Voilà l'os écrit avec Alaiena. J'espère sincèrement qu'il vous plaira. J'ai rarement écrit aussi long ^^.
Pour les non français, la journée d'appel et une journée obligatoire pour tous les jeunes français. Cette journée remplace en quelques sorte le service militaire obligatoire.
Rasoir, rasoir, rasoir!
Depuis 8h30 ce matin ce n'était que bourrage de crâne. J'en avais vraiment assez qu'on me rabâche que l'armée c'est bien, qu'il y a plein de débouchés et que c'est bien payé. Ils nous prennent pour des moutons ou quoi?
Et leurs pseudos tests! Est-ce qu'ils nous pensent vraiment demeurés à ce point? 'Est-ce que le mot lapin existe?' Et ta mère elle est vierge?
Je n'en pouvais plus de ce vieux à la calvitie bien avancée et de cette vieille mégère garçon-manqué. C'était vraiment les militaires types... Je savais dès le départ que cette journée allait être d'un ennui mortel, mais alors là... On battait des records jamais atteints.
La pause de midi me semblait trop courte. Je m'étais mise à la table d'une fille qui semblait dans son coin. Et puisque j'étais restée dans ma bulle toute la matinée, je ne m'étais pas fait de connaissances non plus. De toute façon ça servait à rien, je les reverrais jamais ces gens... On avait mangé en échangeant à peine nos prénoms. Visiblement, mon amie de la journée s'appelait Angela et n'était pas plus emballée que moi par le steak façon semelle, qui te tombe sur l'estomac pour y rester toute la journée.
Je n'avais vraiment pas hâte du tout de reprendre la journée et les informations où nous nous étions arrêtés. Je savais que l'après-midi allait encore nous faire subir quelques tests, nous forcer à regarder des vidéos où nous verrions probablement des cadavres pour que l'image choc nous interpelle, et enfin, nous avions le comble du comble : le secourisme. Après tout, quoi de mieux que des poupées de plastique sur lesquelles on allait s'acharner chacun notre tour? C'était vraiment pathétique.
Le couloir pour retourner à notre salle me semblait interminable. Personne ne se parlait. Tout le monde était sur son portable, ou alors les pétasses parlaient maquillage et garçons. C'était super intéressant de savoir que tel mec semblait en avoir une plus grosse que tel autre dans la salle. Ces pauvres filles me dégoutaient, et même avec la meilleure volonté du monde, je n'arrivais pas à ne pas les entendre. Apparemment, c'était aussi l'avis d'Angela qui les regarda en poussant un profond soupir. Nous échangeâmes un rapide coup d'oeil et décidâmes de nous éloigner de ces hyènes en chaleur.
La salle était quasiment vide. Il n'y avait que les deux instructeurs et un autre homme. Il était de dos par rapport à nous et parlait avec les militaires. Il portait l'uniforme de la Croix Rouge. Était-ce lui qui allait nous accompagner cette après-midi? Je me demandai ce qu'allait donner la séance d'initiation au secourisme. Je connaissais les rudiments via mon père et mes accidents fréquents, mais est-ce que j'allais en apprendre plus? Sans chercher à écouter leur conversation, je m'installai à ma table, écouteurs dans les oreilles pour passer le temps.
A un moment, un mouvement me fit relever la tête. Wow! Ce type n'avait vraiment pas le physique du secouriste de base. Il était grand, musclé et totalement stupéfiant! D'une beauté à vous couper le souffle. Et ce Dieu vivant me regardait! Je pensai presque avoir une hallucination, mais le coup de coude d'Angela me ramena sur Terre sans détour. Je tournai la tête vers elle, puis de nouveau vers l'Apollon, mais il n'était plus là. Je ne l'avais même pas vu sortir de la salle... J'étais déçue.
Finalement, la journée reprit son cours. Et comme je l'avais prédit, nous avions eu le droit au documentaire portant sur un petit garçon soldat qui était soit disant mort quelques mois après le tournage de ce documentaire. Classique et prévisible... C'était tellement prévisible...
Leurs trucs pour nous pousser à nous engager ne m'intéressaient pas du tout. Je me surprenais plutôt à voir mon esprit dériver vers le charmant jeune homme que j'avais pu apercevoir un peu plus tôt. Sa forte stature faisant pourtant naturelle. Une ligne digne d'un mannequin. Et des yeux d'un vert perçant. Je les avais à peine vu, mais cette couleur était inimitable. Très prononcée.
J'étais en train de rêvasser quand les lumières se rallumèrent soudainement, me faisant sursauter. J'étais tellement absorbée par l'impression que m'avait fait cet homme que je ne m'étais pas rendue compte de ce qui se passait autour de moi... Mais le blabla recommença et mon esprit divagua à nouveau. Son uniforme cachait la plus grande partie de son corps, mais il semblait avoir un corps ferme, musclé, et diablement sexy.
Je devais arrêter de penser à ça! Enfin, on me tira de mes pensées. Je ne connaissais même pas ce mec et j'avais déjà envie de le retrouver et de me caler dans ses bras... J'étais totalement atteinte! Angela venait de me tirer par le coude pour m'emmener derrière elle. De ce que je comprenais, l'heure du secourisme était arrivée...
Notre groupe fut séparé en deux et Angela me fit signe de la suivre. Je n'avais vraiment rien suivi à ce qui se passait par ici... Je me laissai entraîner dans les couloirs, ne sachant pas où je devais me rendre de toute façon. Enfin, nous arrivâmes devant la salle de secourisme. J'entendais des gloussements idiots par la porte ouverte. De toute évidence, les idiotes avaient trouvé de quoi s'occuper.
En entrant à mon tour, je me stoppai sur place. Angela me percuta légèrement et me poussa pour que je rentre. Elle voulait aller s'installer au sol comme tous les autres. Secouant la tête, je la suivais en évitant de regarder le garçon de plus tôt qui me tournait le dos, préparant son matériel.
Je me mettais le plus possible au fond, me cachant de sa vue. Sans vraiment savoir pourquoi, sa présence m'intimidait... De ma place, j'avais une vue imprenable sur cet homme et ses fesses à damner un saint. J'étais en train de me mordiller la lèvre inférieure en le matant sans vergogne quand il se retourna. Une fois de plus, son regard émeraude croisa le mien. Je sentis une légère chaleur se rependre sur mes joues.
Le « gang des glousseuses » bomba le torse, essayant d'exposer des poitrines rembourrées à l'aide de paire de chaussettes en coton. C'était pathétique. Ce mec avait beau être gaulé comme un dieu, leur réaction me dégoûtait. Jamais je n'en arriverais aussi bas pour un mec... Même s'il est particulièrement sexy.
