Bonjour, bonsoir à tous!
Voici non pas ma première fiction mais celle de ma soeur. Comme elle ne voulait pas la publier, je le fait à sa place :p
Il y a déjà 25 chapitres d'écrit et je les publierai tous les dimanche sauf imprévu :) Si l'envie vous prend de laisser une review, libre à vous :)
Sur ce, bonne lecture :D
Prologue
Bonjour. Je m'appelle Harry, Harry Potter. Et je suis sur le point de mourir.
Comment j'en suis arrivé là ? Mmm… c'est probablement dû à la malchance qui me poursuit depuis ma naissance.
On ne peut pas naitre malchanceux dites-vous ? Et pourtant, si je vous racontais ma vie, vous verriez bien que c'est le cas.
D'ailleurs, puis que c'est la fin, je vais vous raconter la suite de malheurs qui m'est tombé dessus. Vous en connaissez sans doute une partie. Ma vie est tellement médiatisée que pour ne pas me connaitre il faut avoir vécu ces 17 dernières années sur Mars.
Donc comme vous le savez surement, je suis né le 31 juillet 1980. Dès les premières semaines de mon existence, j'ai entrainé des catastrophes avec ma magie accidentelle. La plus mémorable selon mon parrain c'est le jour où j'ai attiré à moi mon balai-bambin que je n'avais pas l'autorisation d'utiliser pour cause d'orage. Le balai à fait plusieurs fois le tour de la pièce assommant mon père, faisant tomber les tasses de thé que ma mère apportait, renversant un vieux vase datant d'une époque trop lointaine pour le dater avec précision. Et le tout sous les rires de mon cher parrain. Ce n'est pas porter la poisse ça ?! Vous allez me dire rien de plus normal chez un enfant sorcier ! Je vous répondrais : en êtres vous sûr !
Ce n'est bien sur pas le seul « accident » que j'ai causé. Mais on a refusé de m'en raconter plus. Cependant j'ai bien vu qu'on ne me disait pas tout.
Ensuite vous connaissez tous l'histoire, la légende de la nuit d'Halloween. Après tout vous vous racontez encore cette histoire, avec soulagement, le soir au coin du feu. C'est la nuit au cours de laquelle le Seigneur de Ténèbres est mort. C'est bien ce conte que vous racontez, à vos enfants, le soir avant d'aller vous coucher. Pour vous, c'est un soulagement, le Garçon-qui-à-Survécu a mis fin au règne de terreur instauré par celui que vous n'osez pas nommez. Pour vous c'est le début d'une nouvelle vie pleine de promesse, d'un avenir serein, et sans inquiétude pour ceux qui quittent la maison. Pour moi, c'est le jour de la mort de mes parents. C'est le jour où mon parrain a injustement été accusé d'avoir trahi ses plus proches amis. C'est le jour où ma vie de bonheur a prit fin. C'est le jour où on m'a abandonné sur le pas de la porte des derniers membres de ma famille encore vivants : les Dursley. Des moldus immondes par leur cruauté et leur manque de tolérance.
J'ai passé 10 longues années auprès d'eux. Dès que j'ai su marcher, j'ai dû commencer à aider ma tante à faire le ménage. Au fur et à mesure, je ne le faisais plus que tout seul. Dès que je suis devenu assez grand, j'ai dû préparer les repas de la famille. Dès que je devenais trop encombrant, on m'enfermait dans mon placard. C'est ce qui me servait de chambre, et dans laquelle on m'oubliait parfois quelques heures, parfois quelques jours. Ils m'appelaient l'Anormal, le Monstre. Mon ami Neville, quand il l'a apprit, m'a comparé à un elfe de maison. Je suppose qu'il n'avait pas tord. Si tomber dans cette famille, ce n'est pas porter la poisse, je ne sais pas ce que c'est !
Bien entendu ce n'est pas tout. La moindre chose bizarre qui se passait était de ma faute et avait pour conséquence de me faire enfermer dans mon placard, pendant plusieurs jours, sans manger. Vous vous doutez bien que j'ai continué à avoir des poussées de magie accidentelle et que je me suis donc retrouvé très souvent privé de diner.
