Coucou tout le monde ! Et oui, encore une nouvelle histoire ! lol !

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Chapitre I

Harry ouvrit grand les yeux et resta allongé, dans le noir, en retenant sa respiration. Un bruit sourd avait retentit au rez-de-chaussée du 4, Privet Drive, comme quelqu'un qui aurait heurté du coude le chambranle d'une porte. Il était pourtant deux heures du matin… Logiquement, à cette heure-ci, personne ne devrait se trouver au rez-de-chaussée… surtout chez les Dursley, eux qui se couchaient comme les poules.

Après quelques secondes de silence, Harry relâcha sa respiration et écouta. Les ronflements sonores de Dudley filtrés par le mur se faisaient entendre en sourdine, et dans la chambre de l'autre côté, ceux de l'oncle Vernon faisaient penser à une machine à laver qui s'essoufflerait un peu.

Tournant la tête sur le côté, Harry fixa son regard sur la porte de sa chambre qui reflétait la lumière orange du réverbère juste devant la fenêtre.

N'entendant plus rien, Harry se tourna de l'autre côté puis ferma les yeux. A peine avait-il trouvé une position confortable qu'un bruit se fit à nouveau entendre au rez-de-chaussée, suivit par un juron parfaitement audible puis par un soupir, d'exaspération semble-t-il.

Cette fois-ci, Harry bondit de son lit, saisit sa baguette magique et ses lunettes sur la table de chevet et s'approcha de la porte, sa main gauche en avant et sa baguette à la verticale près de son épaule droite. Il se figea alors derrière la porte, sa main à quelques centimètres de la poignée. Il venait d'entendre la marche de l'escalier abîmée grincer par deux fois successivement, et, à moins de monter marche par marche comme les enfants, seules deux personnes pas moins pouvaient faire un tel genre de bruit.

Posant sa main sur la poignée, Harry déglutit puis la tourna et jaillit dans le couloir, baguette en avant en criant :

> Lumos !

Aussitôt, un large faisceau jaillit de sa baguette et Harry cru que son estomac allait lui sortir par la bouche. Devant lui se tenaient deux hautes silhouettes noires cagoulées. Des Mangemorts.

> Expelliarmus ! s'écria-t-il alors à brûle-pourpoint.

> Protego ! répliqua l'un des Mangemorts d'une voix traînante que Harry connaissait très bien.

Un voile blanc repoussa le rayon blanc du sort de Harry et celui-ci se baissa pour l'éviter alors qu'il lui revenait dessus.

> Aller, Nott, attrape-le et rentrons, dit Malefoy en se détournant.

Harry se redressa et voulu lancer un sort dans le dos de Malefoy mais le bras gauche de Nott se referma solidement sur sa gorge et le jeune homme se débattit. Avec tout le bruit qu'ils avaient fait Harry se demanda pourquoi les Dursley n'avaient pas encore rappliqué, l'oncle Vernon mugissant comme un rhinocéros. Il ne tarda pas à avoir réponse à sa question, la porte de la chambre de son oncle et de sa tante s'ouvrit à la volée et l'oncle Vernon, en pyjama, vociféra :

> Nomdedieu de nomdedieu ! Mais qu'est-ce qu'est que ce bordel à deux heures du matin ! Harry !

> Oncle Vernon ! s'écria Harry alors que Nott le tenait toujours solidement. Oncle Vernon, sors-moi de là !

> Mais ? dit l'oncle Vernon en regardant le Mangemort qui ceinturait Harry.

> Argh ! s'exclama soudain Harry.

Nott venait de resserrer violemment son bras, coupant le souffle à son prisonnier. Harry vit des étoiles blanches sous ses paupières fermées et Nott resserra encore sa prise. Le Gryffondor suffoqua un instant puis perdit connaissance.

> Nott ! dit Malefoy en continuant de descendre tranquillement les escaliers. Tu te bouge ?

> Je viens, dit Nott en hissant un Harry inconscient sur son épaule.

> Laissez ce garçon où il est ! dit l'oncle Vernon en avançant.

> Pétrificus Totalus ! répondit Nott en pointant sa baguette magique sur l'oncle Vernon.

