Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez bien. Voici une toute nouvelle histoire. Sur Dragons. Un Hiccstrid bien sûr. Mais cela va être une histoire assez sombre. Je vous laisse en juger.


Par ailleurs ! J'ai vu Dragons 3 la semaine dernière ! Qu'en avez-vous pensé si vous l'avez vu ? Je vous laisse me donner vos avis dans les commentaires !


Bonne lecture à vous !


DISCLAIMER : L'univers de Dragons ne m'appartient pas. J'utilise seulement les personnages pour écrire une histoire à ma sauce.


C'est le moment.

Harold se répétait ces mots dans sa tête. Il fallait attaquer maintenant. C'était le moment ou jamais.

« Dragonniers ! Formation d'attaque ! »

Les cinq dragonniers derrière Harold adoptèrent la formation demandée. Les bateaux de Johann l'ancien négociant étaient juste en dessous. C'était le moment. Harold jeta un coup d'œil rapide à Astrid. Cette dernière lui fit un sourire rassurant. Tous les dragonniers plongèrent en direction de leur cible.

« Feu ! », hurla Harold.

Varek et Bouledogre furent les premiers à toucher le mât d'un bateau accompagnateur. Les jumeaux, Kognedur et Kranedur firent couler un deuxième bateau. Rustik manqua sa cible de peu, mais Astrid vint le soutenir en ordonnant à Tempête de viser un cuirassier prêt à tirer sur Varek. Harold, lui, était resté un peu en arrière, attendant ce qu'il redoutait le plus. Astrid, de son côté continuait de faire un carnage en explosant tout ce qu'elle voyait bouger. En jubilant, elle baissa quelques instants sa garde. Elle ne voyait pas qu'un chasseur de dragons était en train de préparer une flèche empoisonnée. Ce dernier tira en sa direction. Astrid, de dos, ne vit pas le projectile arriver.

« Astrid ! Derrière toi ! », cria Varek.

Mais c'était trop tard. La jeune femme eut à peine le temps de se retourner, que la flèche était déjà détruite. Astrid ne vit qu'un reste de fumée violette. Krokmou, accompagné de Harold venait de détruire la flèche d'un tir plasma. Le jeune brun vint se placer à côté d'Astrid.

« Ne crie pas trop vite victoire, Astrid. Reste sur tes gardes. »

La jeune femme roula les yeux au ciel mais acquiesça. Elle voulut dire quelque chose à Harold mais elle fut interrompue par un cri de dragon. Une trentaine de cuirassiers sur leur rôtisseur fonçaient droit sur eux. À leur tête, Krogan se tenait debout sur son grand rôtisseur rouge. Voici ce qu'Harold redoutait le plus. Tous les dragonniers se regroupèrent tandis que Harold donnait ses ordres.

« Krogan suivait Johann de près. On ne peut pas engager le combat. Ils sont beaucoup plus nombreux que nous. Ce serait du suicide que de s'attaquer à eux. »

« Mais Harold, Krogan est une cible facile là. On peut totalement s'en débarrasser une bonne fois pour toute en concentrant tous nos tirs sur lui. »

« Non Astrid. Ne discute pas, on retourne à la Rive et on ira sur Beurk chercher des renforts pour une éventuelle autre attaque. »

