Bonjour/soir à tous! Me revoilà, malheureusement je ne peux que passer: la merveilleuse période des partiels commence et je sais parfaitement que je n'aurais plus le temps pour mes fics. Je compte revenir dès que les vacances de fin d'année arriveront, pas de lancés de couteaux, pitié! Mes autres fics seront reprises, pas de crainte. Je tiens d'ailleurs à remercier pour toutes les reviews, elles me rendent joyeuse et me nourrissent (et oui, la review est la nourriture de base pour les auteurs).

Bien, maintenant je vous présente cette nouvelle fic. Normalement elle devrait faire quatre chapitres, mais rien n'est moins sûr, vous me connaissez, moi et mes statistiques... J'ai eu l'idée ce matin, alors que je planchais sur Aragon (ouais, je suis toujours concentrée durant mes partiels). J'espère que ça vous amusera (oui, vous avez bien vu, il s'agit bien d'une fic M, il s'agit des frères Vargas, tout de même). Bonne lecture! Vargas power!

Hetalia appartient à son créateur/parents.


UN.

- Je vais le tuer! L'assassiner! Lui faire bouffer ses tomates par le…

- Grand frère! S'il te plait! De la retenue!

Romano lança un regard furieux à son cadet, Veneziano. Comment cet abruti pouvait-il rester aussi calme après l'affront qu'on venait de leur faire!

- Pourquoi tu ne dis rien! Ton connard de bouffeurs de patates ne t'a pas soutenu!

Le plus jeune haussa les épaules:

- Il doit avoir ses raisons, et je respecte trop Ludwig pour…

- Ils nous ont insultés!

- Mais non, tu dramatises tout, ils ont juste dit…

- « Vous faites de bien piètres italiens, vous deux, depuis quand les italiens ne savent plus être dragueurs »!

Veneziano ouvrit ses grands yeux dorés, accentuant encore plus son air surpris. Depuis quand son frère était-il aussi doué pour imiter la voix de Francis? Il rit un peu avant de secouer les mains: « Ce n'est pas la peine d'en faire un plat de pâtes ratées, Romano, tu les connais, ils aiment casser du sucre sur le dos des autres nations. ».

L'aîné des jumeaux poussa un cri à faire pâlir un lion en furie et attrapa son frère par le col de sa chemise. Le regardant droit dans les yeux.

- Ils nous ont dit qu'un suisse serait plus doué que nous dans l'art de la séduction. En gros, tu n'es plus bon qu'à faire bouillir de l'eau pour tes pêtes, Veneziano. Aucune fille ne voudra de toi, tu tomberas dans l'oubli des dragueurs du passé.

- Mais… mais non, voyons, faut toujours que tu vois le verre à moitié vide, je suis sûr que t…

- Tu n'es plus à la mode, Veneziano. Tu n'as plus le monopole du beau parleur, dommage pour toi.

L'or devint glacé. Alors comme ça, les nations italiennes ne savaient plus provoquer le désir?

- Ils vont voir les salopards.

Romano lui sourit, d'un sourire tout aussi sadique que son frère. On ne provoquait pas la famille Vargas sans prendre de gros risques, ils allaient voir ce qu'était le charme italien.


- À ton avis, on commence par qui?

Romano jeta un coup d'œil aux nations assises à la table.

- On attaque directement, je propose Biélorusse ou America.

- Ok. Je m'occupe de la sœur de Russia, et toi tu vas t'occuper d'Alfred.

- Compris.

Romano se leva et se déplaça de sa démarche féline des grands jours pour s'installer à droite d'America.

- Euh… Roma, c'est ma place.

- S'il te plait, Matthieu, ce que j'ai à dire à ton frère est d'une importance capitale.

Canada lança un regard en biais à son ami, avant de soupirer et d'aller s'asseoir à l'ancienne place de l'italien, laissant son frère seul avec l'européen. Alfred, justement, lançait des regards curieux à son nouveau voisin.

- Tu me veux quelque chose?

Romano lui sourit, rendant son visage lumineux, ce qui eut l'effet de surprendre l'américain. Jamais il n'avait vu à quel point Romano pouvait être sexy, juste en lui souriant de la sorte, ses yeux verts s'assombrissaient légèrement. Il comprenait pourquoi Antonio était si casse-pieds quand il parlait de son amant. Passant aussitôt à autre chose, le jeune homme replaça ses lunettes et recommença à fouiller dans ses dossiers. Ne remarquant pas du tout l'étrange lueur qui brillait dans les yeux verts.

- Veneziano avait raison de me le laisser, il est coriace.

Lançant un regard à son jumeau, il fut heureux de le voir se débrouiller comme un chef avec la sœur de Russia. Veneziano était doué pour deviner les désirs cachés des femmes. Il pouvait deviner très aisément ce qu'elles désiraient entendre, et comment elles voulaient l'entendre. La lueur d'amusement dans le regard doré le rappela à l'ordre et il décida de sortir le grand jeu avec l'américain.

Alfred F. Jones était un idiot, un mégalomane doublé d'un goinfre. Mais question amour il était redoutable, c'était un rapace, un grand oiseau qui ne fixait jamais vraiment ce qu'on lui présentait sous son nez, aussi ne faisait-il que voir plus loin, ce qui expliquait que toutes les personnes ayant essayé de le draguer se retrouvaient vite remercié. Pendant longtemps, on pensa qu'il ne connaissait tout simplement pas la notion « sexe », puis on comprit ensuite qu'il s'en moquait complètement. Le principal, pour lui, était d'être premier mondial, pas premier dans le cœur de quelqu'un. Alfred était un pragmatique, et l'amour n'entrait pas dans son calcul. C'était sans doute pour ça qu'il parlait tellement d'amour dans ses films, ça lui donnait l'illusion qu'il avait lui aussi quelque chose à faire de ce sentiment-là.

Romano fixa longuement l'américain pendant toute l'introduction de son discours, devinant ce qu'il devrait faire.

- Vu le caractère, il faut être cash, sans être trash non plus. Je dirais qu'il aime bien les faux timides, avec une bonne dose de franchise.

Le sourire sadique réapparu sur ses lèvres, il allait s'éclater à leur prouver l'art de la séduction italienne, à tous ces cons.


À suivre...

J'espère que pour l'instant ça vous amuse. Allez, aux prochaines vacances!