Titre : Ainsi soit-il
Auteur : CloudFactory
Disclaimer : Je ne possède que l'idée de cette histoire, les personnages et l'univers de Whitechapel appartiennent à ITV.
Avertissement : Certains passages décrivent des scènes de crimes violentes et détaillées. Dans les chapitres à venir, il y aura de brèves mentions de pédophilie, de maladies mentales. (Très brèves, sans rien d'explicite.) Quelques allusions religieuses également. Si vous êtes particulièrement sensible à l'un de ces sujets ou facilement choqué, je vous conseille de vous arrêter là. Vous aurez été prévenus.
Note de l'auteur : Cette fanfiction se situe au début de la saison 3, juste après l'affaire Sly Driscoll. Tout ce qui se passe après ne sera pas mentionné car n'ayant pas encore eu lieu. Donc pas de SPOILER. J'espère être arrivée à coller à l'univers de la série. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques et avis !
Aussi, je ne suis ni médecin, ni chimiste ou autre. J'ai fait le plus de recherches possible pour rapporter des faits justes et cohérents mais Internet n'est pas infaillible et moi non plus. Et en tant qu'auteur j'avoue que je me suis permise quelques interprétations qui m'arrangeaient bien ! Donc si vous êtes spécialiste et noté une énooorme erreur dans mon histoire, je suis désolée !
Un grand merci à Saturne pour son œil avisé et ses conseils.
Bonne lecture !
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Chapitre 1
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Un épais brouillard alourdit l'atmosphère londonienne en ce début Novembre alors que la ville se réveille. Les trottoirs grouillent déjà de passants pressant le pas pour ne pas être en retard, remontant leur col et ajustant leur écharpe contre l'air froid.
A Witan Street, une toute autre énergie anime la petite rue d'habitations ce lundi matin. Devant un immeuble de briques rouges des curieux se pressent devant la banderole du périmètre de sécurité gardée par quelques policiers. Derrière, un ballet de personnes en combinaisons blanches s'activent comme une colonie de fourmis au rez-de-chaussée du numéro 5. C'est dans cette agitation qu'arrive l'équipe du poste de Whitechapel. Sortant du véhicule de l'inspecteur Chandler, Miles passe le premier, jouant un peu des coudes pour rejoindre la scène de crime. Il soulève la bande bleue et blanche et laisse passer ses coéquipiers, Chandler, Riley, Kent et Mansell.
Remarquant un jeune homme d'une vingtaine d'années en train d'être interrogé par un policer, Miles fait un signe de tête à Megan qui se sépare du groupe pour se diriger dans leur direction. Elle pourra certainement obtenir quelques informations utiles.
A l'intérieur, devant la porte du 1b, un technicien leur tend des combinaisons blanches, des gants et des protections pour chaussures en les regardant d'un air entendu. Sans rechigner, ils s'équipent. Mansell ne peut s'empêcher de vanner Kent qui nage dans sa tenue trop grande, ne faisant rire que lui. Une fois prêts, ils entrent dans l'appartement où une ribambelle d'experts s'active dans une chorégraphie bien rodée. La première chose qu'ils remarquent est l'odeur. Un fort relent de déjections et de chair en décomposition stagne dans l'air, leur amenant des haut-le-cœur.
" _ Qu'est-ce que c'est que cette horreur ? Ça pue ici ! Maugréé Miles tout en portant sa manche à ses narines.
Mais rien n'y fait, ni l'odeur du plastique de sa combinaison ni son masque ne peuvent supplanter ces relents infâmes. Déjà horrifié à l'idée de ce qui les attend plus loin, le sergent jette un œil à son chef. Celui-ci est blanc comme un linge mais lui fait signe de continuer. Ils traversent la cuisine exiguë, le couloir en enfilade qui lui succède pour arriver dans le salon.
_ Oh merde ! S'exclame Mansell en se détournant.
