Salut les gens. Bienvenue dans ma nouvelle fiction. Une Bella Carlisle qui promets beaucoup de rebondissement. J'espère quelle vous plaira. A bientôt. Bisous !


Bella souffla un bon coup en s'asseyant lourdement sur le banc de la cour d'école. Elle d'un naturel fort commençait à sentir ses forces l'abandonner. C'était vraiment une année de merde. Le soleil de Phœnix lui manquait, mais rien que de repenser à cet endroit, ça la renvoyait au problème principal qui l'avait faite fuir. Hors de question qu'elle y retourne. Alors qu'elle broyait du noir elle vit une petite fille courir vers la balançoire à quelques pas de là où la jeune femme était assise. Une petite blonde aux magnifiques cheveux longs. La gamine se posa tranquillement sur la balançoire et arrêta de bouger. Bella qui la voyait bien de là où elle était remarqua bien vite que la petite pleurait. Qu'est-ce que cette enfant faisait à l'extérieur en dehors des cours ? Bella ayant cette fibre maternelle qui la caractérisait si bien se leva malgré son apathie et s'approcha de la blondinette. Quand l'enfant remarqua qu'elle n'était pas seule, son visage se fit agressif et elle fusilla la nouvelle venue du regard.

- Et bien, pourquoi autant de larmes ? lui demanda gentiment Bella en s'agenouillant.

Mais aucune réponse ne lui parvint. La petite gardait fermement la bouche close.

- Ok, tu n'as pas envie de parler, je peux comprendre, moi non plus je n'ai pas vraiment envie de discuter, je vais m'assoir et attendre que l'on vienne te chercher, je ne peux pas te laisser toute seule ici.

Bella s'installa sur la balançoire juste à côté et commença à se balancer. La petite la regardait du coin de l'œil. La jeune femme commença à chantonner en regardant le ciel en sentant les yeux de sa voisine posait sur elle. Après cinq minutes d'observation attentive, la petite blonde chopa la manche de Bella au passage et tira dessus. Rien qu'au geste qu'elle faisait et à son regard suppliant, Bella compris tout de suite. Elle se leva et se mit derrière la gamine et commença à la pousser en douceur. Quand elle vit le minuscule sourire de la petite qui tournait la tête, la brune accéléra la cadence. Peu de temps après le rire de l'enfant se fit entendre dans la cour. Bella n'avait peut-être pas obtenu de paroles mais un rire pouvait parfois faire encore plus de bien. Cette petite blonde la touchait émotionnellement, Bella ne la connaissait pas, mais elle sentait que la petite avait un petit quelque chose de plus que les autres enfants. Quelque chose qui la troublait. Bella arrêta soudain de la balancer et toucha l'enfant sur l'épaule et s'éloigna.

- C'est à toi de me toucher maintenant, cria-t-elle en tournant autour des balançoires.

La petite ne se fit pas prier et commença à courir après sa nouvelle amie. Quand Bella se laissa attraper elles échangèrent les rôles. Ce jeu dura un bon quart d'heure avant que la petite s'assoie. La jeune femme la rejoignit et lui tendit la main.

- Moi c'est Bella, quel est ton prénom. Je sais que tu ne dois pas le dire aux inconnus et ne t'inquiète je ne le répèterais à personne. Je disais donc, je m'appelle Bella.

La gamine regardait la main de sa voisine en essayant de savoir si elle devait le dire. Bella ne sut pas vraiment ce qu'elle avait fait de spéciale mais la petite lui fit confiance. Elle attrapa sa main et lui donna un petit sourire.

- Jane, chuchota-t-elle.

- Enchanté de te rencontrer Jane. Tu cours vite dit donc. Alors dis-moi, pourquoi es-tu toute seule ?

- Tu es toute seule aussi, répliqua Jane tout doucement.

- Oui tu as raison, admit Bella. Pas de question c'est ça ?

La petite se contenta d'acquiescer.

- On peut encore jouer ?

- C'est une question ça, dit-elle en souriant. Mais je veux bien jouer avec toi encore une fois.