Astrid aborda une moue boudeuse. Elle sentait que c'était le moment pourtant. Alors que tous les autres dragonniers s'enfuirent, Astrid, elle, fit demi-tour et fonça en direction de Krogan. Les autres dragonniers ne s'en rendirent pas tout de suite compte. Après quelques secondes, Harold, se retourna pour voir si tout le monde le suivait et il vit Astrid se diriger en direction de Krogan. Le jeune brun hurla à plein poumon et tous les autres dragonniers sursautèrent. Pendant ce temps, Astrid, fonça sur le rôtisseur rouge. Celui de Krogan. Ce dernier vit la jeune blonde arriver vers lui. Il était complètement surpris. Il pensait suivre les dragonniers jusqu'à leur base, mais finalement, le travail allait être plus simple. Tempête se rapprocha de plus en plus de Krogan et au dernier moment, Astrid lui ordonna de lancer ses épines sur le chef des cuirassiers. Krogan évita de justesse l'attaque en se baissant. Mais en se relevant, il remarqua que la jeune femme avait atterrit sur le dos de son dragon. La hache à la main, elle courra en direction de son ennemi et un retentissement sourd se fit entendre. Krogan venait de parer l'attaque. Un duel s'engagea entre les deux. Coups de poings, coups d'épée, coups de hache. Tout allait très vite. Même trop vite. Astrid ne vit pas le coup arriver. Le coude de Krogan lui arriva en plein sous l'œil gauche, ce qui la fit tituber. Ce dernier voulut en profiter pour donner le coup fatal. Mais c'était sans compter sur Harold qui arriva en renfort. Le tir plasma de son furie nocturne toucha le bras de Krogan, ce qui fit balancer le rôtisseur. Astrid, toujours sonnée, ne put se retenir à quelque chose et commença à chuter.

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Les autres dragonniers se battaient contre le reste des cuirassiers, mais ils étaient beaucoup trop nombreux. Ils étaient très rapidement débordés. Varek peinait à éviter les tirs des rôtisseurs avec Bouledogre. Les jumeaux s'empressaient de faire leur mélange de gaz et d'étincelle préféré. Mais ce n'était que très peu utile. Rustik et Krochefer visaient les cuirassiers les plus bas. Ils arrivaient à se débarrasser de quelques dragons, mais il y en avait toujours un autre qui apparaissait de nulle part. Krokmou et Harold, fonçaient entre les cuirassiers et ses dragonniers pour essayer de retrouver Astrid. Au passage, le jeune chef arrivait à faire tomber certains cuirassiers de leur dragon, mais il ne voulait pas s'occuper de ça pour le moment. Il devait retrouver Astrid. En cherchant partout, il la vit au contact de Krogan. Ils étaient tous les deux en train de se battre, et la férocité des gestes de Krogan commençaient à être trop puissants pour Astrid. Harold vit la jeune femme se prendre un violent coup de coude sur le visage. Krogan allait l'achever quand Harold ordonna à Krokmou de tirer. Il toucha le chef des cuirassiers au bras et vit le corps d'Astrid tomber du rôtisseur. Avant d'avoir pu plonger vers elle, il se fit dépasser par Tempête qui fonça vers sa maîtresse. Elle arriva à l'attraper entre ses pattes et elle jeta un coup d'œil suppliant en direction de Krokmou. Le dragon noir comprit directement ce que sa meilleure amie voulait dire et rugit. Tous les dragons des autres dragonniers relevèrent la tête.

Il était l'heure de se replier.

Harold vérifia que Tempête tenait bien Astrid avant de se diriger vers la Rive. Tous les autres le suivirent.

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Krogan atterrit sur le bateau de Johann. Il ordonna à son dragon de s'envoler et s'approcha de l'ancien négociant.

« Vous avez encore échoué. »

Krogan fronça les sourcils.

« Non, je ne pense pas. Les dragonniers étaient en train de s'enfuir quand la fille blonde est venue seule vers nous. »

« Oui. La jeune Astrid. Je la connais bien, elle est farouche et ne renonce jamais. »

« Haddock est faible. Il n'est pas prêt à sacrifier un de ses membres pour sauver sa propre vie. »

Johann se tourna en direction du chef des cuirassiers.

« Oui et non, Krogan. Harold ne sacrifierait jamais cette fille, car c'est le meilleur dragonnier qu'il possède. Elle est forte, intelligente et ne faiblit pas au combat. Mais cela peut lui jouer des tours. J'ai longtemps observé ces deux enfants. Ils sont dingues l'un de l'autre. Tu apprendras, Krogan, que l'amour n'apportera que de la peine, lorsque les deux âmes-sœurs sont sur un champ de bataille. »

Johann fit une pause, il ferma les yeux puis les rouvrit quelques secondes après.

