Bonjour tout le monde ! ME voila de retour avec une nouvelle fic ! Oui oui je sais j'en ai pas mal déjà en cours mais la première va bientôt se terminer et celle la ne sera pas longue. Je ne garantis pas que ce sera bien intéressant et plein d'action mais j'ai trouvé, sans me vanter qu'elle était bien écrite donc voila.

Bien a vous

HappyHermia

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Violée. Sa mère, Narcissa Malefoy, la personne qu'il aimait le plus au monde au fond de lui, violée, et tuée, par l'abominable Lucius Malefoy, qui n'était devenu, en ce 15 octobre, maintenant plus qu'un géniteur. Il avait été informé ce matin, via La gazette du Sorcier, que celui-ci avait été livré aux Détraqueurs. Dans la Grande Salle, tout le monde avait lu la couverture qui annonçait ce bien triste évènement. Certains étaient affectés, mais personne n'osait aller le voir. D'autres pensaient que Draco n'avait que ce qu'il méritait. C'était le cas pour deux Gryffondor :

Quoi ! Ronald Weasley, même si Malefoy n'est pas un Saint, personne ne mérite de voir sa mère abusée, et tuée par son père ! Enfin ! C'est n'importe quoi ! Pas vrai Harry !

Bah Hermione, on ne ramasse que ce que l'on sème … et puis Malefoy il s'en fout de sa mère t'façon !

Harry a raison Mione !

Harry ! Comment tu peux dire ça alors que ta propre mère est morte ! Vous êtes vraiment deux nuls !

Quoi Hermione ! Tu veux p'tetre aussi qu'on aille le voir et qu'on le console non !

Eh bah si tu vois ! C'est une excellente idée !

Elle avait dit cela en criant, et quelques secondes plus tard, elle franchissait les portes de la Grande salle. Elle pensait que Malefoy irait se réfugier sur le terrain de Quidditch, et il s'avérait qu'elle avait tout à fait raison. Il était assis sur les tribunes, bien caché, les jambes repliées sous le menton. Il paraissait extrêmement faible. La jeune fille s'approcha en douceur de lui. Il leva la tête, puis rebaissa les yeux. Ceux-ci, autrefois d'un bleu éclatant, avaient viré au gris métallique. Visiblement, il n'avait ni la force, ni l'envie de l'injurier. Confiante, elle s'approcha donc un peu plus, et arrivée à ses côtés, elle lui posa une main réconfortante sur son épaule.

Malefoy ?

Pas d'insultes, rien. Il y a des moments comme ça dans la vie, ou la tristesse et le désespoir effacent les préjugés.

Malefoy, écoute moi : je sais que tous les deux, on est loin d'être amis, mais on fait partie du même monde, et je pense que malgré tout on doit faire fi du passé, et s'entraider. Du moins je ferais mon possible pour t'aider.

Tout ça pour te dire, que personne, même toi, ne mérite autant de souffrance. Si tu cherches une quelconque aide, un besoin de parler … saches que je serais là.

Bon, je ne vais pas insister, je vais me rentrer… n'oublie pas Malefoy, n'importe quand, je suis avec toi.

Et la jeune femme s'en alla. Il ne fallait pas forcer les choses. Si il avait besoin d'elle, il saurait où la trouver. Elle alla rejoindre sa classe en métamorphose, sans adresser la parole à Harry et Ron. Elle les trouvait d'une cruauté bien poussée. Bien sur, Draco n'était pas un ange, mais tout de même, Harry savait ce que c'était de perdre un parent ! C'est donc dans cet état de rage qu'elle rentra dans la classe. Le cours se déroula calmement, Hermione refusait toute parole aux deux autres. De toute façon, entre le cours de métamorphose et le « cas Malefoy », son esprit était bien assez occupé. Une heure de botanique après, le déjeuner arriva. Hermione avait beau chercher, aucune tignasse blonde ne sortait du lot. Son grand cœur lui obligea à s'inquiéter pour son ennemi, qui ne pouvait plus l'être dans ces conditions. Elle décida de finir son repas rapidement, et de prendre discrètement quelques vivres pour lui. Décidemment, elle était bien généreuse. Ce n'était pas le cas de tout le monde. En effet, Harry et Ron n'arrêtaient pas de dire que Malefoy n'avait que ce qu'il méritait. Hermione prétexta une excuse, et partit en direction du Stade. Il n'y était pas là, mais il y avait son sac, ce qui indiquait donc qu'il allait revenir d'ici peu. Elle déposa la nourriture sur le banc, en ayant pris le soin de placer des serviettes au dessous. Ainsi, le cœur léger d'avoir fait une B.A, Hermione se rendit dans son dortoir pour prendre ses affaires de l'après midi. Son dortoir était juste à coté de celui des Gryffondor. Habituellement, les préfets en chef avaient un dortoir et une salle commune, mais cette année, les professeurs avaient jugés bon de les placer juste à coté des dortoirs, pour assurer une plus grande sécurité. Les autres maisons étaient sécurisées grâce à la ronde de plusieurs professeurs. Le dortoir d'Hermione était entièrement décoré de rouge et or. Elle avait une petite salle de bain personnelle, ainsi qu'un petit salon, où elle pouvait accueillir ses amis. Elle alla dans sa chambre, pris ses affaires, et ressortit directement pour se rendre en cours, même si ceux-ci ne commençaient que dans une grosse ½ heure.