Alors qu'elles jouaient toutes les deux un garçon sorti de l'école en trombe et jeta son sac au sol avant de s'assoir sur le banc le plus proche. Qu'est-ce qui clochait dans cette école ? Quand il releva les yeux, Bella compris que la question était plutôt : qu'est-ce qui cloche dans cette famille ? Même s'ils n'avaient pas la même couleur de cheveux, le garçon et Jane avaient exactement le même visage. Il semblait plus âgé qu'elle, mais leur ressemblance était indiscutable.

- Vous éloignez-vous de ma sœur, cria-t-il en s'approchant.

Bella fut surprise par son ton agressif. Comment un petit homme comme ça pouvait mettre autant d'hostilité dans une phrase. La jeune femme remarqua que Jane se renferma aussitôt. Son frère lui faisait peur apparemment.

- Je ne lui fais aucun mal, fit remarquer Bella gentiment. Je jouais juste avec elle.

- Elle est incapable de jouer elle ne sait même pas ce que c'est. Elle ne parle pas, elle ne joue pas, elle ne fait rien à part rester dans son coin à pleurnicher.

Jane commença à pleurer et se cacha derrière Bella en protection.

- Vous voyez ce que je vous dis. Une vraie chouineuse.

- Peut être que si ta façon de t'exprimer était un peu plus gentille et harmonieuse elle arrêterait de pleurer qu'en penses-tu ?

- Je n'ai pas besoin de recevoir de leçon d'une gamine, attaqua-t-il.

Bella était choquée, mais elle ne le montra pas, ce qu'elle avait appris à Phœnix c'est qu'elle ne devait jamais se montrer faible face à un enfant de ce genre.

- La gamine a 23 ans et elle en a maté des biens plus durs que toi le gnome. A qui ai-je l'honneur ?

- Ca ne vous regarde pas et je ne suis pas un gnome…

- Les enfants on y va, s'exclama une femme derrière eux.

Cette femme était vraiment très belle, rien qu'à la façon dont elle était habillée, Bella pouvait sentir l'argent à plein nez derrière. Une coiffure impeccable, un tailleur sur mesure, un sac à main qui coutait les yeux de la tête. Elle lui rappelait quelqu'un que la jeune femme voulait oublier. Bella se pencha vers la petite et lui fit un bisou sur le front.

- J'ai été ravie de te rencontrer poupée, j'espère que l'on se reverra un jour. N'oublies pas que dehors quelque part tu as une amie qui s'appelle Bella. D'accord ? Et si le gnome n'est pas gentil avec toi, ne pleures pas devant lui, montres lui que tu es forte, ça l'énervera beaucoup plus et ça te fera moins peur.

Elle préféra les laisser en famille et reprendre le cours de sa vie normale. Bella abandonna donc Jane et le garçon à cette femme qui semblait gentille et maternelle. Mais étrangement elle avait du mal à lâcher la petite du regard. Elle continua à la regarder de l'autre côté de la rue. La dame s'était agenouillée pour parler à Jane qui se mit les mains sur les oreilles pour ne pas l'écouter. Sans vraiment comprendre ce qui se passait, Bella vit l'enfant se mettre à courir vers la route sans regarder où elle aller. Le cœur de la jeune femme s'emballa aussitôt en voyant un bus arriver droit sur Jane qui restait tétanisée au milieu de la route. Aucune question ne s'imposa à son esprit, Bella se mit à courir comme une folle.

- JANE ! hurla-t-elle pour que la petite s'écarte mais elle regardait le bus arrivait terrorisée.

Bella eu juste le temps de lui sauter dessus, de la prendre dans ses bras pour amortir la chute et s'écrasa lourdement sur le sol. Sa tête ricocha sur le trottoir et elle sentit une douleur fulgurante à la tête. La jeune femme eu juste le temps de voir Jane dans ses bras avec du sang sur le visage, son frère hurler à la mort en pleurant, avant de s'évanouir.

Bella se réveilla à l'hôpital en sentant des mains sur sa tête.

- Juste une commotion cérébrale, il faudra vérifier qu'aucun hématome ne se crée. Avec le choc qu'elle a eu ça aurait pût être bien plus grave. Cette jeune femme a la tête dure.

