Je ne possède pas Akagami no Shirayukihime

Il s'agit d'une fiction se situant vers la fin du chapitre 34 du manga, j'ai un peu modifié les dernières pages pour mon plaisir personnel héhé. Comme certaines informations de l'histoire ne sont pas encore révélé, dont certains noms et rôles de gens de Lilias, je vais les inventer et peut-être rectifier le tir une fois un nouveau chapitre du manga publié, mais sinon… je laisse place à mon imagination!
- MISE EN SITUATION -
Shirayuki est à Lilias avec Ryuu pour collecter des informations médicales sur cette région, ils y rencontrent le prince Izana qui décide de se faire passer pour l'assistant de Ryuu et ainsi passer inaperçu à Lilias. Pendant ce temps, à Wistal, le prince Zen et ses trois assistants croulent sur le travail de bureau mais pendant que le second prince rêvasse sur sa bien-aimée, une lettre provenant du prince Izana vient d'arriver au palais.

Les phrases en italic dans le texte correspondent aux pensées des personnages.
Les phrases entre « » sont des souvenirs qui reviennent en mémoire à des personnages, comme il s'agit également de pensées, elles sont également en italic.


Chapitre 1

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- Shirayuki…, souffla le prince Zen en soupirant contre son oreiller. Je dois arrêter… si je dis son nom, j'aurai envie de voir son visage… J'aurais du en faire plus le jour de son départ…

Elle me manque tellement…

Il ferma les yeux en se plongeant un peu plus profondément dans les souvenirs qui lui permettaient de se montrer patient, l'empêchant de se précipiter vers Lilias sans attendre. Il était conscient depuis longtemps des sentiments qu'il nourrissait pour la jeune pharmacienne, mais depuis son retour de Tanburn et son enlèvement, quelque chose avait changé.
Peut-être avait-il réalisé qu'il pouvait la perdre et que cette idée lui avait révélé la force du désir qu'il avait de l'avoir près de lui? Peut-être que les conversations avec son frère lui ouvraient les yeux sur l'importance qu'elle avait pour lui? Peut-être que les intentions du prince Raji à son égard avait éveillé chez lui cette urgence de confirmer la situation entre eux? Peut-être que ses paroles sincères avaient achevé d'émouvoir son cœur de prince pour ne laisser que Zen?
Il lui avait certes confessé ses sentiments et ses aspirations envers elle en tant que prince, mais il ne lui avait jamais encore parlé simplement en tant qu'homme. Malgré l'aveu qu'elle avait surpris entre lui et son père lors du retour de Tanburn, il ne s'agissait pas d'un aveu direct, il n'avait pas pu trouver les mots pour lui exprimer, face à face, qu'est-ce qu'elle représentait pour lui.
Elle lui avait dit un jour que, dans son esprit, elle ne les dissociait pas, l'homme et le prince, qu'ils ne formaient qu'une seule personne pour elle, mais il était certain qu'elle avait comprit, lorsqu'elle s'était confessé à lui dans les bois, que sa réponse avait été, avant tout, celle que lui offrait le prince. Que ce soit en tant qu'homme ou en tant que prince, ses sentiments avaient toujours été présents, mais sa position royale ne lui permettait pas de les vivre de la même manière que n'importe qui. Comme son frère lui avait clairement indiqué, son pays avait des attentes envers lui et sa position impliquait une certaine retenue sur bien des sujets. Ça impliquait chaque aspect de sa vie, même les plus privés et l'officialisation d'une telle relation ne devait pas être prit à la légère.
Néanmoins, au fil des jours, sans qu'il ne puisse rien y faire, son affection prenait des proportions qu'il n'aurait jamais cru possible. Ces sentiments qui l'avaient légèrement brulé, le jour où il l'avait embrassé pour la première fois, n'étaient en fait qu'une pâle étincelle en comparaison de l'incendie qui ravageait présentement son corps. Ce doux baiser échangé par une impulsion du cœur, caché dans cette tour, n'était rien par rapport à celui qu'ils avaient échangé avant le départ de Sakaki pour Tanburn ou à ceux qu'il rêvait d'échanger avec elle depuis ce jour…
Ce long voyage lui pesait plus qu'il ne l'aurait pensé et de savoir son frère là-bas ne rendait pas les choses plus faciles à vivre. Il se sentait incroyablement seul lorsqu'elle n'était pas là et lorsqu'il n'arrivait plus à se concentrer sur le travail, ses pensées dérivaient aussitôt vers elle. Isolé dans sa chambre, loin des affaires politiques du royaume, il se laissait aller au confort de son lit et son esprit rêvassait. Ses mains se rappelaient le doux contact de ses cheveux entre ses doigts, les bras se souvenait de la chaleur de son corps contre lui… il sentait son cœur palpiter dans sa poitrine, conscient de la torture qu'il s'infligeait, mais il n'arrivait plus à se contrôler. Il cherchait dans l'air ce délicat parfum qu'il surprenait toujours dans son cou, se remémorait cette teinte rosé qui colorait ses joues quand ils étaient ensemble… la tendreté de ses lèvres… Il se prit la tête entre les mains et gémit de sentir son cœur se contracter si douloureusement. Cette séparation lui était de plus en plus insupportable!
« Je t'aime Zen… je veux être à tes côtés… »

