Chapitre 1

Régina sortait d'un déjeuner important avec un gros client, elle c'était ennuyé tout le temps mais l'homme était important et elle avait fait l'effort de sourire presque tout le temps. Au moins l'homme savait qu'il valait mieux ne pas tenter de la draguer, la rumeur de ce qui était arriver au dernier qui avait essayé lui avait valu son surnom de méchante Reine au cabinet. Régina Mills était une grande avocate de Boston, elle avait ouvert un cabinet avec Robert Gold et August Booth.

Le nom de Mills avait énormément de prestige et le talent de Régina avait fait sa carrière et sa réputation. Connu sous le nom de la méchante Reine, elle n'avait jamais perdu une affaire dans toute sa carrière.

Malheureusement le revers d'un tel succès était le désert dans sa vie amoureuse et sa vie de famille. Régina n'avait ni épouse, ni enfant et était incroyablement seule. Pourtant toute sa famille pouvait dire combien la femme avait un cœur doux et aimant mais elle n'avait jamais trouvé l'amour encore.

Soupirant de soulagement tandis qu'elle marchait vers sa voiture, Régina avait hâte de retourner au bureau afin de compléter son dossier et terminer sa journée plus tôt que prévu.

Tandis qu'elle se perdait dans ses pensées, l'attention de Régina était attirée plus loin devant elle par le bruit d'une porte qui claquait violemment. Ses pas se figeaient lorsque son regard se posait sur un homme qui courrait dans sa direction un immense couteau de cuisine à la main. Terrifié par le sang qui le recouvrait de la tête aux pieds, Régina se poussait de son chemin et laissait passer l'homme.

Il était passé sans même sembler l'avoir remarqué, reprenant rapidement ses esprits, elle attrapait son portable de la poche de sa veste et appelait immédiatement la police.

« Police secours j'écoute. » La voix d'un homme résonnait dans le téléphone.

Régina passait nerveusement une main dans ses cheveux tandis qu'elle s'approchait de la maison de laquelle l'homme était sorti. « Je m'appelle Régina Mills, je vous appel parce que je viens de voir un homme sortir en courant d'une maison avec un couteau de cuisine à la main et il était couvert de sang. » Malgré le stress, elle parlait calmement et posément.

« Où êtes-vous madame Mills ? » Demandait l'homme tout en tapant sur son clavier.

Régina regardait autour d'elle un moment. « La maison c'est le 43 Howard avenue, je me tiens juste devant. » La porte d'entrer était entre ouverte, il y avait une empreinte de main ensanglanter dessus.

« Très bien madame, je vous envoie des policiers et une ambulance. Ne bouger surtout pas. » Ordonnait-il fermement.

Régina bougeait nerveusement sur place. « Mais si quelqu'un a besoin de secours, je ne devrais pas aller voir ?! » Elle était en fait terrifiée mais découvrir que quelqu'un était mort alors qu'elle aurait pu aider lui était insupportable.

« Ne bouger pas madame Mills, nous ignorons s'il y a d'autre personne dangereuse à l'intérieur. Attendez les policiers, ils sont en route. »

« Très bien. » Soupirait Régina. Elle allait se retourner pour surveiller l'arrivée des policiers lorsque son regard se posait sur un vieux tricycle dans un coin du jardin. « Oh mon Dieu ! » S'écriait-elle en posant une main sur sa bouche. Décision prise, elle raccrochait immédiatement malgré les appels continus du policier, Régina le replaçait dans sa veste et s'approchait rapidement de la porte de la maison.

Elle repoussait la porte du bout des doigts et se penchait légèrement pour voir à l'intérieur de la maison. « Il y a quelqu'un ?! » Demandait-elle fortement. Seulement elle ne rencontrait que le silence. Après une profonde inspiration, elle entrait dans la maison. Son estomac se serrait en voyant le sang un peu partout dans l'entrer. Régina faisait quelque pas de plus à l'intérieur en faisant attention de ne pas marcher dans le sang au sol. Il y avait deux portes, une à droite et une à gauche. Celle de droite menait vers le salon, a part plusieurs objets cassés et jeter un peu partout dans la pièce tout semblait normal. Son estomac se nouait en voyant un ours en peluche sur le sol près du canapé.

Régina décidait de se diriger vers la gauche et elle se trouvait à l'entrée de la cuisine. Faisant quelques pas de plus a l'intérieur, elle se figeait net lorsque son regard tombait sur une paire de jambes ensanglantés qui dépassait de l'encadrement d'une autre porte.

Les jambes ne bougeaient pas et elle hésitait à aller voir. Respirant profondément, Régina se redressait et s'approchait lentement du corps. Elle réalisait que c'était une femme allonger à plat ventre sur le sol, elle était couverte de sang et ne bougeait pas du tout. Il y avait de nombreuses entailles sur elle et Régina sentait son estomac se retourner à la vue du massacre.

Par pure volonté, elle gardait le contenu de son estomac en place et prudemment elle se baissait pour poser ses doigts sur ce qui restait du cou de la pauvre femme. Les cheveux noirs de celle-ci cachaient son visage et Régina était heureuse de ne pas voir ce qu'il en restait. Ne sentant aucun pouls, elle se relevait rapidement et s'enfonçait plus loin dans la maison.

Son corps tremblait de peur et elle écoutait attentivement le moindre bruit, pourtant seul un silence pesant régnait dans la maison. Ce qui devait être une belle maison par le passé, était maintenant un endroit sinistre et terrifiant. C'était un endroit de mort et de désolation.

Régina traversait la salle à manger, chaque pièce était dévastée, les meubles étaient reversés ou détruit et il y avait du sang un peu partout. Elle se demandait si elle avait eu raison d'entrer dans la maison. Après avoir dépassé la première chambre qui semblait être celle des parents, Régina arrivait à la suivante et elle se figeait dans l'embrasure de la porte.

Des larmes emplissaient ses yeux et sa main droite couvrait immédiatement sa bouche. Son corps tremblait violemment. Là, au centre de la pièce gisait deux petits corps couverts de sang. Ils ne devaient pas avoir plus de 6 et 8 ans. Ils étaient tous les deux couché face vers le bas et comme la femme de la cuisine, leur corps étaient couvert d'entailles. L'homme c'était clairement acharné sur eux. Inspirant profondément, Régina entrait malgré elle dans la pièce et s'approchait des enfants. Elle se baissait et d'une main tremblante vérifiait leurs pouls. Un sanglot lui échappait lorsqu'elle réalisait qu'ils étaient tous les deux morts.

C'était un vrai cauchemar, comment avait-il pu faire quelque chose d'aussi monstrueux. Régina n'arrivait pu à se tenir ensemble, elle sanglotait violemment devant le corps des enfants. Entourant son corps de ses bras, elle tentait de se garder en un seul morceau.

Un petit bruit dans une autre pièce la tétanisait tout à coup. Régina écoutait attentivement le moindre bruit. Peut-être que les policiers étaient afin arrivés ?! L'homme avait peut-être fait demi-tour et était maintenant dans la maison ?!

Elle sentait la panique monter de plus en plus en elle.

Le son recommençait et Régina pensait que cela venait d'une autre chambre. Inspirant profondément, elle se retournait et marchait fébrilement vers le couloir. Régina regardait de chaque côté mais ne voyait rien. Écoutant attentivement, elle ne bougeait pas pendant un moment avant d'être certaine qu'il n'y avait pas de danger immédiat.

Régina vérifiait la chambre suivante mais ne trouvait rien. Elle se déplaçait vers la porte suivante pour entrer dans la dernière chambre. Celle-ci ne semblait pas utilisée, elle allait se retourner lorsqu'elle entendait à nouveau le bruit venant de l'intérieur de la pièce.