Bella commença à ouvrir les yeux, la lumière environnante l'agressa immédiatement. Elle essaya de se remettre les idées en place, mais son cerveau était plutôt lent. C'est quand elle comprit qu'elle était à l'hôpital qu'elle se rappela enfin.

- Je vois que notre patiente se réveille, bienvenue parmi nous, je suis le docteur Carlisle Cullen, lui dit un homme blond en souriant.

- Jane ! Comment va Jane ? s'inquiéta aussitôt Bella en se rappelant le sang sur la petite.

- Comment connaissez-vous Jane, l'interrogea le médecin aussitôt.

- Qu'est-ce que ça peut bien faire, comment va la petite ?

- Ne vous inquiétez pas, Jane va bien…

- Elle avait du sang sur elle…

- Votre sang sur elle. Je peux vous assurer qu'elle est en bonne santé, je l'ai ausculté moi-même.

- Je veux la voir !

- Ca tombe bien parce qu'elle vous réclame depuis une heure en répétant inlassablement « Bella ». Elle qui ne parle jamais c'est plutôt choquant. Je vais la chercher mais en attendant je vous ordonne de rester dans ce lit. Interdiction de vous lever.

La jeune femme préféra obéir. Elle regarda ce charmant médecin s'éloigner avec les infirmières et attendit impatiemment que la petite la rejoigne. Bella la vit arriver dans les bras du docteur en suçant son pouce, l'air totalement exténuée. Quand la blondinette tourna les yeux vers elle et qu'un énorme sourire s'afficha sur son visage, Bella lui rendit l'appareil en lui tendant ses bras.

- Viens me voir ma puce, je veux vérifier moi-même que tu n'as aucune blessure.

Jane escalade tant bien que mal le lit et vint se blottir dans ses bras. La brune quant à elle l'examinait sous toutes les coutures pour voir si le médecin ne l'avait pas baratinée.

- Tu as un bobo à la tête, lui dit la petite en montrant sa main bandée. Moi je me suis juste fait mal à la main, mais ça n'a pas fait pareil que toi. Il y avait beaucoup de sang sur toi.

- La tête ça saigne beaucoup ma poupée, c'est normale, c'est comme les lèvres.

- Alors tu vas bien, tu ne vas pas mourir ?

- Bien sûr que non, je suis forte, s'exclama Bella en faisant une tête de dur avant de prendre Jane dans ses bras.

- Tu entends parrain, Bella dit qu'elle va bien.

- Oui mon ange, Bella ira beaucoup mieux à présent.

La victime se senti tout à coup mal à l'aise d'avoir remis le diagnostic de l'homme en question. Si c'était son parrain, il avait dû ausculter Jane avec beaucoup plus de précaution qu'elle ne l'aurait imaginée. L'homme la regarda en souriant chaleureusement.

- Je ne sais pas comment vous remercier pour ce que vous avez fait, dit-il en regardant l'enfant avec amour. Sans vous, elle ne serait pas là, en pleine forme.

- Je n'ai fait que ce que je devais faire. Mieux valait que ce soit moi plutôt qu'elle. J'ai plus de résistance.

Alors qu'ils discutaient tranquillement de comment Bella avait rencontré la petite, la femme qui était avec Jane et le frère de celle-ci entrèrent dans la chambre. La femme s'approcha de Bella et lui fit un immense sourire en posant une main sur son cœur.

- Merci ! Ce que vous avez fait, nous vous en seront redevable éternellement. Je suis Esmée Cullen et si je peux faire quoique ce soit pour vous, dites le moi.

- Je vous remercie, mais savoir que Jane va bien c'est le seul cadeau que je veux avoir.

La petite c'était endormi dans ses bras, en s'accrochant fermement à sa blouse.

- C'est étonnant qu'elle soit aussi attachée à vous, elle ne laisse personne d'autre l'approcher habituellement, remarqua Esmée tristement.

Bella fronça les sourcils, ne comprenant pas où cette femme voulait en venir.

