Bonjour, bonjour ! Voici ma fiction la plus "vieille". Je l'update enfin ! En espérant qu'elle vous plaira !
One Piece appartient à Oda
Fair Rae, Airre Diego, Maria, Marie m'appartiennent.
Sharper Shadow
"Nous n'avons pas la même douleur. J'ai forcément vécu des choses que tu n'as pas vécu et inversement. Mais sache tout de même, Captain, qu'un faible peut terrasser un géant s'il le veut." - Fair Rae.
" Rae.
- Hm ?
- Rae, regarde-moi quand je te parle, ma chérie." Sourit une femme.
La petite fille leva ses yeux verts vers sa mère, celle-ci lui essuya délicatement la joue. Rae la regarda faire. Elles étaient toutes les deux, ainsi que beaucoup d'autres, esclaves dans une plantation, quelque part sur Grand Line. Elle n'avait jamais connu la liberté, ou alors elle n'en avait qu'une vague idée. Sa mère prit une bassine d'eau et lui nettoya le visage.
"Ne t'enfuis plus dans les bois comme ça. Le patron ne serait pas content.
- Hm..."
Sa mère, elle la trouvait belle : sa peau brune, lumineuse au soleil était douce et avait une odeur fruité, ses cheveux noirs, longs, de nature crépus, mais lisses quand elle s'en occupait bien, étaient attachés dans un long tissu coloré. Ses poignets, ses chevilles et son cou étaient parés de bijoux en or, ou en plaqué or. Son nez fin, descendait doucement sur son visage, seule la pointe remontait très légèrement. Son visage, doux, fin, reflétait la gentillesse et la douceur, ses lèvres, un peu pulpeuses et rouges avaient l'air satinées. Et ses yeux, ses yeux en amandes, marrons, profonds : Rae les aimait beaucoup. Elle aimait sa mère et sa mère l'aimait.
"Maria, dépêche-toi ! On nous attend à la plantation ! Si le Tigre nous trouve ici, on sera bon pour le fouet ! Dit un homme en entrant brusquement dans leur maison de fortune.
- J'arrive, j'arrive. Répondit Maria en prenant la main de Rae."
Tous trois sortirent de la case et s'en allèrent dans les champs de cannes à sucre et autres vergers ou potagers. C'était la vie de Rae, les champs toute la journée sous le soleil cuisant ou sous les coups de fouet quand ils ne travaillaient pas assez vite. La faim, la soif, la peur, la fatigue... Mais dans tout cela il y avait du bon : sa mère et les quelques personnes qui la prenaient sous leurs ailes s'occupaient bien d'elle, ainsi le travail lui semblait moins pénible. Bien que vivre ici était difficile, la petite de dix ans le vivait du mieux qu'elle pouvait.
Aujourd'hui encore, on coupait la canne à sucre, et on l'empilait avant de l'emmener dans de petits entrepôts, pour en retirer le jus et en récupérer le sucre, qui servirait aussi pour le rhum. Rae restait cachée près de sa mère qui se mettait toujours près des hautes herbes, ainsi, sa fille pouvait se reposer sans se faire prendre. L'enfant regarda sa génitrice.
"Je vais voir Diego au potager, maman. Chuchota la petite.
- D'accord, mais prend ça en chemin. Répondit sa mère sur le même ton en indiquant d'un mouvement de tête, un panier rempli d'outils et de sacs en toile. Quand le surveillant te verra, tu diras que tu viens travailler au potager. Les sacs blancs sont des graines, les gris, c'est de la nourriture que j'ai caché. Tu les donneras aux parents de Diego.
- D'accord.
- Ne te fais pas prendre.
- Compte sur moi."
Sur quoi, la petite prit le panier, le posa sur sa tête, vérifia qu'il était bien en équilibre, et partit des champs de canne à sucre, vers l'un des trois potagers, un peu plus au nord. En arrivant, elle remarqua un des quatre surveillants.
"Peste ! Le Tigre ! Grommela l'enfant.