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Pendant ce temps, Draco était entrain de revenir du bureau de Dumbledore. Il sentait de là une bonne odeur de poulet grillé. Il pensait que celle-ci venait de la Grande Salle. Son estomac grogna. Il avait faim, mais ne voulait pas aller dans la Grande Salle, où tout le monde le regarderait, comme ce matin, avec pitié. La pitié, Draco détestait ça. Quand du jour au lendemain, les gens qui vous ont toujours tourné le dos viennent vers vous. C'est pour cela qu'il ne s'était pas rendu déjeuner avec les autres. Il vit, sur une serviette dépliée, un amas d'aliments divers et variés, sûrement en provenance de la Grande Salle. Il eut un faible sourire, et on pu lire, sur ses lèvres, un seul et unique nom : « Granger ». Il engloutissa le tout avec tout de même un minimum de classe, et décida de ne pas se laisser apitoyer. Malheureusement, l'article de la Gazette tomba juste à ses pieds, et le jeune homme ne pu s'empêcher de le lire. Une boule dans la gorge lui coupa l'appétit. Il ne fallait pas qu'il pleure, pour préserver tout de même sa dignité, mais la barrière qui retenait ses larmes s'amenuisait peu à peu. Il fallait qu'il se défoule pour faire passer tout ça, alors comme à chaque fois qu'il allait mal, il se rendit dans les toilettes du deuxième étage, et commença à tout casser. Les vitres, les portes, tout ! Puis il s'affala contre le mur, le souffle court.

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Hermione vit ses deux meilleurs amis arriver en riant à gorge déployée. Malheureusement, elle n'avait pas le cœur à rire.

Bah dis donc, Rusard va pas être content quand il va voir les dégâts qu'il a causé.

Qui ? demanda Hermione

Bah Malefoy ! On l'a vu en train de se défouler dans les chiottes tout à l'heure. Tu l'aurais vu, c'était vraiment trop drôle.

Et ils repartirent dans une cirse de fou rire. Ils étaient pliés en deux. Hermione regarda sa montre. Le cours allait bientôt commencer. Malheureusement, encore une fois, son cœur la poussa à monter voir à l'étage. Elle rentra silencieusement dans les toilettes des garçons, et vit Malefoy, la tête dans les mains, assis contre le mur. Effectivement, il y avait du dégât, mais Dumbledore acceptait que les sentiments dégradent son école. Il avait en effet laissé Harry casser la plupart des objets qui étaient dans son bureau. Elle alla s'accroupir à côté de lui. Il tressaillit. Il n'avait sans doute pas remarqué sa présence. Ils ne se dirent pas un mot, mais leurs regards en disaient longs. Il acceptait son aide. Elle lui dit un petit sourire, il répondit.