En tournant de nouveau la tête, je remarquai que son regard était toujours posé sur moi. J'étais mal à l'aise de cette attention. Attention! Ca ne me dérangeait pas que lui me regarde, mais je n'aimai pas attirer l'attention des autres. Je me sentais comme une gamine prise en faute. C'était déstabilisant...Vraiment.
Le groupe des dindes continuait de le regarder en gloussant. Je mentirais si je disais que je ne l'avais pas fait moi aussi ! Mais j'étais contente de voir qu'il ne leur accordait aucune importance.
Il cessa finalement le contact visuel et se tourna vers le reste de sa petite assemblée.
Il s'éclaircit la voix, je pris place aux côtés d'Angela et attendis que le reste du groupe se taise. Les idiots arrêtèrent de maltraiter les mannequins posés au sol et se relevèrent, rejoignant les barbies.
- Bonjour à tous, je suis votre formateur pour cette initiation au secourisme. Je ne vous dirai pas mon prénom, parce que cela ne vous avancerez à rien. Je suis ici pour vous apprendre les premiers gestes de secours. Quelqu'un en sait-il déjà quelque chose?
Je n'avais aucunement envie de me manifester, mais mon père n'aurait sûrement pas apprécier la lâcheté de sa fille et puis, ce mec n'allait rien me faire si je levais la main.
Je fermai les yeux et levai légèrement la main, dépassant à peine les têtes devant moi.
N'entendant aucune réaction, je baissai rapidement la main et ouvrai les yeux, regardant autour de moi. J'étais seule... Littéralement. Personne d'autre n'avait levé la main.
En relevant le nez, je vis qu'une fois de plus, son regard envoûtant était posé sur moi. Comme s'il ne faisait plus que ça maintenant. Je me sentis rougir mais ne baissai pas les yeux. J'avais trop envie de mémoriser ce regard.
- Très bien. Comment tu t'appelles?
J'avais l'impression que cette question était intéressée, mais c'était sûrement mon imagination. Soyons réalistes ! Un homme pareil ne pouvait pas s'abaisser à désirer connaître le prénom d'une fille aussi banale que moi.
Un autre coup de coude me sortie de ma rêverie. D'ici la fin de la journée, je serais couverte de bleus si ça continuait comme ça!
- Hum. Isabella. Enfin... Bella.
- D'accord. Bella. Tu as eu un brevet de secourisme je suppose? Tu dois savoir que certains ne sont plus valables depuis l'apparition de nouvelles techniques telles que le défibrillateur.
- En fait, je n'ai pas de diplôme. Juste les connaissances de mon père. Répondis-je en rougissant.
Dans la pièce, un silence pesant régnait. J'avais réellement l'impression que les différents regards étaient posés sur moi seulement parce que leurs propriétaires souhaitaient me voir au sol, évanouie. Bien que l'idée que ce joli secouriste doive me secourir ne me déplaise pas, je n'avais pas envie de me donner encore plus en spectacle.
-Je vois. Tu pourras donc sûrement participer en nous faisant partager ton expérience, et pour le reste tu apprendras comme tout le monde. Me sourit-il.
Oh mon dieu! Ce sourire! Je sens la bouffée de chaleur arriver…
Tais-toi et respire! Pas la peine de passer l'arme à gauche pour ce magnifique sourire en coin rien que pour toi…
Hummm… C'est vrai, tu as raison. Mais il est à croquer quand même!
J'allais me liquéfier sur place. Ce mec me rendait toute chose avec un seul petit sourire. A tomber, mais un sourire quand même! Jamais ça ne m'était arrivé auparavant. C'était déjà à peine si je regardai les garçons d'un œil appréciateur. Cela pouvait arriver, mais pas chez moi en tout cas…
- Bon ! Alors, nous allons voir le massage cardio-pulmonaire. Prenez chacun un sac en plastique, il faudra l'introduire dans la bouche du mannequin et cela fera office de poumon, et prenez aussi un visage. Ceci est fait pour répondre à des conditions d'hygiène et il est essentiel que chacun ait son propre matériel.
Comme ordonné, chacun alla chercher son petit sac en plastique et son « masque-visage » dans les sacs près de la porte. Le secouriste nous regarda faire, et en sentant son regard sur moi, je trébuchai en me redressant. J'allais encore une fois m'humilier en public…
Je bloquai ma respiration et attendis la chute, mais rien ne vint. Je ne comprenais plus rien… Puis, une sensation de chaleur intense, proche de la brûlure sans être pour autant douloureuse m'encerclait le bassin. J'entendis quelques reniflements mauvais et regardai autour de moi. Oh mon dieu…
J'étais dans ses bras. Ce magnifique homme m'avait rattrapée.
Est-ce que j'hallucine?
Si tu hallucines, ne t'arrêtes surtout pas. Cette illusion est géniale.
Oh la ferme toi, tu me sers vraiment à rien pour une petite voix intérieure!
Quoi? Je te pousse à prendre ton pied, tu vas pas te plaindre?
Grrr.
Ce bras musclé relâcha ma taille, manquant de me faire geindre à la perte de ce contact. J'avais trop apprécié ce toucher pour un simple 'sauvetage'. Reprenant pied avec la réalité, je remarquai les différents regards tueurs et me faisais toute petite en m'écartant avec précaution.
Le secouriste attendit que tout le monde reprenne sa place pour attirer à nouveau notre attention. Bien qu'il n'ait aucun problème à attirer la mienne et celle des barbies. S'en suivit la démonstration assez intéressante de notre bel étalon.
Intéressante parce que tu as aimé regardé son corps se mouvoir, la concentration émaner de lui, l'ardeur dont il faisait preuve pour réanimer un simple mannequin en plastique…
Oh la ferme!
Chacun passa tour à tour et les idiotes se croyaient assez bien foutues pour se pencher plus qu'exagérément sur les poupées de plastique qu'elles n'étaient même pas capable de sauver correctement.
Le temps passa rapidement, nous avions aussi appris comment utiliser le fameux défibrillateur. Ce qui, en fait, était assez simple puisque l'appareil donnait lui-même les consignes au fur et à mesure. Et pourtant, les greluches n'y arrivèrent pas toutes…
Arriva ensuite l'explication pour la PLS : position latérale de sécurité. Ca, je connais! J'étais contente de vraiment pouvoir participer à cet exercice. Et cela encore plus lorsque -sur-pattes me demanda de le rejoindre pour la démonstration. J'étais totalement en feu en m'allongeant sur le tapis de gym devant lui.
Tu tournes la tête et tu tombes sur ses parties les plus intimes. Dommage qu'il porte un pantalon.
Oh mon Dieu! C'est vraiment moi qui pense ça?
