Auteur : Moi

Disclaimers : Ma plus grande ambition serait d'avoir des droits sur Naruto. C'est vrai quoi vous imaginez tous le fric que ce truc génère ? (Neji : C'est ça ton ambition ? -.-'/ Oh ça va, ce n'est pas le cas alors ne me juge pas !)

Pairing : NaruNeji

Beta reader : Nope

Finalement je n'ai pas suivit mon idée de départ. Je comptais en faire un OS mais plus ça allait plus je voyais que je ne pouvais pas tout faire en un seul chap. Alors là je me suis dit, puisque ça s'allonge je vais l'envoyer à Aya et le publier sur FF (oui au départ il était prévu de le publier sur mon blog uniquement) mais bon là je m'ennuie, je suis bloquée sur REP, il va bientôt pleuvoir et j'ai plus d'épisode de fairy tail à me mettre sous la dent. Alors j'ai dépoussiéré cette histoire commencée en octobre 2011.

C'est un peu le genre muñeca mais sans les tortures et le travestissement (oui donc c'est vraiment pas la même chose), en revanche on n'a des voleurs, des bijoux et des limes et lemons... Et puis ça fait un bail que je voulais finir un NaruNeji :)

- Attention homophobes s'abstenir, c'est du Yaoï au cas où vous avez mal lu le résumé !

- Bonne lecture.


Chapitre 1 :

Le blond extirpa de la poche de son pantalon un petit rubis qu'il avait subtilisé à la dernière minute. Il observa le reflet de la lumière sur la surface ouvragée de la pierre. L'éclat des pierres précieuses l'avait toujours fasciné. Il sourit puis le plaça dans le nombril de Neji et regarda avec fascination la pierre monter et descendre au fur et à mesure que l'autre homme étendu sous lui respirait. Neji Hyuuga quant à lui esquissa une moue boudeuse. Le blond, Naruto, le trouva adorable et lui offrit un sourire fait maison : grand et niais.

« -Tu devrais te percer le nombril. Fit-il en retirant la pierre pour la faire rouler sur le ventre pâle. Comme les catins des barbares… »

Neji grogna.

« -Ridicule. Répondit-il en rejetant cette main bronzée de son corps. »

Le rubis glissa sur le côté. Naruto le récupéra entre le pouce et le majeur en faisant une brève moue à son tour. Puis il porta le rubis de nouveau à hauteur d'yeux et regarda le nombril de son partenaire.

« -Ce que tu es méchant Neji. S'exclama-t-il en détachant les syllabes de son prénom. »

Son regard s'éclaira quand il quitta le ventre de Neji pour se fixer sur son visage.

« -Hé ! Et pourquoi tu ne te percerais pas l'oreille que je puisse l'accrocher là ? S'exclama-t-il en collant la pierre contre l'oreille droite de Neji. Comme une femme…

-Absurde. Objecta-t-il d'une voix sifflante et menaçante. »

La main qui tenait le rubis trembla contre l'oreille avant de voyager lentement vers le bas et s'arrêta sur une partie non avouable qui fit rougir le Hyuuga.

« -Jamais ! Persifla-t-il. »

C'était toujours comme ça entre les deux voleurs. Naruto proposait des idées saugrenues que Neji rejetait catégoriquement. D'ordinaire Neji Hyuuga un beau garçon d'un peu plus de la vingtaine exerçait son art seul. Il avait commencé sa carrière juste pour contrarier sa richissime famille et il s'avéra très doué pour prendre des choses. Très vite il s'attaqua à des jeux de plus en plus compliqués, ressentant le besoin d'élever le niveau. Il poussa l'audace parfois jusqu'à signer ses méfaits. On lui attribua ainsi le très original surnom de chat. Bref à la fin les Hyuuga exaspérés par ses petits larcins- et encore ils méconnaissaient grandement l'envergure qu'avait pris cette activité- le confinèrent de longs mois durant au sein de la demeure familiale. Hors de question de risquer qu'il chaparde des bijoux lors d'une fête ! Il fut même dument fouetté la première fois qu'il tenta de s'échapper histoire d'échauder le chat. Cependant l'enfant était têtu et sa troisième tentative fut une réussite. Ainsi migra-t-il dans le sud du pays du feu : Akatsuki une grande ville dont la réputation l'avait toujours attiré. La ville était comme un chant de sirène pour tous les adorateurs de liberté de la terre. Soit disant capitale culturelle du pays mais en vérité c'était une ville un peu anarchique à cause de son célèbre faubourg mais nous y reviendrons.

À l'arrivé, Neji vendit son cheval et s'installa dans une chambre au dessus d'un bar dans le port. Détestant le mélange écœurant d'odeur de poisson et d'alcool, il mit en application deux jours plus tard le don que mère Nature lui avait octroyé pour pouvoir élire domicile dans un joli quartier à la sortie nord de la ville, satisfaisant ainsi les exigences de son nez si délicat.

Il rencontra Naruto alors qu'ils étaient tout deux à une fête de la haute. Tout deux s'y étaient glissé sans invitation et profitaient de la bonne humeur générale et la confiance des convives pour faire la razzia chacun dans son style. Après avoir vidé quelques bourses et raflé les bijoux de ces dames, le brun était discrètement monté à l'étage vider le coffre-fort. Le fait est qu'il s'y trouvait déjà un jeune blond ayant pratiquement fini d'opérer son larcin.