Dans l'embrasure de la porte Régina regardait partout dans la chambre a la recherche de ce qui avait bien pu causer le bruit. Il ne semblait y avoir personne à l'intérieur. Son regard se posait finalement sur la porte d'un placard légèrement ouverte. Malgré sa peur, elle s'approchait nerveusement du placard au fond de la chambre.

Régina tendait la main et attrapait la poignée. Elle comptait jusqu'à trois dans sa tête avant de l'ouvrir brusquement. Il y avait de vieux vêtements qui pendaient à l'intérieur mais à part cela il semblait complètement vide. Régina allait refermer la porte lorsqu'elle entendait un petit bruit. Elle se baissait doucement pour voir faiblement une petite forme tout au fond qui bougeait légèrement.

Ouvrant la seconde porte, Régina laissait entrer plus de lumière à l'intérieur et elle distinguait maintenant plus nettement la forme. Dans un halètement, elle se laissait tomber à genoux sur le sol et portait ses mains à sa bouche. Les larmes lui montaient aux yeux et son cœur battait très fort dans sa poitrine. Régina sentait son estomac se noué, elle respirait aussi profondément que possible avant de se pencher vers l'avant.

Se tenant sur sa main gauche, elle tendait nerveusement sa main droite vers le fond du placard. Seulement avant de pouvoir le toucher, le petit corps blotti dans le coin se repliait sur lui-même et tremblait encore plus.

Tout ce que Régina pouvait voire était la forme rouler en boule de l'enfant et une longue et épaisse chevelure blonde. L'enfant était couvert de sang et ses vêtements étaient déchiré par endroit.

« Tu ne risque plus rien, . . . » Régina se réinstallait sur ses genoux et elle regardait attentivement la petite fille trembler terriblement, pourtant elle ne faisait pas un bruit. Régina voulait l'approcher rapidement pour s'assurer qu'elle n'était pas gravement blessée mais elle ignorait comment le faire sans terrifier la fillette plus qu'elle ne l'était déjà. « Je m'appelle Régina et je ne te ferais aucun mal ma chérie. Tout va bien, le méchant monsieur est parti. » Elle parlait d'une voix calme et apaisante.

L'enfant se balançait légèrement d'avant en arrière et Régina supposait que c'était un moyen de se réconforter. Elle ouvrait les bras et se penchait légèrement en avant. « Regarde-moi ma chérie ?! » Demandait-elle doucement. Elle attendait patiemment et fut récompensé lorsque deux petits yeux verts effrayés se posaient sur elle. « Je ne te ferait aucun mal et je ne laisserais personne te blesser à nouveau, tu as ma parole ! » Affirmait-elle d'une voix douce mais déterminé.

La fillette semblait peser ses mots un moment. Régina était surprise lorsque l'enfant se jetait finalement dans ses bras et s'accrochait fermement à sa chemise. L'avocate refermait ses bras autour de la petite et la berçait doucement. Son pauvre petit corps frêle tremblait terriblement et Régina sentait sa chemise devenir plus humide à chaque nouvelle larme que versait l'enfant, le visage appuyé contre sa poitrine.

Ses petits points s'accrochaient à ses vêtements de toutes ses forces. Enroulant un bras autour de son dos et une main enfouie dans ses boucles blondes à l'arrière de sa tête, Régina tenait la fillette dans une étreinte ferme et rassurante. « Chute mon ange, c'est fini ! Je suis là, tu ne risques plus rien. » Murmurait-elle tendrement tout se balançant doucement.

Après un moment, elle tentait de voir si la petite avait de graves blessures mais blotti ainsi contre elle, cela était difficile. « Es-tu blessé ? » Demandait-elle doucement. « As-tu mal quelque part mon ange ? » Seulement la petite ne répondait pas et ne bougeait pas du tout. Régina était complètement désarmée pour la première fois de sa vie et elle ignorait ce qu'elle pouvait faire.

Perdu dans ses pensées, elle sursautait légèrement lorsque sa main était attrapée par une plus petite. Elle regardait la petite fille prendre la main derrière sa tête et la porter lentement vers sa jambe droite. Lorsqu'elle touchait enfin le petit membre, Régina sentait le vêtement trempé probablement par le sang. Elle déplaçait doucement la petite contre elle afin de l'installer sur le côté. La petite blonde gardait son visage enfouis dans la poitrine de Régina et ses petites mains tenaient des morceaux de sa chemise dans ses points serrer comme un étau. « Je ne te lâche pas mon ange, je veux juste mieux voir ta blessure. » Elle passait tendrement sa main dans la chevelure d'or maintenant tâché de rouge par endroit.

Ayant finalement une vue dégagée sur la petite jambe, elle haletait en voyant tout le sang et la plaie qui semblait importante. Elle attrapait un vêtement suspendu et le pressait sur l'entaille qui traversait la cuisse de la fillette. L'enfant se raidissait dans ses bras et Régina déposait un doux baiser sur le haut de son crâne. « Pardon ma chérie mais il faut arrêter le saignement. Je suis désolée de te faire mal. »

A sa grande surprise, la petite se détendait légèrement contre elle. Régina était certaine qu'elle souffrait encore, pourtant ses mots semblaient l'avoir quelques peux apaisée.

Maintenant plus composé, Régina étudiait plus attentivement l'enfant dans ses bras. Malgré sa petite taille et son faible poids, Régina était certaine qu'elle devait avoir trois peut-être quatre ans mais pas plus. Sa main semblait si grande autour de la cuisse de la petite, Régina en faisait facilement le tour et elle ne pesait pratiquement rien sur ses cuisses.

Elle était brusquement sortie de ses observations par des bruits dans la maison. Resserrant instinctivement son étreinte autour de la petite qui tremblait plus qu'avant, Régina sursautait lorsqu'une femme apparaissait à la porte une arme à la main.

« Police de Boston, vous êtes Régina Mills ? » Demandait la femme tout en baissant son arme. Deux autres policiers l'avaient rejointes mais ils restaient derrière elle. La femme était grande, Brune et avaient de beaux yeux bleus.

« Oui. » Soupirait Régina de soulagement.

La femme faisait signe a ses coéquipiers de continuer à fouiller la maison tandis qu'elle s'approchait un peu. Lorsqu'elle remarquait les tremblements plus prononcés de l'enfant dans les bras de Régina, elle s'arrêtait et gardait une certaine distance. « Je suis le lieutenant Cassandra O'hara. Vous étiez sensé rester à l'extérieur de cette maison. » Son ton était réprimandant même si Régina remarquait que c'était juste pour la forme.

Régina baissait les yeux sur la petite et frottait doucement sa main dans son dos. « Lorsque j'ai vu le jouet d'enfant dans le jardin, je ne pouvais pas attendre simplement. » Une larme roulait sur sa joue en repensant aux corps des deux enfants dans une autre pièce.

Cassandra s'accroupissait devant la femme bouleversée, elle comprenait combien cela avait dû être terrible de trouver les deux enfants morts pour Régina. « Je suis désolé que vous aillez du voir ça. C'était très dangereux, vous avez pris de gros risques en entrant dans cette maison. » Elle regardait la femme se redresser et se renfrogner à ses mots, elle lui souriait doucement. « Vous avez fait ce qu'il fallait. » Terminait-elle. « Pouvez-vous me parler d'elle ? » demandait-elle tout en indiquant la petite.

