrail. Thorn rugit de douleur et tenta de griffer le dragon femelle. Un combat acharné se fit entre les deux dragons. Crocs, flemmes et griffes étaient de la partit, aucun d'eau ne voulant perdre. Ils se séparent enfin et se mirent face à face. Les deux dragonniers se détaillèrent longuement.
Murtagh ne put s'empêcher de trouver Maude plus jolie qu'Arya. Des traits fins, des yeux moqueurs, une chevelure brillante sous le soleil, un corps athlétique et une peau blanche. Elle avait une épée violette tenu par sa belle main droite. Elle portait une sorte de chandail de cuire sans manche, un pantalon qui lui arrivait en dessous du genoux et des bottines en cuir.
Maude compara Murtagh à Eragon. « Sûrement car c'est le deuxième humain que je vois en peu de temps ». Bien plus beau, il avait des cheveux brun, quasi noir, légèrement en bataille, des yeux sombres perçants et un corps musclé bronzé par le soleil. Il semblait ressembler à Eragon, mais en quoi? Certes pas son habit composé d'un chandail bleu océan, de son pantalon noir et de ses bottes.
« Mais oui! », réfléchit-elle. « Il a Zar'roc! »
« Où as-tu obtenu Zar'roc, l'épée d'Eragon le tueur d'Ombre.? », demanda-t-elle, enfin de sa voix douce.
Le visage du dragonnier se durcit.
« Je lui ai pris, par droit d'aînesse. », déclara-t-il après plusieurs minutes de silence où seulement les rugissements des dragons se faisaient entendre.
Maude ouvrit grand les yeux. Le frère d'Eragon, lui?
« Qui es-tu. », lâcha-t-elle en fronçant les sourcils.
« Je suis Murtagh, et toi. », répondit Murtagh
« Maude, petite fille d'Oromis, l'Estropié qui est tout ou le Sage en Deuil. »
« Je suis Thorn »
« Et moi Améthyste. », répliqua la dragonne en s'efforçant de ne pas perdre son calme.
« Que me veux-tu? », demanda l'elfe en serrant la poigne de Liebe.
« J'ai besoins de toi. Mon maître te veux absolument, dragonnière. »
Maude ne pu répliquer car Murtagh lança un sort et elle s'évanouie.
Grand-père…
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La fin du premier chapitre. Plllllllease, laisser moi des reviews, bonne ou mauvaise je m'en fous.
Z'avez aimé ou pas? Bon ou nul à chiez, à continuer ou pas?
Prochain chapitre : Père non désiré.