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Méditation solitaire
" Dumbledore est mort, Dumbledore est mort,..." Harry ne pouvait s'empêcher de se répéter sans cesse cette phrase depuis son arrivée au 4, Privet Drive. Il n'avait personne à qui confier sa peine et n'avait plus la force de s'opposer à l'oncle Vernon. Pourquoi toutes les personnes qu'il aime disparaissent l'une après l'autre. D'abord ses parents, Cédric son camarade d'école, Sirius et maintenant Dumbledore, le sorcier qu'il admirait le pus au monde.
Allons, il fallait se reprendre, bientôt il serait au Terrier et assiterait au mariage de Bill et Fleur. Afin de ne penser à autre chose, Harry attrapa le livre posé au pied de son lit : Le Quidditch à travers les âges.et regarda les photos des anciens joueurs qui virevoltaient sur leurs balais et faisaient des signes enjoué de la main. Protégés par la reliure du livre, ils ne savaient pas que c'était l'horreur dans le monde réel….des massacres tous les jours, la peur qui reignait dans le monde des sorciers.Voldemort, le mage noir, sorcier maléfique était de retour et Harry était sa cible, il fallait le détruire à tout prix et avant de mourir, Dumbledor lui avait enseigné tout ce qu'il savait. Il devait détruire les horcruxes : les parties d'âmes que Voldemort avait caché dans des objets ayant de l'imprtance pour lui. Deux ayant déjà été détruits (le journal de Jédusor et la bague de Gault ) il n'en restait plus que cinq : la coupe de poufsoufle, le médaillon de Serpentard, Nagini le serpent, quelquechose de Gryfondor, quelquechose de Serdaigle et Voldemor lui-même. Mais où se trouvaient ses objets, Harry n'en savait rien. Il avait cru trouver le médaillon avec l'aide de Dumbledor mais un certain R.A.B s'en était emparé avant lui. Il revenait donc à la case départ.
Les premières lueurs du jour qui pénètrèrent dans la chambre de Harry le sortirent de ses pensées, il regarda son réveil, il était 7h00 du matin. Harry posa son livre, se leva, s'habilla, regarda la cage vide d' Hedwidge, sa chouette, qui était absente depuis quelques jours et éspérait fortement qu'il ne lui était rien arrivé de grave ; il avait tout le temps peur pour elle depuis qu'elle s'était fait agressé par Ombrage au cours de sa 5ième année à Poudlard, et encore plus maintenant dans cette triste période de peur….
Puis, il descendit dans la cuisine où toute la famille Dursley était réunie devant la télévision. L'oncle Vernon dit à Harry sans lever les yeux de son journal :
-Eh bien ! On se permet de faire la grasse matinée maintenant ?
-Il est à peine 7h00 ! rétorqua Harry indigné.
-Eh bien ! c'est déjà trop tard ! Dudley se lève bien à 6h30 pour s'instruire !
Harry ne répondit rien, c'était inutile puisque avec les Dursley il avait toujours tord et était toujours rabaissé face à son imbécile de cousin. Cependant il ne pût réprimer un sourir en se demandant comment Dudley pouvait bien s'instruire devant le dessin animé qu'il regardait de ses yeux porcins tout en se goinffrant de petis gateaux amoureusement préparés par la tante Pétunia qui avait arrêté le régime de son petit Dudlinouchet addoré prétendant qu'il tombait dans une dépression face au manque de nourriture et qu'elle ne supportait pas de le voir si maigre….. (autant que cela puisse être possible pour Dudley qui ressemblait plus à un cachalot qu'à un être humain). Harry se servit du porrige qui était sur la table et l'avala silencieusement.
Une fois le déjeuné terminé, Harry s'appreta à remonter dans sa chambre quand l'oncle Vernon l'attrapa par la manche et lui dit :
- Ce soir, nous devons recevoir des gens très importants des clients avec qui je dois traiter une grosse affaire. Tu tacheras de te faire discret et de ne pas nous ennuyer avec ta différence. Tu resteras dans ta chambre et j'èspère que rien d'anormal ne se produira sinon gare à toi.
-Oui, dit nonchalement Harry.
Quand il arriva dans sa chambre, la cage d'hedwidge était toujours vide mais Coq, le hibou de Ron était à la fenêtre et hululait de bonheur en voyant Harry lui ouvrir. A sa patte était accroché un paquet qui semblait beaucoup trop lourd pour lui mais qu'il semblait très fier d'avoir amené jusque là. Harry le défit de son chargement et déchira le papier, il découvrit une carte d'anniversaire (car aujourd'hui 31 juillet, Harry avait 17 ans et était majeur dans le monde des sorciers ! Harry lui-même ne se souvenait pas de son anniversaire, il faut dire qu'il avait tellement peu l'habitude qu'on le lui souhaite, et la nostalgie dans laquelle il était plongé n'était pas propice à se souvenir d'un tel événement) ; le paquet contenait également des petits pâtés faits par Mrs Weasley ainsi qu'un gâteau et une boite sur laquelle Harry lut Quidditchpocket : c'était un jeu de quiddich miniature qui venait du magasin des frères de Ron : Farces pour sorciers facétieux , ainsi qu'une lettre de Ron :
Cher Harry,
J'epère que tu ne t'ennuis pas trop chez tes moldus. S'ils sont méchants avec toi n'hésite pas à me le dire et Fred et Georges se feront une joie de t'nvoyer des pralines longues langues que ton cousin avait tant apprécié. Je voulais donc te souhaiter un joyeux anniversaire et te dire qu'Hermione va te prévenir par félétone quand et comment nous venons te chercher, mesure de sécurité car le courrier pourrait être intersepté. Au fait, papa s'arrange avec le ministère pour qu'on passe le permi de transplanage ensemble prochainement.