À vue de nez on donnait à Naruto Uzumaki moins que Neji mais il restait dans la même tranche d'âge. Il était blond, très blond, des cheveux comme le soleil, non comme un champ de blé. Il avait de grands yeux bleus cobalt comme un ciel d'été, non comme l'océan plutôt. Lui, avait commencé sa brillante carrière par nécessité. Le partage des richesses ayant toujours été inéquitable, par tradition la populace se contentait des miettes. Vous comprendrez donc qu'un petit orphelin qui ne travaille même pas peut difficilement se tailler la part du roi. Quand il eût 12 ans, l'orphelinat surpeuplé lui avait donné juste un repas et une pièce d'argent en se séparant de lui. On lui conseilla tout de même d'aller se faire apprenti dans un quelconque atelier ou de vendre des journaux. Il essaya d'abord la voie de l'honnêteté en suivant le conseil. Mais bien vite son tempérament lui ferma les portes des ateliers de forgerons et charpentiers tandis que la misère qu'il avait amassée diminuait bien vite. Il y avait bien les tanneries près du port mais il sentait bien qu'il n'y ferait pas long feu ayant toujours détesté l'autorité et compte tenu de la dureté du travail… Non il se serait fait proprement viré. Aussi en désespoir de cause se mit-il à voler et il s'avéra même assez doué quand il ne se fit plus prendre et rosser par les représentants de l'ordre.

Les années passèrent et il abandonna les tables du marché et les bourses des commerçants pour le gros gibier. C'est à dire qu'il s'introduisait dans les maisons, chaparder ce qu'il y pouvait, prenant soin de détrousser ceux qui paraissaient en avoir assez pour lui offrir involontairement son repas du soir. Et c'est ainsi qu'un jour, il décida de s'attaquer aux portes du coffre de cet horrible gouverneur qui répondait au nom d'Orochimaru. Un gouverneur aux pratiques dérangeantes et très peu honnêtes quoiqu'il fallait bien l'être un peu pour diriger une ville comme Akatsuki. On disait qu'il aimait s'entourer de jeunes adolescents, et tout le monde savait qu'il détournait l'argent des contribuables, d'autant qu'il était facilement corruptible pourvu qu'on lui fournisse quelque chose attisant son intérêt, on le disait aussi nécrophile et bien d'autre encore…Il serait assez difficile de distinguer le vrai du faux tant les rumeurs allaient bon train. Mais toute rumeur n'a-t-elle pas un fond de vérité ? Il était donc tout occupé à vider le coffre de cet horrible bonhomme et avait même quasiment terminé quand le parquet grinça derrière lui et un élégant brun aux longs cheveux se tenait derrière aussi stupéfait que lui.

Dire que Neji n'avait pas été tenté de lui prendre son butin et de le faire prendre à sa place ensuite serait mentir. Mais qu'aurait-il dit alors sur la raison pour laquelle il se trouvait à l'étage et pourquoi il n'avait pas d'invitation ? Et son identité dans tout ça ? Il ne doutait pas qu'il serait ramené par une escorte de policier à Konoha dans le nord du royaume où l'on jugerait de son cas. Et s'il n'était pas pendu – car dans le nord on n'est beaucoup plus sévère voyez-vous ?- s'il n'était pas pendu donc ce serait parce que sa famille prise de pitié serait intervenu mais l'aurait fait payer sa liberté en contrepartie. Il se trouva alors ridicule d'avoir voulu vendre en premier lieu le joli garçon en face de lui.

Naruto referma son sac et saisit un chandelier en or dans sa course vers la sortie mais s'arrêta, tout surpris, le pied encore sur le rebord de la fenêtre quand il entendit une voix grave et suave l'interpeler comme ceci :

« -Pas si fort abruti ou on se fera prendre tous les deux ! »

Tels furent les tendres premiers mots de Neji envers Naruto. Naruto qui toujours fort étonné revint sur ses pas.

« -Tu…Tu es là pour vider le coffre toi aussi ? Demanda-t-il toujours sous le coup de la surprise. »

Neji hocha la tête.

« -Tu es bien imprudent toi. Remarqua-t-il à l'égard de Naruto. En outre j'avais vu ce coffre avant toi.

-Comment ça se fait alors que j'étais celui qui le dévalisait ? Sembla-t-il se moquer.

-J'attendais juste le bon moment…

-…

-…

-… On partage ?

- Quoi ? »

Pourquoi faisait-il même un brin de cosette avec cet énergumène qui l'avait devancé ? Il n'était même pas assez intelligent pour être parti sans l'écouter. Et pourtant au terme de la soirée ils en étaient venus à s'associer. Attention leur première conversation dans l'ombre du bureau du gouverneur avait été dictée par l'étonnement. Plus tard ils se disputèrent pendant la moitié de la soirée à propos du partage du magot et leurs échanges verbaux prirent une tournure moins bon-enfant que plus tôt dans la soirée. Mais ils finirent par sympathiser. Le physique de Naruto il faut le dire y était beaucoup. Neji qui avait fréquenté les milieux nobles avait pu constater que certains cercles se livraient à des mœurs bien douteuses. Mœurs douteuses qu'il adopta dès l'âge où son corps d'homme fut apte à s'y livrer. C'est donc lui qui tenta le premier de séduire le beau blond. Et il parvint à ses fins de longs mois plus tard après une journée de travail particulièrement réussie car Naruto enfin le prit avec ferveur. Naruto qui jusqu'à cette rencontre ne faisait que lorgner les poitrines plantureuses des vendeuses de fleurs – et accessoirement s'astiquait le manche dans l'intimité de sa petite chambre dans le port- s'ouvrit à de nouvelles possibilités. Car il s'avéra par la suite que les fesses de Neji présentèrent plus d'attraits que n'importe quelles vendeuses de fleurs. Après donc ce nouveau pas dans l'intimité de leur relation, ils emménagèrent ensemble. Et puis il faut le reconnaître quand on est deux pour ce genre de travail, il vaut mieux être amants. Il y a plus de confiance et moins de risque de se faire doubler.