Kent fait de même, fermant les yeux quelques instants pour reprendre contenance. L'odeur est plus prenante encore ici, laissant au fond de la gorge une âcreté déplaisante.
_ Bon dieu ! S'exclame Chandler en arrivant dans la pièce.
L'équipe reste un instant paralysée devant la scène. Il faut dire que le spectacle est saisissant. Le salon n'est éclairé que par la lumière jaune des quelques lampes, donnant une lueur irréelle à la scène. De petite dimension, l'espace est encombré de meubles, un canapé verdâtre trône contre le mur du fond, des étagères branlantes au-dessus de la télévision. La moquette délavée semble encore plus miséreuse parée de taches de sang maronnasses et produit un bruit humide écœurant à chaque pas. Et au centre de ce tableau, suspendu au plafond par des câbles, les deux bras écartés, le cadavre de Steve Howen exhibe fièrement l'entrecroisement complexe de ses muscles et de ses tendons. Sa peau lui a été enlevée, et à ses pieds, dans un enchevêtrement horrible, se répandent ses viscères et leur contenu. Même son visage n'a pas été épargné, les orbites vides de ses yeux narguant les spectateurs.
_ On sait d'où vient l'odeur , murmure Chandler, peinant à garder son sang froid.
Il ordonne à Kent et Mansell de se renseigner auprès des autres experts et policiers présents. Miles, nauséeux lui aussi, s'approche du Docteur Llewellyn qui inspecte la plaie béante sur le ventre de la victime.
_ Ils ne l'ont pas épargné ce bougre, hein ?
_ C'est le moins que l'on puisse dire Ray. J'ai rarement vu quelque chose de semblable, lui répond-elle en soupirant. Le pauvre homme a été écorché vif.
_ Il était vivant ? S'exclame Chandler qui s'était rapproché mais restait quand même à une bonne distance du corps et de la flaque de sang.
_ Oui, au vu de la quantité de sang qu'il a perdu, son cœur devait encore battre quand on lui a fait ça. Et c'est un sacré travail que nous avons là. Les incisions partant du dos de la victime sont très nettes, venez voir.
Le docteur contourne le cadavre et leur pointe deux grandes incisions formant un T qui partent des épaules et suivent la colonne vertébrale.
_ Vous voyez ici, on remarque bien que ces coupures sont profondes, elles ont presque entamées les trapèzes et le muscle rhomboïde là où le meurtrier a mis plus de force. C'est à partir de là qu'il a soulevé la peau et qu'il l'a retirée petit à petit du corps de la victime. C'est un travail soigné, rien d'autre n'a été abîmé. Notre meurtrier savait clairement ce qu'il faisait.
_ Pour le ventre ? demande Miles.
_ Je ne pense pas que c'était une volonté du meurtrier de lui ouvrir l'abdomen. Je crois même qu'il n'y est pour rien. Les bords de la ligne blanche sont irréguliers, ils n'ont pas été coupés, leur explique-t-elle en leur montrant la plaie. Mon avis est que celle-ci devait déjà être endommagée vu l'embonpoint de la victime et sous le poids elle a dû céder. J'en saurai plus après l'autopsie. Les yeux en revanches ont été retirés avec grand soin.
_ Il les a gardés, comme un trophée, remarque Chandler.
_ C'est fort possible. On ne les a pas retrouvés pour l'instant, confirme le médecin.
Se détournant du corps, Chandler observe attentivement la pièce, essayant de comprendre ce qu'il s'est réellement passé ici quand un détail lui apparaît.
_ Vous entendez ?
_ Quoi ?
Ils tendent l'oreille, guettant un bruit suspect ou particulier. Mais ni Miles ni le docteur Llewellyn ne remarquent la moindre anomalie.
_ Quoi ? Redemande Miles. Je n'entends rien à part les bruits dans le couloir.
_ Justement. On entend bien ce qu'il se passe à l'extérieur. Un homme se fait écorcher vif, comment personne ne peut l'entendre ? A quand remonte la mort ?