Régina posait instinctivement un petit baiser sur la tête de la petite et enroulait son bras autour d'elle. « Je l'ai trouvé caché dans se placard. Elle était recroquevillée tout au fond. » La petite essayait de se fondre plus loin dans le corps de Régina. « Chute tout va bien. » Murmurait-elle tendrement. « Elle n'a pas prononcé un mot encore. Elle est comme ça depuis que j'ai réussi à la faire sortir du placard et je ne sais pas si elle a d'autre blessures que celle sur sa cuisse. »

Cassandra avait remarqué la main de Régina fermement enrouler autour de la jambe de la petite, il y avait du sang sur le tissu appuyé contre sa peau mais elle avait du sang presque partout sur elle. « Les secours sont là, une fois que la maison sera sécurisée, ils entreront. » A la fin de ses mots des bruits de pas rapide résonnaient dans le couloir avant que deux personnes entrent dans la pièce.

La petite s'accrochait plus fort encore à elle et ses tremblements étaient plus terrible. Régina savait qu'elle était terrifiée, elle venait de vivre un véritable cauchemar et elle était entouré par des inconnus. « Tout vas bien mon ange, tu ne risques rien. »

Cassandra décidait de laisser les secours s'occuper de l'enfant tandis qu'elle rejoignait ses collègues en attendant pour étudier la scène de crime.

Les secouristes étaient un homme et une femme. Ils déposaient leurs sacs au sol et s'approchait de Régina et de l'enfant. Tandis que l'homme tendait la main vers la petite, celle-ci commençait à s'agiter nerveusement dans les bras de Régina qui luttait pour maintenir la pression sur sa jambe. « Chute, chute. Tout va bien ma chérie, ils sont là pour te soigner, ils ne te feront aucun mal. » Malgré ses mots, la petite s'agitait toujours autant. Elle regardait l'homme et ordonnait dans sa voix de méchante Reine. « Reculez, vous l'effrayez. »

L'homme surpris se figeait avant de s'éloigner de quelque pas.

La petite s'apaisait immédiatement et s'enfonçait dans le corps de Régina. Son cœur battait vite et son souffle était rapide, elle était terrorisée. Régina frottait tendrement son dos. « Chute ! Tout va bien mon ange. Respire doucement ma chérie. Chute. » Elle se balançait légèrement et observait attentivement la fillette. Quelques minutes plus tard et elle avait retrouvé un semblant de calme. Régina relevait la tête vers les secouristes. « Je pense que ça passerait mieux si c'était vous qui s'approchiez. » Elle regardait la femme dans les yeux.

La femme, une petite blonde aux yeux bruns acquiesçait. « Bonjour, je m'appelle Alice. » Sa voix était douce et apaisante.

Régina lui souriait légèrement. « Je m'appelle Régina. » Elle baissait les yeux sur l'enfant. « Malheureusement j'ignore son prénom. »

Alice s'approchait mais ne touchait pas encore la petite. « Bonjour ma chérie, je suis docteur. Tu veux bien que je regarde où tu as mal ? » Elle pouvait voir son petit corps se resserrer contre Régina. « Tu peux rester dans les bras de Régina si tu préfères ma chérie. » Un petit mouvement, à peine perceptible de la tête mais Alice l'avait vu. Elle souriait à la brune qui semblait touché par la confiance de l'enfant. « Pouvez-vous vous installer sur le lit ? » Demandait-elle en indiquant le grand lit à sa droite. « Il me sera plus facile de l'examiner. »

Régina resserrait son bras autour du l'enfant et se levait difficilement, ses jambes étaient un peu engourdi. Elle s'asseyait au bord du lit et posait la petite de nouveau sur ses cuisses. « Il y a une grande entaille sur sa cuisse, je pense que c'est grave. » Expliquait doucement Régina tandis que la femme rapprochait son sac ouvert et s'agenouillait devant elle.

Alice enfilait une paire de gant et tendait les mains vers la petite sans pour autant la toucher encore. « Je vais regarder ta jambe ma chérie, je promets de faire attention de ne pas te faire mal. » Lorsque Régina relâchait sa prise et enroulait son bras autour de la taille de la petite, Alice levait doucement le morceau de vêtement. Le saignement reprenait immédiatement et Alice attrapait des compresses afin de faire pression. « D'accord, c'est une profonde entaille et elle fait presque toute la longueur de sa cuisse. » Elle réfléchissait un instant. « Il me faut un bandage compressif. »

Elle relevait rapidement les compresses et déchirait le pantalon de la petite. Elle versait un produit afin de nettoyer la plaie et posait immédiatement le pansement autour de la petite jambe. Alice cherchait d'autre blessures importantes, elle trouvait une autre entaille sur sa tête derrière son oreille gauche. Elle nettoyait la plaie avant de poser un autre bandage autour de sa tête qui maintenait des compresses en place. Elle ne trouvait ensuite que de petites coupures et de nombreux bleus. Elle attrapait une éguille et s'apprêtait à poser une perfusion dans la main de la fillette. « Je vais mettre un petit tube dans ta main pour pouvoir te donner des médicaments et faire cesser la douleur. »

L'enfant tremblait plus fort dans ses bras. Régina caressait tendrement ses cheveux. « C'est comme pour ta jambe tout a l'heure ma chérie, ça va faire un peu mal pendant quelques secondes mais après tu te sentira beaucoup mieux. » Elle embrassait tendrement sa tête. « Sa va aller ma chérie. » Elle enroulait sa main autour du petit poing et desserrait les doigts de la petite qui se refermaient immédiatement sur les siens. Régina tendait la main vers la secouriste.

« Pouvez-vous la tenir pour moi ? » Demandait doucement Alice. Au signe de tête de la brune, elle attrapait leurs mains jointes et passait un coton avec du désinfectant sur le dessus de la main de l'enfant. Cherchant une veine, elle était heureuse d'en trouver une rapidement.

Alice relevait la tête vers Régina. « Prête ? » Demandait-elle et au signe de tête ferme de l'avocate, elle poussait l'éguille dans la peau délicate. Au petit tressaillement de l'enfant, Régina caressait doucement son dos. Travaillant rapidement, Alice injectait une petite dose d'anti-douleur avant de poser une poche de liquide qui réhydraterait l'enfant en même temps.

Elle vérifiait les constantes de la petite mais celle-ci était tellement terrifié que les résultats étaient hors des normes. « Très bien, il vaut mieux l'emmener immédiatement à l'hôpital, je ne peux rien faire de plus pour elle ici. » les deux secouristes rassemblaient leurs affaires avant de se préparer à emmener l'enfant.

La petite blonde s'accrochait plus fermement à Régina et celle-ci songeait qu'elle devait réaliser qu'ils allaient la prendre. Pour être honnête, elle n'était pas prête à la laisser non plus. Son ventre se nouait à la simple idée de laisser cette petite fille effrayé seule entouré d'inconnu qui ne feront que se succéder autour d'elle.

Après ce qu'elle venait de vivre et survivre, cette petite fille avait besoin de réconfort et d'attention. Se levant tout en gardant l'enfant dans ses bras, Régina reprenait son masque qui lui avait valu le nom de méchante reine. « Je vais avec elle à l'hôpital. » Annonçait-elle fermement.

Surpris les deux secouristes se tournaient vers elle et se figeaient immédiatement fasse à son expression déterminée. L'homme allait ouvrir la bouche mais Régina ne lui en laissait pas le temps. « A moins que vous me trouviez un membre de sa famille où une personne en qui elle a confiance, je ne la laisse pas partir seule. »

Alice souriait doucement à Régina. « Si vous voulez bien vous assoir ?! » Elle indiquait le fauteuil de transport qu'ils avaient apporté. Lorsque Régina s'y installait, elle plaçait une couverture de survie afin de garder la petite au chaud. Alice fixait la poche de liquide a la chaise et ramassait le sac de l'avocate avant de se tourner vers son collègue pour qu'il se mette en route.