Et oui ma chérie. Ce mec te rend dingue…
Je me mordais furieusement la lèvre inférieure pour ne pas tourner la tête vers lui. Si je le faisais, je ne serais plus maîtresse de moi-même… Inspirant profondément, j'entendais son doux ténor s'adresser au reste de la salle. J'étais allongée devant tout le monde… Et surtout devant le pire canon que j'ai jamais vu… Un frisson me parcourut l'échine.
En fait, pour cette démonstration, je n'avais rien à faire, si ce n'est me laisser aller et déplacer par cet homme au charme ravageur. C'était aussi excitant que gênant…
Sa main alla rejoindre la mienne, pour aller la placer au sol près de mon oreille du côté opposé, me déclenchant une chair de poule peu habituelle. Je fermai les yeux, profitant simplement de la sensation de sa main courant sur moi…
D'un geste lent, presque trop, le beau sauveteur plaça sa main sous mon genou et le fit se plier, le redressant d'un même mouvement. Je savais parfaitement quels gestes il devait effectuer, mais étrangement, ces gestes n'avaient pas la même signification pour moi dans le cas présent que lorsque mon père les avait effectués pour me les présenter…
J'étais tellement perdue dans l'instant présent que je remarquais à peine que mon corps était basculer pour prendre appui sur mon genou et mon coude repliés… Le rêve était fini… Pourtant cette main chaude s'attarda plus longuement que nécessaire sur mon genou, et une sorte de picotement se fit sentir dans cette zone. Agréable sensation…Mmmmmhh…
Quand j'ouvrais finalement les yeux, le reste du groupe essayait sur un partenaire de reproduire les mêmes gestes que ceux avec lesquels on m'avait doucement torturée. Mais une paire d'yeux, ses yeux étaient sur moi. Je frissonnai devant cette teinte légèrement plus foncée que ce que j'en avais le souvenir. Mon beau secouriste se lécha discrètement les lèvres, me faisant immédiatement mouiller ma petit culotte.
Et après c'est moi qu'on traite d'obsédée!
Oh mais vas-tu la boucler et me laisser profiter?
C'est bon, sois pas violente non plus…
Je me redressais lentement, observant ses pupilles vert foncé. Son regard ne lâchait pas non plus le mien. Si j'avais pu, je serais restée ainsi une éternité… Pourtant, l'éternité fut de courte durée, abrégée lorsqu'il détourna la tête vers les autres tapis disposés dans la salle. Son regard ne se reposa pas une seule fois sur moi suite à cela…
Je me sentais étrange. J'observais son profil, mais j'avais le sentiment qu'il ne me remarquait même pas près de lui. Est-ce que j'avais imaginé la douceur dans ses mouvements contre mon corps? Cette pensée me fit plus de mal que ce que ça aurait normalement dû en faire. Je me sentais en quelque sorte rejetée…
Ne me sentant plus à ma place, je me relevais rapidement et allais me placer dos à un mur, évitant de faire face à ce secouriste bien trop sexy pour mon bien. J'avais été bien idiote de penser que je pouvais l'intéresser. La preuve, il ne me regardait même plus depuis cette démonstration…
La fin de cet initiation arriva enfin. Dieu merci! J'étais déjà suffisamment passée pour une idiote… Tout le monde aida à ranger le matériel, puis alla ramasser ses petites affaires. Le secouriste était à la porte, donnant un prospectus à chaque personne qui sortait. Je pris tout mon temps pour aller chercher ma veste et me diriger vers la sortie. A vrai dire, j'étais la dernière à sortir. En passant près de lui, cet apollon me tendit ma petite brochure avec un clin d'œil appuyé. J'étais surprise mais le pris et rejoignis le reste de mon groupe.
Le petit sourire qui était apparu sur mon visage avec ce clin d'œil ne fit que s'accentuer quand j'ouvris ma brochure et tombai sur un petit bout de papier où était délicatement noté un numéro de téléphone… Je n'étais peut-être pas folle… Peut-être que j'intéressais cet homme hors du commun…
Le retour jusqu'à la maison se fit dans le silence le plus total. Emmett, mon imbécile de frère était venu me chercher et à part un grognement pour dire bonjour, rien n'était sorti de sa bouche.
J'étais heureuse que cette putain de journée finisse enfin et je retrouvais avec bonheur la maison.
Il n'y avait personne d'autre que Jasper, le meilleur pote d'Emmett qui était dans la cuisine en train de préparer du pop-corn. Mes parents étaient partis pour leur second voyage de noces, me laissant sous la surveillance fraternelle. Quelle joie…
Il devait avoir prévu une soirée porno comme à leur habitude. Dans ses cas là, je préférais disparaître dans ma chambre pour éviter d'entendre les gémissements des 'actrices' à la télévision.
Je m'effondrais sur une des chaises de la cuisine en soupirant, jetant sur la table le prospectus que j'avais reçu des mains de l'apollon.
Emmett s'installa à son tour à table en réclamant d'un grognement qui n'avait rien d'humain qu'il avait faim.
-On mange quoi ? Demandai-je.
-Pizza. Répondirent-ils en même temps avec un sourire.
Ca ne m'étonnait pas et me rassurait. Mon frère et la cuisine ça faisait deux. Par contre mon frère et manger, c'était un autre problème.
La sonnette retentit et Emmett attrapa son portefeuille pour aller ouvrir, faisant glisser le dépliant de la croix rouge aux pieds de Jasper.
Il se baissa et quand il le ramassa, le minuscule bout de papier tomba sur ses chaussures.
Je me penchai pour récupérer le papier mais il fut plus rapide.
Il l'ouvrit et explosa de rire.
-Qu'est-ce que c'est que ça Bells ? Demanda-t-il, amusé.
Mon frère revint à ce moment là avec les pizzas, étonné de voir son meilleur ami se tordant de rire, et moi totalement rouge.
-C'est rien, c'est le numéro d'une copine. Dis-je en tentant de lui prendre le papier des mains.
Emmett s'en empara et regarda l'écriture puis mon visage. Eh merde! Un fin sourire en coin étira ses lèvres.
-Une copine avec une bite et des testicules alors. Tu nous aurais caché quelque chose ma petite sœur chérie.
Je gémis.
Il n'allait pas me lâcher jusqu'à ce que je leur raconte tout ce qu'il s'était passé. Enfin techniquement, il ne s'était pas passé grand-chose et je ne me faisais peut être que des illusions.
Je me perdais de plus en plus dans mes pensées, repensant au corps musclé de notre intervenant, à son regard vert si intense.
Putain Bella reprends-toi !
Je fermais les yeux un instant alors que l'image de ce dieu du sexe me frappait de plein fouet. Je laissai échapper un gémissement de frustration quand je les rouvris pour faire face à mon frère et Jasper, le regard brillant.
-Ma petite sœur adorée attire enfin les garçons, pleurnicha Emmett.