_ A première vue je dirais entre 23 heures et minuit cette nuit, répond le docteur après un temps de réflexion.
_ Comment se fait-il que personne n'a été alerté par les cris de la victime au beau milieu de la nuit, pointe encore une fois l'inspecteur.
_ Drogué ? Interroge Miles.
_ C'est possible. Malheureusement en l'absence d'épiderme il est difficile de remarquer des marques d'aiguilles. Il va falloir attendre l'autopsie pour que je puisse confirmer quoi que ce soit.
_ Très bien. Merci Caroline," salue Miles avant de suivre Chandler à l'extérieur.
oOo
A peine arrivé au commissariat Chandler se rend dans la salle de bain au sous-sol, ne pouvant effacer l'odeur de mort de ses narines. Dans un couinement strident, l'eau se met à couler du robinet et l'inspecteur y trempe ses mains pour se les laver frénétiquement, ne s'arrêtant que quand celles-ci sont rouges. Sa respiration s'est accélérée et une sensation d'oppression lui comprime la poitrine. Avec des gestes fébriles il déboutonne sa chemise blanche pour s'asperger puis s'essuyer avec sa serviette, enlevant la transpiration et l'odeur sale qui lui colle à la peau. De façon tout aussi agitée il ferme le robinet, encore et encore jusqu'à ce que plus aucune goutte n'en sorte. Joe se force à inspirer de grandes bouffées d'air pour se calmer, fermant un instant les yeux pour chasser de son esprit l'image du corps à vif de Steve Howen.
A nouveau maître de lui-même, il sort de son emballage plastique une autre chemise blanche qu'il enfile avant de se diriger vers la salle d'enquête.
Lorsqu'il arrive, tout le monde est déjà devant le tableau. Kent est en train d'afficher les photos prises sur les lieux pendant que Riley inscrit les informations récoltées jusque là. Mansell lui est à son bureau et grignote des gâteaux, laissant des miettes un peu partout, tout en discutant de sa dernière conquête avec Miles.
Malgré la décontraction apparente, tous les visages sont pâles. Ce n'est pas leur première enquête où les victimes sont mutilées, il n'y a qu'à se rappeler le cas du copy-cat de l'éventreur, mais ils n'avaient jamais eu à faire à quelque chose de semblable. Se postant devant le tableau blanc, Chandler leur fait signe de se rapprocher et commence le récapitulatif des faits.
"_ Notre victime, Steve Howen, 32 ans. Qu'avons-nous sur lui ?
Kent prend immédiatement la parole.
_ Il est divorcé depuis 7 ans de Joyce Coalman. Ses parents sont décédés depuis plusieurs années. Il n'a aucune autre famille connue. Il est sorti de prison il y a un an et demi après avoir purgé une peine de cinq ans pour agression sexuelle sur son fils Jack. Une ordonnance restrictive est en place l'interdisant de l'approcher à plus de 50 mètres. Il était suivi par un agent de probation et travaillait bénévolement dans le cadre de son projet de réinsertion dans une association de quartier "Hope Together" sur Bethnal Green Road. Il s'agit d'une association d'animation qui privilégie la réinsertion et le contact social entre génération.
_ Des témoins ?
_ Pas vraiment, répond Megan Riley. C'est Harry Karson, un jeune étudiant qui habite au bout du couloir qui a signalé une odeur horrible en passant devant la porte du 1b. Personne n'a répondu quand il a toqué alors il a contacté la police. Il ne connaissait pas vraiment la victime, il ne le croisait que de temps en temps. Il n'était pas présent ce week-end. Les deux appartements au-dessus sont habités pas des personnes âgées. Rien de ce côté-là non plus.
_ Pas de témoins. Personne n'a rien entendu ? Insiste Miles.
Le sergent Riley secoue la tête négativement. Miles ne peut s'empêcher de lancer un regard lourd de sens à Chandler. La victime a dû être droguée, ça ne fait aucun doute.