- Eh, toi ! Rae ! Stop ! Tu ne devrais pas être aux champs de cannes ?! Que viens-tu faire là ?
- J'ai des outils pour travailler la terre, mais pas aux champs de cannes, la terre est plus grasse ici, je viens travailler au potager. J'ai des graines."
L'homme la regarda avec méfiance, puis s'écarta du chemin pour laisser l'enfant passer. Elle l'en remercia, le salua, et marcha jusqu'à trouver son cousin Diego, qui faisait semblant de travailler, comme il le faisait souvent.
En arrivant, elle lui asséna un coup sur le crâne avant de lui passer une petite pelle.
"Eh ! T'es là ! Sourit Diego.
- Oui je suis venue te voir. Tu vas bien ?
- Bof. Depuis que le Tigre nous surveille, c'est dur de faire semblant de travailler sans se faire prendre. C'est dix coups de fouet en plus ! Soupira son cousin.
- Oh... Je risque gros en venant ici.
- On peut le dire. Qu'est-ce que tatie Maria nous envoie ? "
Rae regarda le Tigre, et baissa le regard sur les sacs en toiles gris et les tendit à son cousin. Il comprit que c'était de la nourriture, il sourit, les cachant dans ses poches ou sous ses vêtements, voire ses sacs de graines. Diego sourit jusqu'aux oreilles avant de remercier sa cousine par une bise légère. Ils se mirent au travail sans plus attendre.
La journée déclinait, et pendant que les esclaves retournaient par petit groupe dans leur case, le chef de plantation était là, à les regarder. Ses yeux brillaient d'une étrange clarté, comme celle d'un prédateur en chasse, l'œil vif, il cherchait sa victime, toute désignée, il savait qui cela allait être, il n'avait pas besoin de chercher longtemps. Il la repéra, et sourit. Cet individu alla voir le Bœuf, un autre de ces hommes de mains et lui murmura quelques mots à l'oreille. Le Bœuf frémit, il était, des quatre surveillants, le plus doux, compatissant et gentil. Néanmoins, il acquiesça à contrecœur, et s'en alla dans les cases à la recherche de la femme désirée.
Rae et Diego s'étaient enfuis, échappant à la surveillance de leurs parents et des hommes de mains, ils allèrent dans les bois, chasser lézards, oiseaux et autres petites bêtes. Le soir tombait ; Rae, un canif à la main, accroupie et les yeux grands ouvert, fixait avec une concentration parfaite, une sorte de petit mammifère.
Manikou *
La bête s'arrêta, se tourna, se retourna et commença à mordiller un fruit tombé d'un arbre. Les jambes de Rae se raidirent, sa main gauche lui servait d'appui, elle était au taquet. Sa respiration était coupée depuis exactement deux minutes. Deux minutes à fixer avec des yeux ronds l'animal. Deux minutes à attendre l'instant T.
Et l'instant T arriva.
Elle bondit tel un fauve, son canif en avant, le plantant d'un coup dans la gorge, manquant de le décapiter. C'était le troisième ce soir, elle sourit.
"T'es trop forte Rae ! S'émerveilla Diego en sortant de sa cachette.
- Je m'améliore en tout cas. Sourit sa cousine en attachant l'animal à un petit crochet porté à sa ceinture.
- Et donc ? Combien ?
- Trois, avec celui-là.
- Eh, on mangera bien ! Sourit le petit brun en salivant déjà.
- Je ne suis pas sûre que ça se mange… Eh ? Répondit Rae, dubitative.
- On devrait rentrer avant que la nuit ne nous surprenne. Murmura le garçon en regardant la couleur du ciel qui était si changeante en cette fin d'après-midi.
- Hm. Allons. "
Les deux enfants marchaient calmement, suivant de petits chemins hasardeux qu'eux seuls connaissaient. Diego ébouriffa ses cheveux de jais ondulés, ayant déjà une petite longueur, et ses grands yeux verts fixaient ses pieds pleins de terre. Les lumières au loin, en plus d'un certain brouhaha, une certaine agitation parvinrent à eux. Ils se regardèrent, eurent au même moment un frisson, signe d'un mauvais pressentiment, et coururent jusqu'au petit village.