-Arrête de te foutre de ma gueule. Grondai-je.
-Oui, pas maintenant Emmett. Rigola Jasper. Vas-y Bella, on veut savoir.
Je secouais la tête. Hors de question que je leur dise quoi que ce soit à son sujet.
-C'est pas grave. Reprit-il. On va l'appeler.
-QUOI ? Hurlai-je en lui sautant au cou.
Ils ricanèrent tous les deux.
-Et bien Bella, tu ne vas pas laisser ce pauvre garçon mourir d'attente. Appelle-le ou c'est moi qui le fait. Dit Emmett en sortant son portable.
J'attrapai le portable, rouge de honte et composai le numéro priant pour qu'il ne décroche pas.
Mais au bout de deux sonneries, sa voix douce et suave retentit.
-Edward Cullen, j'écoute.
-Bonjour, c'est Bella… Bella Swan.
-Oui je sais. Rigola-t-il. Je suis content que tu m'appelles.
Oh Sainte Marie, mère de dieu ! Oh Putain de merde ! Mon ventre se contracta subitement.
-Muhh oui, tu m'as donné ton numéro de téléphone.
J'étais de plus en plus gênée. Emmett et Jasper étaient écroulés de rire à côté de moi.
-Tu fais quelque chose demain après midi ? Demanda-t-il.
-Non. Dis-je, surprise.
-Ca te dirait qu'on se voit ?
-Oui bien sur ! Où ça ?
-Tu as de quoi noter ?
J'attrapai un stylo alors qu'il me donnait l'adresse d'un parc où j'allais de temps en temps avec mes parents. J'avais envie d'en découvrir plus sur lui, mais les imbéciles heureux qui se tenaient les côtes à côté de moi ne me rendait pas la chose facile.
- J'ai hâte d'y être alors, Edward. J'insistai délibérément sur son prénom que personne d'autre n'avait réussi à connaître aujourd'hui. On se voit demain.
-Tout à fait, vers 14h, près du grand chêne de la sortie sud du parc. En attendant, fais de beaux rêves. Quelque chose me dit que les miens seront parfaits cette nuit. J'avais l'impression de le voir sourire.
-D'accord. Bonne soirée. A demain.
Je raccrochai, un peu déboussolée, et fixai mon portable. Oh mon Dieu… Je l'avais fait… Je lui avais téléphoné. J'avais appris son nom et obtenu un rendez-vous sans aucune difficulté…
Mais putain qu'est-ce qu'il m'était passé par la tête !
-Bah alors Belly Bells? T'as la petit culotte toute trempée? Tu veux plus bouger? Tu veux qu'on t'apporte une serviette peut-être? Se moqua mon frère devant mon manque de réaction suite à cet appel.
Son air moqueur me sortit de ma torpeur. Tu veux jouer? On peut être deux à ce jeu là Emmy…
-Emmy Bear, un jour il faudra vraiment que tu arrives à te faire baiser correctement. Ta frustration commence à devenir un peu trop évidente lorsque tu t'impliques dans mes affaires…
Il y eut un instant de silence, et Jasper éclata d'un rire bruyant en frappant Emmett dans le dos.
-Ahahahah, mon pote, elle vient de te siffler là! S'exclama le blondinet.
Sans attendre qu'Emmett retrouve ses esprits, je montai rapidement dans ma chambre, fermant la porte avec soin. Je n'avais pas franchement envie de le voir débarquer pour balancer une réplique cinglante.
Cette nuit là, je ne dormis pas très bien. Je n'arrêtai pas de réfléchir à ce que je pourrai porter le lendemain pour me mettre en avant sans trop en dévoiler. Et puis les sons qui m'étaient parvenus la veille depuis le rez-de-chaussée avaient pas mal développés mon imagination, me révélant dans des positions plus que compromettantes avec mon joli secouriste. Je m'étais réveillée en sueur…
J'étais devenue une obsédée sexuelle avant même de lui avoir parler. 20 secondes au téléphone n'était pas une conversation… J'avais hâte de le revoir et en même temps j'appréhendais…
Et s'il ne me trouvait plus à son goût? Et s'il me posait un lapin?
Vas-tu arrêter de te plaindre? Ce mec t'as donné son numéro et un rendez-vous alors qu'il ne voulait que personne ne sache son prénom, si c'est pas un signe ça! Alors maintenant tu cesses de faire la vierge effarouchée et tu te bouges ton joli petit cul de ce lit! Pronto!
Je suis vierge, grosse maligne!
Tu sais que tu t'insultes toute seule là?
Rooo, et merde hein!
Je savais qu'il fallait que je me lève. Après tout, ça faisait plus d'une heure que j'étais réveillée et que mon cerveau tournait à 3000 à l'heure. J'allais être épuisée avant même d'avoir vu Edward.
Rien que ce prénom me donnait envie de mouiller ma petite culotte. Son prénom reflétait son charme à merveille. En parlant de petit culotte! Il fallait que je trouve quelque chose qui ne me ferait pas honte.
Parce que tu comptes sauter le pas avec ce mec? Tu le connais même pas!
Et alors? Une chance comme ça ne se représentera pas!
Ah oui, t'as raison. Bon, t'as ce petit ensemble en dentelle noire que la copine de Jasper t'as offert y'a un mois…
Oh oui, parfait!
Merci c'est pour les chiens?
J'arrêtais là ma 'conversation' avec moi-même et me levai pour partir à la recherche de ce petit ensemble avantageux. En me levant, je remarquai qu'il était 10h30 passée. Un peu plus de 3 heures pour se préparer. Je peux le faire!
J'allai à mon dressing et passai mes tenues en revue. Après une demi heure de recherche intensive, je tombai sur un minishort en jean. Je ne me rappelai même pas l'avoir mis une seule fois… En poursuivant les recherches, je tombai sur un petit haut bleu, ne moulant pas mon corps excepté ma poitrine.
Un passage rallongé sous la douche et un repas plus tard, il ne me restait plus beaucoup temps. J'avais eu de la chance, Emmett et Jasper n'étaient pas encore levés et je devais partir dans une dizaine de minutes. Mais la faim faisait toujours sortir l'ours de la grotte. Je savais que je n'aurais pas dû faire du bacon grillé!
Emmett arriva en se frottant les yeux pour en évacuer le sommeil, suivi de peu par Jasper. Tous deux s'arrêtèrent net en remarquant ma présence, et surtout ma tenue. Et merde! A dix minutes près… Tuez-moi tout de suite. Ne souhaitant pas qu'ils s'y mettent, je faisais comme si de rien n'était et continuais de ranger la vaisselle que je venais de laver. Ayez pitié de moi.
-Oh mon dieu, Jaspounet, ma petite sœur est bien une femme. Fit semblant de pleurnicher Emmett.
