LES SEULES PROMESSES QUI VALENT SONT CELLES QU'ON NE FAIT PAS...
Prologue, où on explique le commencement.
Bonjour. Tout d'abord je vais me présenter. Nathanaël Gaunt. Professeur d'histoire de la magie à Poudlard, pour le plus grand soulagement des élèves qui ont connu le professeur précédent. Mais ce n'est pour vous raconter ma vie que je suis ici mais pour vous ouvrir les yeux sur une partie de votre histoire. Ce que je dirais va choquer certains, en étonner plus d'un, et peut-être même me traiterez vous de fou pour affirmer tant de choses qui sont... impensables. Cependant je puis vous assurer que tous mes dires jusqu'à la fin de cette histoire sont réels. Je les tiens des pensines des différentes personnes qui seront citées. Si vous voulez continuer à croire que Harry Potter est notre grand sauveur, libre à vous, vous pouvez de suite partir. Ceux qui veulent connaître les dessous de sa victoire restez. Je préviens d'ores et déjà que cette histoire est quelque peu romancée. La vérité crue n'est jamais si belle que le rêve. Mais, alors que je commence, je vais vous raconter les origines de cette histoire.
Il était une fois un jeune homme. Il était beau, des yeux noir, cheveux de jais. Séduisant au demeurant comme le disent beaucoup de gens. Il était aussi immensément ambitieux. Tellement ambitieux qu'il en délaissa tout. Sa famille, qu'il ne délaissa pas mais tua simplement, ses connaissances de Poudlard, son apparence, sa vie aussi... Tellement de choses. Et pour tellement peu au final. Il voulait simplement devenir immortel, contrôler tout ce qu'il pouvait. Avoir un contrôle absolu et infini dans le temps. Que rêver de plus? Pour lui...rien. C'était toute sa vie, il y avait employé toute son industrie. Et il était allé très loin.
Pas seul bien sûr. Il avait enrôlé bon nombre de personnes qui l'avaient suivit pour les idées qu'il prônait. Il voulait, outre contrôler le monde, le « purifier » il voulait que les moldus ne soient plus. Simplement... Réduire à néant une bonne majorité de la population planétaire. Ces personnes qui l'avaient suivit, sans aller jusqu'au degré de fanatisme de leur maître, adhéraient aux idées, en substance.
Puis
un jour... un 31 octobre il fut défait. Et personne ne s'y était
attendu, absolument personne...encore moins lui. Quel ironie, passer
64 ans de son existence à amasser du pouvoir, de la puissance, de
l'influence... pour finir à l'état d'ombre, ou peu s'en faut. Un
comble.
Mais il revint. Le 24 juin 1995 pour être précis, il
revint. En partie grâce à celui qui l'avait pratiquement annihilé
14 ans plus tôt, et en partie aussi grâce à la peur monstre qu'il
inspirait à un de ses fidèles... Bien évidement il avait plusieurs
fois essayé de revenir avant cela... Toujours sans succès, à cause
de cet enfant qui se mettait toujours en travers de sa route... Et
qui jusqu'à la fin lui tint tête.
Vous
voyez tous qui est cet homme. Lord Voldemort, Tom Elvis Jedusort de
son vrai nom. Le plus grand mage noir que connu le monde. Désormais
mort et enterré.
Mort à cause du Survivant, qui lui jeta le
sort ultime de mort.
Enterré par les bons soins de la famille
Malfoy... Mais cela personne, ou si peu, ne le sait. Parce que
personne ne sait pourquoi est mort ce mage, cet homme si puissant
qu'il aurait pu tuer Harry Potter d'une pensée simple. Cet homme qui
était le centre de plus d'une prophétie. Vous connaissez
certainement celle qui dit, en parlant de Harry Potter et de son
grand rival, qu'aucun des deux ne peut vivre si l'autre survit. Bien.
Maintenant demandez-vous pourquoi Dumbledor a tant insisté auprès de son protégé pour qu'il cultive l'amour comme plus fatale arme pour détruire son adversaire. Aucune idée? Bien sûr car l'amour de sa mère avant de mourir l'aura protégé. Seulement cet amour là, précisément l'amour d'une mère à son enfant, n'était qu'une protection. Et cela le vieux directeur le savait, mais aussi il savait que cette protection d'amour tiendrait éloigné Voldemort. Pourquoi?