- Aaaaaaargh!, continuait-il de gémir en s'enfouissant la tête sous un oreiller.

Je vais devenir fou!

- Zen, j'entre!

- Quoi?, s'écria le jeune prince en se redressant, le visage encore rouge de confusion par rapport aux pensées qui l'habitaient avant l'entrée de Mitsuhide.

- Est-ce que vous étiez endormi?

- Je l'étais…, mentit-il en tentant de reprendre son état normal. Quel est le problème?

- Une lettre du Prince Izana vient tout juste d'arriver.

Zen reprit aussitôt ses esprits et se dirigea rapidement vers son bureau, sans un mot pour son assistant qui lui avait emboité le pas. Il prit connaissance du document en silence, le visage fermé.

- Pourquoi ne m'a-t-il rien dit à ce sujet pendant notre rencontre…?, murmura le prince, comme pour lui-même avant de relever la tête d'un air préoccupé. Mitsuhide! Kiki! Obi! Soyez prêt. Nous partons aussi.

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Shirayuki déposa le corps du jeune garçon sur le lit que leur avait indiqué l'enfant qui leur avait demandé de l'aide. Après sa chute, à l'extérieur, la jeune pharmacienne avait tout de suite jugé qu'il fallait prioritairement ramener le patient à l'intérieur et elle avait chargé l'enfant sur son dos, sans accorder d'attention au prince Izana qui les avait suivit sans un mot pendant que Ryuu pressait le deuxième garçon de réponses afin de comprendre l'état du malade.
Pendant le trajet, le garçon au fort caractère les informa que le malade, un ami à lui du nom de Sasha Shiasame, était régulièrement prit de vertiges et de douleurs singulières aux jambes. À l'occasion, il tombait au sol, prit de convulsions et perdait le contrôle de ses membres inférieurs. Il avait déjà consulté plusieurs personnes qui n'avaient pas réussit à trouver l'origine de son mal et la situation prenait des proportions alarmantes.
De son côté, écoutant attentivement les informations d'une oreille, Shirayuki s'était empressé d'enlever les bottes et les chaussettes du petit Sasha et avait rapidement relevé le tissu de son pantalon pour ausculter ses jambes. Ses deux membres étaient glacés entre ses mains, la peau teintée de bleu et de vert semblait presque infecté d'un mal inconnu et fit grimacer leur compagnon. Shirayuki tenta de frictionner les membres gelés du patient pendant que leur informateur, trop choqué par cette vision, ne répondait même plus aux questions de Ryuu. Sentant qu'il ne tirerait plus rien du gamin, le pharmacien de treize ans se tourna vers le patient, notant une forte fièvre et de forts tremblements.

