Chapitre I

"La salle sur demande"


3018- C.C (T.Â.)- Mines de la Moria -


La fraternité de l'anneau voyageant à travers l'Eregion déserte avait finalement échouée à franchir les Montagnes de Brume. Ainsi, malgré lui, Gandalf dû se résoudre à conduire ses compagnons à travers les mines de la Moria.

Ancienne cité naine, le lieu était désormais peuplé par des gobelins.

Chacun des membres devait se montrer très vigilent durant la traversée. Ils marchaient tous à travers les galeries d'un pas lent et incertain, prenant bien soin de ne jamais s'écarter les uns des autres.

Les escaliers, arcs, et autres tunnels jalonnant la voie principale faisaient de cette zone un véritable labyrinthe. En outre , le chemin se présentait dangereux car encombré de fossés et de trous.

En tête de file, Gimli guidait la troupe dans une obscurité totale, ses yeux de nain habitués à ce genre d'environnement.

Pour Legolas, en revanche, c'était une autre paire de manche.

Ces lieux n'avaient retenu pour tout autre nom que « Moria » , soit "Gouffre Noir"dans le langage des elfes.

Le malaise de Legolas ne fit que s'accroître à mesure qu'ils descendaient toujours plus loin vers le centre de la terre.

Son peuple se souvenait encore du jour où les nains perdirent le contrôle de cette incroyable cité :

Khazad-dûm, ainsi nommée dans la langue des Nains, constituait l'un des principaux royaumes de ce peuple de la terre. On disait par ailleurs que les mines étaient riches en mithril, métal rare et précieux.

Malheureusement, les nains, trop avides d'acquérir toujours plus de richesses, creusèrent si profondément dans les entrailles de la montagne qu' en 1980 (T.Â.), ils éveillèrent un esprit du feu qui tua le Roi Durin VI et son fils.

Le lieux avait depuis lors été désertés et, quiconque s'y aventurait n'avait que peu de chance de survie.

Les parois ne présentaient aucune ouverture ou échappatoire et le sol était uni et ferme.

Legolas frissonna, peu habitué à un tel confinement.

- "A quoi penses-tu, ami elfe ? " Lui demanda Glandalf d'un air soucieux, bien conscient que Legolas faisait d'énormes efforts pour contrôler sa peur.

Le jeune Mirkwoodien déglutit péniblement avant de répondre au magicien.

- "Principalement à la raison pour laquelle aucun nain n'a osé remettre un pied dans cette forteresse. Depuis l'arrivé de l'esprit maléfique, peu d'hommes ont osé pénétrer en ces lieux... " Avoua-t-il finalement.

- "Un esprit maléfique ? " S'enquit Sam.

- " Celui-la même qui à maudit ce lieu. " Commenta Gimli d'un ton grinçant. "Un esprit du feu, ou Balrog si vous préférez."

Legolas acquiesça tout en citant :

- « Je suis le seul dont le regard ait percé l'Ombre de la Porte. Au-delà de cette Ombre, elle est là, qui toujours t'attend : la Malédiction de Durin. Il faudra que le monde subisse de grands changements et que s'érige un pouvoir autre avant que le Peuple de Durin puisse de nouveau occuper la Moria. »

- "Qu'est-ce que cela est censé vouloir dire ? " Intervint Frodon en tripotant nerveusement son anneau.

- " Qu'il faudra certainement encore de nombreux siècles avant que quiconque ne parvienne à vaincre ce monstre." Répondit Aragorn.

- " Vous voulez dire que même Gandalf n'est pas assez puissant pour l'affronter ?"

- " Tu me surestimes toujours autant mon garçon... " Rit nerveusement le magicien. " Je déteste l'idée de t'effrayer, toi et tes compagnons, mais je doute pouvoir affronter seul une telle créature. Tout comme Sauron, il est corrompu par l'esprit de Melkor. Seuls les dragons, dit-on, peuvent rivaliser avec leur férocité et leurs pouvoirs de destruction."