- Jane refuse de parler à tout le monde, à part Carlisle, s'exclama le frère qui ouvrit la bouche pour la première fois. Depuis que nos parents sont morts, elle ne veut plus parler et n'écoute pas grand monde non plus.

- Ca va toi ? lui demanda Bella en se souvenant qu'il avait crié pendant l'accident. J'ai comme l'impression que tu as eu peur non ?

- Je n'ai jamais peur ! lança froidement le garçon en devenant méchant.

- Alec surveilles le ton avec lequel tu parles, le rattrapa le médecin aussitôt.

- Oui le gnome quand on est aussi petit on ne peut pas se permettre de l'ouvrir en essayant d'être menaçant, ce n'est pas crédible, le taquina-t-elle en souriant.

- Niveau hauteur vous n'êtes pas très bien placé pour parler vu votre taille, vous avez arrêtez votre croissance à 10 ans ou quoi !

- Alexandre ! s'indignèrent Esmée et Carlisle.

- Tu me fais penser à Joe dans les Daltons, petit, méchant et invivable. Avant que tu ne réplique que je ressemble à Averell, le devança-t-elle sous le regard médusé des deux autres, je te rappelle que tu viens de dire que j'étais petite, donc ceci est totalement impossible. Mais sous tes airs de frère irascible envers sa sœur, tu as bien flippé quand tu as vu ce bus lui arriver dessus. Alors j'ai encore espoir de trouver en toi quelqu'un de bien. Tout n'est peut-être pas perdu le gnome.

Alec en devint rouge de colère mais ne dit plus un mot. Esmée afficha un grand sourire et Carlisle se tourna vers la malade surpris.

- Que faites-vous dans la vie Isabella.

- Bella tout court ça ira très bien, dit-elle en grinçant des dents. Je suis institutrice. Je l'ai été dans un centre spécialisé pendant plus de deux ans à Phœnix.

- Mais vous êtes tellement jeune, intervint Esmée.

- J'ai continué mes études pendant mes gardes dans la pension, j'ai été titularisé plus tard. Les enfants ça me connait, les têtes de mule comme lui derrière, ça me connait encore plus, les anges comme celle que j'ai dans mes bras sont plus inhabituelle, mais néanmoins compréhensible. C'est pour ça que j'étais à l'école tout alors d'ailleurs, je souhaitais obtenir le poste d'institutrice libre, mais ils me trouvent trop jeune également.

- Mais vous avez de l'expérience dans le pensionnat.

- Oui j'ai eu beaucoup de difficulté au départ, mais par la suite, on apprend à connaitre chaque enfant individuellement et l'on comprend que chacun est unique.

- Pourquoi avoir quitté Phœnix alors ? demanda Carlisle curieux.

- Raison personnelle.

Un silence de plomb suivie cette annonce. Le docteur s'approcha de Bella et récupéra Jane délicatement.

- Nous allons vous laisser vous reposer, dit-il. Vous devez rester en observation cette nuit et si tout se passe bien, demain vous serez libre, je vous laisse au bon soin du docteur Grant, il s'occupera de vous à présent.

- Est-ce que je peux vous donner mon numéro de téléphone pour avoir de ces nouvelles de temps en temps ?

- Bien entendu.

Ils partirent donc tous ensemble, comme une belle petite famille qu'ils étaient. Bella elle se sentait seule tout à coup. Mais elle préférait la solitude à l'humiliation. C'est la seule chose qu'elle avait obtenue à Phœnix.

Le lendemain, l'autre médecin qui avait pris le relai du docteur Cullen, la laissa sortir comme promis. Elle rentra directement chez la personne qui l'hébergeait en attendant qu'elle se trouve un travail. Une connaissance d'Angela, sa meilleure amie, il s'appelait Jacob et ce type était une crème. Le fait qu'il soit homo lui avait facilité la tâche. La dernière chose dont elle avait besoin actuellement c'était d'un homme dans sa vie. Jacob l'avait accueilli chez lui les bras ouvert et de fil en aiguille ils étaient devenus super potes.

- Bah alors princesse ! Tu découches maintenant, s'exclama-t-il en l'entendant entrer. Il était beau mec au moins, de quoi te faire grimper au rideau en moins de…merde qu'est-ce que tu as à la tête !