Malefoy, tu veux en parler ? Je veux dire … de ta mère …

Ma mère ? Et bien, je n'en connais pas long sur son sujet. C'était une femme charmante, pas méchante dans le fond, mais assombrie par son mari. Il l'a fait sombrer du coté du mal, même si elle n'arrivait pas à sa cheville niveau cruauté. C'était la seule personne qui m'aimait vraiment, et même si je ne le montrais pas, elle était la seule personne que j'aimais vraiment. Et même que j'aimais tout court… mais maintenant, je n'ai plus rien …

Sa voix s'était cassée sur la fin. Ses yeux s'embuèrent. Il cligna, et une larme glissa. Puis une deuxième. Et une troisième finit d'achever la barrière, et le jeune homme, d'habitude si neutre, fondit en larmes. La jeune fille, troublée, ne trouva rien d'autre à faire que de passer ses petits bras autour de ses épaules. Draco fut touché par le geste. Elle força sa tête à se poser sur son épaule.

Vas y pleurs Draco, heu … excuse, Malefoy.

J'pense que maintenant qu'tu m'as vu dans un tel état de faiblesse, tu peux m'appeler par mon prénom …

Draco ! Pleurer n'est pas synonyme de faiblesse ! Au contraire ! Ca prouve que tu es vraiment humain, avec des sentiments ! Et franchement, je commençais à en douter.

C'est normal, toi aussi si tu aurais eu un père tyrannique, t'aurais pas été aussi … humaine.

Sûrement Malefoy, mais bon, comme on dit chez les Moldus, on choisi ni ses parents, ni sa famille, mais on fait avec !

Ils sont vraiment bizarres les Moldus !

Peut être, mais ils diraient la même chose que nous si ils étaient au courant de notre existence. On raconte qu'avant, dans le monde Moldu, on tuait les sorciers sur un bûcher. C'était généralement fait dans l'accord général, et souvent, sur la place d'un village.

Quoi ! Mais c'est dégoûtant !

Draco, réfléchis bien, et tu verras, dans le monde Sorcier, tout est identique, et en plus ça dure encore aujourd'hui.

J'avoue qu'tu as raison … tu sais, je voudrais m'excuser de quand je t'insultais de Sang de Bourbe … ma vie n'est pas plus enviable que la tienne, et au moins, toi, t'as des amis sur qui compter. Alors que moi … je n'ai personne.

Alors je suis quoi moi ?

Toi c'est pas pareil ! Tu m'as pris en pitié !

Alors là n'importe quoi ! Mais comme je te l'ai dis, personne ne mérite de souffrir comme ça, et tu as sûrement besoin d'un réconfort. Ne prends pas ça comme de la pitié, mais seulement, comme une entente approuvée des deux côtés.

Tu m'fais rire Hermione ! Avec les amis que t'as, pourquoi tu viendrais vers moi ? En plus qui te dis qu'ils accepteront cette relation ?

Premièrement, je pense qu'en chacun de nous, il y a des qualités, et de deux, je suis suffisamment grande pour gérer moi-même mes amis. Ca te va comme ça ?

C'est Ok. Merci.

De ?

De m'avoir quand même aidé … tu es la seule qui est venu me voir. Les autres pensent que je n'ai que ce que je mérite, et c'est la vérité.

A nouveau, son regard s'emplit de tristesse et des larmes ne tardèrent pas à suivre. Hermione le reprit dans ses bras. A les voir comme ça, on ne penserait pas qu'ils étaient encore ennemis quelques jours avant. Après l'avoir consolé de son mieux, elle fit un grand sourire, mais elle le perdit tout de suite quand elle se rendit compte de l'heure. Ils avaient un quart d'heure de retard, Mac Gonagall allait les dilapider. Ils coururent jusqu'à la Salle. Et c'est essoufflé qu'ils firent leur entrée. Tous les yeux se tournèrent vers eux.

- Professeur, veuillez nous excuser, on a eu un petit souci.

- Je vois, Miss, ne vous inquiétez pas. Allez vous asseoir.