- "Et des deux..."Ajouta Gimli en frissonnant, "je ne sais quel est le pire !"

La compagnie se tut un instant, peu enjouée des nombreux périples qui s'avançaient à l'horizon.

"Quoi qu'en y songeant bien..." Se dit Legolas. "Il n'y a même plus raison de voir s'avancer quoi que ce soit dans un tel trou à rats. Ma vue elfique ne sert à rien ici et c'est à peine si j'entend plus que le ventre de Gimli gronder de faim. Même le son est étouffé par ces murs de terre..."

La macabre découverte de Balin et de ses compagnons ne fit qu'accroître les inquiétudes de la troupe.

Après avoir remporté leur premier succès contre des Orques, les nains avaient du se voir submergés par leur nombre.

-" Tués vicieusement dans leurs sommeils... " Ragea Gmili en jetant un coup de pied sur un crâne qu'on pouvait supposer être celui d'un Gobelins.

-" Paix Gimli ! " Ordonna Aragorn en posant une main compatissante sur l'épaule du nain. " Tes frères ont au moins eu le courage de mourir dans leur vrai demeure : La cité des longues barbes !"

Gimli hocha la tête, les larmes aux yeux.

- "Savez-vous où nous sommes à présent ? " Demanda Aragorn en se tournant cette foi-ci vers Gandalf.

- "Je peux supposer que nous avons atteint le septième étage. Au nord de la Vingt-et-unième salle, je me souviens qu'il y avait la Chambre de Mazarbul. Mais nous devons plutôt nous trouver dans la Salle des Archives à en juger par ces statues à têtes d'aigle que nous avons vue en arrivant..."

- Des têtes d'aigle ? S'étonna Boromir.

- "C'était le symbole de la connaissance pendant le premier Age." Répondit Gandalf. " Cette pièce était interdite d'accès à l'époque où j'ai visité la cité. La rumeur courait que ce lieu regroupées toutes les connaissances que les nains avaient apprit de leur dieu. Que le savoir du Vala Aulë résidait dans ces archives. Mais même ces savoirs ont été perdus le jour où la cité fut envahi...Quelle tristesse..."

-"Existe-t-il un passage depuis ces archives pour fuir nos assaillants ?"

- " Je crains hélas que ce lieu eut été construit stratégiquement. Certainement afin qu'aucune personne ne puisse entrer ou sortir ailleurs que par la grande porte..."

-" Nous sommes condamnés..." Pleurnicha Sam.

- "Votre magie ne peut-elle nous venir en aide ?"

Les yeux de Gandalf semblèrent soudain briller d'une idée dont lui seul avait le secret.

- "Peut-être que cela ne sera finalement pas nécessaire car je viens de me souvenir d'une chose ! L'aigle à l'entrée est accompagné d'une citation :"

« Si vous devez demander, jamais vous ne saurez. Si vous savez, il suffit de demander ».

-"Et en quoi cette grotesque énigme est-elle censée nous aider, je vous prie ?" Pestiféra Boromir.

-" Vous ne comprenez pas mes amis, mais c'est une ancienne formule de magicien. Saruman vit dans un lieu semblable où il suffit de demander pour être servit !"

- "Je ne comprends définitivement plus rien à ce charabia."

- "Laissez-moi tout simplement vous montrer !"

Gandalf commença alors à faire les cent pas de long en large.

-"Ca y est..." Soupira Pipin avec tristesse, "il neige sous le scalp de notre pauvre magicien..."

- "Son cerveau a fini par baigner dans la confiture de coing..." Ajouta Merry.

-" Peregrin Touc et Meriadoc Brandibouc "! S'énerva soudain le vieux sorcier. "Voudriez-vous bien cesser vos pitreries afin que je puisse avoir un instant de calme et..."

Gandalf ne pu jamais terminer sa réprimande, car l'instant d'après, Merry s'écria, les yeux ronds de surprise :

-"Non d'un Tuc ! J'aurais juré qu'il n'y avait pas de porte derrière votre dos !"