Certains d'entre vous diront qu'il y a des gens qui ont vécu ou qui vivent encore bien pire que moi. Je leur répondrais, venez passer une journée avec mon oncle et ma tante. Il y a peut être des personnes qui sont dans des cas plus grave que le mien, mais est-ce une raison pour fermer les yeux pour mon cas.
Passons à autre chose… c'est le jour de mes 11 ans que j'ai appris l'existence de la magie, que j'ai appris que j'étais un sorcier. Au début, c'était la meilleure nouvelle de ma courte vie. J'allais pouvoir quitter ma « famille » 10 mois par an. J'allais découvrir le monde de mes parents, découvrir qui j'étais, être comme les autres pour changer ! Mais ça ne c'est pas passé comme prévu. J'ai appris dans la foulée que même dans le monde magique, je n'étais pas normal. J'avais sauvé les sorciers d'un mage noir qui semait la terreur dans tout le pays. J'étais connu et reconnu pour cet exploit. J'étais célèbre. Mais je ne voulais pas de cette célébrité. Vous pensiez que j'étais heureux d'apprendre que tout le monde connaissait mon nom, que j'étais le sujet des contes pour enfants. Avez-vous pensé que ce que vous racontiez pouvais faire du mal à l'enfant qui avait tout perdu en cette nuit d'Halloween. Bien sûr que non.
C'est comme ça que j'ai commencé ma première année à Poudlard, que j'ai rencontré mon premier ami (Ron Weasley) et mon premier ennemi (Draco Malefoy). Cette première année ne fut pas de tout repos. Comme je vous le dit depuis le début, je porte la poisse. C'est comme ça que je me retrouvai en pleine nuit devant le miroir de Rised et que je me fis prendre la main dans le sac par Dumbledore. Je rencontrai aussi un dragon, prénommé Norbert. Je me fis prendre en dehors de mon lit par Rusard et j'écopai d'une retenue. Retenue durant laquelle je me retrouvai nez à nez avec Voldemort, enfin ce qu'il en restait. Je me retrouvai aussi nez à nez avec un chien à trois têtes. À la fin de l'année je dû récupérer la pierre philosophale cachée dans l'école pour ne pas que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ne s'en empare pas. Ai-je oublié de mentionner que le prof de DCFM était possédé par « tu-sais-qui » ? Et vous ai-je dit que mon prof de potion me déteste sans aucun raison ? Ce n'est toujours pas de la malchance ?
L'année suivante je dû faire face à la méfiance et la peur de mes camarades qui pensaient que j'étais l'héritier de Salazar Serpentard. En effet, la chambre des secrets avait été ouverte et le monstre qu'elle contenait partait en chasse. On me détesta à cause de ma capacité à parler le Fourchelangue, la langue des serpents. Une capacité soi-disant héréditaire appartenant à la famille Serpentard. À la fin de l'année je dû entrer dans le repère du fondateur pour y sauver la sœur de mon meilleur ami, possédée par le souvenir de Tom Elvis Jedusor, alias Voldemort, le véritable héritier. Je dû donc me battre contre un basilic (le roi des serpents) et contre celui-qui-veut-tout-le-temps-me-tuer.
En troisième, je dû faire face aux Détraqueurs et apprendre à m'en protéger. Pourquoi ? Parce que c'est l'année où mon parrain s'est échappé d'Azkaban, la prison sorcière la plus sécurisée au monde et d'où personne n'avait jamais réussi à sortir. Mais vous le savez évidemment, cela a fait la une de journaux pendant des mois. Ce que vous ne savez pas en revanche, c'est qu'à chaque fois qu'un Détraqueur s'approche de moi, je revois mes parents mourir de la main de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. A la fin de l'année je pu rencontrer mon parrain pour la première fois. Figurez-vous qu'il était innocent, qu'il avait passé des années en prison pour crime qu'il n'avait pas commis. A savoir trahir mes parents, causant leur mort par la main du Seigneur des Ténèbres. Mais je ne pu prouver son innocence. Je l'aidai donc à s'échapper me mesurant au passage à un loup garou un soir de pleine lune.