- Hé, mon garçon, intervint soudain le prince Izana d'une voix ferme qui ramena le gamin à la réalité. Comment t'appelles-tu?

- … Ruri, monsieur…

- Ruri, depuis quand ton ami a-t-il ses problèmes?

- Plusieurs semaines… et c'est de pire en pire…

- Passe-t-il régulièrement du temps à l'extérieur?, demanda Shirayuki en profitant de la parole retrouvé.

- Oui, il entraine des chiens de traineau avec son père, il est pratiquement toujours à l'extérieur, comme beaucoup de gens à Lilias, mais aucun d'eux n'a contracté cette maladie.

- Est-il allé quelque part où il n'a pas l'habitude d'allé ses derniers mois?

- Pas que je sache… mais il participe souvent à des expéditions avec son père alors…

Ryuu releva les vêtements de Sasha et inspecta son corps, il n'y trouva rien d'anormal sauf une légèrement coloration au bout des doigts.

- C'est définitivement un problème de circulation, conclut-il, les extrémités souffrent en premier et ses colorations indiquent que le sang n'arrive plus à s'y rendre.

- Il faut réactiver la circulation et le réchauffer au plus vite!

- Je vais demander que l'on remplisse une bassine d'eau chaude!

- Absolument pas!, objecta rapidement Shirayuki au petit Ruri. Le choc thermal serait trop important et pourrait endommager gravement les nerfs. Il faut le réchauffer progressivement, trouvez plus de couvertures!

L'enfant s'élança à l'extérieur de la pièce pendant que le prince se penchait pour aider Shirayuki à frictionner le patient gémissant de douleur. Les deux pharmaciens s'échangèrent un regard inquiet mais se fut Ryuu qui exprima à haute voix leur crainte commune.

- Si ne trouvons pas rapidement la solution… il faudra lui amputer les jambes… Et si ça continue de se répandre, comme nous le supposons, et que ça atteint le cœur…

- Est-ce contagieux?, s'inquiéta le prince.

- Ça n'en donne pas l'impression… mais si nous ne trouvons pas la cause, cet enfant mourra… sans parler de ceux qui feront face aux mêmes circonstances que lui, quelles qu'elles soient.

- Shirayuki, interrompit Ryuu, je veux que tu ailles trouver son père et que tu te renseignes sur tout ce qui aurait pu se produire avant le début des symptômes et sur leurs évolutions, mais avant, j'ai besoin que tu me ramènes monsieur Shidan.

La pharmacienne acquiesça et se leva aussitôt, s'élançant vers la porte lorsqu'elle sentit une présence derrière elle. Le prince avait suivit son mouvement et la suivait, dangereusement proche, le regard persistant.

- En tant qu'assistant de Ryuu, je viens avec toi, non?

La question était plutôt adressé au jeune pharmacien mais le prince ne quittait pas Shirayuki des yeux, comme dans une provocation muette de tenter de l'en empêcher mais elle n'avait aucune raison de refuser une aide supplémentaire et le prince Izana fut surprit de la voir accepter aussi facilement.

Ils trouvèrent rapidement le pharmacien Shidan, auquel le nom de Sasha ne sembla pas tout à fait inconnu, et il leur indiqua la résidence d'un éleveur de chien de traineau répondant au nom de Shiasame. Ils s'y rendirent rapidement grâce aux connaissances qu'avaient le prince de la cité et furent bientôt accueilli par un costaud père de famille qui pâlit en apprenant l'état de son fils. Shirayuki tenta de le rassurer en l'informa qu'il était entre bonnes mains mais qu'elle avait absolument besoin de son aide.
L'homme bredouilla les détails sur l'évolution de cette étrange maladie, honteux d'avouer que sa surcharge de travail l'avait empêché d'y prêter plus d'attention.

- Vous voyez… nous avons rencontré plusieurs problèmes lors de livraisons dans la région. Un groupe de bandits attaques les convois et volent les marchandises.