Et en effet, une petite porte prônait bien là, finement décoré d'ornements et d'arabesques dorées. Un corbeau et un aigle se tenaient l'un à l'autre par leurs serres, entourés d'un dragon d'or semblant endormis.

-"Par les Valars..." Murmura Legolas, n'osant croire l'apparition.

Des symboles très anciens étaient inscrits au sommet de la porte, mais même Gandalf ne parvint pas à les déchiffrer.

-" Comment allons-nous faire pour entrer ?" S'enquit Sam en chatouillant du doigt la gravure représentant le dragon.

C'est alors qu'au grand étonnement de la fraternité, la porte s'ouvrit sans peine.

Un large escalier en colimaçon s'offrait à la vue de tous. Il s'engouffrèrent précipitamment dans l'abris lorsque les gobelins parvinrent à franchir l'obstacle magique.

La porte se referma brusquement derrière eux, dans un bruit sourd.

Aucun des membres n'osait briser le silence s'étant installé dans cette mystérieuse galerie. Ils entendaient les gobelins frapper frénétiquement de leur lames et gourdins. Mais la porte resta cette fois-ci parfaitement close.

Tous craignaient pourtant qu'un de ces monstres actionne par inadvertance son ouverture.

-"Nous ferions mieux d'avancer !" Proposa Boromir. " Je ne veux pas être dans les parages lorsque ces bestioles parviendront à ouvrir la porte !"

-"Vous avez raison", répondit Gandalf en illuminant la pièce grâce à son bâton. "Je sens en ces lieux une magie très ancienne qui nous protège de la vue de Saruman. Avançons toutefois avec prudence car nous n'en connaissons pas encore l'origine."

Ainsi, après d'interminables heures à descendre les escaliers en colimaçons, Gandalf ordonna une halte pour la nuit aux abords d'une petite grotte.

Legolas, qui avait une endurance bien plus grande que les autres membres de la fraternité, se proposa de surveiller les environs.

-"Comment as-tu su qu'il y avait une porte à cet endroit ? " Demanda Fredon à Gandalf tout en s'assaillant avec lourdeur sur son lit de fortune.

-"C'est un vieux truc de magicien ", confia Gandalf que tous écoutaient d'une oreille attentive. "Pour nous, rien n'existe jusqu'à ce qu'on ai la présence d'esprit de le demander !"

-"Je ne comprends pas..."Avoua Merry en grimaçant.

-"C'est une leçon de vie", lui expliqua le vieil homme. "Tu ne peux obtenir quoi que se soit si tu ne l'exprimes pas d'une manière claire et précise."

-"Comme les tartes aux fruits des bois de miss Baliford ? " S'écria Pipin, excité d'avoir comprit les dires du mage. "Il ne suffit pas d'imaginer cette merveilleuse denrée des dieux, dégoulinante de sucre glace et de coulis de fruits. Il faut aussi gentiment demander à la mère de Merry d'en faire une pour la félicité de nos estomacs ! "

-"Tout comme cette porte", conclu Gandalf. "La devise prétendait que seul une personne sachant se dont elle avait besoin pouvait alors le demander et l'obtenir."

-"Cela semble si simple..." Intervint Fredon en fronçant les sourcils.

-"Les énigmes ont toujours don d'être simple une fois qu'on en a trouvé la réponse." Ricana Gandalf sous sa longue barbe.

Après un débat animé sur les énigmes, Boromir distribua à tous un peu d'eau et de viande séchée. L'elfe refusa néanmoins de goûter à cette dernière.

-"Drôle de créatures que sont les hommes des bois", commenta Gimli en gobant sa part. "Ils mangent de la verdure et boivent de l'eau clair ! C'est à se demander comment ils font pour vivre éternellement ..."

Le nain cracha alors sans retenu la gorgée d'eau qu'il venait de prendre dans un « Pfoua ! » qui résonna parmi les rochers.

