pour les gens qui préfèrent Alix avec Enak, retrouvez-les ensemble dans le recueil "duo boni adolescentuli" ( /s/3265920/ ) ; ici, je vais essayer de varier un peu les choses !
Titre : au jeu de la séduction…
Auteur : ylg
Base : Alix
Personnages/Couple : Arbacès/Alix
Gradation : PG / K-plus
Disclaimer : Jacques Martin
Prompt : « Alix – Arbacès-ou-Adroclès/Alix – miroir(s) »
sur le Grand Kink Mème Anonyme Multi-Fandom en Français
Continuité : début de série
Nombre de mots : 275
oOo
Refaire Alix à son image, ça ne marche pas. Le garçon se targue d'être incorruptible. Planté devant son miroir, Arbacès défait sa tenue d'apparat et passe en revue toutes les occasions manquées. Il a pourtant tout fait pour le convaincre du bien-fondé de ses plans. En ôtant ses boucles d'oreille, il regrette ses beaux arguments inefficaces. Il pourrait séduire n'importe qui, mais Alix a refusé de s'en laisser compter. Remettant en ordre ses bouclettes alourdies de parfum riche, il regrette d'avoir à admettre que son art n'est peut-être pas encore parfait. La prise d'otage semble pouvoir fonctionner un temps pour contraindre un héros récalcitrant, mais ne fait que le remonter encore plus contre lui par la suite. En effaçant les traits de khôl qui ourlent ses paupières, il arrête sa décision de ne plus s'abaisser à cela. La réussite ne doit pas venir d'artifices pareils. La proie doit venir se placer entre ses griffes de son plein gré !
Laissant sa tunique glisser à terre, il contemple son image d'un œil qu'il veut objectif. Ce qu'il voit dans le miroir lui plaît ; pourquoi ne peut-il donc plaire à la seule personne qui compte ?
La réponse lui vient là, dans la surface de métal poli : changer Alix ne fonctionnera pas juste parce qu'il le souhaite ; la ruse qui sera peut-être l'instrument de sa victoire c'est changer lui-même. Se fabriquer une autre identité sous laquelle l'approcher, une image inversée qui répondra à ses attentes. Un masque joli, laissant les défauts dans le flou, et sans réalité derrière…
Oui… Ainsi, très cher, tu ne sauras même pas qui vient à toi !