En arrivant, la mère de Diego, et tante de Rae, hurlait de douleur, les larmes aux yeux, ne se contrôlant plus, prise d'une crise d'hystérie, tout le monde dans le village la regardait avec un pincement au cœur. Certaines femmes pleuraient, d'autres priaient, certains hommes avaient leur tête dans leur mains, répétant inlassablement « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi elle ? » Les esclaves n'étaient pas tranquilles, et l'air était saturé de stress, empli de tension. Diego s'approcha d'une femme âgée qui fumait sa pipe nerveusement.
"Mamie…
- Ta tante Diego. " Répondit-elle sans le regarder.
Rae leva les yeux vers elle, le sang figé dans ses veines.
"Ma mère ? Où est ma maman ? Où est maman ? " Répéta la petite en paniquant.
Il n'y avait que les cris de la mère de Diego qui déchiraient le lourd silence tendu du village. Le cœur de Rae lui faisait mal, il se pressait dans sa poitrine avec violence, il se rétractait tellement, que lorsqu'il se relâchait, cela lui coupait la respiration pendant une demi-seconde. Ce sentiment était désagréable. L'enfant, par instinct, courut dans sa case, la remuant en tous sens pour y trouver sa mère, elle fit chaque case du village, hurlant le nom de sa génitrice, demandant d'une voix forte où elle se trouvait. Puis un coup de feu venant de la maison du maître de plantation fit vibrer ses tympans.
Même la mère de Diego, Marie, s'était arrêtée de crier pendant quelques secondes.
Le souffle de tous était coupé.
De lourds regards passaient de Rae à la maison blanche en bois au loin, se dressant sur la colline.
Un homme éclata en sanglots, tombant à genoux.
"Bon Dié, pas lévé fâché en lè nou. " Répétait-il. (Bon Dieu, ne te fâche pas sur nous/Ne t'énerve pas de nous)
Marie semblait perdue. Elle tremblait et ne tenait plus debout, à genoux dans la poussière, elle regardait la maison, comme Rae, avec des yeux morts. Elle savait, elle savait ce que ce son voulait dire. Une silhouette arriva lentement vers le village. Le Bœuf.
"…pas lévé fâché…"
Marie le remarqua subitement, un éclair traversant ses yeux noisette, elle se leva, se dégageant de l'emprise de son mari et courut jusqu'à l'homme qui tenait dans ses bras un corps inanimé. Il eut le temps d'arriver au centre du village. Tous les regards se braquèrent sur lui. Marie le regarda.
Elle vit le corps, son visage se déforma de douleur de nouveau. Elle hurla encore une fois sa douleur, sa colère.
"SÈ MWEN ! SÈ MWEN ! YO PRAN SÈ MWEN ! S'écria Marie en voyant le corps de sa grande sœur. " (Ma sœur ! Ma sœur ! Ils ont pris ma sœur !)
Diego se tourna vers Rae les larmes aux yeux. La petite fille ne bougeait pas, ne voulant pas s'approcher. Ses yeux étaient écarquillés, elle était paralysée de douleur et de haine. L'enfant tourna les talons, et alla s'enfoncer dans le petit bois.
On fit une veillée le soir même pour Maria, la mère de Rae. La petite y était, tout le monde y était. La doyenne récitait des prières en créole, implorant le seigneur de ne pas s'énerver et d'accepter de prendre soin de Maria là où elle irait. Les yeux de Rae étaient morts : ce n'était plus le regard joyeux d'une petite fille qui avait sa mère. Mais un regard qui exprimait tellement de sentiments négatifs, que ç'en était effrayant. Elle embrassa sa mère sur la joue, pris une torche comme de nombreux autres et tous ensemble, en file indienne, montèrent dans les collines jusqu'au cimetière pour y enterrer la défunte. Marie pleurait toujours, Diego séchait ses larmes avec difficulté et Rae… Ses larmes coulaient sans émotions.