- Avez-vous informé son altesse Haki de la situation?

- Bien entendu! Mais les gens du palais n'ont pas le temps de s'occuper des affaires du peuple… les marchandises volées sont généralement destiné à des villages plus reculés, les nobles n'ont rien à faire de ses pauvres gens!

La pharmacienne avala difficilement sa salive devant les accusations du pauvre ignorant en face du premier prince de Clarines et le pressa de répondre à ses questions plutôt que continuer de s'étendre sur le sujet. Elle le questionna sur tous les voyages qu'avaient effectué son fils, sur son alimentation, les changements notables, l'état des personnes qui l'entouraient, ses tâches quotidiennes, même la santé des chiens. Surpris, le père fronça les sourcils à la dernière question et son regard sembla s'illuminer.

- Depuis quelques temps, j'ai un chien qui est souffrant. Sasha l'utilise régulièrement pour ses voyages et il y a plusieurs semaines de ça, il a été mordu lors d'une attaque de ses bandits. L'un de leur chien l'a blessé légèrement la patte mais la blessure a vite cicatrisé. Tout allait bien jusqu'à dernièrement…

- Laissez-moi le voir s'il vous plait.

- Vous pouvez toujours essayer, mademoiselle, dit-il en se levant pour les guider, mais son maître ne sera peut-être pas d'accord. Je dresse des chiens mais je ne les possède pas tous, celui-ci appartient à un ami de mon fils qui habite seul près d'ici. C'est une bien triste histoire… cet animal est sa seule source de revenue et son seul compagnon, depuis que le pauvre animal est souffrant, il est devenu presque impossible de communiquer avec cet enfant. Il y a plusieurs jours que je ne les aie pas vu, ni un ni l'autre.

- Pourquoi est-ce si difficile de communiquer avec lui?, demanda la jeune fille, essoufflée par le grand pas rapide de monsieur Shiasame.

Le grand homme s'immobilisa devant une habitation très modeste, en piteuse état, attaquée par le froid et le neige. Il leur fit signe qu'ils étaient arrivé, le visage à la fois anxieux et triste.

- L'enfant est muet… Comme il n'a pas de parents, il ne socialise pas beaucoup, parfois je ne suis même pas certain qu'il comprenne ce qu'on lui dit… On l'appelle Asaki.

Fronçant les sourcils, Shirayuki se détourna de père de Sasha, soudain prise d'une immense pitié pour cet enfant qu'elle ne connaissait pas, qui souffrait seul, comme elle l'avait fait à une époque. Prenant une grande inspiration, suivit discrètement par le prince Izana, elle poussa la maigre porte qui était déjà entrouverte. L'intérieur de la maison était terriblement sombre, presque insalubre et on n'y entendait que le souffle oppressant du vent sur les murs.

- Bonjour? Il y a quelqu'un… ? Asaki?

Ils avancèrent de quelques pas dans la pièce vide, attentifs à chaque bruit, accueilli par le silence. Ils entendirent enfin quelque chose qui pouvait s'identifier comme un gémissement plaintif. Ils se tournèrent vers un coin sombre de la pièce mais leurs yeux ne pouvaient rien y distinguer jusqu'à ce que le prince utilise une allumette. La maigre lumière leur révéla un spectacle navrant. Blottit contre le mur du fond, se trouvait un petit garçon d'une maigreur effrayante, le visage sale, la tignasse noire trop ébouriffée, vêtu d'un manteau trop grand pour lui, enveloppé par une immense bête. La masse de fourrure sombre qui l'entourait avait plus des airs de loups que de chiens, son corps large et massif se soulevant sous une respiration pénible, les pattes immenses, la gueule entrouverte pour laisser voir une rangée menaçante de crocs blancs. Conscient de la menace, le prince posa aussitôt sa main sur son épée alors que Shirayuki se baissait à leur niveau. Repérant le mouvement, le garçon resserra son emprise sur son chien, plantant ses petits doigts dans la fourrure épaisse, affichant une expression menaçante. L'allumette du prince s'essouffla sur un grognement incongru de l'enfant et sur ses traits déformés par la colère. Alerté par l'état de maître, l'animal souffrant releva difficilement la tête et pointa son museau en direction des intrus, joignant son grognement à celui de l'enfant, sillant dans sa respiration difficile. Le prince utilisa une nouvelle allumette et dès que la lumière leur permit de voir autre chose que les yeux luisants de la bête, la pharmacienne s'avança prudemment vers eux. Izana ouvrit la bouche pour protester, mais elle le devança d'une voix tellement douce qu'il en fut lui-même calmé.

