Hannn !!!
Décidément je ne pourrai jamais faire la grasse matinée avec mon imbécile de frère. Personne ne pourrait avec Emmett ! J'ouvris les yeux et me levais péniblement et me dirigeait vers le miroir, mon visage était toujours aussi pâle et de grosses poches sous mes yeux montraient mon manque de sommeil dû aux disputes d'Emmett et sa poufiasse de copine Lola.
Un nouveau cri se fit entendre venant d'en haut. Depuis presque une semaine c'était pareil, j'étais réveillée par leurs cris et disputes incessantes. Je montais les escaliers pour rappeler à Emmett que je dormais et qu'il n'est pas tout seul
Nouveau cri encore !
Il va finir par la tuer. Disons qu'Emmett ne contrôle pas toujours sa force…
J'arrivais devant la porte, ne prenant même pas la peine de toquer.
Je tombai nez-à-nez avec les magnifiques fesses de mon frère, ainsi que les seins plastiques de Lola.
Même si cela ne me choquait plus venant de mon frère, je sentis le rouge me monter aux joues :
-Ohh pardon, je pensais que vous étiez encore en train de vous disputer…
-Nous on fait l'amour plus la guerre Bella !
Sa réplique le fit bien rire et en plus de rougir je m'emmêlais les pieds dans le string de cette pétasse qui d'ailleurs me matait d'un air supérieur ses lèvres se tordaient avec un air de dégoût. Ses cheveux blonds coupés en dégradé donnaient une forme harmonieuse à son était toujours couchée sur le lit d'Emmett nue sans éprouver le moindre gêne. Son corps était mince et bronzé, tout le contraire de moi et j'avouai qu'elle était très belle mais pas sympa du tout de se que j'avais pu voir…
-C'est qui celle-là ?demanda-t-elle à Emmett
Je commençais à regretter qu'il ne l'ai pas tuée par accident, mais pour le moment il ne semblais pas remarquer la dispute naissante entre nous, étant trop occupé à rire.
-Celle-là c'est la sœur de ton « choupinet » comme tu l'appelle ! Pétasse !
J'étais peut-être allée trop loin mais maintenant cela m'était égal, cette sale blondasse avais besoin que quelqu'un lui remette les idées en place.
Ce fut le blanc total, Emmett avais visiblement finit de se marrer tout seul et son sourire avait disparu mais il n'en restait pas moins une lueur d'amusement dans les yeux.
-oh là là peace&love mes sœurs
-Laisse moi faire choupinet je m'occupe d'elle, t'a vu sa tête c'impossible que se soit ta sœur. Elle a juste un…
BAAM ! Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase, la claque était partie toute seule. Elle tourna la tête vers moi, sa joue portait la marque rouge de ma main dont on peut dire que j'étais fière, je ne l'avais pas loupée !!Je devrai demander à Em' de m'emmener à un de ses cours de boxe pour voir.
-aïï !!!!Ça fait mal ! Non mais t'est malade tu veux me défigurer ?
-un point pour Bella ! cria Emmett
Je le fusillais du regard, il prenait ça pour un jeu !
Lola se jeta sur moi en me disant :
-tu as peut-être gagné une bataille mais pas la guerre !
Je tapais, mordais, griffais le plus fort possible mais elle aussi et pas qu'un peu, mais mes coups redoublèrent de violence en pensant à ce qu'elle m'avait fait et comment elle m'avait traitée. Elle était la pire de toutes celle que j'avais vu défiler. Je n'avais jamais ressenti une telle haine à l'égard d'une personne que j'en pleurais de rage.
Je n'imaginai même pas le spectacle auquel mon frère était en train d'assister, il aurait pu être marrant si ça n'avais pas été sa sœur et sa nouvelle copine complètement à poil.
Je lui attrapais les cheveux quand Em' cria :
-STOP les filles !
D'un bras il enserra ma taille et de l'autre celle de Lola
-Je sais que ce n'est pas l'amour parfait entre vous, mais on ne se bagarre pas comme des sauvages dans MA maison !
On avait vraiment l'air de sauvages ? Pour moi j'en savais rien mais l'autre avais vraiment une tête a jouer dans un film d'horreur.
Je reconnu l'odeur du sang dans ma bouche et je ressenti une douleur fulgurante au niveau de mon nez. Je n'avais jamais supporté la vue et l'odeur du sang et la tête commençais à me tourner.
-Et un point pour moi, dit-elle Alors Isabella tu vas aller pleurer dans les jupons de ta mère ?
Ma mère ? Je n'en pouvais plus. Et tout d'un coup je tombais à genoux. J'étais au bord et j'allais tomber du haut de cette falaise qu'était ma tristesse. A présent mon corps était secoué de tremblements et de sanglots, des larmes coulaient le long de mes joues creusant des sillons sur la tache de sang qui maculait ma joue et mon nez.
Si seulement ce que disait Lola était vrai, si seulement je pouvais aller pleurer dans les bras de ma mère quand j'en avais tant besoin. C'était comme un vide et j'étais seule.
Elle m'avait eu, j'étais redevenue la Bella fragile et sensible.