Simplement parce qu'une autre prophétie avait été faite, sur Voldemort seul cette fois-ci. Il lui a été dit que l'amour le tuerait. Pour reprendre les mots de cette vision du futur : Lord Voldemort succombera face à l'amour.
Deux choses terrifiaient à présent Voldemort. La mort elle-même qu'il fuyait, qu'il cherchait activement à vaincre. Et ce sentiment que l'on dit pur et qui se doit d'être sincère, l'amour.
Deux choses qui font d'une vie ce qu'elle est, qui font que l'on vit simplement... sans but et sans fin, on ne peut plus parler de vie réellement... mais simplement de charge. Ils sont une fatalité et un but. Et Voldemort les fuyait aussi bien l'un que l'autre.
Et pourtant... même en se gardant farouchement de ce sentiment il mourut. En essayant de vivre éternellement il a connu une mort plus douloureuse que n'importe quelle autre fin. Pas tant pour lui, sa mort fut rapide et pratiquement indolore... mais...
Mais je m'égare en allant si loin dans l'histoire. Veuillez excuser cet écart de ma part.
Après cette introduction...quelque peu sommaire dirons nous. Je vais entrer dans le vif du sujet et vous narrer par le menu le comment du pourquoi de la mort du grand Lord Voldemort.
Vous êtes prêts?
Alors je vais résumer (une fois de plus, mais plus rapidement) de l'instant de son retour en 1995, jusqu'au moment où je commencerais un récit plus détaillé, à savoir en 1999.
Pour être rapide, je dirais simplement que notre Lord, a, part de nombreuses fois, tenté de défaire le Survivant qui malgré tout ses effort lui résistait encore. Il fit de bien nombreuses tentatives. Pour diverses choses. Trouver le quartier général de cet ordre du phénix qui lui déplaisait tant, essayer de tuer les plus grands atout de Harry Potter (ses amis, sa famille de substitution, ses connaissances etc..). Il fit presque tout pour parvenir à ses fins...
Et entre temps il se consacrait à ses plans de conquête. Il étendait son emprise sur beaucoup de terrain. Rassemblait de plus en plus de partisans. Gagnait la domination de plus en plus. Les forces du bien s'amenuisaient au fur et à mesure que le temps passait. Que voulez-vous. Le peuple préfère se soumettre que risquer sa vie, son confort, ses économies,... Foutue mentalité...
Mille excuses pour cet écart de langage. Que voulez-vous, la lâcheté me fait vomir...bien qu'étant lâche à mes heures perdues... Trêve de bavardages...
Le bon peuple, sans se rallier au mage noir, ne s'opposait plus à lui, ou de moins en moins, moins fortement. Néanmoins le résistance était rude du côté du Bien. L'ordre tenait bel et bien.
En même temps que ses plans de conquête il avait demander à ses plus fidèles de chercher, sort, potions, rituels, tout, pour qu'il retrouve une apparence plus supportable. Sans en réellement faire montre, il attachait une importance tout de même à son physique. Et cette apparence reptiliène et cadavérique ne suis sciait guère. Au bout de 2 ans suite à son retour il fut trouvé une solution, un rituel d'ancienne magie. Sitôt l'information parvenue aux oreilles du mage, elle fut appliquée et ainsi il put retrouver une plastique plus humaine.
Il retrouva ses cheveux de jais, à l'image de son âme, plus long qu'ils ne l'étaient dans ses jeunes années. Son visage redevint ce qu'il aurait dut être, séduisant. Un visage aux traits secs, bien fait. Il recouvra aussi un corps plus humain, et non plus sans âge et désespérément pâle aux limites du vivant. Cependant ses yeux restaient rouges, et non noir comme à l'origine. Le résultat donnait un homme beau, assez grand (dans les 1m85), dans la force de l'âge, et profondément charismatique et froid.