Pour en revenir à l'action présente, ils étaient tous deux sur un des lits de leur habitation au-dessus d'un magasin de la rue commerçante. Ça leur donnait une allure honnête vu qu'ils ne travaillaient normalement pas assez pour se permettre plus. C'était assez spacieux, leurs sorties nocturnes étaient rarement remarquées dans un quartier qui veillait tard et enfin le bruit de la rue toujours animée couvrait ceux de leurs ébats.

Ils étaient donc dans ce lit, leur butin éparpillé sur le sol de la chambre, en train de fêter une nouvelle réussite.

« -Jamais ! Jamais ! Se répéta Neji alors que Naruto continuait à faire voyager la pierre précieuse sur son corps.

-Méchant chat ! Se moqua Naruto. »

Neji ferma les cuisses qu'il avait légèrement écartées. Quand Naruto employait son surnom de chat –surnom qu'il lui avait arraché-, il fallait toujours y voir une connotation avec relation sexuelle. Le rire malicieux de Naruto retentit dans toute la pièce. Neji tenta de se redresser mais fut rapidement repoussé contre le matelas. Il grogna en posant ses paumes sur le torse nu de l'autre homme et Naruto sourit de toutes ses dents. Un sourire enfantin, un peu niais. Depuis qu'il s'était rendu compte de sa supériorité physique, le blond était devenu plus grand et se permettait le luxe de le maîtriser de la sorte chaque fois qu'il le voulait sous son emprise. Et dire que c'était Neji qui l'avait initié aux plaisirs charnels ! Dire que c'était Naruto, pudibond, qui ne voulait pas entendre parler de cette voie directe pour la damnation !

Le garçon saisit délicatement le phallus de Neji avec ce même sourire naïf. Et le brun se fit la remarque que son sourire n'avait rien de plus faux qu'à cet instant. Et puis d'ailleurs Naruto n'avait plus rien d'un enfant mis à part son trop grand enthousiasme.

« -Neji… Fit-t-il en faisant longtemps rouler sur sa langue les deux syllabes de son prénom. »

Le brunet haussa un sourcil à l'appel. La main était juste posée sur cette partie de son anatomie qui n'avait rien demandé mais qui appréciait la chaleur de la main de Naruto.

« -Et si je te volais un diamant, te percerais tu l'oreille que je l'y accroche ? »

En posant sa demande, il fit rouler le rubis sur la peau de ses bourses, petit globes si sensibles qu'il faillit gémir.

« -Cer…Certainement pas. Rejeta-il d'une voix dédaigneuse. »

La voix était peut-être dédaigneuse mais elle tremblait à cause des mouvements et des petites pressions par moment du joyau sur ses couilles, mot bien vulgaire à l'humble avis de Neji. Et entre-temps, ses cuisses s'étaient écartées malgré-lui pour rendre plus aisés les gestes du blond. Le sourire qui étira cette fois les lèvres du blond était hautain et concupiscent.

« -Bon chaton. Se moqua-t-il. »

Neji se mordit la lèvre inférieure et referma brusquement ses cuisses. Naruto gloussa puis c'est d'une voix taquine mais enjôleuse qu'il parla.

« -Neji chaton… Ma main est coincée entre tes jolies jambes. »

Pour appuyer sa remarque, il entama un mouvement de la main qui tenait toujours le membre du Hyuuga entre les dites cuisses. Un nuage rouge empourpra les joues d'ordinaire pâles de Neji et il écarta légèrement les jambes pour que Naruto puisse retirer sa main. Cependant le blond n'en fit rien et reprit son manège. Neji grogna ou du moins essaya car c'est un gémissement qui lui échappa.

« -Tu es si mignon…

-La ferme ! »

La voix était toujours catégorique mais son corps répondait différemment aux caresses. La preuve en était sa verge qui se dressait. Naruto éclata de rire et laissa tomber le rubis sur la pile d'or et de bijoux au pied du lit avant de se débarrasser de son pantalon. Puis il se baissa lentement pour voler à Neji le premier baiser de la soirée. Enfin le corps du brun sembla se détendre et Naruto réitéra le baiser mais cette fois il fut plus gourmand que le précédent. Neji accepta maintenant de s'abandonner au plaisir.

Leurs bouches échangeaient un baiser langoureux quand le blond prit l'une des joues de son fessier d'une main. Elle le massait alors que celles de Neji attiraient Naruto par la nuque. Oh oui… Maintenant il pouvait le laisser le prendre sans problème. Il suffisait juste d'un baiser. Tout commence par un baiser…

Après une longue étreinte de leurs langues, Naruto offrit à Neji un nouveau sourire –joyeux cette fois- alors que Neji, le regard brillant, essuyait le filet de salive qu'il avait sur le menton.

« -Prend moi…Murmura-t-il sans quitter les yeux bleus du regard. »

Les mots firent échos dans le crâne de la tête blonde qui l'embrassa de nouveau en passant ses mains derrière sa tête. Celles de Neji passèrent simultanément dans son dos. Ils se mordirent les lèvres, les léchèrent, mêlèrent leurs langues, exploraient tour à tour leurs palais et lustraient les dents… Quand ils se détachèrent, leurs regards se rencontrèrent pour y lire chacun le besoin et l'envie, le désir et la luxure… Et l'amour ? Pas à ma connaissance. Et même, y avaient-ils seulement pensé ? Dès le départ Neji avait désiré Naruto. Il l'aimait physiquement. Mais quant à savoir s'il l'Aimait…. C'était une autre histoire. Naruto avait succombé au désir de Neji et finalement en avait plus que profiter mais… l'aimait-t-il ? Il n'en était pas certain. Ils étaient doux l'un envers l'autre, attentionnés, protecteurs… Mais voilà, comme ils ne s'étaient jamais posé la question, ils n'étaient pas sûrs de s'aimer dans le sens d'Amour.