_ En attendant le rapport d'autopsie, trouvez moi plus d'informations sur Steve Howen. Avait-il des problèmes, des ennemis ? Kent vous irez voir l'ex-femme de Mr Howen, elle a de bonnes raisons de lui en vouloir après tout. Miles je veux que vous contactiez l'agent de probation, il pourra peut-être nous en apprendre plus sur la victime. Mansell et Riley essayez de trouver ce que vous pouvez sur les caméras de surveillance et sur l'association. Au travail. " Ordonne Chandler avant de s'enfermer dans son bureau.
oOo
Appartement de Joyce Coalman, ex-femme de la victime :
Dans la petite cuisine bien équipée de Mme Coalman, le sergent Kent, assis à la table en bois au milieu de la pièce, attend que celle-ci finisse de préparer le thé. Ses mouvements sont agités et n'aident pas le processus. Depuis qu'il s'était présenté à la porte de son logement, lui annonçant qu'il souhaitait lui parler de son ex-mari, Joyce était nerveuse. Elle l'avait invité dans la cuisine, fermant au passage la porte du salon où un petit garçon à la tignasse blonde regardait des dessins animés à la télévision. Ce n'est qu'une fois installée, une tasse de thé fumante devant elle, que Joyce prend la parole.
" _ Qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce que me veut encore ce porc ? lâche-t-elle en se passant les doigts dans ses cheveux marron, essayant de garder contenance.
Emerson la regarde pendant quelques secondes, interloqué par la virulence de sa voix, avant de répondre.
_ Rien du tout. En réalité je suis là pour vous annoncer la mort de Mr Howen. Il a été retrouvé ce matin dans son appartement. Avez-vous eu des contacts avec lui ces derniers temps ?
L'air choqué de Mme Coalman est vite remplacé par un rictus moqueur.
_ Non, ça fait des années que je ne l'ai plus vu, et tant mieux ! Je suis bien contente que cette ordure ne puisse plus jamais approcher Jack ! Finit-elle dans un hoquet. De ses mains tremblotantes elle amène sa tasse à ses lèvres, essayant de retrouver son calme.
_ Je suis désolée. Vous devez penser que je suis un monstre de dire des choses pareilles.
Kent secoue la tête, voyant clairement sur le visage de son interlocutrice la détresse maternelle qui l'anime. Il allait lui poser une autre question quand la sonnette retentit.
_ Excusez moi, dit Joyce avant d'aller ouvrir.
Elle revient dans la cuisine, troublée et les bras chargés d'un énorme paquet carton. Elle le pose au centre de la table.
_ C'est pour mon fils. Mais je n'ai rien commandé. " Murmure-t-elle.
En regardant le colis Kent a un mauvais pressentiment. Le genre d'intuition qui vous noue l'estomac et vous accélère le cœur. Voyant les mains tremblantes de Mme Coalman, il prend le couteau qu'elle tient en main et coupe le scotch entourant le paquet. Une fois fait, il ouvre doucement les pans de carton. Quand le dernier est soulevé, Kent recule sous le choc, les yeux écarquillés d'horreur. Mme Coalman se penche pour voir elle aussi le contenu et ne peut retenir un cri d'effroi.
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Au bureau d'Ajay Keertivalan, agent de probation :
La salle d'attente est sobre, de cette couleur crème qui convient à tout le monde, les murs placardés d'affiches pour divers groupes de soutien psychologique et d'aide à la réinsertion. Sur la petite table basse au centre, nombre de magazines aux sujets plus ou moins sérieux. Miles se réinstalle dans sa chaise en plastique, un peu mal à l'aise, quand la porte du bureau s'ouvre enfin, laissant sortir une jeune femme d'une trentaine d'années, maigre, des cernes violacés sous les yeux.
" _ On se revoit la semaine prochaine Katie. Bonne journée.