Soupirant l'homme plaçait le second sac sur ses épaules avant de pousser le fauteuil vers la porte d'entrer de la maison.

Ils s'arrêtaient tous devant le groupe de policier qui parlaient entre eux dans l'entrée de la maison. Cassandra qui remarquait Régina sur le fauteuil et l'enfant dans ses bras, fronçait les sourcils tout en se rapprochant d'eux.

C'était Alice qui parlait la première. « Nous partons, nous emmenons l'enfant à l'hôpital général du Massachusetts. Avez-vous trouvé son identité ? »

Cassandra secouait la tête. « Non, la femme est Hanna Devas et son mari s'appelle Franck, mais il n'y a aucune information sur des enfants. »

Régina fronçait les sourcils dans la confusion. « S'il n'ont pas d'enfant alors qui est cette petite et les deux autres ? Comment se sont-ils retrouvés là ? » Elle était de plus en plus perplexe, mais aussi plus effrayé car les scénarios qui lui venait en tête quant à la présence des enfants dans cette maison étaient tous mauvais et effrayant.

Le lieutenant O'hara soupirait lourdement. « Nous l'ignorons pour le moment mais nous menons l'enquête pour le découvrir très vite. » Elle regardait attentivement Régina qui avait resserré son étreinte autour de l'enfant. « J'aurais besoin de prendre votre déposition. »

Comme au part avant dans la chambre, Régina se redressait et enfilait un masque de fermeté et de puissance. « Vous devrez venir à l'hôpital parce que je ne vais certainement pas laisser cette petite fille toute seule. » Elle tournait la tête vers la gauche et pointait du doigt la photo sur le mur. « Voici l'homme que j'ai vu sortir de la maison avec le couteau et le corps entièrement recouvert de sang. » L'enfant tremblait de nouveau. « Peut-importe se que vous allez dire, je reste avec elle tant qu'elle aura besoin de moi. » Sans un autre mot, Régina regardait droit devant elle.

Malgré la situation, tous souriaient à l'entêtement mais aussi à la force de Régina. « Je vous rejoindrais là-bas lorsque j'en saurait plus. » Elle faisait signe aux secouristes qu'ils pouvaient partir.

Rapidement installer dans l'ambulance, ils partaient pour l'hôpital. L'enfant tremblait de nouveau. Régina resserrait ses bras autour d'elle et lui murmurait des mots réconfortants. Pas une seule fois elle n'avait relâché son étreinte sur les vêtements de Régina ou déplacer son visage de la peau découverte du haut de sa poitrine.

Alice avait prévenu l'hôpital de leur arriver, ainsi que de ce qui était arrivé à la petite fille. Sortie du véhicule, elles étaient immédiatement emmenées dans une salle d'examen. Le médecin, une femme d'une quarantaine d'année, brune aux yeux verts, les attendait déjà sur place. Le brancard était amené jusqu'au lit et avec l'aide d'Alice, Régina se transférait avec la petite sur l'autre lit.

Alice et son coéquipier quittaient la salle après souhaité bonne chance à Régina. Le docteur s'approchait du lit et observait attentivement la femme et l'enfant. La petite fille tremblait toujours plus à chaque mouvement autour d'elle. La femme qui la tenait regardait comme un faucon le personnel soignant tout en rassurant l'enfant. « Bonjour, je suis le docteur Carmen Edwards. »

Régina qui gardait une posture légèrement défensive, souriait malgré tout au docteur. « Bonjour, je suis Régina Mills. » Elle baissait les yeux sur la petite et soupirait de déception à ne pas savoir son nom. Ce serait tellement plus facile de parler avec elle ou d'elle si elle pouvait l'appeler par son prénom.

Le docteur Edwards qui comprenait la frustration de la femme souriait chaleureusement tout en répondant. « Je sais les circonstances de votre rencontre. » Régina avait relevé la tête et la regardait avec attention. « On m'a fait un récit très détaillé de ce qui était arrivé. » Expliquait Carmen. Elle avait été surprise lorsque le chef de l'hôpital était arrivé dans le service pédiatrique en demandant sa présence aux urgences pour l'arrivé d'un enfant. Ainsi qu'une des infirmières qui travaillait avec elle.

Elle était confuse de cette demande car elle n'était pas urgentiste et plusieurs de ces collègues auraient été capable de gérer ce cas. Le directeur lui avait raconter le drame qu'avait vécu la fillette dans cette maison et l'horreur de se qui lui était arrivé. Il avait été également préciser a qui l'enfant c'était fermement accroché et refusait de lâcher Régina Mills.

Comme beaucoup d'autre, elle connaissait le nom de Régina, la grande et puissante avocate. Une terreur dans le monde juridique, une avocate puissante et redouté par ses adversaires. Pourtant, elle était aussi décrite comme une femme plutôt discrète et réservé hors du tribunal.

Sans oublier que le nom Mills était lourd de poids dans la ville de Boston. Henri Mills, ex-gouverneur aujourd'hui à la retraite. Dans une ville à la dérive et mal famé à l'époque, il avait conquis la place de gouverneur et avait donner un second souffle à cette ville. La criminalité avait chuté considérablement sous ses mandats et avait redorer le blason de cette ville.

Sa femme Cora avait également apporté son aide, en faisant du bénévolat dans plusieurs associations ou en créant. Bien que riche et au placé dans la société, elle avait été très souvent vu travaillé dans des centres d'accueil pour les sans-abris, les orphelinats et autre centre d'aide. Le nom Mills apportait le respect dans cette ville.

« Bien, . . . » Commençait Régina. « Il y a des choses que vous devez savoir avant de commencer. »

Le docteur qui n'avait pas bouger de sa place à quelques pas du lit, se redressait et écoutait attentivement. « Je vous écoute. » Carmen n'était absolument pas énervée ou frustrée par le comportement de l'avocate, elle pouvait voir que celle-ci se souciait vraiment du bien-être de l'enfant dans ses bras et qu'elle ferait probablement tout se qu'il fallait pour la protéger.

« Tout d'abord, elle ne veut pas être touché ou approché par un homme. » Ses mots étaient clairs, cela était non négociable. Carmen comprenait et acquiesçait simplement. « Elle est également terrifié et ne se calme qu'avec moi. Je ne la quitte pas un seul instant, surtout tant qu'elle n'a pas de famille présente pour elle. »

Le docteur Edwards hochait une fois de plus la tête. « Bien sûr, je n'avais pas l'intention de vous faire partir. » Précisait-elle. Soigner un enfant était compliquer car les rassurer était le plus important. Un parent restait toujours avec un enfant malade ou blesser afin de lui apporter un sentiment de sécurité. Dans ce cas présent, la fillette avait choisi Régina pour protectrice et réconfort.

Régina caressait tendrement le dos de la petite. « C'est une petite fille intelligente et si vous lui expliquez ce que vous comptez faire, elle sera plus calme et plus encline à vous laisser faire. »

« Très bien, . . . » Commençait le docteur Edwards. « Tout d'abord voici l'infirmière personnelle de la petite, Belle » Elle indiquait la petite brune qui c'était légèrement rapproché.

« Bonjour ! » Saluait-elle chaleureusement.

« Bonjour. » Répondait Régina et la petite bougeait légèrement la tête pour voir la femme qui avait une voix si douce.