-Je sais qu'on est en juin Belly-Bella mais t'es sûre de vouloir te trimbaler le cul à moitié à l'air dans les rues? S'enquit Jasper, mort de rire.
Je piquai un fard et baissai les yeux, me cachant le visage avec mes cheveux encore humides. Je ne devais pas me laisser faire!
-Continuez de rire et je promets de ne plus jamais vous faire à manger. D'ailleurs, débrouillez-vous pour aujourd'hui! Boudai-je.
Tout rire cessa immédiatement. Ahh je préfère ça! J'osai un regard vers eux et les vis statufiés, leurs bouches formant un 'o' abasourdi. Comment faire taire un homme en une leçon…
-J'y vais, et je ne veux plus vous entendre. Vous n'êtes qu'une bande d'idiots finis!
Je pris mon sac refermant mon téléphone et sortis profiter du soleil de mi-juin. En arrivant au lieu de rendez-vous, je remarquai que j'avais plus d'un quart d'heure d'avance… C'était plus près que ce que je ne croyais…
N'ayant pas grand-chose d'autre à faire, je me trouvais un bout de pelouse déserté, et m'allongeai pour profiter du soleil. Ca faisait tellement de bien… Depuis longtemps je n'avais pas senti ma peau être réchauffée par les rayons lumineux du soleil. C'était si bon, reposant, apaisant…
Je dus m'assoupir quelques instants car la seule chose que je remarquai ensuite était deux lèvres pulpeuses posées contre les miennes… Elles bougeaient lentement, délicatement, et la sensation était bien loin d'être désagréable. Mais merde, qui cela pouvait-il être? J'avais une idée de qui je voulais que ça soit, et j'espérais vraiment que ce ne soit pas un pervers du coin…
J'ouvris rapidement les yeux pour tomber sur le plus magnifique des visages… A ce moment, il se recula. Dommage… Je n'avais pas vraiment eu l'occasion de goûter ses lèvres, et j'en étais déçue. Je dormais alors qu'il m'embrassait! Intérieurement, je faisais une danse de la joie, après tout ce dieu sur Terre m'avait trouvée assez à son goût pour m'embrasser! Mais mon visage devait afficher un air choqué…
-Désolé, je voulais savoir si mon baiser aurait le même effet que celui du prince d'Aurore… Sourit-il.
Ce mec était un extraterrestre. Pas d'autres explications! Il prend en référence des contes pour enfants, est largement plus beau que n'importe quel homme que j'ai pu rencontrer auparavant, et surtout il s'intéresse à moi…
-Ne t'excuse pas, recommence quand tu veux même… Répondis-je sans même ordonner à mon cerveau de le faire.
Il se mit à rire. Douce mélodie jusque là inconnue. J'étais déjà totalement sous son charme, plongée dans ses prunelles vertes éclatantes. Edward m'aida à me redresser pour que nous nous asseyions côte à côte.
-L'offre est alléchante je dois l'avouer. Je risque de la saisir à tout instant. Répondit-il, charmeur.
Je me passai légèrement la langue sur les lèvres alors que son regard semblait percer mon âme. J'étais comme coupée du monde alentour. Tout ce à quoi je pouvais penser était : lui, moi, lui et moi dans ce parc, lui et moi nous embrassant fiévreusement… Hmm vision de paradis… Mais je ne pouvais pas faire quoi que ce soit de tout cela. J'étais curieuse de savoir pourquoi il m'avait choisie moi…
- Avant que tu ne la saisisses encore une fois, je voudrais te demander quelque chose. Est-ce que tu fais souvent ça?… Je veux dire, donner ton numéro à une parfaite inconnue. Et pourquoi moi? Me lançais-je.
Il m'observa un instant, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres rebondies. J'avais tellement envie de l'embrasser à en perdre haleine… Etouffer à force de l'embrasser sans respirer me semblait être une belle mort.
- Arrête de fixer mes lèvres ou je ne réponds plus de rien. Plaisanta-t-il, me faisant rougir jusqu'à la racine des cheveux. D'ailleurs, tu as posé plus d'une question, mais je vais quand même te répondre. Non je ne fais jamais ça. Tu es la première qui a su saisir mon intérêt. Tu ne te comportais pas du tout comme le reste des filles de ton âge que j'ai pu voir pendant mes différentes interventions. Tu m'as intrigué. Et le fait que tu saches déjà la plupart des choses que j'étais sensé t'enseigner m'a… fasciné. Rares sont les jeunes qui savent quoi faire en cas d'accident de nos jours. Expliqua-t-il.
J'étais sans voix. Finalement, je n'avais rien imaginer la veille, les regards et l'intérêt, rien n'était tiré de mon imagination! Mon envie de l'embrasser prit soudainement le dessus. Je passai ma main à l'arrière de sa nuque, et me redressai en l'attirant à moi.
Je sentis son sourire contre mes lèvres alors que le baiser devenait lentement plus intéressant. C'était doux, lent et pourtant, il y avait quelque chose sur lequel je n'arrivais pas à mettre le doigt. Jamais je ne m'étais senti aussi femme… Emmett avait peut-être eu raison au final… Sa petite sœur devenait une femme.
Je me reculais à contrecœur pour que nous puissions reprendre nos souffles. Je ne voulais pas arrêter maintenant, mais je n'avais pas non plus l'intention de le laisser s'échapper. Je l'avais avec moi, il avait voulu y être, et j'allais tout faire pour l'y garder. Son sourire ravageur me laissait comprendre que je n'étais pas la seule à avoir apprécié… Tant mieux.
Maintenant que tu l'as, ne fait pas tout foirer!
Ferme-la, je gère. Et si tu continues de me parler, je vais passer pour une folle et tout faire planter! Alors laisse-moi en paix!
Ne rejette pas tes possibles erreurs sur moi s'il te plait…
Ma conscience me tapait réellement sur le système quand je repensai à quelque chose qu'il avait dit.
-Quand tu parles des filles de mon âge, tu veux dire que je suis beaucoup plus jeune que toi? M'enquis-je.
-J'ai eu vingt et un an avant-hier si tu veux tout savoir. Me répondit-il, son visage toujours à quelques centimètres du mien.
3 ans et demi de différence. Rien de bien inquiétant… A vrai dire, son âge n'avait pas d'importance pour moi. Il aurait pu me dire qu'il avait 25 ans, j'aurais tout de même succomber à son charme en barre.
Je réattaquai ses lèvres si attirantes, jetant mes bras autour de son cou. Ses bras vinrent enlacer ma taille et m'attirèrent à lui. Je me mis à califourchon sur ses cuisses. Jamais je ne m'étais comportée ainsi avec qui que ce soit. C'était à peine si je me reconnaissais en agissant pareillement… Mais c'était tellement excitant…
Le baiser devenait de plus en plus langoureux, et lentement, mon bassin se mit à onduler de lui-même au-dessus de celui d'Edward. J'étais quasiment en train de chauffer un parfait inconnu… Je n'étais vraiment plus moi-même. Cet homme me faisait faire des choses que je n'aurais jamais faites autrement. Mais ça me plaisait complètement.