L'homme, grand, une petite quarantaine qui ne se voit que par les quelques cheveux blancs striant sa tignasse noire, très typé indien, se tourne vers Miles.
_ Bienvenue Sergent ! Désolé pour l'attente, mais je ne pouvais faire plus court.
_ Pas de problème.
_ Venez, entrez donc.
Mr Keertivalan dirige Miles vers la chaise face à une petite table de bois faisant office de bureau, le meuble encombré de piles de dossiers à l'équilibre précaire.
_ Vous venez me voir à propos d'une des personnes dont je m'occupe c'est cela ? S'enquit-il.
_ Oui. Je voudrais que vous me parliez de Steve Howen. Comment se passait sa probation, avait-il des problèmes ? l'interroge Miles.
L'agent farfouille dans ses dossiers, réfléchissant.
_ Je l'ai vu jeudi dernier. Nous avons rendez-vous tous les jeudis à 15h30. Ah le voilà ! Rien ne me vient à l'esprit en pensant à Steve mais laissez-moi relire mes notes. Non. Rien de particulier à noter. Il s'est assez bien adapté à son nouvel environnement, son travail à l'association l'a aidé à s'ouvrir aux autres, c'est important pour reprendre une vie sociale vous savez. Il ne m'a rapporté aucun problème particulier. Il me parlait parfois de l'envie de revoir son enfant, notamment au début de nos entretiens, mais il était clair qu'il ne serait pas autorisé à l'approcher et depuis il ne m'en a plus reparlé. S'est-il passé quelque chose inspecteur ? Steve a-t-il commis un autre délit ?
_ Monsieur Howen est mort. "
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A son retour au commissariat, Miles est surpris de trouver toute l'équipe attroupée autour du bureau de Mansell, Kent assis sur la chaise blanc comme un linge et Megan lui tendant un grand verre d'eau.
" _ Qu'est-ce qu'il se passe ? demande-t-il.
_ On a retrouvé la peau de Steve Howen, Miles. Le meurtrier l'a envoyée à son fils Jack dans un colis. Kent était présent, c'est lui qui l'a découvert. Elle a été envoyée au laboratoire, lui répond Chandler en tapotant légèrement l'épaule d'Emerson.
_ Vous feriez mieux de rentrer Kent, on ne fera plus grand chose aujourd'hui et du repos vous fera du bien.
_ Merci, monsieur, bredouille ce dernier en se levant.
Megan lui tend sa veste et enfile la sienne, lui proposant d'aller au pub.
_ Pour te changer les idées. Ça te fera du bien je suis sûre. Finlay tu viens avec nous ?
_ Et comment ! Répond celui-ci en attrapant ses affaires.
_ Skip, boss ?
_ Non, merci Meg. Judy m'attend. Elle commence à être anxieuse, le bébé devrait bientôt arriver.
_ Embrasse la pour moi. Bonne soirée messieurs.
Sur ce, les trois acolytes les saluent d'un hochement de tête. Une fois seul, Chandler interroge Miles sur son entretien avec Ajay Keertivalan.
_ Il n'y a pas grand chose à dire. Howen venait à tous ses rendez-vous sans exception, pas de comportement violent, semblait se réintégrer. En gros rien à signaler. De votre côté ?
_ Rien de plus. Les analyses des caméras n'ont rien donné pour l'instant, il n'y en a pas directement dans la rue, uniquement aux intersections. Le jour de la mort, pas de personne suspecte. Un couple, un homme d'âge moyen avec une vieille dame, une jeune femme. Probablement des résidents. Pareil pour l'association. Ils n'ont rien à signaler sur la victime. Il n'était pas détesté, pas plus apprécié non plus. Il faudra aller voir sur place. Les deux policiers soupirent de concert.
_ Rentrez chez vous Ray. Demain est un autre jour.
Dans un soupir, le sergent acquiesce et récupère ses affaires.
_ Espérons-le. Bonsoir Joe."
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Suite au prochain épisode
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