Un signe de la main du docteur et tout le monde sortait de la chambre à part Belle. Elle s'approchait lentement du lit. « Je vais devoir examiner la petite, pour cela il va falloir l'installer sur le lit. Vous pouvez rester près d'elle. »

Régina savait que ça allait arriver, mais cela ne signifiait pas que ce serait plus facile. Après une profonde inspiration, elle parlait doucement. « Pour te soigner, le docteur a besoin de regarder tes blessures ma chérie. » La petite s'enfonçait plus profondément contre elle. « Je reste avec toi mon ange, je ne pars pas. Je vais être debout à côté de ton lit et te tenir la main tout le temps, promit. » L'enfant relevait timidement la tête et ses beaux yeux verts rempli de larmes se fixaient sur les bruns de Régina qui sentait son cœur se serrer pour elle. « Sa va aller mon ange. Tu veux bien laisser le docteur te guérir, s'il-te-plaît ? » Demandait-elle doucement.

Acquiesçant légèrement, la petite tremblait encore plus.

Régina lui embrassait tendrement le front avant de sortir du lit et reposer la fillette dessus. Celle-ci pleurait énormément maintenant tout en se repliant sur elle-même. Régina lui attrapait sa petite main gauche et portait sa main dans ses cheveux d'or. « Chute, je suis là, je reste avec toi. » Murmurait-elle de façon rassurante. La petite s'accrochait fermement à sa main et tournait la tête vers elle. Il y avait quelque chose de plus déchirant encore aux pleurs silencieux de l'enfant.

Après quelques minutes, elle se calmait et se détendait légèrement sur le lit.

Carmen s'approchait de l'autre côté et remarquait les tremblements plus accrus dans son petit corps à cause de sa présence. « Sa va aller ma chérie, nous allons prendre soin de toi. » Elle attrapait une paire de gants et regardait Régina avant de les enfiler. « Pouvez-vous la déshabiller ? Je pense que sa passerait mieux avec vous. »

Un signe de tête et Régina se redressait avant de commencer à retirer le t-shirt déchiré, sale et couvert de sang qu'elle portait. Arrivé à la main dans lequel se trouvait la perfusion, Belle lui tendait une paire de ciseau afin de le coupé. Les yeux de la petite s'était élargis en voyant les ciseaux mais elle n'avait pas bougé et fixait le regard concentré de Régina qui ne voulait surtout pas la blesser par inadvertance.

Une fois le haut enlever, les larmes lui montaient aux yeux. Le torse de l'enfant était douloureusement maigre, elle n'avait que la peau et les os. Son ventre faisait un creux terrible et marquait fortement ses cotes qui semblaient prêtes à sortir à tout moment. Certains os semblaient même sur le point de percer sa peau fragile.

Une larme roulait malgré elle sur sa joue. Régina était sortie de ses pensées par le doux contact de petits doigts sur son avant-bras droit, elle regardait la petite immédiatement. Sa petite main tremblante se levait vers elle et attendait simplement.

Régina inspirait profondément avant de se baisser et laisser l'enfant la toucher. La petite main effaçait la larme et caressait délicatement la joue humide de Régina. La femme brune se penchait en avant et embrassait tendrement le front de l'enfant avant de poser légèrement le sien contre celui de la petite. « Je te le promet ma chérie, je ne laisserais personne te faire de mal a nouveau. Je te protégerais. » Elle se redressait et continuait de déshabiller l'enfant.

Carmen et Belle avaient été ému par le moment intime entre la femme et l'enfant. Si elles ne savaient pas mieux, elles auraient pensé voir une mère et son enfant. Un lien particulier semblait existé entre ces deux-là.

Une fois la petite simplement dans sa culotte, Régina reprenait sa petite main et posait l'autre sur sa tête.

Le docteur Edwards Attrapait son stéthoscope et commençait son examen tout en expliquant chacun de ses gestes à l'enfant avant de le faire. Cela ne faisait pas entièrement disparaître sa peur mais ses tremblements avaient considérablement diminué et elle se laissait faire.

L'enfant était couverte de bleus, de coupure, de griffure et de marques. Elle avait été battue, régulièrement et depuis un long moment. Chaque femmes présentes dans la pièce avaient été furieuses de voir les mauvais traitements qu'elle avait subis.

Après avoir utilisé son autre bras pour faire un prélèvement de sang qu'elle donnait à belle pour être analysé au plus vite, le docteur lui demandait d'apporter quelque chose a son retour. Seule avec Régina et l'enfant, Carmen réfléchissait un instant avant de parler. « Elle a besoin de points de sutures sur sa jambe et sur sa tête. » Régina acquiesçait tout en l'écoutant attentivement. « Ça fait beaucoup de points mais je ne suis pas rassurée de l'endormir pour le faire. » Expliquait le docteur. « Son corps est très affaibli, il est évident qu'elle souffre de mal nutrition et j'ai remarqué lorsqu'elle respire que son poumon droit est infecté. »

Régina passait une main dans ses cheveux tout en soupirant.

Le docteur Edwards continuait. « Ajoutez à cela l'entaille profonde sur sa cuisse et celle plus petite sur sa tête, je suis vraiment inquiète qu'une infection se développe. »

Régina fronçait les sourcils. « Que voulez-vous dire ? »

Carmen soupirait. « Si une infection se développait, je ne suis pas sûr que son petit corps affaibli puisse se défendre. »

« Non ! » Murmurait Régina dans la crainte. La petite était maintenant épuisé et elle savait qu'elle restait éveillée simplement par la peur et les nerfs.

« Je vais lui donner des antibiotiques pour combattre l'infection dans ses poumons et prévenir toute autre infection mais je ne peux pas garantir qu'elle ne tombera pas malade. Elle a également perdu beaucoup de sang et je vais lui faire une transfusion pour aider son corps. » caressant doucement du bout du doigt la joue pâle de l'enfant, le docteur continuait de parler. « Pour les sutures je vais lui faire respirer un produit qui vas l'empêcher d'éprouver de la douleur tout en la gardant éveillé, elle sera un peu dans le ciel. »

Belle revenait dans la chambre les bras chargés. Elle donnait au docteur la perfusion d'antibiotique et celle de sang. Carmen les branchait rapidement au tube fixé à la main de la petite. Belle faisait le tour du lit et installait une machine brancher à une énorme bouteille de gaz. Elle sortait un masque d'un emballage stérile et le montait avant de venir à côté de Régina et regarder la petite fille.

« Coucou ma chérie. » La petite allongée sur le côté gauche, s'enroulait légèrement sur elle-même tout serrant la main de Régina entre les siennes. « Tu vois ce masque ?! » Demandait-elle à la fillette qui l'observait attentivement. « Il est à poser sur ton visage comme ça. » Elle le montrait sur le siens. « De l'air sort dedans pour t'aider à respirer et aussi pour retirer toute ta douleur. Tu veux bien que je le mette sur ton visage ?! » Elle demandait doucement.

La petite levait la tête vers Régina qui lui souriait tendrement. « Tout vas bien mon ange, je suis là, tu n'as pas à avoir peur. Ça ne fera pas mal. »

Un petit signe de tête et Belle posait le masque sur le visage de l'enfant. Elle mettait en route la machine et libérait le gaz tout en surveillant attentivement les signes vitaux de celle-ci.

La respiration de l'enfant s'accélérait et elle s'agitait de plus en plus. Régina se baissait pour avoir son visage a sa hauteur. « Chute, tout va bien ma chérie. Respire doucement mon ange, doucement ! » Elle caressait son front d'une main et parlait doucement. « Là, tu n'as pas à avoir peur, tu ne risques rien. » Les respirations de l'enfant ralentissaient et elle se détendait lentement. « Je suis là ma chérie, je reste avec toi. » Ces paupières battaient de plus en plus et elle somnolait légèrement.