Les doigts de Naruto partirent comme un peigne imaginaire de la nuque de Neji pour finir par se perdre dans la masse sombre, lourde mais soyeuse… Neji saisit cette main qui ne le touchait pas selon lui au bon endroit et la fit glisser le long de son corps : Poitrine, visage, de nouveau poitrine, ventre, cul, cuisses, sexe… Son autre main faisait de même sur le corps hâlé de Naruto qui gémit. Ce dernier suivit Neji dans ce jeu de caresse sensuelle et enivrant. Neji aimait sentir les mains de Naruto le parcourir encore et encore comme s'il découvrait à chaque fois un trésor et ce n'était pas pour déplaire à Naruto qui se voyait récompensé du même traitement. La règle était de ne plus rien utiliser d'autre que les mains. Celui qui y dérogerait était bon pour les tâches ingrates du lendemain. Le jeu prenait fin quand ils finiraient par s'embrasser. Ainsi donc leurs mains voyagèrent sur le corps de l'autre parfois s'attardant sur des points sensibles et faisant donc gémir son partenaire. À la fin Naruto ne put résister à lui chatouiller le front des lèvres se déclarant par la même perdant.

« -Je vais te marquer. Prévint alors Naruto en faisant glisser sa langue dans le cou du brun. »

En même temps il opéra une délicieuse friction entre leurs verges dures.

« -N... Non. Objecta le brunet. »

Sachant pertinemment que c'était le genre de remarque à ne pas prendre en compte, Naruto ouvrit lentement la bouche après la réponse et la referma avec lenteur à la base du cou. Il s'y appliqua tant et si bien qu'il finit par y laisser une marque bleue-rougeâtre de ses dents. Puis il fit de même juste au-dessus et continua ainsi de remonter le cou de son amant tant et si bien que lorsqu'il releva la tête pour observer son ouvrage il put voir une nette ligne de suçons de la base du cou à la mâchoire.

« - C'est joli ! S'exclama-t-il après avoir éclaté de rire.

-Tss… Je déteste ça

-Arrête de râler… Soupira-t-il avant de l'embrasser à nouveau. »

Les gémissements du brun vinrent mourir dans la bouche de l'autre qui jouait de sa langue avec ardeur. Neji aimait tellement être embrassé.

Ses mains saisirent le basin de Neji et l'attira encore plus contre lui. Et c'est tout en massant son fessier qu'il opéra une nouvelle fois une douce friction entre leurs sexes.

...

Quelques minutes plus tard Naruto, repu, observait calmement Neji qui se lavait près de la fenêtre. La manière dont il trempait l'éponge dans le récipient en porcelaine puis la passait sur son corps nu lui procurait une délicieuse sensation au creux du ventre. Ses yeux brillèrent de nouveau de désir en glissant sur le corps bien proportionné à côté. Il reporta ses pupilles azur au plafond en bois blanc pour calmer ses ardeurs. Mais même ainsi, il sentait l'odeur de Neji lui chatouiller les narines : une odeur entêtante d'encens et quelque chose comme du bois de santal. Naruto ne savait si c'était du à ces lotions qu'il se procurait chez l'apothicaire puisqu'il n'y avait jamais risqué le nez mais l'odeur lui était agréable. Enfin même les yeux au plafond, il connaissait le corps de son partenaire aussi bien que le sien et n'avait nullement besoin de ses yeux pour redessiner dans son esprit les courbes et les formes de Neji. Il savait comment était le grain de sa peau, où se trouvaient les petits détails comme les tâches de naissance, les points de beauté, les cicatrices et même les éphémères boutons…De sa beauté la plus splendide à ses petites imperfections physique Naruto connaissait Neji. Ses grands yeux blancs aux reflets lilas dont l'un était légèrement plus grand que l'autre, sa petite bouche aux lèvres charnues, ses joues douces, l'ovale de son visage qu'encadraient ses longs cheveux café, son cou long, une chute de reins qui lui donnait des envies, ses pectoraux et abdominaux fermes… mais surtout, surtout un cul qui l'était tout autant. Un joli petit cul pas rebondi mais si ferme… Ah il pourrait passer sa vie à jouer avec ce fessier divin ! Il pourrait écarter les joues, jouer de l'intimité qui s'y cachait, il pourrait caresser de nouveau ce si joli cul, il pourrait l'embrasser et le lécher et… Et toute cette énumération à laquelle il était en train de se livrer aurait réveillé sa virilité si Neji n'avait pas parlé à cet instant.

« -On devrait aller revendre les bijoux ce soir. »

Ah oui ! Le travail. Le travail c'était sérieux. C'était même très sérieux car la moindre erreur leur coûterait leur liberté. Il se redressa et tourna la tête de côté juste à temps pour voir Neji mettre un peignoir, cadeau d'anniversaire de la part de Naruto. Le cadeau était profitable à tout deux. Il était bien plus facile de déshabiller son amant quand il portait ceci. Neji n'avait fait l'honneur d'accepter que parce que le peignoir était en soie et d'un noir uni. Naruto sourit. Mais Neji ne savait pas à quel point il était beau ainsi : les cheveux détachés avec ce vêtement noir qui tranchait avec le blanc de sa peau. Le Hyuuga avait beau dire qu'il le trouvait beau –raison d'ailleurs pour laquelle il avait accepté ce partenariat et il insistait là-dessus - Naruto trouvait que physiquement Neji était bien plus beau que lui. S'il n'y avait pas du travail il lui sauterait bien dessus.

« -Alors Naruto ? Qu'est-ce que tu en dis ?

-J'en dis : faisons comme tu dis. Et rhabilles-toi sinon… »

Neji gloussa et ouvrit la penderie.

« -Toi, habilles-toi. Lança-t-il depuis l'autre bout de la pièce. »

Naruto qui s'était redressé sourit et commença à réunir le trésor au pied du lit dans un grand sac.