- Un trottoir qui est tombé sous mon charme, ou le contraire, le charme du trottoir m'a faite tomber.

- Combien de fois je t'ai dit de ne pas faire les trottoirs. C'est pour les catins. Au pire si tu veux te prostituer fait au moins dans l'escorte, c'est mieux payé.

Bella éclata de rire et s'installa sur le canapé pour expliquer toute l'histoire à son ami. Celui-ci lui fit part de ses commentaires sarcastiques à chaque phrase et ça dérida Bella. Elle en avait besoin, repenser à Phœnix ne l'aidait pas vraiment à aller mieux. Une semaine de plus passa et toujours aucune nouvelle de la petite Jane. La jeune femme avait très envie de retourner à l'hôpital pour demander directement au docteur Cullen, seulement elle avait peur de passer pour une harceleuse. L'après-midi alors qu'elle était sous la douche, son téléphone sonna et indiqua un numéro inconnu, croyant que c'était peut-être Jane, Bella s'empressa de répondre en enfilant son peignoir.

- Allo !

- Bella ? Bella c'est toi ?

En entendant cette voie elle raccrocha immédiatement. Comment au nom du ciel, comment cette personne avait réussi à avoir son nouveau numéro ! Quelque seconde après son portable sonna une fois encore, mais ce n'était pas le même numéro. Une feinte ? Elle préféra en avoir le cœur net.

- Allo ?

- Bonjour je suis bien sur le portable d'Isabella Swan ?

Rien que l'amabilité avec laquelle s'était dit, Bella sût tout de suite qui c'était.

- Oui c'est bien moi. Bonjour docteur Cullen. Vous allez bien ?

- C'est plutôt à moi de poser cette question, se moqua-t-il à l'autre bout du téléphone.

- Ma tête est totalement remise, il me reste les points de suture à enlever et elle sera comme neuve. Comment se porte Jane et le gnome ?

Elle l'entendit rire de bon cœur en entendant une fois encore le surnom qu'elle avait donné à Alec.

- Jane vous réclame, Alec beaucoup moins, admit-il en faisant sourire Bella, même s'il a avoué aimer votre franc parlé.

- Merci de me tenir au courant…

- Je vous avouerais que ce n'est pas la seule raison pour laquelle j'appelle. Est-ce que nous pourrions nous voir cet après-midi, vers 16 heures au café de la rue de la bibliothèque.

- Euh…oui si vous voulez, répondit-elle septique. Rien de grave ?

- Non bien au contraire. Alors à tout à l'heure Isabella.

- Bella, docteur Cullen, s'il vous plait.

- Bien dans ce cas à 16 heures Bella.

La jeune femme raccrocha et regarda son téléphone en espérant obtenir des réponses que de toute façon il ne lui donnerait pas.

- Un docteur ! s'écria Jacob en levant les sourcils plusieurs fois. Bonne pioche Bell's. Je me suis fait un doc une fois, une pure merveille. Une des meilleures nuits de ma vie.

- Merci de m'épargner les détails, intervint-elle. Je ne sais pas ce qu'il veut…

- Ton corps peut être ! dit-il subjectivement.

- Il est marié abruti !

- L'un n'empêche pas l'autre.

- Pour moi si, répliqua-t-elle en se renfermant tout de suite.

Jacob n'eut pas le temps de s'excuser pour sa boulette, que Bella était déjà retourné dans la salle de bain. A 16h pile elle était dans le café attendant le docteur Cullen. Il arriva peu de temps après. Il semblait tellement plus jeune habillé en civile. Bella avait beaucoup de mal à lui donner un âge. Quand il la vit il la rejoignit en souriant.

- Bonjour Is… Bella. Vous avez l'air en forme. Je suis heureux que vous ayez accepté de venir.

- Je vous écoute.

- Un café ?

- Pourquoi pas.

Quand ils furent enfin à l'aise, le docteur attaqua le sujet qu'il l'intéressé tant.