La vieille femme était tellement ravie de voir deux ennemis, de maisons opposés, se réunir, qu'elle ne pouvait les blâmer. Ron commença à enlever son sac pour libérer la place de Hermione, mais celle-ci passa tête haute devant lui, pour filer à côté de Draco, qui s'était installé au fond de la classe. Tous la regardaient avec des yeux de merlan frit : qu'ils arrivent en même temps, coïncidence, mais qu'elle choisisse sa compagnie plutôt que celle d'Harry et Ron, ça, c'était vraiment bizarre. Même Draco était étonné, il ne pensait quand même pas qu'elle allait s'afficher à côté de lui devant tout le monde. Elle lui adressa un sourire rayonnant, et sortit ses affaires, sous les regards, pour certains étonnés, pour d'autres emplis de dégoût. Le cours se déroula plutôt calmement, malgré que Harry et Ron lui demandait sans cesse des explications. Fin octobre arriva, amenant avec elle, le traditionnel bal de Halloween. Hermione était dans sa chambre. Elle mettait une touche finale à sa tenue. Elle y allait avec un Serdaigle, dénomée Ali. Il était nouveau et venait d'Orient. Elle adorait quand il lui racontait ses histoires de là bas. C'était un homme vraiment intéressant. Elle s'était vraiment très bien habillée, et ce soir, elle était parfaite. En fait, elle voulait s'habiller classique, n'ayant plus personne à séduire, mais Ginny voulait absolument qu'elle y soit, et qu'elle coupe le sifflet à Harry et Ron. En effet, ceux-ci ne lui parlaient plus, et avaient même été très vexants à son égard. Ce jour là, elle s'en souvient encore, elle était allée chercher du réconfort dans les bras de Draco. Celui-ci était fin prêt, mais pas très emballé. Il y allait avec Pansy. Il revêtit le costume que sa mère lui avait offert à son dernier anniversaire. Sa mère. Il ne pu s'empêcher de verser quelques larmes. Il n'avait plus honte à présent, car comme Hermione le lui avait signalé, c'était tout à fait humain. Elle l'avait vraiment aidé quand il allait mal, et maintenant, il était sur d'avoir une amie. Regardant l'heure, il se dit qu'étant donné son statut de préfet en chef, il ne devrait pas arriver en retard. C'est après s'être donné un petit coup d'eau sur le visage, qu'il sortit de sa Salle, véritablement bien vêtu. Il rentra dans la Salle. Pansy l'y attendait, elle était assez bien vêtue, mais sa petite tête de bouledogue gâchait la photo. Elle s'extasiait devant qui voulait l'entendre qu'elle allait au bal avec le grand Draco Malefoy. Lui s'en fichait éperdument. Il chercha Hermione du regard. Il la vit en compagnie de son Prince Charmant. Il faisait très attention à ne pas qu'il lui fasse du mal. Les préfets ouvrirent le bal. C'était une valse. Hermione donnait l'impression de virevolter, et Draco donnait la cadence. Tous deux avait un sourire plaqué sur le visage. Leur relation avait été plus ou moins acceptée. Chez les Gryffondor, seuls Harry, Ron et trois ou quatre autres ne lui adressaient plus la parole, et chez les Serpentard, seuls Blaise, Eloise (sa copine), Milicent et quelques autres acceptaient la relation. Les Pouffsoufle et les Serdaigles, eux, étaient plutôt content, même si certains pensaient au début que Hermione avait sombré dans le côté obscur. La valse prit fin. Draco salua Hermione, lui fit un baise main, et s'en alla vers sa compagne, tandis que Hermione en faisait de même. Elle ne le trouva pas dans la Grande Salle. Elle pensait qu'il était dans la Salle qui avait été aménagée pour les gens fatigués de danser. Effectivement il était là. Malheureusement il n'était pas tout seul. Il était en plein échange de salive avec une Poufsoufle, dont elle ignorait le nom. Hermione craqua. Harry, Ron, Ali … décidemment tout le monde la lâchait. Tous ? Non ! Mais il était occupé alors elle préféra ne pas le dérange. Elle sortit en courant de la Grande Salle. Les larmes ne s'arrêtaient plus. A ce train là, encore quelques minutes et elle serait déshydratée. Elle bouscula tout le monde et ouvrit les portes dans un grand fracas. Son ex petit ami à ses trousses, criant son nom à répétition. Malheureusement pour lui, Draco avait vu les pleurs d'Hermione, et se jeta sur lui, en plein milieu de la foule. Il le roua de coups.

Personne, ne fait de mal à Hermione, c'est compris.

Il ne dit rien.

Ah tu veux jouer à ça ! C'est d'accord.

Il le frappa à répétition. Le sang coulait, et le visage de Draco était devenu rouge de colère. Rogue l'attrapa par la taille pour le faire arrêter. Il continuait à donner des coups dans le vide pour se libérer, mais rien n'y faisait. Draco fit brusquement volte face et se dirigea vers le Parc. Il avait vu la jeune Gryffondor s'y rendre.

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Alors, vous en pensez quoi ?