« -Ne pourrais-tu donc pas t'habiller ? Reprit Neji. »

Il se tenait, fin prêt, juste derrière lui et Naruto esquissa un rire bref.

« -T'as raison.

-Comme toujours, non ?

-Comme presque toujours. Rectifia-t-il en lui adressant un clin d'œil. »

Neji lui offrit une de ses moues dédaigneuses en tournant la tête.

« -Sois un peu sérieux veux-tu ?

-Et pourquoi ? Ne te plais-je donc pas ainsi ? Demanda-t-il avec un soupçon de malice.

-Tu ne changeras donc jamais ?

-Quoi ? Changer ? Mais Naruto serait-il toujours Naruto s'il devait changer ?

-Arrête de parler de toi à la troisième personne. C'est…dérangeant.

-Qu'est-ce qui dérange le sieur Neji ? Est-ce vraiment ma façon de parler ou qu'en faisant cela je me hisse au-dessus de lui ? Susurra-t-il gaiement.

-Mais vas-tu donc te taire imbécile !

-Tiens Neji n'a pas de répartie cinglante à m'opposer ? »

Neji roula des yeux et croisa des bras ce qui fit partir Naruto d'un grand éclat de rire.

« -As-tu fini tes singeries ? Reprit le brun une fois que son compagnon se fut calmé. Habilles-toi. Tu m'exaspères. Ajouta-t-il après un bref silence.

-Mais qu'est ce qui ne t'exaspère pas au fond ? Lui répondit-il en se relevant, un grand sourire étirant toujours ses lèvres. »

Neji ne répondit pas et jeta un regard à l'horloge récemment acquise : une heure largement passé, presque deux. C'était mauvais. Il s'était laissé aller avec Naruto en rentrant chez eux au lieu de tout de suite se débarrasser des joailleries. Il poussa un sifflement énervé quand Naruto fut à sa hauteur et ce-dernier lui vola un baiser.

« -Ne m'en veux pas Neji. Fit-il maladroitement en guise d'excuse avant d'aller à la penderie à son tour. »

Le Hyuuga voulu lui demander pourquoi car il n'était pas sûr au ton de sa voix qu'il se référait à l'heure. Mais il ne le fit pas et se contenta de passer sa cape après avoir fermer le sac contenant le butin à revendre. Naruto avait déjà presque fini, mal vêtu par faute de son empressement. Neji lui jeta un regard courroucé mais au final il parut plutôt amusé. Le blond se frotta la nuque avec un sourire idiot en comprenant qu'ils étaient peut-être trop en retard. Après un soupir Neji se saisit du sac et l'envoya à Naruto qui bien qu'il fut lourd le rattrapa avec adresse.

« -Veux-tu me blesser ? Taquina Naruto.

-Loin de moi cette idée… Allez viens. Nous avons déjà trop tardé.

-Tu as sans doute raison. »

Après un « hn » dédaigneux le Hyuuga ouvrit la marche et ils quittèrent leur habitation pour le célèbre faubourg de Tanzaku, le quartier le plus insécurisé de la ville.

...

Tanzaku était situé en marge et se perdait dans la forêt, frontière ouest de la ville. Là encore bien des rumeurs circulaient sur le lieu et les honnêtes gens l'évitaient d'ordinaire comme la peste. Toujours est-il que Neji et Naruto y trouvaient leur bonheur. Outre les armes et autres articles à risque, c'est à Tanzaku que se trouvaient les meilleurs tavernes, où l'on jouait de l'argent –bien que cela fut interdit-, que l'on prenait les paris, les maisons clauses y florissaient, les vendeurs de trucs en tout genre et substances étranges rivalisaient d'ingéniosité…Mais par-dessous tout, c'est à Tanzaku que nos deux voleurs pouvaient revendre leur marchandises sans crainte.

Neji détestait avancer dans les allées sinueuses, sombres et surtout malodorantes du faubourg. Le nez retroussé et les sens en alerte il avançait à grandes enjambées en prenant bien garde de là où il mettait les pieds. Naruto, son fardeau sur l'épaule, était beaucoup plus insouciant mais restait prêt à dégainé si le besoin s'en faisait sentir. Il était évidemment très dangereux de se promener avec un tel trésor dans ces rues. Les coupeurs de gorges pullulaient le longs des chemins et beaucoup étaient prêts à détrousser ceux qui comme notre duo venait revendre leur butin. C'est pour ça que Neji avait toujours préconisé de ne pas s'y risquer trop tard ou trop tôt.

Trois rues plus tard, ils furent confrontés à ce fléau dont nous venons de parler. Un gringalet se faufila sournoisement derrière Naruto mais la lumière de sa lame se refléta dans une flaque et Neji fit mouche le premier. Naruto tomba cul par terre pendant la brève altercation et une partenaire du gringalet se jeta sur lui avec sa dague mais heureusement elle fut repoussée par un grand coup de pied de la part du blond. Même au sol, Naruto restait vif. De plus il avait toujours été plus habile avec son corps qu'avec les armes. Elle tomba en geignant contre un tas d'ordure. Le brun avait visé la jambe du gringalet et retira son épée en constatant qu'ils avaient affaire à des gamins qui en étaient probablement à leur premier coup d'essai. Naruto avaient remis sur ses deux jambes la fille, elle avait des cheveux d'un rose sal et un petit minois mangé par de grands yeux couleur améthyste. Dès qu'il la lâcha, elle alla se tenir auprès du garçon. Le regard de Naruto suivit et il détailla le gringalet qui se trouvait au sol en se tenant la jambe. Il grimaça en jetant un regard à Neji, il fallait que le gamin file soigner ça. Car même si son amant l'avait probablement effleuré de son épée, ça fait quand même mal de se faire embrocher ainsi la jambe. Il revint au garçon : des cheveux bleu pale voire argent, Naruto ne saurait être certain à cause de l'obscurité et la saleté du môme, cheveux qui encadraient un visage rond aux yeux également améthyste mais d'un violet beaucoup plus prononcé.