-"Notre alimentation est peu-être justement le secret de notre immortalité !" Contra Legolas.

-"Je dirais plutôt le secret de votre réputation de dépressifs légendaires ! " Se moqua le nain en reniflant avec mépris.

Legolas était sur le point de répondre à l'affront lorsque Aragorn stoppa son geste.

Avec regret mais compréhension, l'elfe déposa son arc au sol afin de ne pas être tenté d'assommer le nain.

Il savait à quel point Gimli avait souffert à la nouvelle de la mort de ses compagnons. Le nain avait certainement tenté d'occuper son esprit en harcelant l'elfe de remarques acerbes.

Cependant, si il y avait bien un point à ne pas aborder dans une conversation avec un elfe, c'était sans nul doute ce qu'on appelait chez eux « la maladie de l'Age ».

Legolas était en effet un des derniers nés du peuple elfique.

D'abord race à l'égal des dieux, belle, forte et douée pour tout les arts, les millions d'années vécues en Terre du milieu avait peu à peu tari la joie de vivre du peuple elfique.

Dans ce monde en perpétuel mouvement, Legolas et les siens étaient des êtres immuables...

Pour un elfe, le monde avançait avec une rapidité vertigineuse. A peine avait-il l'idée de cueillir une fleure que la beauté de cette dernière s'évanouissait entre ses doigts.

A peine serrait-il la main d'un ami que ce dernier devait le quitter pour un monde auquel il n'aurait jamais droit.

Et petit à petit, lentement, le peuple elfique avait cessé de s'accroire, regardant la vie avec mélancolie.

Les elfes ne voulaient plus rentrer dans les conflits des hommes, désespérés de ne pouvoir enlever la haine de leurs cœurs.

Plus aucun elfes n'était par ailleurs né après Legolas, comme si le temps de cette splendide espèce connaissait à présent son apogée.

Legolas demeurait à présent seul. Unique héritier d'un royaume ne devenant aux oreilles du monde que contes de bonnes femmes.

Souvent, Legolas regrettait de ne pas avoir suivi ses parents en terre d'exil. Mais à quoi bon ? A quoi bon souffrir d'une tranquillité austère alors qu'il n'était peut-être pas trop tard pour changer la face du monde ?

Legolas ne se faisait certes pas d'illusions, néanmoins, il espérait...Oui... Il espérait...

Distrait par ses pensées, le jeune elfe mis un long moment avant de se rendre compte qu'il avait continué de descendre ces escaliers interminables.

Où pouvaient-ils bien mener d'ailleurs ? Aux confins de la terre ? Vers les derniers représentant des Balrogs ? Pourquoi fallait-il toujours s'attendre au pire ? Pour ne pas être déçu de la triste réalité de l'existence ?

Legolas soupira de désespoir sans pour autant stopper sa descente aux enfers.

Mais cette porte ne se trouvait-elle pas dans l'ancienne salle des archives des nains ? Là où, disait-on, étaient regroupés l'ensemble des savoirs d'Aulë ? Le dieu forgeron et maître en tout arts. Peut-être qu'au bout de cet escalier, résidait un moyen de sauver une espèce de l'extinction ?

L'espoir donna des ailes au prince de Mirkwood, le portant toujours plus loin dans les entrailles d'un passé enterré depuis l'aube des temps.

"Je voudrais trouver un lieu où se trouveraient toutes les solutions pour que la terre redevienne un lieu d'abondance et de prospérité !"

Se fut la dernière pensée qui surgit dans l 'esprit du jeune rêveur avant que ce dernier ne se cogne durement le nez contre une porte de fer, froide et dure.

C'était loin de ce que Legolas avait imaginé.

La salle était circulaire, entourée d'une forêt de colonnes en marbre bleu, rouge, jaune et vert.

Les arches se chevauchaient les unes sur les autres, pour atteindre le centre de la pièce en une magnifique œuvre architecturale.

