Diclamer : Once Upon a Time ne m'appartient pas. La série appartient à la ABC.
Le projet de cette fanfiction date du 9 Septembre 2014 (elle est aussi vieille que Un personnage inexistant) le plan est fini depuis Octobre 2014 mais certains morceaux sont écrits depuis le 20 Septembre 2014. C'est une fanfiction de fond de tiroir.
La fin de cette fanfiction est déjà écrite.
L'écriture de cette fanfiction est un peu spéciale mais vous ne verrez en quoi qu'à la fin.
Bonne lecture !
Emma avait suivi à la lettre ce que lui avait dit Hook. Elle n'avait rien changé au passé. Elle avait laissé cette femme croupir dans cette cellule sombre et humide et elle essayait de se convaincre que c'était pour le mieux. Elle ne devait pas changer l'histoire déjà écrite n'est-ce pas ? Pourtant les cris de cette femme qui l'implorait de ne pas l'abandonner à son destin funèbre lui retournait encore l'estomac.
Elle se releva et épousseta ses vêtements. Hook se tenait à ses côtés et le portail temporel s'était refermé. Emma fut surprise de voir une tête brune entrer dans la grange de Zelena.
- « Regina ? Qu'est-ce que...
- J'ai vu le vortex alors je suis venue. J'ai trouvé votre portable également... Tenez, lui dit-elle en lui rendant son bien. Ne pouvant rien faire, je suis restée. »
La brune croisa les bras en affichant une expression suffisante. Emma soupira puis elle fronça les sourcils. Regina la regardait bizarrement à présent. Elle semblait...émue, troublée ? Puis la blonde réalisa qu'elle ne la regardait pas, elle.
« Hook ? » pensa-t-elle plus perdue encore.
Regina courut, passa devant Emma. La blonde se retourna et vit la Mairesse se jeter au cou d'un mystérieux inconnu. Elle pleurait. Il était étrange d'assister à cette scène, si étonnante de la part de Regina. Jamais elle ne laissait ses émotions avoir raison d'elle... sauf peut-être quand il s'agissait d'Henry... Les larmes roulaient sur ses joues et elle prononçait inlassablement un nom comme une une douce prière : « Daniel ».
Emma resta hébétée devant cette scène. Elle n'avait ramené personne. Elle avait fait tout ce qu'il fallait comme la situation l'exigeait. Elle n'avait commis aucun faux pas. Mais alors... comment Daniel était-il revenu ?
« Le cours du temps n'est pas quelque chose de stable, je suppose que les portails ne le sont pas non plus. Ils ont un point d'entrée et un point de sortie... Cependant rien ne contrecarre l'existence d'un troisième point. »
L'antiquaire posa assurément ses mains sur son comptoir, sûr de ses dires.
- « Vous êtes sûr ?
- Avec le respect que je vous dois, je suis le Ténébreux et j'ai vu beaucoup plus de choses que vous.
- Ok, j'ai compris. Je n'y suis pour rien, alors ?
- Le vrai responsable c'est ce vortex qui était incontrôlable. Les voyages dans le temps étaient réputés impossibles, aussi leur réalisation demeure sombre et mystérieuse. »
Emma éprouvait au moins le soulagement de ne pas avoir été l'instigatrice de ce bouleversement cependant, elle n'en était pas sereine. Et sur ces derniers mots de l'antiquaire qu'elle quitta le magasin, faisant sinistrement tinter la clochette de la porte.
Regina marchait avec Robin dans la rue. L'air frais de Storybrooke et son soleil naissant rendaient la conversation plus abordable.
- « J'ai expliqué la situation à Daniel et, bien que ce ne soit pas facile, je pense que nous...
- Il serait préférable que je reste à l'écart pour le moment.
- Non, le contredit Regina. C'est compliqué mais tu n'as pas à t'éloigner.
- Je pense que c'est le meilleur choix à faire pour le moment. Cela ne sert à rien de te perturber d'avantage. Roland et moi serons toujours là, tu sais où nous trouver. »
Regina comprit alors que si les choses étaient ardues pour elle, elles n'en demeuraient pas plus faciles pour Robin. Elle acquiesça, respectant son choix.
Robin avait jugé opportun de se retirer avec Roland, préférant laisser de l'espace à Regina pour réfléchir et profiter de la présence de son ancien défunt amant. Sa décision était contrite mais néanmoins noble. De plus, il se sentait pas la force d'affronter la présence de Daniel.
Snow se rendait faire les magasins sur le rue principale. Elle aperçut au loin un homme qu'elle n'aurait espéré reconnaître. Snow resta bouche bée en le voyant. Daniel la croisa et, devant son regard insistant et incrédule, lui sourit timidement avant de passer son chemin. Snow-White ne put lui offrir qu'un rictus crispé. Il était le symbole de ce pour quoi Regina lui avait nourri tant de haine. Elle ne pouvait qu'être heureuse de son retour.