Brisée.
Quand les esclaves redescendirent vers leur case, certains planifiaient une vengeance colossale, d'autres se demandaient ce qui allait arriver à Rae. Depuis qu'on avait ramené sa mère, elle ne parlait plus. Plus un mot. Pas un son ne sortait de ses lèvres. Elle rentra chez elle sans rien dire et s'assit sur ce qui était supposé être le lit de sa mère.
Elle y resta longtemps.
Très longtemps, ruminant des idées noires. Des idées qu'on n'avait pas à un tel âge. Cette nuit, elle frapperait. Elle frapperait fort. La Mort était de son côté.
La nuit tomba vite, et l'enfant s'était préparée. Elle resserra la ceinture sur sa taille, et cacha deux lames sous ses manches. Minuit passé, elle sortit de sa case silencieuse, empruntant le chemin menant à la maison du chef de plantation et de sa famille. Son cheminement sur le sentier était silencieux, rapide, la petite brune savait ce qu'elle faisait.
VENDETTA
Arrivant à proximité de la demeure, l'enfant grimpa dans un arbre pour avoir une meilleure vision. Ni le Bœuf, ni le Tigre n'étaient présents, restait à voir pour l'Ours et l'Aigle. De sa poche, elle tira un caillou ramassé en chemin, et de sa ceinture, elle retira un lance-pierre offert par Diego. Elle visa un arbre à environ une trentaine de mètre, étirant l'élastique à son maximum puis le lâcha. La pierre fendit l'air avant de se heurter à l'arbre et de retomber sur un tas de graviers. Rae avait bien fait : l'Ours, un gardien aux airs de grand mafieux patibulaire s'éloigna de son poste. Il n'y avait que lui. La petite fille choisit ce moment pour s'introduire à toute vitesse dans la maison sans se faire remarquer.
A l'intérieur, elle chercha les escaliers du regard. Une fois trouvés, elle monta, tête basse, les lames cachées sous ses manches, dégainées, longeant ses paumes. Elle se dirigea d'abord dans la chambre du fils unique du maître. Elle le fixa d'un regard froid, avant de prendre la machette qui pendait à sa ceinture, elle la leva en l'air et l'abattit froidement sur le cou de sa victime. Rapide. Net. Précis. Le sang fut rapidement bu par les draps blancs du jeune homme, Rae n'en avait cure… La prochaine victime aurait été la femme du chef de plantation, mais celle-ci n'était pas là, partie rendre visite à on-ne-sait-qui. La petite esclave sortit de la pièce, se retrouvant dans le couloir, marcha jusqu'à une porte, et la poussa avec délicatesse, ne la faisant pas grincer. La machette dégoulinait de sang sur le sol, elle la rattacha à sa ceinture pour l'échanger avec un fusil à canon scié, trouvé dans la demeure, qu'elle couvrit d'un tissu pour en étouffer le bruit de détonation.
Rae s'avança, les yeux grands ouverts. Pas à cause de l'obscurité, mais à cause de tous ces sentiments qui la secouaient. Elle tendit le bout du canon vers le front de l'homme qui dormait profondément. Le bout du canon fut collé sur la peau du patron qui se réveilla à se contact.
La dernière chose qu'il verrait, c'était le visage de sa meurtrière aux yeux verts et au visage taché de sang.
Le noir.
Rae avait appuyé sur la détente. Elle se dépêcha de rattaché le fusil à sa taille, puis, dans un élan de colère, de rage, la jeune fille poussa un cri et trancha la tête de son ancien maître avec une des lames cachées sous ses manches. Après quoi, ouvrant la fenêtre en entendant des pas dans le couloir, elle se jeta du premier étage, tombant dans un tonneau d'eau qui se renversa.