Les bras de l'oncle Vernon se collèrent alors les long des ses larges flancs, ses jambes se soudèrent entre elles et il perdit l'équilibre. Il tomba en avant dans un gros boum ! et la tante Pétunia poussa un hurlement strident. De sa main libre, Nott se boucha une oreille puis fit volte-face et descendit l'escalier, Harry tressautant sur son épaule.

Avisant la baguette magique de Harry sur le sol – il l'avait lâchée quand Nott lui avait coupé le souffle –, la tante Pétunia se précipita dessus et s'en empara. Se souvenant tout à coup d'une des formules préférées de défunte sœur, Lily Evans, elle la brandit sur Nott et s'écria :

> Cracbadabum !

A sa grande surprise, des étincelles jaillirent de la baguette magique sous le regard stupéfié de Dudley, et alla frapper Nott juste entre les deux omoplates. Sous l'effet de la surprise et du sortilège, celui-ci s'emmêla les pieds dans sa robe et tomba en avant.

Harry débaroula les escaliers avec lui et se heurta violemment la tête contre le mur en face, à gauche de la porte. Nott, lui, s'étala de tout son long sur le parquet en bas des escaliers et Malefoy, qui avait fait un bond de côté pour l'éviter, pointa sa baguette magique sur la tante Pétunia qui resta figée.

> Maman ! s'écria Dudley quand un Stupéfix ! retentit dans la petite entrée sombre.

Il poussa violemment sa mère d'un grand coup d'épaule et le rayon rouge lui érafla profondément le bras gauche, juste au-dessus du coude.

La tante Pétunia tomba lourdement sur la hanche et sentit une vive douleur dans son poignet droit qui avait durement cogné la rambarde de la mezzanine. Elle lâcha la baguette de Harry et, l'instant d'après, deux craquements sonores se firent entendre. Les deux Mangemorts venaient de transplaner, emmenant avec eux un Harry dans les vapes.

> Dudley ! s'écria alors la tante Pétunia en se relevant tant bien que mal sur les genoux. Ca va, mon chéri ?

> Oui, maman, ça va, dit Dudley en se tenant le bras gauche. Et toi ?

> Je crois que je suis brisé le poignet, dit sa mère en grimaçant de douleur.

> Ils ont emmené Harry, dit alors Dudley en jetant un coup d'œil dans l'escalier. Mais, au fait, qui c'était ?

> Des Mangemorts, répondit la tante Pétunia avec amertume. Tu te souviens, je t'en ai parlé au début de l'été… Je vous ai expliqué à toi et papa qui terrorisait les sorciers et comment s'appelaient ses fidèles…

Dudley hocha la tête. Il n'oubliera jamais sa mère, assise à la table de la cuisine, en compagnie de son fils et son mari ainsi que Harry, en train de parler des Mangemorts, de Voldemort et des sorciers. C'était il y a moins d'un mois mais il avait l'impression que c'était hier tant cela l'avait marqué.

> Il faut prévenir l'un des siens, dit alors Dudley.

> Oui, tu as raison, dit la tante Pétunia. Nous, nous ne pouvons rien faire et il faut qu'ils viennent délivrer ton père. D'ailleurs, va le mettre sur le dos, il va étouffer sinon…

Dudley se traîna sur les genoux jusqu'à son père, allongé à plat ventre, le nez dans la moquette, raide comme une planche, et, dans un effort extrême, le retourna sur le dos. Nul doute qu'une fois qu'il sera délivré, l'oncle Vernon serait dans une fureur incommensurable…

Se remettant sur ses pieds tant bien que mal, la tante Pétunia entra alors dans la chambre de Harry et se dirigea vers Edwige qui hululait à tout va en donnant de grands coups d'ailes dans les sens.

> Edwige ! dit la tante Pétunia. Edwige, regarde-moi, maudit piaf ! Va chercher le professeur Dumbledore en vitesse ! Dépêche-toi ! Ramène-le ici le plus vite possible !

La chouette cessa de crier et regarda de ses grands yeux d'ambre la femme maigre du haut de l'armoire où elle s'était réfugiée. Elle déploya ensuite ses ailes et s'envola par la fenêtre. La tante Pétunia se laissa alors tomber sur la chaise de bureau de Harry en soupirant et elle se mit à pleurer. Dans le couloir, Dudley pleurait aussi, mais plus parce qu'il avait eut la plus belle peur de sa vie.