Disclaimer: Tout les personnages sont à J. K. Rowling…

Commentaire d'Hamsti: Mettez beaucoup de review! J'en veux une tonne :P. Comme c'est ma première fic Harry Potter, j'aimerais vos commentaires ;)

Résumé de la fic: Lors de l'été de leur 7e année, un malheur survient et l'un des étudiants meure, emportant avec lui l'un des mangemorts, tout deux se trouvaient près de l'enceinte de l'école… Curieusement, il est question de Ron Weasley, l'amoureux de Hermione, terrassée par cette mort, elle veut quitter l'école, mais…une ombre dans le tableau se pointe, Drago Malefoy.

Chapitre 1: Si la mort t'emporte…

Journal d'Hermione:

Cher Journal, Nous sommes le 21 juin, en cette journée, je ne sais plus que faire de ma vie… Ron est mort, lors d'un combat destiné à retracer Harry. Sa silhouette était glacée, raide, comme si la vie avait cessé de parcourir ses veines. Je voulais l'embrasser de nouveau, mais ses lèvres étaient froides, c'est alors que tout le sens d'un départ me prit et je voulus quitter cette école, celle qui avait emporté l'âme de mon amour. Peu avant sa mort, il avait prononcé un sortilège impardonnable, pour sauver ma médiocre vie… Mais, à quoi me sert-elle si je ne peux plus jouir de sa présence, aimable et attentionné… À ce jour, pour lui rendre visite, je devrai saluer une tombe de pierre, élevée sur le terrain de l'école. Son cadavre y repose, toujours aussi glacé, plus rien ne l'habite, lui et ses rêves… Il a quittée ce monde pour un ami…
En ce moment, la brise fouette mon dos et je ne cesse de pleurer, emportant avec mes sanglots une part de moi-même. C'est comme si l'univers s'effritait devant moi, je veux mourir avec lui et pas sans lui… C'est ma 7e année, je la passerai seule, dans une bibliothèque…jamais. Autant me jeter à corps perdu dans le domaine des mangemorts, non…il me faut quitter cette école. Sans elle, il ne serait pas mort… Nous ferions toutes nos activités ensemble, malgré nos différents, il jouerait au quidditch et moi je le supporterais de tout mon cœur… Au revoir cher journal, j'espère que ces lignes ne t'ont pas attristé, car, la vie est ainsi, mêlée à la terreur et la haine…

Hermione Jane Granger…

¤

Hermione referma son journal intime, bercée par le chant mélodieux d'un oiseau, ses mèches ondulaient sous la brise et, malgré son amertume, la beauté se dessinait sur ses traits. Décidément, l'enfance n'était qu'un souvenir à ce jour, emprisonnée entre les lignes de son carnet rose… Quelques coups à sa porte, -martelés sans sentiment allègre-, lui indiquèrent qu'il était l'heure de souper. Elle glissa le long de son lit à baldaquin, puis, enfouit sa silhouette gracile sous une cape noire. De nouveau, le poing s'abattit sur sa porte, comme hésitant, la structure de bois s'ouvrit à la volée, grinçant légèrement…

Une Molly Weasley atterrée se pointa, la mine livide et les yeux bouffis par les larmes amères de la souffrance. La mère de Ron s'approcha, une assiette de verre en main, vacillant sous le poids du chagrin. Un fumet salé s'en dégagea, provenu sans doute de larmes, pourtant, la faim ne la tenaillait pas, malgré que son dernier repas soit en date du 20 juin… Elle voulut la remercier, mais, un flot de perles s'agglutinèrent à son regard, Molly fondit en sanglot incessant elle aussi, repartant en sens inverse à tâtons. La porte claqua aussitôt, laissant Hermione en proie à son malheur. Puis, les jours se succédèrent lentement, avec cette même aspect glacé de la vie. Le retour à l'école approchait, malgré cela, la lionne n'avait toujours pas exécuté son vœu, celui de ne plus y retourner… Même Harry ne savait rien de son plan, mais c'était normal, n'étant plus célibataire, ses heures libres étaient passées avec Ginny…

Pourtant, un matin, alors que le déjeuner se fit dans le silence, Hermione se décida à descendre du 2e étage, pour la première fois depuis des semaines. Sa cape ondoya sur le parquet ciré, toujours aussi terne… Elle prit place aux côtés d'Arthur, posant son regard sur l'assemblée d'êtres aux émotions contrastées…le bonheur d'un côté, le malheur de l'autre, tout ceci imbibé d'amertume et de souffrance. Une mort ne pouvant être que ceci, la mélancolie dont s'abreuvait les membres de la famille Weasley. Aussitôt, Molly se retourna vers la jeune femme et lui tendit une lettre froissée, un maigre sourire se dessinant sur ses lèvres blêmes.