« -Ce sont des gosses Neji. »

Le Hyuuga lui lança un de ces regards qu'il lui adressait quand il sortait des absurdités. Et Neji savait qu'il allait la sortir son idiotie. Il la sentait venir aussi surement que cette ruelle empestait.

« -Tu ne crois pas que… l'on devrait… »

Il laissa sa phrase en suspend en jetant un coup d'œil aux gamins apeurés bien que le garçon derrière qui la fille s'était tapie tentait de prendre un air brave. Neji, comprenant parfaitement ce que voulait dire l'autre, répondit tout de suite par un regard désapprobateur comme Naruto s'y attendait.

« -Et puis quoi encore ! S'exclama le brunet en rengainant son arme.

-Mais ce sont des gosses ! S'exclama le blond comme si ça expliquait tout. »

Il le disait comme si c'était une évidence qui échappait au brun. Et Naruto doutait exactement que cet avare de Neji comprenne. Oui quand il s'agissait d'argent Neji était froid et calculateur et en général rien ne pouvait le faire décamper de ses positions. Il était du style : »On n'a un budget, on s'y tient ! ». Pour quelqu'un qui était né avec une cuillère en or, il se comportait comme s'il en avait toujours eu une notion aiguë alors que généralement les riches sont biens les derniers à se soucier de cela. Mais Neji ne comprenait pas pour une autre raison. Bien qu'il ne sache pas grand-chose du passé de Neji, Naruto savait qu'il avait été riche et avait toujours eu la vie facile alors que comme lui ces jeunes étaient probablement à la rue. Et Naruto doutait qu'ils ne soient jamais sortis un jour de Tanzaku. Ils s'étaient donc adapté à leur milieu et avait emprunté la même voie que lui : celle du voleur. Bien sûr Neji objecterait que tuer ou blesser et voler simplement étaient deux choses différentes mais il ne fallait pas oublier que c'est du faubourg de Tanzaku dont on parlait.

« -Aller quoi Neji ! Ce n'est pas quelques pièces qui vont nous ruiner! Se récria le blond irrité par l'attitude de son partenaire.

-Tu crois qu'ils t'auraient laissé quelques pièces une fois la gorge ouverte ? Répliqua le brun d'un ton sec en regardant ailleurs. »

Il savait pourquoi le blond intercédait en la faveur de leurs agresseurs mais ça ne lui plaisait pas beaucoup. D'un autre côté ils allaient finir par se disputer et il ne valait mieux pas rester sur place à Tanzaku exception faite des établissements de commerce. De guerre lasse, il poussa un soupir résigné. Naruto le gratifia d'un grand sourire et se tourna vers les deux apprentis truands qui recroquevillés au sol avait suivit l'échange sans comprendre. Naruto posa son fardeau et s'approcha d'eux ce qui les fit reculer imperceptiblement. Devant eux, Neji tout en guettant les alentours s'était approché quant à lui de son précieux butin au cas où.

« -Ecoutez-moi vous deux. On ne va pas vous faire de mal. Bien que mon ami là n'est que moyennement d'accord on vous pardonne. »

Il vit le soulagement se peindre sur le visage de ses interlocuteurs bien qu'ils restaient obstinément silencieux et que la fille semblait très méfiante. Naruto sourit pour les mettre en confiance.

« -Vous avez quel âge ?

-15 pour moi. 14 pour lui. Affirma doucement la fille après une légère hésitation.

-Bien. Vous êtes encore trop jeune pour ça… »

Derrière lui Naruto imaginait très bien Neji rouler des yeux au sermon qu'il était en train de faire. Et tandis qu'il continuait de parler l'image fut d'autant plus renforcée qu'il entendit le brun marmonner un « pitié » sarcastique. Ce qui était en partie justifié vu l'identité du prêcheur et par ailleurs pour beaucoup 15 ans c'était la majorité.

« -Comment vous appelez-vous ?

-Pourquoi on te le dirait ? Riposta avec un mélange d'agressivité et de méfiance le garçon qui soit dit en passant avait des dents bien pointues. »

Neji se manifesta une nouvelle fois par un gloussement amusé tandis que Naruto répondait par des « doucement, doucement » pour apaiser "l'animal".

« -D'accord vous n'avez pas à me le dire. C'est normal. Calma le blond tandis que Neji se disait qu'il en faisait trop. »

Le pire c'est qu'il persistait à s'inquiéter du sort des deux larrons.

« -Vous vivez seuls ? Continua le blond en ignorant son amant qui commençait à pousser des soupirs d'impatience. »

Le duo acquiesça et cela acheva de convaincre Naruto de son bon droit. Il plongea donc la main dans sa poche et ouvrit les paumes de la fille pour y vider son contenu pendant que le Hyuuga affichait une moue renfrognée, comme si c'était dans sa bourse que le blond avait pioché. Leurs visages passèrent de la surprise la plus profonde à une joie non dissimulée. C'était de vraies pièces d'or que le blondinet leur avait donné, une bonne dizaine. Avec ça on pouvait vivre quelques mois sans se soucier du lendemain. Réalisant l'incroyable générosité de cet inconnu ils se noyèrent en remerciements.

« -Ce n'est rien. Avec ça que je ne vous y reprenne plus. Allez déguerpissez avant que mon ami ne change d'avis. Plaisanta-t-il. »

Ils remercièrent encore leur bienfaiteur avant de décamper sous le sourire de Naruto.

« -Tu les encourages au crime, tu le sais au moins?

-Je crains que la terreur que tu as du leur inspiré te fasse mentir Neji.