Elle l'avait à peine reconnu vêtu de son jean et de son -shirt à manches longues. Elle avait du mal à en croire ses yeux. Pourtant Daniel était là. Daniel était vivant, arpentant les rues de Storybrooke.
« Finalement Regina aura peut-être sa fin heureuse... » murmura-t-elle doucement pour elle-même.
Regina était tout à son bonheur. Elle semblait avoir rajeuni et affichait une mine joviale qu'on ne lui connaissait pas. Son propre fils ne l'avait vu si heureuse.
Personne ne songeait à l'importance de cet homme sur leurs destins. Rumpelstilskin lui-même n'en mesurait pas l'incidence.
Les jours passèrent. Daniel ne s'évapora pas et Regina lui fit découvrir le monde moderne et les joies de la technologie. Elle avait remarqué qu'il se lavait à la bassine. Aussi, aujourd'hui, elle lui tenta de lui expliquer le fonctionnement de la douche.
Daniel avisa la cabine à la vitre transparente d'un œil dubitatif.
- « Tu rentres nu dans la cabine. Si tu tournes de bouton vers la droite, l'eau sortira d'en haut, si tu le tournes vers la gauche, il sortira de là, expliqua-t-elle en lui montrant le pommeau de douche.
- D'accord.
- Et ce bouton là te permet de réguler la température.
- C'est vraiment accommodant de ne pas avoir à chercher l'eau au puits et à la chauffer. »
Regina lui raconta des anecdotes de ses premières semaines à Storybrooke, car, à la différence des autres habitants, elle n'avait pas les faux souvenirs de ce monde et le moyen de savoir instantanément comment se servir des nouveaux appareils. Conduire lui avait demandé des efforts colossaux, son réconfort ayant été de manquer de renverser Snow-White. Elle revoyait encore le visage horrifié de son ancienne ennemie, son gobelet de café renversé sur son immonde manteau à motif et son béret de travers.
Le palefrenier ne se rendait pas bien compte de ce qu'il lui était arrivé mais il n'y accordait pas grande importance pour le moment. La seule personne dont il se souciait était Regina et elle était là, à ses côtés le temps semblait avoir passé mais il retrouvait une femme aussi rayonnante que celle qu'il avait quittée.
A la demande de Daniel, Regina avait sorti un vieil album photo afin de lui montrer un tour d'horizon de ce qu'avait été sa vie au cours des dernières années. Regina se retrouva donc ainsi entouré de Daniel et d'Henry pour regarder les photographies.
Regina n'avait daigné prendre des photos qu'à partir de la présence d'Henry dans sa vie. Le jeune Mills était présent sur d'innombrables photographies, seul, sa mère figeant sur le papier ses exploits : ses premiers pas, la première fois qu'il fit de la balançoire, la première fois qu'il s'habilla tout seul... Au détour d'une page, Daniel remarqua une photo, un peu bancale, sur laquelle Regina était présente. Il s'y attarda. Henry devait être sur un petit escabeau pour que sa tête dépasse du comptoir de la cuisine. Sa mère était dans son dos, l'avait prise dans ses bras et tous deux posaient devant un gâteau qui aurait fait pâlir les pâtissiers les plus confirmés.
- « D'où vient ce gâteau ? Il ressemble à celui que faisait porter ta mère pour ton anniversaire.
- Je l'ai fait avec Henry, se rappela Regina, les yeux plissés sous l'effet de la joie de ce souvenir. Il s'est appliqué à casser les œufs sans mettre de coquille dans la pâte.
- C'est toi qui a fait ce gâteau ?, s'étonna Daniel. Tu refusais toujours de toucher la préparation, cela te dégoûtait. Tu n'aimais pas la cuisine.
- Ça prouve que tu la connais peut-être pas aussi bien que ça», se manifesta Henry d'un ton sec.
Regina tempéra les choses, bien qu'elle sut que son fils prenait cette remarque pour une attaque à son encontre. Elle expliqua alors à Daniel que depuis qu'elle était ici, elle avait trouvé en la cuisine, un passe-temps salvateur.
Henry semblait jaloux de Daniel. Il avait toléré Robin parce que il n'avait plus ses souvenirs de sa vie à Storybrooke et il n'était pas aussi présent que pouvait l'être le garçon d'écurie. A présent, il devait s'accommoder de la présence de Daniel, ce mythe dont sa mère lui avait parlé en de rares occasions.
La Shérif de Storybrooke avait de plus en plus de travail. Des disparitions étaient signalées chaque jour et dans tous les cas, il n'y avait aucune piste. Elle ne pouvait s'empêcher de se dire que cela avait un lien avec l'homme qui était venu du passé... Bien qu'elle n'avait encore aucune preuve, elle savait que son instinct ne lui faisait pas défaut. Tout ceci ne pouvait pas être qu'une coïncidence.
Wendy était mystérieusement introuvable au grand dam de ses frères. Peter Pan était mort et rien ne pouvait justifier un éventuel nouvel enlèvement...