-Voilà ta lettre ma chérie… pour retourner à… Poudlard, murmura-t-elle, ses fossettes embuées de larmes se tordant par le malaise.

-Merci Mme Weasley… Mais je ne crois pas y retourner, fit la lionne tout en beurrant son toast avec minutie, plus rien ne m'attire là-bas. Même l'école me semble horrible, ses étudiants, les professeur…tout est affreux…

Harry s'étrangla sitôt ces paroles dîtes, recrachant un morceau de muffin dans son assiette, il brandit son doigt vers Hermione, le regard embué d'effroi. Ses mèches noirâtres se tordirent, et, Ginny sembla terrifiée par cet aspect du grand héros… Il s'en soucia guère, toujours aussi furieux. Puis, d'une voix teintée de colère, il s'en prit à son amie déjà atterrée…

-Il est temps qu'on en parle Hermione…! C'est terminé, il est mort, c'était ton amour, on le sait! Mais, ce n'est pas une raison pour quitter Poudlard. Tu es la plus studieuse de toutes et je ne te laisserai pas gâcher ton avenir pour lui… Ron n'aurait pas voulu que tu cesses tes études pour lui et tu le sais très bien, rugit-il, la mine livide par ses émotions rageuses.

-Tu ne sais pas ce que c'est de ressentir la mort dans son cœur Harry! Tu n'en sais rien… Tes parents aussi sont morts, tu as souffert durant des années pour eux, pourquoi te défiler devant ton meilleur ami, hein! Pourquoi! Tu n'es qu'un égoïstes et j'en viens à comprendre pourquoi Malefoy te déteste…hurla Hermione, le regard courroucé, brandissant les poings vers lui.

-Cessez ce vacarme immédiatement! Je ne veux pas que mon amoureux et mon amie se bagarre, est-ce clair!vociféra la cadette de la famille, tout en posant doucement ses lèvres sur celles d'Harry.

-Si vous voulez vous faire des mamours, allez ailleurs. Nous n'avons pas besoin de voir ça, murmura Mme Weasley, lasse de toutes ces querelles, de tout ces événements…

Ne se faisant pas prier, ils montèrent les escaliers, main dans la main, le regard enlacé par un amour indestructible. La lionne eut un haut le cœur, portant sa main vers sa poitrine, elle leur décocha un regard aigre, ne sachant plus que penser de tout ces traîtres. Hermione termina son toast, mâchant le plus vite possible, toujours aussi courroucée, se hâtant de quitter la maison des Weasley. Tout ces murs avaient enfermé son existence, les oublier serait son plus beau cadeau… Jetant un dernier coup d'œil affectueux à Mr et Mme Weasley, elle se rendit vers la porte de chêne qu'elle entrouvrit, en vitesse, sans même se soucier de la température extérieure.

Puis, sous un vent glacé, la jeune femme marcha, le pas traînant, ses mèches ternissant à vue d'œil. Plus rien dans ce monde ne l'égayait, pas même les balustrades de pierres blanches où, sous les reflets de la lune, elle embrassa Ron pour la première fois… Sa cape ondula légèrement, frôlant le sol poussiéreux, sillonné de trous boueux qui se desséchaient avec le temps. Une cathédrale s'esquissa au loin, celle où il voulut se marier, quelques années plus tard, si pure que, à sa seule vue, un flot de larmes affluèrent sur ses yeux marrons. Hermione n'en pouvait plus, tout lui rappelait Ron, jusqu'au moindre détail de la vie, le gazon verdoyant où ils s'étaient embrassés fougueusement, ayant manqué leur cours de potion pour s'y rendre…

Le soleil se reflétant sur les dalles de marbres, phénomène qu'ils contemplèrent tout deux, l'une de ces nuits où ils s'esquivèrent du dortoir pour vivre à deux. Chaque esquisse de son passé lui faisait mal, lui lacérant les entrailles, inlassablement, comme si la vie ne put s'exhumer de ce corps… Soudain, une voix l'appela, lorsque la lionne fit volte-face, elle put distinguer la silhouette trapue de Molly Weasley.

-Ma chérie! Tu dois revenir à la maison, un hibou est venu pour toi… Viens, suis-moi, ce sera plus court par ici, fit-elle tout en empoignant les frêles épaules de la jeune femme, tout aussi bouleversée que son invitée.