Un signe de tête de Belle et le docteur utilisait les compresses pour nettoyer toute la zone autour de l'entaille derrière son oreille droite. Un regard à Régina et elle commençait à suturer la première plaie.

Régina caressait tendrement son front, son nez, sa joue, . . . un doux sourire timide se glissait sur les lèvres de la petite qui semblait subjugué par la femme. « Tu as un très beau sourire ma chérie, j'ai hâte de le voir plus grand ! » Un regard timide lui était donné et elle riait légèrement. Régina la trouvait tellement adorable.

La première plaie suturé et bandé, le docteur Edwards se dirigeait vers la jambe de la petite. En l'allongeant doucement sur le dos, celle-ci résistait et commençait à s'agiter. Régina la rassurait tandis que belle lui faisait respirer un peu plus de gaz. Enfin calmé, Carmen nettoyait la plaie avant de la suturer. Une fois fini, elle posait un bandage sur toute sa cuisse avant de placer un drap pour la réchauffer.

« Très bien, c'est fini. Il n'y a rien que nous pouvons faire de plus alors je vais la transférer à l'étage dans le service pédiatrique où je travail. » Informait le docteur tout en hottant ses gants.

Régina fronçait les sourcils dans la confusion. « Vous n'êtes pas un médecin des urgences ? »

Carmen et Belle souriaient toutes les deux. « Non, je travaille au service pédiatrique et belle est une des infirmières de mon équipe. Nous avons été demandés spécifiquement pour elle. » Voyant la perplexité de l'avocate, elle décidait d'en dire plus. « Lorsque l'appel a été donné pour nous informer de votre arrivé, le médecin qui vous accompagnait a donné des indications précise quant à la façon de s'occuper de la petite et le fait qu'elle ne devait surtout pas passer de main en main. » Régina acquiesçait à cela. « Votre nom a également été mentionné. » La surprise brillait dans les yeux chocolat de l'avocate. « Peu de gens ne connaissent pas le nom Mills dans cette ville. »

Régina était d'accord, sa famille avait fait beaucoup de chose mais cela signifiait également un poids lourd sur ses épaules pour être à la hauteur de ses parents. « Merci de ce que vous avez fait. »

Belle posait une main douce sur l'épaule de Régina. « C'est notre métier, mais nous sommes également heureuses de pouvoir être là pour elle. » Carmen quittait la chambre rapidement.

La petite bougeait nerveusement dans le lit, la fatigue lui tombait finalement dessus mais elle luttait toujours pour ne pas dormir.

« Vous pouvez vous allonger avec elle sur le lit si vous le souhaitez. Je pense qu'elle se laissera dormir à l'abris dans vos bras. » Belle voyait le désir de Régina de faire cela mais quelque chose semblait la retenir. « Je reste avec vous jusqu'à ce que sa chambre soit prête et personne n'entrera ici sans votre permission. »

Un signe de tête et Régina ôtait ses talons hauts et sa veste avant de soulever le drap et se glisser dans le lit. La petite se tournait immédiatement vers elle et lorsque son parfum l'engloutissait, elle se blottissait contre elle. Régina enroulait ses bras autour de son petit corps. Un doux sourire se formait sur ses lèvres lorsqu'elle la sentait se détendre dans son étreinte et s'endormir rapidement.

Belle les couvrait bien tout en souriant. « Je vous l'avait dit ! » Murmurait-elle joyeusement avant de s'occuper des papiers de la petite tout en attendant l'arrivée d'une collègue pour les mener à l'étage.

Régina roulait des yeux avant de se détendre à son tour. Beaucoup de chose c'était produite et elle était épuisé. Sans s'en rendre compte, elle s'endormait à son tour.

Une heure plus tard, Belle frottait doucement le bras de Régina tout en murmurant. « Régina, Régina réveillez-vous. »

Confuse et perdu pendant un instant, elle relevait la tête et regardait autour d'elle. Les souvenirs de la maison, de la femme morte, des enfants morts et ensuite de la petite fille lui revenaient rapidement. Régina baissait la tête et regardait la fillette blottie contre elle et toujours profondément endormi. Elle se penchait vers le bas et déposait un doux baiser sur le haut de sa tête avant de chercher ce qui l'avait réveillé. Elle trouvait belle devant elle qui lui souriait chaleureusement. « Que se passe-t-il ? » Demandait-elle encore somnolente.

« La chambre est prête et nous allons vous monter à l'étage. » Expliquait calmement l'infirmière.

Régina hochait la tête tout en baillant. « D'accord. » Elle allait se lever et sortir du lit jusqu'à ce qu'une main se posait sur son bras.

« Vous pouvez rester avec elle, en fait je pense que ce serait mieux pour éviter qu'elle ne panique si elle se réveillait. » Un signe de tête de Régina et elle rassemblait les affaires de l'avocate dans un sac, ainsi que les papiers de l'enfant qu'elle posait au pied du lit. Elle accrochait les sacs de perfusion sur le lit et allait à la porte appeler sa collègue qui était descendu pour l'aider.

Après de rapide salutation, elles débloquaient le lit et commençaient à le pousser hors de la chambre. Il y avait du bruit et de l'agitation partout autour d'elles, Régina s'enroulait un peu plus autour de la petite afin de la rassurer si elle se réveillait.

Le lit était secoué lorsqu'elles entraient dans l'ascenseur et la petite fille se réveillait en sursaut. Régina la tirait immédiatement contre elle. « Tout vas bien ma chérie, je suis là ! » Elle caressait tendrement l'arrière de sa tête et la tenait un bras enrouler autour de sa taille.

Relevant la tête pour voir qui lui parlait, les souvenirs lui revenaient en mémoire lorsque son regard se fixait sur les doux yeux bruns chaleureux de sa sauveuse. Elle se jetait au cou de Régina et enfouissait son visage contre sa peau douce et chaude. Ses petites jambes s'enroulaient autour du ventre de la brune.

Régina s'installait sur le dos et tenait la petite contre son corps, elle replaçait le drap sur elle pour qu'elle n'est pas froid et la cacher du regard curieux des autres. Belle et l'autre infirmière souriait à la belle scène devant elle. Le reste du trajet se faisait sans accro, Régina et l'enfant étaient mené dans une belle chambre aux décors de ferme avec des animaux peint sur les murs.

Le lit était installé, Belle posait leur affaire sur la petite table dans un coin de la chambre tandis que l'autre infirmière réinstallait les perfusions et rebranchait les câbles fixer à la poitrine de la petite sur les appareils accrochés au mur.

Belle s'approchait du lit. « Voici la télécommande pour la télé, . . . » Elle la posait sur la petite table qu'elle approchait du lit. « Il y a une salle de bain ici, . . . » Elle indiquait la porte près de celle de l'entré. « Les toilettes juste à côté. » Elle indiquait la porte à côté. « Le placard est là, . . . » Elle montrait une autre porte en face du lit. « Et voici le bouton d'appel si vous avez besoin de quoi que ce soit. » Belle posait une poigné avec un bouton rouge sur le haut du lit. « Il y a des ordres stricts, personne en dehors de moi ou du docteur Edwards ne peuvent venir dans cette chambre. Lors du changement de quart ce soir, je vous présenterais ma collègue qui me remplacera pour la nuit. » Elle réfléchissait à tout ce qu'elle pourrait avoir oublié mais rien ne lui venait à l'esprit.