"ELLE EST LÀ ! Hurla la voix d'un homme. "
Le sang de Rae était comme froid, il fouettait ses veines d'une force qu'elle ne se connaissait pas. Rapidement, elle courut près du feu que les gardes avaient laissé, saisit un bout de bois qui dépassait et le sortit des flammes avant de retourner près de la maison et d'y jeter sa torche à l'intérieur par une fenêtre ouverte. L'esclave répéta l'opération trois fois exactement et mis feu à la résidence, avant de courir au village, scandant le mot : « LIBERTÉ ! »
Les esclaves se réveillèrent un par un, regardant le bûcher sur la colline. Rae revint en courant, essoufflée et tremblante. Diego vint à sa rencontre choqué du spectacle et un peu perdu.
"Le maître est mort ! LE MAÎTRE EST MORT ! NOUS SOMMES LIBRES ! Hurla l'enfant en levant les mains en l'air. "
La vague d'incompréhension se mua rapidement en un tonnerre de cris de joie. Certains dansaient, d'autres s'étreignaient heureux, mais la joie ne fut que de courte durée : un coup de feu retentit, manquant de toucher Rae.
"Où est-elle ?! Où est Rae ?! Cette chiure a tué le maître ! Elle doit mourir ! Gronda un des gardes.
- Mais pourquoi ?! Défendit un homme. Mes frères ! Notre bourreau n'est plus ! Allons ! Nous sommes libres ! Fuyons ailleurs !
- Mais sa femme reviendra, et ce sera pire ! Contra l'Ours, en tenant son fusil en joue.
- Si nous ne pouvons pas avoir la paix et la liberté comme ceci, nous nous battrons ! " Déclara un autre.
C'est ainsi que les villageois prirent les armes. Non seulement la demeure était en feu, mais c'était au tour du petit village d'être à feu et à sang. Marie prit son fils et Rae, et les guidant jusqu'à une crique, elle les plaça dans une barque qui s'était échouée ici il y a de ça quelques mois. Les parents de Diego et la mère de Rae attendaient le bon moment pour partir. Il était plus que venu aujourd'hui.
"Montez ! Montez ! Et allez le plus loin possible ! Nous tenterons de vous rejoindre dès que nous le pourrons.
- Maman, maman je ne veux pas partir sans toi ! " Gémit Diego en s'accrochant à elle.
Marie les embrassa tous les deux, les serrant dans ses bras en s'empêchant de pleurer.
"Soyez forts et prenez soin l'un de l'autre. " Murmura-t-elle avant de pousser la barque, les accompagnants jusqu'à ce que l'eau lui arrive au bassin. La mère fit demi-tour et, une fois sur le sable de la plage, leur fit de grands signes, les yeux mouillés de larmes, avant de s'en retourner à la bataille dans le village.
Diego pleurait. Fort. On pouvait voir depuis la barque, l'embrasement de l'île, le feu de la demeure principale, et du petit village. Rae était muette, les mains ensanglantée le regard vide de toutes expressions, son cousin près d'elle n'avait emporté avec lui, qu'un petit sac contenant des instruments de musique, un tambourin, une flûte et un harmonica. Rae quant à elle, avait toujours ses armes sur elle. La petite fille empestait la mort. Sa seule famille à présent, c'était Diego, ce dernier se pencha vers elle, et sa cousine l'enlaça.
"Ne pleure plus Diego… On va rester ensemble pour toujours. Je te protègerai quoiqu'il arrive… Même si je dois mourir pour ça…"
C'était évident pour elle, aucun des esclaves ne s'en sortirait. Ou alors, avec beaucoup de chance… Rae avala sa salive et claqua sa langue sur son palais avant de lever les yeux au ciel. Il ne restait plus qu'eux, et si l'océan le voulait bien, ils pourraient se reconstruire ailleurs.
C'est ainsi que commence l'histoire de Sharper Shadow.
Manikou : GOOGLE ! Non, sincèrement, c'est un petit mammifère qui ressemble à une sorte de croisement entre un cochon d'Inde et un rat. C'est mon avis. XD
En espérant que ça vous a plu ! Votre avis ? ^^