-Merci Mme Weasley, de quoi parle-t-il? Le savez-vous?lui demanda Hermione, s'emmitouflant de plus belle sous les tissus épais de sa cape.

-Je n'en sais rien, mais comme c'est un petit paquet, je crois deviner…

Les deux femmes revinrent vers le Terrier, le regard embué de larmes, les fossettes rougies par les pleurs incessants. Molly se rendit aussitôt vers la table écorchée, attrapant en vitesse la lettre officielle, écrite d'une encre verte élégante, puis, remit sans grâce aucune le papier contenant le paquet. La Rouge et Or, qui ne put se remédier à attendre s'en empara, lisant en vitesse les quelques lignes que comportait le document. Un maigre sourire se dessina sur ses lèvres blêmes, elle serait Préfète en Chef pour sa dernière année… Le regard de Mme Weasley scintilla, elle prit Hermione dans ses bras, lui murmurant de nombreuses félicitations qui n'en finirent plus…

Toutes deux pleuraient, et ce, jusqu'au matin, lorsque Arthur revint enfin de son travail du ministère, cerné jusqu'aux coudes.

¤

Des heures passèrent, lorsque finalement, une tasse de café et un toast plus tard, ils furent tous engouffrés dans la voiture bleu écaillée. Il n'y avait plus de place, alors, ils durent se fier à l'un de ces sorts du ministère pour tous entrés dans la voiture… Hermione grommela intérieurement, se retrouver aux côtés d'un couple amourachés ne l'intéressait guère, surtout en cette période sentimentale… La jeune femme prit l'un de ses manuels dans son sac, le regard complètement assagit par les rudes émotions, la mélancolie, la solitude…

Tout ceci se mêlait dans son cœur pour n'être que douleurs perpétuelles. Une chance, le trajet prit une vingtaine de minutes, le temps de traverser un carrefour londonien, bondé de silhouettes élégantes, et, ils y étaient… Les traits cramoisis, elle se rendit, bagages de cuir en main, vers la passerelle qui l'amènerait de suite vers le train… Le seul lieu où elle voulut être en cet instant… Hermione traversa en vitesse le mur de brique, ressentant pour la première fois depuis un mois de la joie, retrouver ses amis seraient un réconfort minime mais bien existant…

Un rayon de soleil accentua ses cernes, que, d'un gloussement de rires, la troupe de Lavande remarqua. Celle-ci tira la langue face à Hermione, l'air triomphante, la narguant du mieux qu'elle put pour la blesser d'avantage. La jeune femme sortit sa baguette magique, puis, avec rage la pointa sur le corps répugnant de la gryffondor, voulant la tuer, oui…l'anéantir. Tout son malheur se définirait en un sortilège impardonnable, elle la tuerait pour ensuite mettre fin à ses propres jours…voilà le moyen de retrouver Ron… Soudain, alors qu'elle se mit à murmurer le sortilège, une main se posa sur son épaule avec force tandis qu'une voix glaciale lui susurrait à l'oreille ces mots:

-Tu ne voudrais pas la tuer…n'est-ce pas? Viens plutôt me retrouver dans mon wagon…tu vivras le pur paradis à mes côtés beauté, fit la voix, tout en caressant le cou d'Hermione.

La lionne fit volte-face, baguette en main, tremblant de toutes parts. Un sentiment de terreur traversa les fibres de son cœur, en une seconde, ce ne fut qu'un immense effroi lorsqu'elle reconnut enfin la silhouette blafarde du jeune, qui lui aussi distingua tant bien que de mal le corps de la Gryffondor…

-Sang de Bourbe!hurla-t-il, complètement étonnée de cette illusion, de cette grâce, de ce corps parfumé et parfait…Non, ce n'est pas toi, tu n'es pas la Sang de Bourbe…!

-Espèce de vaurien! Cesse de m'appeler ainsi sinon c'est toi que je vais tuer à l'aide de ma baguette, ignoble sorcier… Je te hais!vociféra Hermione, la mine livide, s'imprégnant de toute la rage accumulée pour le détester.

-Je…je t'avais pris pour une autre fille, tu as tellement changée…mais pas en mieux, mentit Drago, complètement époustouflé par cette déesse. Oublie mon offre, traîtresse de sang, tu ne mérites même pas de me parler…

Un lourd silence se créa, emprisonnant les deux êtres dans un malaise des plus honteux… Tout deux se scrutèrent furtivement, s'imprégnant de la beauté de l'autre pour abreuver leurs souffrances. On eut dit que leurs âmes venaient de se lier, d'un seul regard, le Serpent et la Lionne, deux antipodes charmés dans le secret…