Lui revint aussi avec cette apparence, le désir. Depuis longtemps il n'en avait cure se consacrant depuis son retour à ses plans et non à quoi que ce soit d'autre. Et auparavant, avant sa chute, il se trouvait toujours un homme ou deux pour se livrer corps et âme au seigneur noir. Qu'importait son physique, seule comptait sa puissance. Seulement ses amants ne restaient en vie que peu de temps à l'époque... les pauvres. Ils finissaient tous plus tristement que le précédent. Le désir du Lord s'étendait au delà du simple désir charnel, il désirait aussi la souffrance, la soumission, les suppliques, la puissance... et finalement ses amants se faisaient torturer après avoir connu des cieux bien lointains dans les limbes du plaisir au creux des bras de ce seigneur des Ténèbres.
Donc, je disais, ce seigneur en même temps que sa nouvelle jeunesse, recouvra le désir charnel. Celui-là seulement puisqu'il avait déjà la puissance, la soumission de ses fidèles, les suppliques de ceux qu'il torturait ou faisait torturer, et la souffrance au fond de leurs prunelles. Seulement il lui manquait ce désir inassouvi.
Aussi demanda-t-il qu'on lui amène celui qui, selon lui, méritait le mieux ses faveurs (du moins ces faveurs ci particulièrement) celui qui saurait au mieux le servir, le recevoir. Fidèle entre ses fidèles. Né pour le servir, suivre les traces de son père et se vouer corps et âme à la cause qu'il défendait. Bien qu'il l'eut désappointé quelques fois, il lui était précieux, par ses connaissances en magie, en runes anciennes, et surtout pour ses informations à propos de Potter et ses faiblesses puisqu'ayant vécu plus ou moins près de lui pendant 6 années. Les 6 années qui avaient fait de Potter ce qu'il était, qui avaient forgé sa personnalité, ses bases, ses décisions. Celui qui savait où frapper pour faire mal, et non pas seulement en matière de magie, mais surtout en matière de mot. Il choisissait une proie, l'étudiait, trouvait ses failles, s'insinuait en elles, et blessait au plus profond du cœur et de l'âme.
Ils n'avaient pas grand chose en commun si ce n'était ce désir, cette ambition de puissance, de pouvoir.
Physiquement ils étaient aux antipodes l'un et l'autre. L'autre était autant blond que le Lord était brun. De stature plus fine, plus petit (de peu certes mais tout de même). Des yeux bleu glace, face à des prunelles rouge sang. Une beauté presque androgyne face à une beauté définitivement masculine.
Il avait une famille aimante bien que froide au premier abord alors que Voldemort avait tué sa famille trop chaleureuse se retrouvant orphelin...volontairement.
L'autre connaissait tout ce qui pouvait concerner de près ou de loin aux us et coutumes magiques même les plus anciennes et traditionnelles et ce grâce à sa naissance de sang-pur, alors que lui, demi-sang ne savait du monde magique que ce qu'il avait appris...ce qui faisait déjà beaucoup mais plus en terme de créatures magiques que de coutumes.
Ils étaient définitivement opposés... hé! Ne dit-on pas que les opposés s'attirent?
Et ce qui attira Voldemort à faire mander ce jeune homme-là particulièrement furent toutes ces différences... le fait aussi qu'il était un des rares à avoir reconnu être attiré par les hommes...ce qui avait déplu, puis provoqué l'indifférence de sa famille. Les temps avaient bien changé. A l'époque de la jeunesse de Voldemort s'avouer de ce bord là relevait de la témérité ou de la dépression nerveuse, puisque l'issue de cette révélation était la prison pour outrage aux bonnes mœurs...
Vous aurez reconnu le jeune homme en question je suppose. Du moins j'espère, la description que j'en ai fait me semble dépeindre la personne assez grossièrement et pourtant il est si facilement reconnaissable.
Drago... Drago Malfoy, dernier héritier du nom... et avec qui le nom s'éteindra...
Donc!
Nous
y voici, après cette mise en bouche, je vous emmène sur les pas de
ce jeune sang-pur, qui se rend dans le bureau de Voldemort sur
demande de ce dernier, et sans savoir aucunement pourquoi. Le voici
seulement âgé de 18 ans, prêt à se rendre devant celui qu'il sait
avoir déçu plus d'une fois et cependant il ne sait ce qui l'attend.