« Astrid est la plus grande faiblesse de Harold. Prends-en toi à cette fille, et le jeune Haddock sera dévasté et à ta merci. »

Krogan fixa Johann quelques temps et s'en alla après avoir rappelé son dragon.

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En arrivant sur la Rive, les dragonniers se réunirent dans la salle principale. Astrid, qui s'était remise de ses émotions, était adossée contre un mur, un peu à l'écart des autres. Elle écouta d'une oreille lointaine ses camarades qui établissaient un plan. Elle remarqua que, parfois, Harold lui jetait des coups d'œil, mi inquiet, mi complètement énervé.

« Harold, Krogan et Johann vont venir ici. Ils savent très bien que nous voulons en finir avec eux. L'œil de dragon est en leur possession et il est préférable de déplacer la dernière lentille qu'ils cherchent. »

« Oui, tu as raison Varek. », soupira Harold, « tu crois qu'il faut laisser la lentille sur Beurk ? »

Les jumeaux s'indignèrent.

« Quoi ? Tu veux laisser la lentille sur Beurk ? Mais tu es complètement malade Harold. On va nous la voler ! On ne fait pas confiance à la moitié des vikings sur cette île. »

« Kranedur. Beurk c'est chez nous. Je peux la confier à mon père, il pourra la cacher. »

Varek fit signe à Harold.

« Et pourquoi pas sur l'île des dames ailées, Harold ? »

Harold soupira. Il y avait trop de possibilités. Il était beaucoup trop fatigué pour réfléchir.

« Vous savez quoi, allez vous reposer. On a eu une dure journée. On en reparle demain, on trouvera une solution. »

Les dragonniers ne se firent pas prier et quittèrent la salle principale. Harold, le dos à la grande porte, avait les bras posés sur la table au centre. Astrid attendit quelques secondes et se dirigea vers la sortie.

« Non. Je ne t'ai pas dit de partir. »

La jeune femme sursauta tant cette phrase était remplie de mépris et de colère. Elle fit demi-tour et se plaça derrière le jeune chef. Ce dernier prit son temps avant de se retourner. En le faisant, il dévisagea la jeune femme. Son regard s'attarda sur l'œil, devenu bleu, d'Astrid. Il approcha sa main de son visage pour toucher, mais la jeune blonde eu un mouvement de recul sous la douleur. Le visage de Harold s'assombrit encore plus. Il tourna le dos à Astrid et replaça ses mains sur la table. Un silence pesant arriva.

« Tu ne sais pas à quel point je suis déçu de toi, Astrid. »

La violence de cette phrase fit monter les larmes aux yeux à Astrid.

« Tu ne sais vraiment pas à quel point. Tu aurais pu y laisser ta vie. Tu aurais pu blesser Tempête. »

« Harold. Je… »

« Non Astrid. Tu n'as aucune excuse. »

« J'ai cru bien faire. Je… »

« TU AS CRU BIEN FAIRE ? ET MOI JE CROYAIS BIEN FAIRE EN TE PRENANT COMME DRAGONNIER ! »

En se retournant vers elle, il fit tomber une chaise au sol. Astrid avait reculé de deux pas. Harold, voyant qu'il était allé trop loin, soupira un grand coup, mais ne décoléra pas pour autant.

« Je ne voulais pas dire ça. »

Astrid ne dit rien, elle était trop choquée pour.

« Tu as pris un énorme risque. Tu aurais pu te faire tuer. Tu savais très bien que tu ne pouvais pas t'en occuper seule. Tu as vu combien ils étaient ? Tu es douée, mais pas assez pour te battre à un contre cent, Astrid. »

« De toute façon, tu prends toujours la fuite, tu ne veux jamais te battre. »

Les yeux de Harold fixèrent Astrid. Il s'approcha d'elle jusqu'à se retrouver à deux centimètres de son visage.