-Tss… Cesses donc de dire n'importe quoi et allons-y. »

Sur ce, il lui fourra le butin entre les mains, remit le capuchon de sa cape et avança. Naruto sourit à cette réaction prévisible et suivit. Ils finirent par arriver sans plus d'accrocs devant un établissement coincé entre deux tavernes : Ino-shika-cho.

Le magasin en plus de receler le butin des malfrats, faisaient également apothicaire et prêteur sur gage. C'était donc toujours ouvert. Enfin… entre 13h le jour et 3H au petit matin. D'ailleurs, à force d'aller et venues, les deux habitués avaient finis par sympathiser avec les propriétaires. Il s'agissait d'un trio d'à peu près leur âge qui avait repris la boutique de leurs parents.

« -Salut la compagnie ! s'exclama joyeusement Naruto en faisant claquer la porte dans un concert de clochettes. »

Neji roula des yeux en retirant sa capuche et s'approcha du comptoir où Shikamaru Nara relevait brusquement la tête, arraché violemment à son sommeil. Ino Yamanaka, assise sur le même comptoir les jambes croisées, changea de jambe en inspirant une bouffée de sa pipe d'opium. Enfin Chôji Akimichi releva à peine la tête de sa desserte.

« -Tch… pénible. Marmonna Shikamaru en reposant sa tête entre ses bras.

-Tiens, tiens… Voici mes clients préférés ! S'exclama joyeusement la jeune blonde en désignant Neji du bout de sa pipe. Surtout toi mon mignon. »

Chôji ne dit rien et se resservit du vin depuis sa table située sous les fenêtres de l'entrée.

« -Bonsoir à vous aussi. Salua tranquillement Neji en atteignant le comptoir suivit par Naruto qui lui ne se séparait pas de son sourire même devant l'accueil qui leur était fait.

-On vous a ramené de belles pièces ! Continua le blond en posant le sac sur le comptoir. Tu m'invites à ta table Chôji ?

-Bien sûr, j'ai du vin d'Iwa.

-Sans blague ! »

Le blond retira son chapeau et se précipita du côté du gr… je veux dire du brun un peu enrobé. Pendant ce temps Nara, un autre brun paresseux à l'allure toujours ennuyée déversa le contenu du sac afin de l'examiner. Quand à Ino elle relâcha une belle bouffée d'opium et rajusta une manche de son kimono rouge carmin avant de se pencher pour attirer Neji par le bras.

« -Tu es toujours aussi joli garçon… Roucoula-t-elle en lui ébouriffant les cheveux. Dommage que ton attention se porte sur cet idiot ! Fit-elle en désignant du bout vermeil de sa pipe le blond qui profitait largement du repas de Chôji.

-J'ai entendu Ino ! »

Elle émit un petit « Hn » hautain avant de revenir à son jouet préféré à savoir le Hyuuga. Ce n'était pas tous les jours qu'un joli garçon passait le pas de sa boutique. Il faut bien l'avouer, tous les brigands n'étaient pas de beaux ténébreux sexy entourés d'une aura de mystère et pourtant c'est le genre dont elle était friande. Ni Neji, ni Naruto ne se formalisa de ses gestes et propos, habitués aux attentions de la blonde versatile. Neji se dégagea donc lentement de son étreinte sans toutefois noter qu'elle sentait bon.

« -Quel parfum portes-tu Ino ?

-Oh tu as remarqué ? Je n'en attendais pas moins de toi… Minauda-t-elle en esquissant un sourire sauvage, un poignet relevé avec désinvolture. Amour et psyché du moins, c'est ainsi que Kiba l'a nommé. En tout cas ce n'est pas ce bon à rien là qui m'aurait concocté pareille senteur ! Persifla-t-elle en pointant Shikamaru de sa pipe avec une grimace.

-Je suis apothicaire, pas parfumeur. Et puis c'est ton travail d'évaluer la marchandise. Lâcha toujours aussi paresseusement Shikamaru en observant le rubis avec lequel Naruto s'était amusé tantôt. »

En rougissant, Neji se retint de rire. S'il savait ce qu'ils avaient fait avec la pierre précieuse… Ino qui tirait sur sa pipe le remarqua aussitôt.

« -Tes joues ont pris des couleurs Neji… As quoi penses-tu ?

-Rien de bien intéressant. Souffla-t-il alors que son regard glissait involontairement vers le blond. »

Ino suivit son regard puis sauta de son perchoir en posant ses mains sur les épaules du brun. Loin de le lâcher elle fit passer ses bras autour des dites épaules. Sa pipe était un peu trop près de l'oreille de Neji au goût de ce-dernier.

« -Dis-moi mon chou… Pensais-tu à des choses coquines ? Murmura-t-elle en plongeant ses yeux saphir dans les perles d'un blanc nacré que le brun avait pour pupilles. »

Ino était grande pour une femme et n'avait aucune différence de taille avec Neji. Son regard avait donc accroché le sien sans peine tandis qu'elle collait sa poitrine raisonnablement constituée contre son torse. Celui-ci tenta de se dégager de son encombrante personne tout en ignorant sa remarque mais la blonde resserra sa prise et passa une jambe entre celles du Hyuuga lui arrachant un halètement surpris. Naruto leur jeta un coup d'œil légèrement suspicieux avant de revenir à son repas nocturne et d'échanger une remarque sur la qualité du vin avec Chôji.

« -Quelles jolies marques tu as le long du cou dis-moi ! Soupira-t-elle en mimant l'admiration. Naruto… Quel amant es-tu donc ?

-Je suis un étalon sauvage. Belle Ino, tu ne tiendrais pas la route ! S'amusa Naruto avant de croquer son raisin. »

Neji grogna et lui jeta un regard mécontent alors qu'Ino éclatait d'un rire cristallin la joue collée contre l'épaule de Neji.