C'est en quatrième année que les choses se corsent. Je suis contraint de participer au Tournoi des Trois Sorciers. N'est-ce pas de la malchance que de devoir affronter un dragon, des sirènes, un labyrinthe hanté à 14 ans. Surtout qu'à la fin j'ai vu Lord Voldemort quitter le monde de mort pour rallier celui de vivant. J'ai aussi vu l'un de mes amis mourir. Sur une note plus positive, c'est cette année là que je rencontrai celle qui deviendra ma confidente, ma meilleure amie : Luna Lovegood. Je l'ai rencontré dans le Poudlard Express. Elle a un an de moins que moi et elle est à Serdaigle. Elle est toujours dans la lune et elle parle… heu … bizarrement. C'est indescriptible. C'est Luna quoi !
Ma cinquième année fut un peu plus calme… en apparence. Avec un prof de DCFM aussi incapable que Madame Ombrage, il a fallu mettre au point une association clandestine pour pratiquer nos sorts. Évidement, on s'est fait prendre ! Cette année là s'est terminée sur la mort de mon parrain au ministère suite à une rencontre avec des mangemorts. J'appris aussi que j'étais le sujet d'une prophétie. Cette derrière disait en gros que je devais tuer le mage noir ou le laisser me tuer. Très réjouissant, n'est-ce pas ?
Je pense que ma sixième année à Poudlard fut la plus calme. Les mangemorts semblaient se préparer à d'obscures missions et ne se donnaient pas la peine d'attaquer les villages moldus comme ils le faisaient lors de la première guerre. Les mois s'enchainèrent sans que rien ne se passent d'étrange. Je fis la paix avec mon professeur de potion. Figurez vous qu'il me détestait à cause de mon père. Mais passons ! Je commençai a bien m'entendre avec lui après que je lui ai demandé de m'entrainer en vue de mon futur combat avec le Lord Noir. Enfin une année passée dans la sérénité malgré l'épée de Damoclès que pesait sur nos têtes.
Malheureusement à la fin de l'année, Voldemort et ses sbires attaquèrent l'école. Je vis mourir la plupart de mes amis. Je me battis contre le Seigneur Noir pendant des heures. (Je suppose que je peux remercier mon professeur, Severus Snape, de m'avoir appris tout ce qu'il sait des duels et des sortilèges.) Il m'envoya autant de sortilèges que je lui en envoyais. Pourtant il dominait l'échange depuis le début. (L'expérience sans doute.) Le duel trainait en longueur. J'étais fatigué. Mais je continuais à lancer maléfices sur maléfices, ne laissant pas un instant de répits à mon adversaire. Les combats s'était arrêté autour de nous. Tout le monde nous regardait. Mais je n'y prêtais pas attention, trop focalisé sur la bataille que je menais. Les sorts qu'il me lançait commencèrent à s'espacer puis à devenir moins puissant (la vieillesse surement). Mais moi aussi j'avais de plus en plus de mal. Mes blessures me faisaient tellement souffrir qu'à certains moments je ne ressentais plus qu'elle. Mon sang s'écoulait d'un nombre conséquent de plaies. Je devais gagner… ou perdre. Ca devait se terminer !
Maintenant !
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Chapitre 1 : Inconscience
Le combat a pris fin il y a quelques minutes. Il est mort et je vais bientôt le rejoindre dans l'Autre Monde. La douleur s'est estompée, elle est comme diffuse. Le calme après la tempête. Ma vue se brouille. J'entends des voix. Les premières depuis ce qui me parait des jours. Elles se dirigent vers moi. Amis ou ennemis ? Mes yeux se ferment. Mes oreilles bourdonnent. Je reconnais une des voix. Amis alors ? Que veut-elle ? Je ne comprends pas.
Harry, je t'en prie ! Tien le coup ! On va te soigner.
Une voix douce, mélodieuse, peut-être un peu rêveuse. La voix d'une femme. Un visage apparait dans mon esprit. Les traits sont flous. Pourtant je peux percevoir un visage lutin entouré de mèche blonde. De magnifiques yeux bleus. J'entraperçois des radis en guise de boucles d'oreilles. J'ai forcément ouvert les yeux. Mon cerveau ne peut créer une image aussi belle.
Je reconnais cette jeune fille. Elle est mon amie. Je peux lui faire confiance. Je peux fermer les yeux sans crainte. Je m'abandonne à l'inconscience. Je crois qu'elle pleure. Je l'entends. Je ne veux pas qu'elle soit triste. Mais je suis trop loin déjà pour la consoler.
Au moment où mon esprit se met à dériver vers des eux plus calme, je me souviens : « Luna. »