Edward gémit dans ma bouche alors que je lui massai le cou avec mes deux mains. Ce doux son sembla le ramener sur Terre. Il s'écarta légèrement de moi, allant déposer des baisers près de mon oreille, dans mon cou.
-Bella, tu es sûre de vouloir faire ça tout de suite…
Oh que oui, elle veut! Prends-la, profites-en!
Combien de fois je vais devoir le répéter? Ferme-la!
-Ici, peut-être pas. Mais aujourd'hui et avec toi, oui j'en suis certaine. Soufflai-je, près de son oreille.
-Parfait… Susurra-t-il.
Il nous fit nous relever et m'embrassa encore longuement. Je n'en revenais pas! J'allais le faire! Avec lui! Aujourd'hui même… J'en gémissais d'impatience, et ce petit son le fit sourire contre mes lèvres. Il se détacha de moi, attrapant seulement ma main et me collant contre lui, puis il nous entraîna vers la sortie du parc et vers un bâtiment proche.
L'immeuble était ancien mais remarquablement bien conservé et visiblement rénové. Nous traversâmes le hall à toute allure me laissant à peine le temps d'y jeter un coup d'œil alors que nous arrivâmes aux portes de l'ascenseur.
Edward se colla encore plus contre moi. Je pouvais sentir son érection contre ma cuisse .
Oh putain ! C'est son sexe ça? Est-ce que c'est normal que ça paraisse aussi gros?
Ferme là, profites pour une fois qu'un Dieu comme lui a envie de toi.
Je me frottai inconsciemment contre lui ce qui le fit gémir de plaisir.
-Sois sage Bella ou sinon je vais te prendre ici et maintenant, grogna-t-il avant de happer mes lèvres pour un baiser langoureux.
Serait-ce une si mauvaise idée?
J'entrouvris légèrement les lèvres pour lui permettre d'intensifier encore notre baiser. Nos langues se caressaient dans un ballet sensuel qui me faisait mouiller ma petite culotte. C'était bon. Mais j'avais envie de tellement plus en cet instant...
Edward caressa doucement mes bras, descendant jusqu'à mes fesses. Il me souleva légèrement et alors mes jambes s'enroulèrent autour de son bassin.
Sa bouche quitta la mienne descendant sur la peau de mon cou, délicatement.
Je poussai des soupirs de bien-être. Ce mec semble particulièrement douée... Je vais pas m'en plaindre. Mes mains s'enroulèrent autour de nuque.
Le bip de l'ouverture des portes se fit entendre. Edward sortit en trombe jusqu'à une porte en bois. Il glissa l'une de ses mains dans sa poche arrière pour trouver sa clé alors que son autre main me tenait toujours fermement contre lui.
Il ouvrit la porte et la referma à peine entrés, me plaquant contre celle-ci. Monsieur a l'air pressé...Ce n'est pas pour me déplaire. J'haletais de plaisir lorsqu'il commença à me caresser par-dessus mes vêtements.
-Edward. Soupirai-je.
L'une de ses mains passa sous mon top, le relevant pour rejoindre mon sein droit. Quelle bonne idée de ne pas avoir mis de soutien gorge! Il pinça mon téton me faisait crier de plaisir et de surprise.
-Tu aimes ça ? Demanda-t-il de sa voix chaude.
Oh oui ! Oui ! Oui ! Hurlai-je intérieurement parce qu'aucun mot n'arrivait à sortir de ma bouche. Mon manque de réponse paru cependant lui plaire.
Un sourire ravi étira sa bouche parfaite.
-Et ça ? Demanda-t-il
Sa langue vint caresser le bout de ma poitrine, tétant, léchant, mordillant parfois avec douceur, me faisant gémir de plus en plus fort.
Je sentais mon jus de désir couler le long de mes cuisses. Etait-ce normal qu'il y en ai autant? C'était impossible qu'il ne s'en rende pas compte tellement nous étions collés l'un à l'autre et je ne voulais pas qu'ils se rende compte que c'était ma première fois. S'il venait à le savoir, est-ce qu'il arrêterait tout? Une fille sans aucune expérience ne l'intéressait surement pas...
Il s'appliquait à faire subir à mon autre sein le même traitement divin, me faisant crier de plaisir comme pas permis.
Le plaisir me rendait folle, je gémissais et me tortillais de plus en plus, faisant frictionner nos deux sexes. J'avais besoin de plus que des caresses. Je voulais autre chose. Je le voulais lui!
-Edward. Pleurnichai-je.
-Oui ma Bella ? Demanda-t-il en déposant une myriade de baisers sur mes clavicules.
Mon nom dans sa bouche était un aphrodisiaque sans pareil. C'était tellement bon de penser qu'il n'y avait que moi dans son esprit en cet instant!
-S'il te plait. J'en peux plus… Haletai-je.
-Tu n'es pas très patiente, on dirait, souffla-t-il à mon oreille. Mais ne t'inquiètes pas, moi non plus.
Mon ventre se tordit de plaisir.
Mon string était trempé. Bon à jeter. Ou à conserver en souvenir de cette magnifique journée...
Edward me reposa délicatement sur le sol pour un baiser encore plus torride que les précédents. Nos bouches étaient en parfaite communion et bougeaient à l'unisson. Mes jambes tremblaient tellement j'étais excitée par mon Adonis. Il caressa doucement mes cheveux, respirant mon odeur.
-Tu sens tellement bon. Dit-il, me faisant frissonner par le ton grave de sa voix.
Il attrapa ma main m'obligeant à le suivre jusqu'à une autre pièce. La chambre d'Edward était magnifique, dans les tons noirs et gris, simple mais avec un aspect très virile. Une immense baie vitrée remplaçait l'un des soupira et tira sur le rideau dévoilant une vue splendide du parc, révélant même notre lieu de rendez-vous. C'était vraiment sublime.
-C'est magnifique. Dis-je.
-Pas autant que toi. Susurra-t-il à mon oreille.
Le rouge me monta immédiatement aux joues. Comment faisait-il pour sans cesse me faire rougir? 4 petits mots lui suffisait... Il se plaça juste devant moi caressant ma joue avec douceur.
-Déshabille-moi. Souffla-t-il
J'avalai ma salive en m'attaquant à sa chemise. J'ouvris chaque bouton avec lenteur, essayant de cacher le tremblement d'appréhension qui secouait mes mains avant de faire passer la chemise sur ses bras. Il s'en débarrassa d'un geste brusque. Mission visiblement accompli : il ne semble n'avoir rien remarqué.