« Merci pour tout Belle. » Régina lui souriait avec reconnaissance.

Belle lui offrait un grand sourire. « Pas besoin de me remercier. Le docteur attend encore les résultats de la prise de sang, elle viendra vous voir dès qu'elle les aura. » Un signe de tête et elle quittait la chambre.

Régina soupirait doucement. Elle avait encore du mal à réaliser tout ce qui venait de se passer. Un petit mouvement contre son corps et elle baissait les yeux sur l'enfant toujours enfouis dans ses bras. La seule chose dont elle était certaine, c'était qu'elle resterait avec la petite jusqu'à qu'elle soit avec sa famille. Attrapant la télécommande, elle demandait. « Veux-tu regarder la télé mon ange ? » Un petit mouvement de tête était sa réponse. « Pourquoi ne pas s'installer confortablement pour dormir encore un peu ? » Demandait-elle doucement.

L'enfant hochait doucement la tête avant de s'allonger contre le côté droit de Régina, elle posait sa tête sur sa poitrine et se blottissait le plus près possible de son corps. Confortablement allongé et réchauffé par la chaleur de Régina, elle fermait les yeux et s'endormait.

Régina regardait la fillette avec adoration. En se déplaçant légèrement tout en plongeant profondément dans le sommeil, la petite main de l'enfant se plaçait au-dessus du cœur de Régina et y restait. Déposant un doux baiser sur le haut de sa tête, la belle femme brune s'installait confortablement avant de chercher quelque chose d'intéressant à la télé.

Presque deux heures de plus passaient avant que le docteur Edwards n'entre rapidement dans la chambre les mains pleines. Elle s'agitait nerveusement tout en plaçant une poche de liquide sur la perche et la reliait à l'intra-veineuse fixé dans la main droite de la petite fille. Malgré ses mouvements vifs, elle ne faisait presque aucun bruit et n'avait pas réveillé l'enfant. Une fois son travail fini, elle regardait Régina qui semblait perplexe et véritablement inquiète. « J'ai obtenu les résultats de sa prise de sang. » Elle passait une main dans sa magnifique chevelure brune.

« Ce n'est pas bon ?! » Demandait nerveusement Régina.

Carmen soupirait tout en regardant l'enfant avec tristesse. « Pire encore ! Tout est dans le rouge. » Un halètement échappait à l'avocate qui enroulait son bras plus fermement autour de l'enfant. « Elle n'as pas seulement été mal nourris, elle a été affamée. » les larmes remplissaient les yeux de Régina. « Pour avoir des taux aussi bas dans pratiquement tous, elle n'était pas nourrie pendant plusieurs jours, voire semaines et lorsqu'ils lui donnaient finalement quelques choses, cela ne suffisait pas. »

Carmen caressait tendrement la joue de la petite. « Si elle était restée plus longtemps avec ses gens, elle serait probablement morte dans deux, peut-être trois semaines tout au plus. »

« Non ! » Murmurait Régina d'horreur. « Comment ?! Comment peut ont faire du mal à un enfant ?! Elle n'est qu'un bébé. » Des larmes roulaient sur ses joues.

« Je ne sais pas. » répondait le médecin tout en secouant la tête. « Dans cette tragédie, elle a eu la chance d'être trouvé et sauvé. » Carmen regardait Régina pour lui faire comprendre qu'elle l'avait sauvé. « Maintenant cela rend toute la situation plus compliquée, son corps est plus fragile que je ne l'avais pensé. Je lui donne à manger par perfusion, il faut la nourrir tout de suite et aider son corps à se renforcer. »

Régina hochait simplement la tête.

« Elle n'as pas réclamé à manger ? » Demandait le docteur.

Régina secouait la tête. « Non, pas une fois. »

Le docteur Edwards soupirait légèrement. « Ce n'est peut-être rien, elle a vécu de terrible chose en plus d'être bléssé mais il faut se préparer au fait qu'elle pourrait avoir des problèmes d'alimentation. »

« Que voulez-vous dire ? » Demandait Régina un peu confuse.

« Il est encore trop tôt pour le dire, mais il se pourrait que la faire remanger soit plus difficile que vous l'imaginez. » Carmen offrait un petit sourire se voulant rassurant. « Pour le moment, elle sera nourrie par intra-veineuse, lorsqu'elle ira mieux nous verront pour de la nourriture solide. »

Avec un signe de tête, le docteur quittait la chambre et les laissait tranquille.

L'après-midi était passé très vite et il était maintenant plus de 19 heures. Malgré sa petite sieste, Régina commençait à être vraiment épuisé. Belle était passé avant la fin de son quart et lui avait présenté la nouvelle qui s'occuperait de la petite pendant la nuit. Contrairement à Belle, la fillette ne semblait pas à l'aise avec elle et trésaillait chaque fois qu'elle la touchait. Même avec les assurances de Régina, la femme ne semblait pas toucher la petite fille comme l'avait fait la jeune femme brune au sourire chaleureux.

Un coup à la porte sortait Régina de sa somnolence, elle se redressait dans le lit. L'enfant faisait des cauchemars chaque fois qu'elle fermait les yeux, cela était compréhensible. Régina arrivait parfois à la rassurer et la calmer avant qu'elle ne se réveille de peur et en larme mais pas la dernière fois. Il avait fallu du temps avant qu'elle ne sorte la petite de l'état de peur et de transe dans lequel elle était à son réveil. Régina l'avait alors prise dans ses bras et installer sur ses genoux pour la bercer doucement et la rendormir après un long moment.

L'enfant dormait toujours profondément dans cette position. « Entrer ! » Annonçait-elle doucement pour ne pas réveiller la petite. Elle était surprise de voir le docteur Edwards, le lieutenant O'hara et un homme, ils entraient doucement dans la chambre et s'approchaient du lit.

L'homme regardait la femme tenir l'enfant et il fronçait les sourcils. Le lieutenant quant à elle souriait à la scène déjà vu devant elle. « Bonsoir madame Mills ! » Annonçait doucement Cassandra tout en se rapprochant du lit. L'homme semblait pâlir au nom de Régina.

« Bonsoir Lieutenant. » Offrait doucement Régina tout en enroulant plus ses bras autour de la petite par réflexe, elle n'aimait pas le comportement du petit homme a moitié chauve et vilain.

« Je suis venu avec John Lowelle, assistant social » Régina faisait un simple signe de tête et l'homme s'agitait nerveusement à côté d'elle, Cassandra ne pouvait pas lui en vouloir, Régina Mills pouvait être très intimidante. « Nous avons parlé avec le docteur Edwards avant de venir vous voir et j'ai été horrifier d'apprendre le mal qui avait été fait à cette petite. » Régina pouvait voir la colère briller dans le regard de la femme. Elle hochait simplement la tête. « Elle s'appelle Emma et elle a tout juste trois ans. » Offrait le lieutenant avec un doux sourire.

Régina baissait les yeux sur la petite et souriait tendrement à l'enfant endormie contre elle. « Petite Emma, . . . » Elle retraçait le petit sourcil blond. « Ça te va bien. » Elle déposait un doux baiser sur la tête de la petite. Régina regardait le lieutenant O'hara pour la suite.