« -Non pas que je remette en doute tes compétences mon brave Naruto mais je doute que tu saches combler une femme et non le contraire. Souligna la blonde en resserrant son étreinte autour du cou de Neji. »

Ce-dernier tenta une nouvelle fois de se dégager doucement de la poigne d'Ino car il refusait de se résoudre à être brusque. Ce fut en vain. D'où la diablesse tenait-elle cette force ?

« - Oh cesses donc de gigoter Neji ! Se plaignit la blonde avant de nicher sa tête sous le menton du brun.

-Tu es bien trop près Ino. Répliqua sèchement celui-ci.

-Ah et bien… Fais avec. Dit-elle dans un sourire.

-Lâche-le Ino. Soupira Shikamaru.

-Rabat-joie ! S'exclama-t-elle à son égard»

Neji lui fut reconnaissant de sa maigre tentative de rescousse et jeta un regard noir à son amant inutile qui quand il le remarqua lui répondit par un sourire goguenard avant de se reconcentrer sur son dîner. Ino pour sa part se blottissait toujours avec joie contre lui et Neji leva les yeux au ciel.

« -Tu devrais te sentir honoré de l'attention que je te porte Neji. Soupira la blonde quand elle consentie enfin à s'écarter de lui. »

Le Hyuuga étouffa un grognement et prit bonne distance de la menace blonde ce qui eût le don d'amuser celle-ci. Son rire guilleret éclata dans la pièce et couvrit momentanément les bruits de mastication du duo à la fenêtre.

« -Franchement je ne vois pas ce qui te déplaît. Ne me dis pas que tu préfères à une belle fleur comme moi le burin blond. Il ne te porte même pas suffisamment d'attention pour manifester jalousie…elle soupira. Ah mais à quoi m'attendais-je de gens si peu scrupuleux.

-Parle pour toi Ino. Maugréèrent de concert Shikamaru et le burin blond sans lever le nez de leur occupations respectives. »

Neji pour sa part alla s'accoter au comptoir du côté de Shikamaru bien décidé à faire payer Naruto plus tard.

« -Bah je suppose que je ne peux vous séparer si tu l'aime, se lamenta-t-elle avec une pointe de désinvolture. »

Neji tiqua. Aimer ? Qui Naruto ?

« -Bon je peux vous en proposer une vingtaine de pièce d'or, estima Shikamaru en réunissant les joyaux en tas.

-Fu rivoles ! Contesta Naruto la bouche pleine. »

Neji ne releva pas il était perdu dans ses pensées. Aimait-il vraiment Naruto ? Il posa un regard distrait sur le blond qui disait il ne savait quoi. Sûrement une idiotie. Naruto était idiot… mais alors pourquoi pour rien au monde se séparerait-il de lui ? Cela faisait un peu plus de deux ans qu'il s'entêtait à répéter que le seul attrait de son comparse était sa beauté. Il avait pour lui des traits angéliques et un corps bâti comme un viking. Ses iris présentaient une telle que Neji les assimilait à du lapis lazuli, ses lèvres étaient pleine et tendres, ses joues rondes et douces… Oui il était beau mais est-ce pour autant qu'il avait décidé de rester en sa compagnie ? Sasuke Uchiha aussi était beau mais il n'avait pas hésité une seconde à abandonner Konoha où son ex-amant résidait…

« -…Ji ! Hé ho Neji ! Tu m'entends ? »

L'interpellé sursauta en revenant au présent et interrogea du regard son complice.

« -Ah enfin… Shikamaru nous propose 20 piè…

-Quoi ? Interrompit Neji en dardant le brun de ses iris glacés. »

Naruto soupira de soulagement. Enfin une réaction normale venant de Neji.

« -Désolé mais ses bijoux sont en mauvais état… il va falloir les polir et puis je vais devoir les extraire des parures pour les revendre ce qui va les abîmer et…

-Ne t'avise pas de te moquer de moi Shikamaru. Avec tout ce qu'il y a dans ce sac, il y en a pour le triple. Argua Neji avec conviction en se rapprochant du comptoir. »

Naruto observa Neji débattre avec l'apothicaire, un sourire aux lèvres. Shikamaru allait se lasser et faire une concession plus que raisonnable en faveur de Neji comme d'habitude et il ne put s'empêcher d'éclater de rire quand Shikamaru capitula pour un peu plus du double du prix annoncé au départ.

Ainsi ils quittèrent l'Ino-Shika-Cho avec un sentiment de satisfaction. Cependant en ce qui concernait Neji, il avait maintenant une petite préoccupation à l'esprit à l'égard de son viking.


Sasuke (légèrement furax): C'est quoi ça encore ?

Moi : Juste une nouvelle fict...

Sasuke : Où Neji est avec Naruto ! Où elle est passée ta passion du SasuNeji ? Je croyais qu'on n'avait dit depuis le GaaraNeji de la dernière fois que ça devait pas devenir une habitude !

Moi : Ben quoi tu te plains tout le temps que je vous torture. Là tu seras à moitié épargné. Et puis ça fait un bail que je voulais écrire un NaruNeji.

Sasuke : Neji dis quelque chose !

Neji : Ah non j'ai réussi à éviter la robe viens pas l'énerver. (un peu plus bas) En plus être avec Naruto n'est pas si mal.

Sasuke : Tu me trahi !

Naruto : Héhé dans tout ça je crois que c'est enfin mon heure ! C'est quand même moi le héros du mangas et jusqu'à présent elle m'utilisait comme figurant.

Moi : Tu peux t'y habituer Naru-Chan, je compte actualiser un de mes anciens NaruSasu

Neji : Quoi ?

Sasuke : Alors ça te plaît plus du coup ?

Moi : Ok Sasuke que les choses soient clairs j'adore te coller à Neji et tu vas avoir ta petite intervention dans cette histoire en plus alors ne me casse plus les oreilles. Sur ce j'aimerais bien des reviews pour ceux/celles qui sont arrivés là. Bye.