Comme je l'avais imaginé, il était magnifiquement fait. Curieuse, je caressais doucement ses muscles du bout du doigt. Il poussa un soupir de plaisir.
-Et maintenant, il faut que tu m'enlèves mon pantalon Bella. Rigola-t-il en caressant mes épaules.
Je commençais à déboutonner son jean, frôlant son sexe au passage. Est-ce que cette chose allait vraiment pouvoir passer en moi sans me déchirer de part en part? Edward lâcha un gémissement rauque qui secoua tout mon corps.
Il se débarrassa lui-même de ses chaussures et de son pantalon avant de s'attaquer à mes vêtements. Mon haut vola dans la pièce, bientôt suivi de mon minishort que j'entendis craquer au passage. Il ne me restait plus que mon string comme dernière barrière. Ses bras puissants encerclèrent ma taille.
-Tu me rends fou Bella. Tu es si bandante.
Ses paroles vinrent immédiatement faire grossir la boule de feu qui s'était formée dans mon bas ventre.
-J'ai besoin de toi ma puce. Suce-moi Bella.
Mayday ! Mayday ! Mon cerveau venait de me lâcher, j'étais incapable de répondre ou d'agir. Comment étais-je sensée m'y prendre?
Edward attrapa un coussin qui traînait sur le lit et le jeta sur le sol.
-Tu as déjà fait ça avant ? Demanda-t-il avec son petit sourire en coin.
Je ne répondis pas mais rougis encore plus. Il allait tout arrêter, il fallait que je cesse de réagir ainsi. J'allais me griller toute seule!
-Ne t'inquiète pas mon ange. Je vais te montrer. Dit-il doucement.
Il prit ma main et me guida vers le coussin. Je me mis à genoux sur le coussin, alors qu'il se plaçait devant moi. Je déglutis en baissant doucement son dernier vêtement pour me trouver en face de son pénis fièrement dressé.
Oh mon dieu ! Qu'est-ce que c'est long ! Et gros !
Comment allais-je parvenir à ne pas m'étouffer avec un truc aussi énorme?… Je secouais la tête pour éviter d'y penser.
-Touche-moi Bella. Demanda Edward.
Lentement, je caressais son engin découvrant la douceur de son sexe malgré sa dureté. Je n'aurais jamais pu imaginer que ce soit si doux contre ma paume. Mon dieu vivant lâcha un long gémissement, les yeux fermés. Ne sachant pas trop comment m'y prendre, je laissais mes instincts prendre le dessus. Je caressais le bout de son sexe remontant doucement.
Je devais bien m'y prendre parce que mon dieu personnel gémissait de plus en plus fort.
-Dans ta bouche. Haleta-t-il.
Je me figeais. Jamais ça ne rentrerait là! Edward ouvrit les yeux et caressa doucement mes cheveux.
-N'aie pas peur. Ouvre la bouche, fais-moi confiance, je ne te ferais pas de mal. Demanda-t-il calmement.
Je m'exécutai et ouvris le plus grand possible. Je le croyais quand il disait qu'il ne me ferait pas de mal. Aussi fou que cela puisse paraitre, j'avais déjà confiance en cet homme. Sa queue glissa à l'intérieur touchant le fond de ma gorge.
-Utilise ta langue et tes dents. Conseilla-t-il alors qu'il commençait des va-et-vient en tirant un peu sur mes cheveux.
C'était bizarre. Mais pas tout à fait désagréable.
Je tentais de faire ce qu'il me demandait mais c'était difficile parce que son manche emplissait vraiment toute ma bouche. Est-ce qu'ils étaient tous de cette taille?
Il frappa encore et encore contre les parois de ma gorge, sa respiration se faisait de plus en plus saccadée à mesure qu'il s'enfonçait. J'avais comprit que pour respirer, il fallait absolument que j'utilise mon nez, sinon je n'y parviendrais jamais.
-Oh ! Je vais jouir ! Bella ! Mon ange !
Son énorme sexe frémit et de longs jets salés envahirent ma bouche. J'avalais rapidement de peur de m'étouffer.
Edward m'aida à me relever, m'embrassant fiévreusement en m'entourant de ses bras.
-Merci. Pour une première c'était très réussi. Maintenant, à ton tour ma Bella. Souffla-t-il en léchant le lobe de mon oreille.
Il m'allongea sur l'immense lit, plaçant un coussin sous mes fesses. Décidément, les coussins devaient être son objet fétiche. Ses mains se mirent à caresser mon corps, il commença par titiller à nouveau mes tétons à l'aide de sa langue mais il se lassa rapidement de ma poitrine. Dommage, cette petite chose rose faisait des merveilles sur mes seins... Sa langue suivit un chemin invisible jusqu'à mon nombril.
Il souleva l'élastique de mon mini string bleu entre ses doigts, me l'enlevant avec délicatesse alors que je soulevai les fesses pour l'aider.
Il le balança quelque part dans la chambre. Ca y est ! J'étais complètement nue devant lui, à sa merci. Un frisson de plaisir me parcourut quand je rencontrais son regard noir de plaisir.
-Je vais te faire hurler de plaisir ma belle, comme tu l'as fait pour moi tout à l'heure. Dit-il en embrassant mon sexe épilé.
Je n'en demande pas moins!
Pitié ne me gâche pas ce moment, laisse-moi profiter pour une fois!
Bien, bien, je te laisse te faire prendre comme une bête.
Edward passa sa langue sur mon clitoris gonflé et des décharges électriques secouèrent mon corps. Il mordilla et aspira mon petit paquet de nerfs, me faisant hurler de plus en plus. Mon plaisir montait crescendo. J'allais bientôt prendre feu tellement le plaisir était puissant. Ses doigts magiques caressèrent mon entrée totalement humide.
Il entrouvrit mes lèvres intimes et y inséra brutalement un doigt. Mes hurlements devaient s'entendre à l'autre bout du parc tellement la sensation d'avoir ses doigts en moi était merveilleuse.
Il commença un doux va-et-vient qui augmenta encore plus mon plaisir. Je gémissais et pleurnichais tellement c'était bon. Il joignit un second doigt au premier à l'intérieur de moi, écartant un peu plus mon sexe en continuant ses mouvements. C'était légèrement inconfortable mais je m'y faisait rapidement. Rien que son talent ne me fasse oublier...
Le plaisir montait de plus en plus. C'était juste incroyable. Je sentis un troisième doigt entrer en moi. C'était devenu un peu douloureux, mais les va-et-vient me donnaient tellement de plaisir que la sensation d'être étirée était reléguée au second plan.
