Voici une histoire originalement écrite en anglais que j'avais l'intention de traduire. Eh bien, la voici! Merci à Omou Yaoi de m'avoir poussé à le faire plus rapidement. Voilà le premier chapitre d'environ sept. Je ne possède pas Star Trek, tout est à Gene R. Je suis désolée pour les petites fautes qui m'auraient échappées.
Bonne lecture!
-Peut-être devrions-nous partir.
Leonard McCoy leva sa tête, qui semblait si lourde, pour plonger son regard bleu acier dans les yeux bruns et calculateurs du Vulcain.
-Il n'est pas question que je le laisse ici, et tu le sait très bien, répondit-il, en colère, malgré le fait qu'il savait bien que Spock avait raison. Ils ne pouvaient rester ici bien longtemps.
McCoy regarda son Capitaine étendu sur le sol, blessé, tordu et brisé.
Jim allait mourir maintenant, sur cette planète pourrie, et se serait de sa faute.
Soudainement, tous les bruits devinrent de plus en plus présents, étourdissants, juste comme le choc de l'attaque étaient maintenant derrière eux. Tout semblait plus clair que que d'habitude. Spock, en regardant Jim à sen faire mal aux yeux, trouva le temps et l'énergie de penser que c'était vraiment fascinant, le sang n'était pas supposé être si rouge, surtout si c'était le sang du Capitaine qui s'écoulait sur le sol complètement sec.
Le docteur empoigna son communicateur et l'ouvrit d'un geste brusque.
-McCoy à Enterprise. Répondez.
Pas de réponse. Spock regarda aux alentours pour constater que les natifs devenaient de plus en plus nombreux et s'approchaient de plus en plus vite vers eux. Il sentit un besoin urgent de mettre le plus de distance entre eux et ses compagnons. Le Vulcain détourna la tête. Il vit Chekov courir pour rattraper Sulu et un autre membre de l'équipage pour se trouver un abri.
Si abri ils trouveraient. Car il n'y avait aucune aspérité, aucune grotte, rien.- la planète sur laquelle ils se tenaient était aussi sèche et plate que Vulcain. Les sauvages de Gyramos VI avait vraiment bien planifié leur attaque. Spock tourna son regard une fois de plus sur McCoy:
-Docteur, je ne vous ais jamais demandé de laisser le Capitaine ici. J'ai simplement dit qu'il faudrait partir si nous ne voulons pas être tués dans les prochaines minutes.
McCoy leva les yeux au ciel devant sa propre bêtise et ne releva pas. Il se pencha de nouveau sur le Capitaine et entreprit de le soulever en passant son bras droit inerte sur son épaule. Spock fit de même de son côté.
Kirk ne fit aucun mouvement. Il ne grogna même pas sa douleur. Il restait immobile, les yeux fermés. Il avait l'air mort.
"Ne pense pas à cela, imbécile," se sermona McCoy. "Jim va s'en sortir."
Mais lorsque que les deux hommes commencèrent à courir le plus vite qu'ils pouvaient, Spock soulevant littéralement le Capitaine de terre, de sorte que seul son pied droit touchait le sol, et que Jim ne faisait aucun effort pour se réveiller, Léonard eut un terrible serrement au coeur en pensant que son Capitaine n'ouvrirait peut-être plus jamais les yeux.
-Enterprise, répondez.
Un silence statique lui répondit.
-Enterprise! Scotty, Uhura, répondez!
-Docteur, si vous n'avez pas eut de réponse la première fois, je doute que vous en aurez la second-
-Fermez-la, grogna Leonard, son communicateur inutile dans ses mains. J'essaie de nous faire secourir, si vous n'aviez pas remarqué. Enterprise?
Spock se leva, conscient que toute tentative de résonnement serait totalement superflue et une perte illogique de temps. Il fit quelques pas pour mieux apercevoir la position des natifs. Il se découvrit un peu inquiet, malgré le fait qu'une petite voix agaçante dans son esprit – qui ressemblait étrangement à celle du docteur- lui rapellait que s'inquiéter était une émotion tout à fait propre aux humains.
Ils avaient soulevés le Capitaine et avaient couru pendant peut-être quelques minutes lorsque que la nuit était tombée de manière assez brutale, enroulant ses longues ailes noires sur les ombres et ne laissant plus que l'incertitude et brouillard. Ils furent obligés de s'arrêter, les sauvages comme les membres de l'Enterprise. Ces derniers avaient trouvés d'immense rochers et s'étaient, faute de mieux, cachés derrière. McCoy avait rouspéter pour trouver un meilleur abri, mais il était impossible de s'orienter dans le noir. Leur seule source de lumière provenait des immense feux de les natifs avaient allumés pour leur campement. Spock pouvait voir les gardes effectuer leur ronde, attentifs au moindre mouvement provenant de leur direction. Il n'y avait aucune issue de ce côté.
Dans la noirceur, les yeux bruns du Vulcain examinère l'énorme roche qui leur servaient d'abri. Elle semblait s'être retrouvée là à cause d'un éboulement. Le premier officier plissa ses yeux : plus loin sur sa gauche il pouvait deviner d'autres structures de pierres.