« Tout d'abord je tiens à vous faire savoir que nous avons arrêté Franck Devas et il a avoué le meurtre de sa femme et des deux enfants. Cela, plus les maltraitances qu'il a fait aux enfants, il ne sortira jamais de prison. » Régina soupirait de soulagement. « Emma est orpheline, . . . » Régina la regardait avec stupéfaction. « Ainsi que les deux autres enfants, monsieur et madame Devas étaient famille d'accueil. Emma avait été placé chez eux. » La colère emplissait le regard de Régina à ses mots et Cassandra ne pouvait pas lui en vouloir. « Les trois enfants étaient sous la responsabilité d'un même homme et il y a actuellement une enquête de lancer pour sa négligence. »

« Combiens ? » Demandait Régina d'une voix froide et posé. Elle faisait frissonner tous les adultes dans la chambre. Cassandra commençait à voir d'où lui venait le surnom de Méchante Reine. « Combien de temps est-elle restée dans cette maison ? » Précisait l'avocate qui se contrôlait seulement pour la petite fille inconsciente dans ses bras.

« Sept mois. » Répondait le lieutenant.

La fureur embrasait les yeux normalement bruns de Régina, maintenant noirs. « Sept mois. » Répétait-elle lentement. « Vous voulez me dire que cette petite fille à passer sept mois aux mains de ses monstres qui l'ont probablement maltraité tout ce temps ?! » Rugissait-elle. Emma s'agitait légèrement contre elle et Régina respirait profondément pour garder un minimum de contrôle sur sa rage. Elle tournait son regard incinérant vers l'homme. « Elle était sous votre responsabilité, vous étiez sensé la protéger puisqu'elle n'avait plus personne pour le faire. C'est un bébé, elle était sans défense aux mains de ses monstres et personne n'ai venu voir comment elle allait durant ses sept mois ?! »

L'homme reculait d'un pas dans la peur. « Mark Harrisson était le responsable d'Emma, . . . » Commençait-il avant de se taire devant la colère a peine contrôlée de l'avocate.

« Peu importe, cela n'aurait jamais dû se produire. » Sa voix était ferme et légèrement menaçante. « Je vais m'assurer que toutes personnes responsables dans cette histoire paieront pour la mort des deux enfants et le mal qui à été fait à Emma. » Respirant profondément afin de continuer cette conversation, Régina regardait le lieutenant O'hara. « Que va-t-il se passer ensuite ? »

Cassandra qui avait très bien compris la rage de Régina et la partageait, parlait calmement à la femme. « L'enquête est presque fermée maintenant, nous avons les aveux de l'homme et avec votre déposition pour compléter le dossier, il passera devant le tribunal rapidement. » Baissant les yeux sur la petite fille, Cassandra la regardait avec tristesse. « Emma est pupille de l'état, donc elle sera replacée dans le système à sa sortie de l'hôpital. »

Régina fronçait les sourcils, elle n'aimait absolument pas cette idée.

Monsieur Lowelle tournait la tête vers le docteur. « Quand pourra-t-elle sortir d'ici ? » Demandait-il avec impatiente.

Le docteur Edwards fronçait les sourcils. « Elle ne sortira pas d'ici avant un bon moment. » L'homme fronçait les sourcils et allait protester mais Carmen levait la main pour le faire taire immédiatement. « Savez-vous qu'Emma a bien faillis mourir là-bas ? et je ne parle pas seulement de ses blessures. Pour le moment sa vie est encore en danger, seuls les prochains jours nous assureront de sa guérison. Ensuite nous allons probablement devoir faire face à des problèmes d'alimentation. Même après sa sortie de l'hôpital, Emma devra avoir un suivi régulier pour les dommages que lui a causer la maltraitance qu'elle a subis. »

L'homme allait argumenter, mais c'était Régina qui l'arrêtait à son tour. « Avant que vous n'ouvriez la bouche pour dire quelque chose qui me métrait très en colère, . . . » L'informait Régina dans sa voix froide et menaçante. « Emma ne quittera pas cet hôpital tant que le médecin ne l'autorise pas. Si vous tenter de l'enlever contre l'avis du docteur Edwards, je vous attaquerais en justice pour mise en danger de la vie d'autrui et je détruirais votre carrière et votre vie ! » L'homme déglutissait bruyamment. « J'ai promis à Emma de la protéger et je compte bien tenir cette promesse. Tous ses soins médicaux seront à ma charge donc je vous déconseille de revenir ici et poser plus de problème. »

Lowelle savait quand il n'avait aucune chance et qu'il fallait se retirer. Cette femme Mills était bien plus puissante qu'il ne le serait jamais et elle pouvait facilement tout lui prendre dans sa vie. D'un signe de tête de soumission, il quittait la chambre et l'hôpital sans un mot.

Cassandra et Carmen soufflaient de soulagement avant de rire doucement.

« Merde, il ne vaut mieux pas être de votre mauvais côté Régina. » Gloussait doucement Cassandra, toujours choqué par ce qui venait de se passer.

« Vous ignorer à quel point. » Répondait Régina avec une étincelle maléfique dans le regard.

Les deux femmes frissonnaient de crainte avant de sourire avec indulgence. « Que dite-vous de faire cette déposition rapidement afin de terminer cette longue journée ? » Demandait le lieutenant tout en sortant un enregistreur vocal de sa poche.

Un signe de tête et Régina faisait sa déposition sans heurt. Le lieutenant O'Hara la remerciait, avant de quitter la chambre à son tour après avoir annoncé qu'elle viendrait prendre des nouvelles d'Emma très bientôt.

Le docteur Edwards qui était restée silencieuse dans un coin de la chambre pendant la déposition, se rapprochait du lit. « J'aimerais réveiller Emma et voir si elle serait prête à manger. »

Régina caressait doucement la joue creuse de la petite fille qui soupirait légèrement avant de se réinstaller contre Régina qui souriait tendrement. « Réveille-toi ma chérie. » Elle la bougeait tout doucement.

Emma ouvrait difficilement les yeux avant de lever la tête vers la femme qui la tenait. « Bonjour Emma ! » Ses yeux s'élargissaient dans la surprise que Régina sache son prénom. « C'est un très joli prénom qui te va bien mon ange. » Emma souriait timidement. « Aimerais-tu manger, c'est l'heure du dîner. » La fillette fronçait les sourcils un moment avant de secouer la tête et se replacer contre la poitrine de Régina. « Tu es sûr ? Tu n'as rien manger depuis un long moment. » Mais Emma secouait la tête et se rendormait contre elle. L'inquiétude grandissait en Régina.

Le docteur posait sa main droite sur le tibia de Régina pour l'apaiser un peut. « Cela ne veut pas dire qu'elle ne mangera pas normalement par la suite, elle est fatiguée et très affaiblie, son appétit reviendra peut-être avec sa force. » Un léger signe de tête était sa réponse. « Karen viendra poser une nouvelle poche pour la nourrir et un plateau vous sera apporté également. » Régina fronçait les sourcils et le docteur lui souriait malicieusement. « J'imagine que vous ne rentrez pas chez vous ce soir ?! » Même si Régina ne semblait pas s'en rendre compte, Carmen savait qu'elle aimait Emma profondément et que cela était réciproque. Elle était presque certaine que lorsque Emma quitterait cet hôpital se serait dans les bras de sa nouvelle maman.

Avec un au revoir et une bonne nuit, Carmen quittait la chambre et l'hôpital peu après.

Régina avait manger à contre cœur le repas peut appétissant qui lui avait été apporté, avant de s'installer pour la nuit avec Emma blotti contre elle. Beaucoup de pensée lui traversait l'esprit et Régina était un peu perdu. Elle regardait cette petite fille accrochée à elle comme elle l'aurait fait à sa mère et un sentiment puissant envahissait son cœur. Seulement elle avait peur, peur de ce qu'elle éprouvait, de ce que l'avenir pouvait réserver et plus encore. Fermant les yeux pour s'endormir, Régina refoulait tous au fond d'elle, pas encore prête à y faire face.