Ron
Ps : J'espère que mon cadeau te plait, c'est une nouvelle création de mes frères !
Harry sourit à la vue de cette lettre, il était heureux d'avoir des nouvelles de son ami. Il regarda ensuite son cadeau de plus près c'était une espèce de console de jeux façon sorcier : dans une boite, des figurines animées de sorciers jouaient au Quidditch et quand Harry ouvrit la boite ils s'arrêtèrent tous instantanément en attendant qu'il décide le rôle de chacun et les fasse évoluer à l'aide d'une mini baguette. Harry eût à peine le temps de jouer avec son Quidditchpocket qu'il entendit des hurlements à l'étage en dessous :
-HARRY !
Harry se demanda ce qu'il avait encore bien put faire pour que son oncle se mette en colère étant donné qu'il n'avait pas bougé de sa chambre. Quand il descendit au salon, l'oncle Vernon cria encore plus fort :
-COMBIEN DE FOIS JE T'AI DIT DE NE PAS LAISSER TES AMIS DE CETTE HORRIBLE ECOLE APPELER DANS MA AMISON !
-Qui a appelé ? demanda Harry impertubable.
-NE REPOND PAS SUR CE TON ! IMAGINE QUE CETTE ECERVELLEE AIE APPELLE QUAND MES CLIENTS ETAIT A LA MAISON !
-C'est Hermione qui a téléphonné alors, dit Harry qui gardait son calme, habitué aux colères de l'oncle Vernon. Je peux la rappeler ?
-NON ! tonna de plus en plus fort l'oncle Vernon.
-Bien dans ce cas je vais essayer mes sorts sur tes clients ce soir….car tu sais qu'aujourd'hui je suis majeur dans le monde des sorciers et je peux donc utiliser la magie comme bon me semble…..
Aux mots magie et sorcier, l'oncle Vernon tresaillit et et Dudley se mit à trembler (il faut dire qu'il avait eut quelques mauvaises expèriences à ce sujet) et d'une voix radoucie Vernon dit à Harry :
-Bon appelle la mais qu'elle ne vienne surtout pas ici, je ne veux pas que des gens comme ça viennent chez moi.
Harry alla donc téléphoner à Hermione :
-Allô !
-Allô Hermione c'est Harry !
-Oh ! Harry, je suis désolée, je crois que j'ai énervé ton oncle en téléphonant chez toi.
-Ce n'est pas grave tout est arrangé ! Comment vas-tu ?
-Je vais très bien, j'ai dégoté un nouveau livre sur l'histoire de la sorcellerie lors de la préhistoire, c'est fascinant !
Harry sourit. Hermione ne changerait jamais. Toujours fascinée par des livres qui à lui lui semblait d'un ennui mortel. Cependant, il dit :
-Ca a l'air bien…
-Oh ! ne fait pas semblant Harry je sais bien que tout cela ne t'intéresse pas et ce n'est pas pour te parler de mes lectures que je t'ai appelé. Mais pour te prévenir que l'on venait te chercher demain après-midi. Moi je vais chez Ron en transplanant ce soir.
-Mais vous venez me chercher comment, je n'ai toujours pas mon permis de transplanage.
-Je sais, répondit-elle, mais Mr Weasley va te faire transplaner avec lui, tout est arrangé nous arrivons chez toi à 14h00 demain. Tiens toi près…
-D'accord, a demain !
-A demain Harry et bon anniversaire !
Harry se tourna vers l'oncle Vernon qui avait écouté toute la conversation.
-Eh bien ! dit-Harry, vous allez enfin être débarrassé de moi, je vais chez Ron demain, il vienne me chercher en transplanant et jamais et plus je me remettrai jamais les pieds dans cette maison.
Ce qui suivit, harry ne s'y attendait pas le moins du monde : Tante Pétunia s'approcha, lui serra la main et dit :
-Si tu as un problème, nous serons là et pense à nous donner de tes nouvelles.
A ces mots, Harry resta bouche bée. Ce ne fut qu'au bout d'un moment qu'il sortit de la létargie de prononça un oui à peine audible. Cependant Harry n'était pas le seul à avoir été surpris par les propos de Pétunia car Vernon et Dursley la regardaient avec des yeux ronds et semblaient se demander si elle était souffrante… Vernon finit par dire à Harry :
-Maintenant monte immédiatement dans ta chambre, mes invités vont arriver d'une minute à l'autre, je ne voudrais pas qu'ils se retrouvent face à quelqu'un comme toi !
Harry ne répondit rien et remonta dans sa chambre. Il s'allogea sur son lit. Et pour la première fois depuis le début des vacances il pensait à quelque chose d'heureux ! il allait retourner au Terrier. Dans cette maison qu'il aimait tant et au sein de cette famille qui lui avait tant donné et le considérait comme un des leurs. Il allait revoir Ron , Hermione et….Ginny…Ginny… comment se passeraient les retrouvailles avec elle étant donné qu'il avait décidé de rompre. Trouverait-il la force de ne pas pas craquer, de rester de marbre face à celle qu'il aime, il le fallait pour la protéger.