Cet ammoncellement ne pouvait qu'annoncer une chose, et Spock se retourna complètement pour vérifier si son résonnement logique était véridique. Il se félicita un instant pour avoir de nouveau accompli cette pratique sans se tromper lorsqu'il vit les silhouettes de montagnes perdues à l'horizon. Spock les savaient tout de même proches. Cela le rassurait d'une certaine manière. En effet, à proximité des montagnes se trouvaient souvent points d'eau et grottes. D'autre part, cela signifiait une barrière à leur fuite. D'un côté comme de l'autre, ils étaient pris au piège.
Soudain, il n'entendit plus le docteur parler. Il se retourna, curieux, et vit qu'il était maintenant aux côté du Capitaine, s'assurant qu'il était toujours en vie, tentant de lui obtenir une réponse. Peine perdue. Les yeux couleurs miel de Jim restaient désespérément fermés.
Son état étant critique, il avait besoin de soins médicaux avancés dans les prochaines heures. La balle qui avait fauché Kirk ressemblait étrangement à une balle venue de la Terre au vingtième siècle, mais en pire: l'alliage se défaisait tout seul et des fragments se dispersaient partout dans le corps de la victime. Si Leonard n'arrivait pas à les enlever d'ici peu de temps…
Spock ferma les yeux un court instant. Il aimait mieux ne pas y penser, aussi illogique que cela pouvait être.
-Monsieur, nous devons passer ce champ de force si nous voulons rejoindre notre base scientifique, dit Capitaine James T. Kirk, un sourire poli sur son visage.
Ils venaient tout juste de se téléporter sur la planète aride qu'était Gyramos VI après avoir reçun un signal de détresse, mais quelque chose bloquait leur accès à la base de Starfleet. Le plus loin qu'ils purent aller fut la salle du Conseil, où le chef dudit conseil, Saandalley, les reçus avec de bien mauvaises nouvelles:
-Je suis désolé, je ne peux vous laisser passer, fit-il gravement, sa peau sombre contrastant avec sa tunique blanche, votre station est située en plein coeur du territoire de guerre.
Le visage du Capitaine se transforma à vue d'oeil.
-Une guerre? Ici, à Gyramos?
"Et c'est repartit", pensa McCoy en levant les yeux au ciel.
Le veil homme parut tout à coup effrayé et se replia un peu sur lui-même pour chuchoter:
-Ils s'apellent les "Somaryg"… Ils ont le contrôle total du Sud de la colonie… Ils ont des armes puissantes… Très dangereuses. Cela fait presque un an que nous entretuons… Heureusement, un cessez-le-feu a été mis en accord. Cela fait environ un mois que nous vivons dans la peur.
-Le Sud, fit soudainement Spock. C'est en effet dans cette partie de la colonie que le poste scientifique est situé.
-Eh bien, il n'y a pas une minute à perdre, si nous voulon sauver ces pauvre gens.
-Capitaine Kirk, le poste auquel vous faites allusion est passé la zone neutre. Posez un orteil dans leur territoire, et ce sera la guerre à nouveau!, s'exclama Saandall.
Kirk lui jeta un regard froid:
-Monsieur, sachez que cela ne ma plait pas plus que vous, mais j'ai reçu des ordres. Nous allons entrer coûte que coûte et, qui sait, peut-être arriveront nous à leur faire entendre raison.
Le chef du Conseil rit, mais c'était un gloussement sans joie.
-Se sont des sauvages.
Kirk se retourna vers Spock, un sourire en coin accroché à ses lèvres.
-Je crois que nous avons vu pire, n'est-ce pas, Mr. Spock?
-En effet, Capitaine.
Le chef regarda Spock, qui avait ses yeux fixés sur ceux du capitaine, un sourcil levé, puis il retourna son attention sur Kirk, usant l'énergie du désespoir:
-Vous serez tués! Je ne peux vous laissez…
-Encore une fois, je suis désolé, mais j'ai mes ordres.
-Vos ordres sont de vous informer sur le bien-être de l'équipe scientifique! Je peux vous assurez qu'ils doivent être morts, ou proche de l'être, maintenant!
Kirk lui lança un regard d'acier. Sans un mot, il attrapa sno communicateur et rejoignis l'Enterprise.
-Scotty, nous allons traverser le champ magnétique. Vous ne pourrez nous rejoindre, mais nous devrions pouvoir vous contacter dans les prochaines vingt-quatre heures.
-Aye, Capitaine.
Saandall, les épaules tombantes, admit sa défaite et orodnna à un garde de baisser le champ magnétique de protection sur-le-champ.
-Je suppose que je n'y peut rien, pas vrai?
McCoy lui donna une petite tape dans le dos:
-C'est de James T. Kirk dont l'on parle ici. Ne le prenez pas personel.
Voilà! Prochain chapitre dans quelques jours! N'oubliez pas de me dire ce que vous en avez pensé :)
Bises, Girafe13