- Tu es Asaki? Je m'appelle Shirayuki, monsieur Shiasame nous a informé que ton chien était malade, me permets-tu de voir comment il va?

Mais la position défensive de l'enfant ne changea pas.

Peut-être qu'il ne comprend pas ce qu'on lui dit…

Patiente, elle tenta de lui faire comprendre ce qu'elle voulait faire par des gestes mais Asaki se contentait de l'ignorer.

Vu sa situation, il ne doit pas faire confiance aux étrangers aisément.

Cette situation lui remémora aussitôt un doux souvenir qui la fit sourire. Elle prit la sacoche dans laquelle elle transportait ses herbes et la montra au gamin qui y jeta un regard mais qui fronça les sourcils sans comprendre, suspicieux. Elle prit un bâton qui trainait, appartenant très certainement au chien, et, trop confiante de son idée, reproduisit la même erreur que la première fois en se blessant un peu fort au bras. Stupéfait, le gamin et le prince Izana agrandirent leurs yeux de surprise et observèrent, bouches bée, la pharmacienne appliquer un onguent sur sa blessure. Pendant ce temps, le petit Asaki s'était légèrement détendu et tout grognement avait cessé, quant à Izana, sa main avait lâché le pommeau de son épée. Souriant maladroitement, Shirayuki pointa ses médicaments et pointa ensuite le chien, pour faire comprendre ses intentions au garçon. L'étonnement avait remplacé la colère sur son visage et ce simple changement encouragea assez la jeune fille pour l'autoriser à faire un mouvement vers eux. Au départ, personne ne réagit jusqu'à ce que la deuxième allumette meure. Le prince s'empressa d'en rallumer une troisième et ils réalisèrent tous que Shirayuki était maintenant à genoux devant le loup. Le gamin sursauta et il semblait près à bondir jusqu'au moment où Shirayuki laissa tomber le capuchon de son manteau. Elle avait compté sur ce dernier atout pour distraire le gamin afin qu'elle puisse commencer ses soins et qu'il comprenne enfin qu'elle ne leur voulait pas de mal. La tactique réussit et Asaki se laissa hypnotiser par l'étonnante chevelure aux reflets dansants. Quand il reprit ses esprits, la pharmacienne avait posé une serviette humide sur le museau de l'animal et elle avait posé sa tête contre son torse essoufflé afin de percevoir s les battements de son coeur. Le prince Izana se doutait que la serviette avait probablement comme seul but de faire comprendre à l'enfant les intentions de la jeune fille et il soupira de soulagement en le voyant se détendre tout à fait, soudain très attentif et anxieux en la voyant observer son ami à fourrure.
Le prince ne pouvait en aucun cas nier que cette fille avait du cran. Elle était vraiment prête à tout pour aider un parfait inconnu et elle ne s'était pas arrêter aux signaux de danger qui s'étaient affiché clairement à eux, allant jusqu'à se blesser pour parvenir à se faire comprendre.

- Elle est incroyable…

Le prince regarda par-dessus son épaule, surprenant la massive silhouette de monsieur Shiasame dans le cadre de porte et sourit à sa réflexion.

Ou incroyablement naïve.

Mais il ne pouvait pas nier que cette démonstration l'avait ébranlé et quelques questions commençaient déjà à faire leurs chemins dans son esprit.


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