Où es-tu Batsy?

Avertissement: Batman ainsi que l'ensemble de l'univers ne m'appartient pas. Autant je voudrais les posséder, cela n'est pas possible. Non, il est bien trop génial pour cela. Cependant, cette idée est le fruit de mon imagination particulièrement fertile.

De plus, il y a des risques que cet histoire mêlant Batman et son Némésis alias le grand, l'unique Joker finisse par aboutir à des scènes violentes voir même à des scènes plus mature. Ce sera donc un Batman/Joker, donc bye-bye les homophobes. Je préférai prévenir à l'avance bien qu'il y a des chances que cela devienne plus doux. Cela dépendra de mon humeur général.

A bon entendeur, salut!

Infos de pré-lecture:

-Dialogue

[Pensée]


Où es-tu Batsy? -Prologue-

2 semaines après la chasse à l'homme organisé par nulle autre que la police de Gotham, Batman ne parut plus. Au départ, c'était plus une sorte de rumeur qui se murmurait à bas mots dans les cafés ou dans des planques de gens tout sauf innocent. Mais elle était unanime. On n'avait plus aucune observation du Dark Knight depuis un moment. C'est bien simple, on n'entendit plus aucun criminels se plaindre de la chauve-souris depuis qu'ils étaient de retour dans les rues. Cependant, les habitants, c'était une autre histoire. Ils continuèrent à accuser le Batman du moindre de leurs maux malgré l'accalmie temporaire qui régnait à Gotham pendant que les bandits reprenaient leurs esprits lentement mais sûrement. La hausse de criminalité s'accompagna d'une hausse de dérision et de plaintes diverses du public. Bien entendu, pour eux, Bats était le mouton noir ou plutôt la sombre chauve-souris de cette statistique. Inconsciemment, ils savaient tous que ce héro si particulier les protégeaient des ténèbres de la nuit coûte que coûte et cela, peu importe les insultes ou les menaces qu'on lui envoyait dans son visage impassible. Comme leurs esprits avaient eu tort...

Les jours passèrent, puis les semaines et toujours aucuns signes du héro tristement célèbre de Gotham. Les cris d'indignations et de fureurs muèrent pour devenir des cris de détresses et d'excuses mêlés de craintes. Pour la première fois, l'ensemble de Gotham virent ce qu'avait toujours combattu la chauve-souris dans la noirceur de la nuit. Ils virent tous le rôle de barrière qu'effectuait, autrefois, le chevalier noir entre eux et la pourriture de la déchéance sociale. Malgré cela, ils haïssaient toujours le héro, mais cette fois, pour sa disparation. Comment pouvait-il les laisser faire face à cela de leur propre sans intervenir? Comment osait-il ne pas montrer son visage impassible de justicier pour les sauver sans distinction comme avant ce gâchis? C'était ce que se demandait chaque habitants de la célèbre ville.

Un peu de temps passa encore et la ville comprit réellement à quel point la corruption coulait au sein des veines de la police. La courbe du graphique montrant l'évolution de la criminalité n'a jamais été aussi haut. Des flics abattaient de sang froid d'autres flics. Cette fois, ce furent les habitants qui se confinèrent chez eux et non les gangsters. Les banques venaient se faire piller aussi souvent qu'un passage à l'épicerie du coin. Au lieu des bruits de voitures, la nuit, on entendait des hurlements de terreurs pures et au lieu de retrouver le journal devant sa porte, on retrouvait le cadavre du facteur ou de son meilleur ami sur le seuil de la porte.

La situation devint si désespérée que le maire Garcia finit par retirer le mandat allant à l'encontre de Batman et de faire une conférence de presse pour "ordonner" au Batman de revenir. Celui-ci ne vint jamais. Peu importe qui lui demandait ou le priait d'apparaître: un enfant, un mourant, un vieillard, un honnête homme voulant protéger sa famille, le maire, Jim Gordon, non, il ne venait pour personne.

Devant ces jours sombres, on chercha à menacer Coleman Reese, celui qui prétendait savoir l'identité réelle du chevalier noir. Lorsque la police vint le chercher, ils retrouvèrent son appartement cambrioler et son corps poignarder à plusieurs reprises comme César en personne avec un papier écrit avec du sang : "Dette non-payées". Ainsi c'était éteint la dernière piste pour retrouver le justicier: mort douloureusement pour un peu d'argent. Partout dans Gotham, le culte du défunt Harvey Dent devint la dernière lueur d'espoir avec le très vivant commissaire Jim Gordon. Bien sûr, la plupart des Gothamites n'abandonnèrent pas leurs précieuses recherches de l'identité du Batman qui était déjà devenue, bien avant l'arrivée du clown, une vraie blague au sein de la police. Cependant, on les laissa faire. Ils cherchèrent, ils espionnèrent, ils interrogèrent,... Mais ils ne trouvèrent rien.

Comment pourrait-il deviner que le vrai visage de leur sauveur était placardé partout sur les murs sales de la ville? Comment pourrait-il savoir qu'il y avait régulièrement une mention de celui-ci dans les magazines peoples vendu dans presque tous les magasins? Comment pourrait-il savoir que le Batman, leur héro inébranlable, leur sauveur impassable, leur chevalier noir, n'était autre que l'épave morale qu'était le richissime Playboy Bruce Wayne?

La réponse était simple. Il ne pouvait pas. On y avait veiller après tout.


Voilà, le prologue est fait! Cette histoire va s'alterner avec trois POV: Bruce Wayne, le Joker et Jim Gordon. Celui qui arrive est celui de Bruce et sera suivi sous peu du Joker. En espérant que vous aurez apprécié ce début! A la prochaine!