Disclaimer : Tout appartient à la BBC !

Note de l auteur : Un peu triste pour une première (petite) fan fiction publiée mais j'espère que vous allez quand même l'apprécier.

J'accepte toute critique construite.

Orenga


Je m'appelle Merlin et aujourd'hui je vais mourir. Laissez moi vous conter mon histoire.

Je viens d'un petit village nommé Ealdor. Élevé par ma mère, je n'ai connu mon père que bien plus tard. Bien trop tard. Il est mort durant notre première rencontre. En disparaissant, en plus d'être sorcier, il a fait de moi le dernier Dragonnier vivant. C'est un héritage dès plus pesant vous savez. En particulier lorsque il faut choisir de tuer ou non le dernier Grand Dragon Kilgharrah qui vient d'attaquer Camelot l'endroit où je vis. Mais l'avenir ne me dira pas si je m'apprête à prendre la bonne décision. Aujourd'hui, je vais mourir.

Lorsque je suis allé habiter chez Gaius médecin de la cours du Roi Uther et vieil ami de ma mère, Kilgharrah a été la première créature magique à m'avoir parlé. Enchaîné dans les profondeurs de la terre, il m'a fait venir à lui et m'a prédit un grand avenir au près du futur Roi. Je me demande qu'aurait été ma vie si j'avais décidé d'ignorer ses appels incessants. Mais cela n'a plus aucune importance. Aujourd'hui, je vais mourir.

Le futur Roi, Arthur Pendragon, est un crétin. Cependant, je ne vois qui peux gouverner le royaume aussi bien que lui le fera. J'ai eu l'honneur de le côtoyer au quotidien en devenant, contre ma volonté, son valet puis à ma plus grande surprise, son plus proche ami. Nos premières rencontres furent houleuses. Mais nous avons appris à nous apprécier l'un l'autre et je pense que tous deux sortons grandis de notre amitié. Je ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes mutuellement sauvés la vie. Je me demande comment il réagirait en sachant que j'ai sauvé son royal derrière plus d'une fois. Mais je ne le saurai jamais. Aujourd'hui, je vais mourir.

Je suis là devant Kilgharrah. Derrière moi se trouve Arthur à terre qui sort progressivement de son inconscience. Je viens encore de lui sauver la vie. Autour de nous se trouvent tous les chevaliers encore vivant, Gaius et Uther. Tous ont vu que j'ai sauvé le Prince et tous viennent de me voir laisser la vie sauve au Dragon. Celui même qui a mis à feu et à sang Camelot par ma faute. Mais je voulais juste tenir ma promesse. Celle de le libérer. Les spectateurs sont encore abrutis par la scène qui vient de se dérouler sous leurs yeux.
Cette scène qui est la dernière de ma vie. Aujourd'hui, je vais mourir.

Je me retourne et croise le regard de Gaius. Il pleure. Lui aussi a compris. Je crois que je me mets à pleurer.
Arthur maintenant bien réveillé me regarde. L'incompréhension se lit dans ses yeux. Un rapide coup d'oeil sur le décor lui suffit à comprendre la situation et je vois son regard se voiler de tristesse. Il savait. Il a toujours su. Je vois ses lèvres remuer : Merci. Je lui adresse mon dernier sourire. Je sais qu'il ne peut rien faire comme je sais qu'il aurait voulu me sauver. J'aurai aimé savoir comment il a su ma vrai nature. Mais c'est impossible. Aujourd'hui, je vais mourir.

Le Roi sort de sa torpeur. Il n'hésite pas un instant.
Sorcier ! Tuez le !
Je ne tente même pas d'échapper ni de me protéger des multiples flèches qui m'assaillent.
Aujourd'hui, je me meurs.

La vie me quitte. Je sens la présence d'Arthur et de Gaius à mes côtés. Je meurs en bonne compagnie.
J'ai un peu peur. Ça va aller me dit Arthur. Je ne pensais pas l'avoir dit à voix haute. J'ai honte. Après tout, quelle importance ? Aujourd'hui, je me meurs.

J'aperçois mon père. Viens tu me chercher Papa ? Tu sais, j'aurais tant voulu voir une dernière fois Maman. Lui dire de ne pas me pleurer car je serai avec toi Papa.
Je tousse. Le sang envahit ma bouche. Ça y est c'est la fin.
Dis moi Papa : Ça fait mal de mourir ?