« Ne redis plus jamais ça. Je ne m'enfuis pas. Je quitte le champ de bataille pour réfléchir. Pour ne pas foncer dans le tas comme toi. Tu es faible. Tu es faible de toujours vouloir en finir sur le moment. Tu es faible d'être manipulée par la rage de vaincre, par la colère, par tout. Tu es faible de réfléchir avec ta hache et non pas avec ta tête. »

Il marqua une pause.

« Et moi je suis faible de toujours t'avoir à mes côtés. »

Le coup partit tout seul. La joue de Harold se teinta en rouge et la main d'Astrid était encore levée. Les larmes aux yeux, elle venait de gifler Harold. Avant que ce dernier n'ait pu dire un mot, la jeune femme s'en alla en courant.

« Tu es faible à mes côtés ? Très bien. Je m'en vais Harold Haddock. »

Elle claqua la porte après son passage. Le jeune homme se retrouva seul, dans le noir. La nuit venait de tomber. Il savait. Il savait très bien qu'il était allé trop loin.

C'est l'amour, qui l'empêche de réfléchir lui.

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Le lendemain, Harold était toujours dans la grande salle. Il n'avait pas dormi de la nuit. Il avait seulement réfléchi à un nouveau plan d'attaque, mais il n'avait absolument pas avancé. Il avait Astrid dans la tête. Varek entra dans la salle et vit son chef, debout devant la table, à ruminer. Il soupira et s'approcha de lui. Il posa sa main sur son épaule, ce qui fit sursauter le jeune brun.

« Excuse-moi de te déranger, Harold. Mais nous avons un problème. Astrid est partie hier soir avec Tempête et elle n'est pas encore revenue. »

« Elle va revenir. », dit sèchement Harold.

Varek hocha doucement la tête et s'en alla, il sentait que son chef devait se retrouver seul avec lui-même.

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De longues heures plus tard, Astrid n'était toujours pas revenue. Mais les heures se transformèrent en jours. Harold était avec Krokmou sur le ponton de décollage et regardait le ciel. Krokmou pressa sa tête sur la main de son maître. Ce dernier le caressa.

« Je sais, mon grand. Il faut absolument qu'on parte à sa recherche. »

Il appela les autres dragonniers et leur fit part de ses ordres. Varek devait se rendre sur l'île de Parenvrille demander à Ingrid et Dagur. Les jumeaux devaient aller sur l'île des dames ailées et enfin Rustik devait se rendre à Beurk. Harold resterait ici, faire le tour de l'île. Et l'attendre si jamais elle devait revenir.

Le jeune chef fit le tour de l'île mais il n'y avait aucune trace d'Astrid. En revenant au camp, les autres dragonniers étaient revenus. Personne n'avait vu Astrid. Harold serra le poing.

« Bon, ça suffit, on va se diviser et voler dans tout l'archipel. Il faut absolument la retrouver. Krogan et Johann sont dans le coin et… »

Un cri de dragon interrompu Harold. Krokmou poussa un cri de joie en reconnaissant le cri de sa meilleure amie. Harold fixait le vipère qui volait vers eux. Mais quelque chose n'allait pas. Tempête ne volait pas droit et Astrid n'était pas sur la selle. Le dragon bleu atterrit lourdement sur le ponton, faisant reculer tous les dragonniers. Elle poussa un dernier cri, puis tomba au sol. Harold et les autres s'approchèrent du vipère. Par reflexe, Varek l'analysa.

« Harold… »

Ce dernier tourna la tête vers Varek et regarda ce qu'il lui tendit. Il venait de retirer une lettre accrochée à une flèche dans l'abdomen de Tempête. Il attrapa le parchemin, la main tremblante et commença à lire. Au fur et à mesure de sa lecture, les sourcils de Harold se froncèrent. À la fin de sa lecture, il ne put se retenir, il tomba sur ses genoux.

« On l'a perdue. »


Et voilà pour le premier chapitre hehehe. J'espère que je ne suis pas trop sadique ! Laissez moi vous avis ! À une prochaine fois ! Bisous !