Le lieu aurait pu être beau si il n'avait été agrémenté de toiles d' araignées, tapissant les murs et voilant le centre de la pièce d'un tapi incrustée de poussière.

Legolas était sur le point d'oser un pas lorsqu'une main vint brusquement se poser sur son épaule. D'abord surprit, il fut si tôt rassuré en reconnaissant le visage familier du vieux magicien.

-"Je craignait que cet escalier ne nous mène à un autre cul de sac". L'informa Gandalf en avançant vers l'étrange pièce qui s'offrait à eux.

-"C'était inconscient de ta part de prendre les devant sans nous attendres." Le sermonna Aragorn nerveusement, preuve qu'il avait réellement dû s'inquiéter pour lui.

Les autres membres de la fraternité l'accompagnait aussi et Legolas se sentit soudain idiot d'avoir fait cavalier seul.

C'était cependant comme si tout son corps avait répondu à un irrépressible besoin de continuer à descendre cet escalier.

-"Je propose de nous scinder en deux groupes afin de trouver une sortie." Proposa Boromir en écartant devant lui un gigantesque pans de toile d' araignée.

Après quelques instants, tout en visitant les lieux à la recherche d'un passage, Legolas comprit qu'il n'avait pas été mis avec Gimli par hasard.

-"A propos de ce que j'ai dis ce soir..." Commença le nain, mal à l'aise.

-"N'en parlons plus", le coupa Legolas. "Tu as dis cela sur le coup de la tristesse et je ne t'en tiens pas rancune.

Le nain balançait sa hache nerveusement, toujours honteux des paroles qu'il avait proféré.

-"Tu sais", avoua finalement Gimli, " les nains sont moins nombreux à chaque siècle qui passe...A ce rythme là, nous ne seront bientôt plus que de l'histoire ancienne, des mythes pour les humains. Je suis peiné d'être le seul représentant de ma race pour ce voyage. Il y a encore 50 ans, nous étions une douzaine à prendre les routes pour chasser le dragon...J'ai peur Legolas, par ma barbe, je meurs de trouille à l'idée que les miens ne parcours plus jamais la terre à la recherche de gloire et de richesse..."

Legolas inspira lentement, ému par l'aveu du nain.

Il éprouvait lui aussi les même craintes.

-"Mon peuple n'est plus ce qu'il était..".Avoua à son tour le pince de Mirkwood. "Si les nains n'osent plus sortir le bout du nez de leurs mines, sache que je suis le seul de ma forêt à avoir osé l'aventure depuis bien des années. Je crois qu'un jour, seul les hommes parcourons la terres du milieu sans crainte qu'une autre race soit là pour lui faire concurrence."

-"L'homme est un loup pour l'homme", intervint Gimli. "Je doute que jamais cette race trouve la paix et l'harmonie avec la terre Mère."

-"Tu as sans doute raison ami nain...Murmura Legolas. "Mais dis moi", demanda-t-il pour changer de sujet, "sais-tu à quoi cette pièce servait-elle avant quelle ne soit désertée ?"

-"Hélas non. Jamais encore je n'avais entendu parler d'un tel lieu. Cependant, l'entrée à la salle des archives était si restreinte que je ne suis pas surprit que le secret ai été enterré avec ses gardiens."

-"Il y avait un corbeau et un aigle sur la porte", se souvint Legolas. "Sais-tu ce qu'ils signifiaient ?"

-"Lorsque ces deux rapaces se tiennent l'un à l'autre pas leurs serres, c'est principalement un symbole d'alliance chez les nains. Une communion entre la connaissance et intelligence, mais aussi entre le savoir faire et l'innovation .Un symbole de renouveau si on préfère."

-" Et concernant le dragon autour d'eux ? Demanda Legolas,intéressé par les dires du nain.

-"Pour ça..." Bredouilla Gimli, les yeux remplis d'effrois. "Je crois que nous avons ici la solution ! "