Le feu à l'intérieur de mon ventre me consumait entièrement et commençait maintenant à s'étendre au reste de mon corps. Edward poussa encore un petit peu en moi me libérant complètement. J'hurlais alors que mon corps était secoué de spasmes. Wow. J'avais du mal à retrouver une respiration normale et mon corps était couvert de sueur. Je me sentais comme une poupée de chiffon devant l'intensité du plaisir.
Edward s'allongea à côté de moi, sans un mot, caressant ma joue.
-Ouvre les yeux mon ange. Souffla-t-il, en riant.
J'ouvris les yeux, je m'étais à peine rendu compte de les avoir fermés quand le plaisir m'avait submergé. Mes mains s'accrochèrent immédiatement autour de son cou cherchant la chaleur de son corps. D'un mouvement de sa part, je me retrouvai couchée sur lui. Sa bouche sur la mienne, en parfaite harmonie.
Nous nous embrassâmes pendant un long moment, ses mains caressant le bas de mon dos et mes fesses, alors que les miennes fourrageaient dans ses magnifiques cheveux.
-Bella ! Appela-t-il alors que je respirais sa douce odeur musquée.
Je relevais la tête vers lui un peu désorientée.
-Je suis à nouveau en forme mon ange.
-Si vite ! Criais-je, surprise.
Moi qui pensais qu'il fallait des heures à un homme pour récupérer!
Mais il n'est pas tous les hommes...
C'est vrai!
Il rigola et nous renversa. Il se tenait au dessus de moi, ses doigts caressèrent mon entrée. Je n'avais cessé de mouiller sous ses caresses et ses baisers, à tel point que je craignais d'avoir trempé les draps.
Edward se pencha lapant avec délice un peu de mon jus de désir. Oh mon dieu, il veut ma mort!
-Tu es vraiment très mouillée ma puce, et j'adore te voir si prête pour moi.
Je gémis à ses paroles et il me fit écarter les jambes le plus possible, positionnant son membre à mon entrée. Il caressa mes lèvres intimes avec son gland.
-Bella. Regarde moi. Ordonna-t-il, en plantant son regard dans le mien.
J'obéis et plongeai mon regard dans le sien. J'allais mourir de combustion spontanée! Je le sentis pousser légèrement à l'intérieur de moi, tout en douceur. Son sexe était vraiment gigantesque. J'avais l'impression que mon corps tentait de s'adapter à cette intrusion mais je ne pouvais être certaine de rien.
Il y est allé par petites poussées. Ca faisait un peu mal. Mais je m'attendais à bien pire. Je m'étais accrochée à lui, il avait poussé une derrière fois à l'intérieur de moi, plus durement, pour toucher le fond de mon ventre.
-Ca va ? M'a-t-il demandé, inquiet devant ma légère grimace.
J'ai acquiescé, incapable de parler et ai tenté un léger sourire rassurant. Nous sommes restés quelques minutes comme ça sans bouger et puis il a commencé à se mouvoir à l'intérieur de moi. C'était indescriptible.
La sensation de plaisir qui grossissait dans mon corps à chacune de ses poussées était juste incroyable.
-Plus vite ! Plus fort ! Hurlai-je, à m'en casser la voix.
-A tes ordres ma belle. Dit-il.
Il accéléra le rythme de ses va-et-vient touchant mon point G à chaque fois.
Nos grognements et gémissements de plaisir emplissaient complètement la pièce.
J'étais heureuse et comblée.
Edward ralentit ses coups de reins alors que je râlais et gémissais de frustration. J'étais à deux doigts de jouir. Enfin je crois...
Il déposa un baiser léger sur mes lèvres en riant.
-Mets-toi à quatre pattes ma belle.
Je m'exécutais rapidement. J'avais tellement envie de le sentir à nouveau à l'intérieur de moi. Pourtant, cette position m'effrayait. Si quoi que ce soit arrivait, je n'avais absolument aucun contrôle...
Il se mit en place derrière et s'enfonça en moi d'un habile coup de butoir, me rendant folle. Cette position décuplait encore plus les sensations. Finalement j'avais eu tort de m'inquiéter.
-Tu es encore plus serrée comme ça. Haleta-t-il.
Ses mouvements étaient plus brusques, ses mains serraient mes hanches avec force.
-Bella ! Je vais venir. Jouis pour moi bébé.
Il frappa une énième fois contre mon point G, me faisait hurler de plaisir. Sa main se détacha de ma hanche et vint titiller mon clitoris. Le plaisir s'abattit sauvagement sur moi, me retournant complètement. Mes parois intimes se resserrèrent autour de son membre, l'envoyant lui aussi au septième ciel. Il se déversa en longues giclées à l'intérieur de moi avant de se coucher à mes côtés, m'attirant tout contre lui. Il déposa un baiser sur mon front en me serrant dans ses bras. J'étais au paradis.
Un sourire lumineux s'étira sur son visage de dieu grec.
-Merci mon ange. Je n'avais jamais vécu pareille expérience. Et je t'en supplie, ne crois pas que je fasse ça avec n'importe qui...
Je l'interrompis, sourire aux lèvres, en plaçant un doigt sur ses lèvres gonflées.
-Chut... Tu viens de me faire vivre la meilleure première fois que j'aurais jamais pu imaginer... Dis-je tendrement.
Son visage refléta la surprise. Avais-je eu raison de le lui avouer maintenant?
Soudain son expression se fendit d'un sourire à m'en couper le souffle et je sus que j'avais bien fait.
- Bébé, je n'aurais jamais cru que c'était ta première fois. Je m'y serais pris autrement sinon.
Cette fois-ci, se furent mes lèvres qui le firent taire. Je n'avais pas besoin qu'il s'excuse pour m'avoir fait jouir de la meilleur des manières! Mes son corps trahis sa pensée quand je sentis son sexe à nouveau dur frotter contre l'intérieur de ma cuisse. Sans nous séparer, il se plaça à nouveau au-dessus de moi.
Mes mains allèrent dans son dos, le tenant contre moi et caressant sa peau douce alors que nos langues se goûtaient tendrement. Il s'écarta un peu et posa son front contre le mien, sourire aux lèvres.
-Je sais que ça fait beaucoup... Mais...est-ce que tu serais prête pour que je te fasse l'amour?
Ces simples paroles eurent raison de moi. Je fondais sur ses lèvres qui me rendaient folle, plaquais mes mains contre le bas de son dos pour ramener son bassin contre moi. Edward comprit et se plaça devant mon centre. Et c'est d'un habile mouvement que nos vies furent scellées...
Alors? Envie de repasser sa journée d'appel? ;).
Je tiens à préciser qu'il n'y aura pas de suite en commun. Malgré mes nombreux projets en cours, Alaiena m'a convaincue. Ouuuhh la vilaine. ^^
J'espère que vous avez aimé.
Bisous.
MJ