- Bella, vous ne le savez peut être pas, mais vous avez accompli beaucoup de miracle en une journée. Vous avez sauvez la vie de Jane, mais vous l'avez aussi fait sortir de son mutisme et vous avez aussi tenu tête à Alec. Trois miracles en quelques heures ça fait beaucoup. J'ai récupéré la garde de Jane et Alec i ans. Leurs parents, qui étaient de très bons amis, sont morts d'un accident de voiture. Ils l'ont tous les deux très mal vécu. Etant leur parrain, les enfants me connaissent bien. Actuellement je suis le seul qu'ils respectent et avec qui ils communiquent normalement. Ils voient un psychologue depuis longtemps mais Jane ne fait aucun progrès. Le reste de ma famille se retrouve face à des murs. Esmée tout particulièrement. Je suis médecin et Esmée gère une entreprise de design qui lui prend tout son temps. Les enfants avaient une nourrice jusqu'à maintenant, mais il se trouve qu'ils ont réussi à les faire fuir les unes après les autres. Aujourd'hui j'ai besoin de plus qu'une nourrice. Aucune école n'accepte de s'occuper de Jane tant qu'elle n'aura pas retrouvé un comportement sociable.

- Qu'attendez-vous de moi ? demanda Bella sentant déjà le coup venir.

- Vous avez déjà enseigné dans un pensionnat avec des enfants en difficultés, je me suis renseigné sur vous auprès de vos anciens patrons. Ils ne m'ont dit que du bien de votre travail. Je souhaiterais que vous vous occupiez de mes enfants. Tout particulièrement Jane. Il faudra que vous soyez son institutrice à domicile et en dehors des cours je voudrais que vous soyez là pour eux comme une nourrice.

- Que je fasse le boulot d'une pension mais dans votre maison avec deux enfants, résuma-t-elle en réfléchissant.

- Exactement.

- Ce qui veut dire être là 24h sur 24.

- En effet. Je vous payerais en conséquence. Je sais que j'exige beaucoup de vous.

- Où logerais-je ?

- Nous avons une chambre à l'étage, au bout du couloir des enfants. Le reste de la maison sera à votre disposition. Je sais que c'est beaucoup demander mais je vous supplie d'accepter.

- Vous n'avez pas besoin de me supplier. J'accepte votre offre. Je ne sais pas pourquoi mais Jane me touche et je veux l'aider. De plus vous m'offrez un logement, un salaire, tout ce que je cherche depuis des mois. Je vais essayer, si nous voyons que ça ne fonctionne alors chacun de nous cherchera une autre solution.

- Je vous remercie infiniment. Quand pourriez-vous commencer ?

- Dès que vous le désirez. Le temps de ramener mes affaires.

- Vous êtes un don du ciel. Merci beaucoup Bella. Je vous rappellerais pour vous fournir mon adresse et la date à laquelle vous pourrez emménager chez nous. C'est Jane qui va être contente.

- Et c'est Alec qui va l'être beaucoup moins.

En rentrant chez Jacob, Bella crût que la chance avait enfin tournée. Une nouvelle vie commençait, elle le savait, elle le sentait. Phœnix ne serait bientôt qu'un douloureux souvenir. Jacob n'apprécia pas beaucoup cette nouvelle, le fait de se retrouver seul ne l'enchantait pas. Le soir en se couchant, Bella regarda ses messages sur son portable.

Bella, tu me manques, je sais que ce que j'ai fait n'est pas pardonnable. Mais nous aurions pût en parler, à la place tu as préféré fuir. On se reverra je le sais. Je t'aime.

Elle effaça ce message aussitôt. Et lu le suivant comme-ci de rien n'était.

Bella, voici mon adresse, 1 rue du Sentier, au bout du chemin, villa Blanche, Forks. D'ici la semaine prochaine, la chambre sera prête. Nous vous attendons avec impatience. Carlisle Cullen.

Mouais. La chance n'avait pas durait longtemps. Forks ! Pourquoi Forks. Cette ville elle la connaissait bien et elle n'avait pas envie d'y retourner. Mais elle s'était engagé et n'avait plus le choix à présent. La jeune femme décida de prendre son courage à deux mains. Forks l'avait vu naitre, Forks serait sa renaissance.