L'univers appartient à Bethesda
Lecteur, l'histoire que tu t'apprête à lire s'inspire librement de l'univers de The Elder Scrolls et du travail mené par Michael Kirkbride, appelé C0DA (2014). Elle se déroule en 4E 201 mais ne traitera pas de l'Enfant de Dragon, si ce n'est que par l'évocation de la guerre civile en Bordeciel. Les personnages sont donc miens et n'appartiennent à l'univers créé autour des jeux vidéo que par la présence de lien entre les différentes races de Nirn et les maisons de Tamriel. Tu n'es donc pas face à l'histoire d'un Dovahkiin et tu ne le croiseras sûrement jamais. L'histoire de Sigrid se veut entièrement fictive et n'a sûrement pas eu lieu dans l'univers des Elder Scrolls. Il s'inscrit dans une chronologie et « comble » une zone de vide dans la flèche temporelle. Seulement, il se peut que j'aie laissé quelques erreurs de-ci, de-là et c'est volontiers que j'accepte la critique et la correction. J'ai évidemment basé mon travail sur des recherches et je ne peux pas assurer de la véracité de chacun des propos tenus tout du long de ce récit. C'est en tout cas avec plaisir que je me corrigerai selon vos dires. Tout avis, constructif ou non, est d'ailleurs la bienvenue ! Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture !
Très bonne lecture !
Chapitre 1 - Les Aventuriers
Sigrid passait le balai quand la porte de bois coulissa sur ses gonds. Le vent frais et la neige pénétrèrent dans l'auberge suivie par une longue silhouette encapuchonnée. Curieuse, la Nordique observa cette dernière s'approcher du comptoir où Skald, son oncle d'adoption, grattait le registre de l'établissement. Sigrid suivit ses gestes du regard, impressionnée par sa démarche silencieuse et son port presque royal. Un Impérial venu de Bruma ou un simple voyageur ne se serait jamais déplacé ainsi et la Nordique jugea que c'était à la présence de l'étranger que c'était un elfe.
Skald releva la tête, un sourire poli sur les lèvres. Ce n'était pas un vendeur mais la qualité de son auberge et du reste des établissements de son Domaine faisaient de lui un hôte incourtounables dans les environs de Bruma. On lui pardonnait donc facilement son manque d'étiquette lorsqu'il accueillait un client. Au plus grand bonheur de la curiosité de Sigrid, l'elfe abaissa son capuchon et le visage de Skald s'éclaira d'une étrange expression. La jeune Nordique reconnut là la chevelure claire et soyeuse d'un Altmer, ainsi que le vêtement raffiné de son peuple. Comme Skald n'avait toujours dit mot, Sigrid crut bon de penser que l'Impérial connaissait son interlocuteur.
- Aldaril… murmura-t-il finalement, presque surpris.
- On dirait que tu as vu un fantôme, Skald ! se moqua doucement le dénommé Aldaril. Pourtant, la dernière fois que nous nous sommes vus, j'étais bien vivant et pour quelques années encore.
- C'est que… je ne m'attendais pas à te voir ici. Pas dans les environs de Bruma, dans tous les cas.
Aldaril laissa échapper un petit rire, comme s'il avait été touché par la naïveté de l'Impérial. Le tenancier, vexé, retrouva ses traits durs et intima à Sigrid de se priver de tout commentaire car celle-ci souriait, amusée. Ce regard par-dessus son épaule, attira l'attention de l'Altmer sur la Nordique. Il tourna légèrement la tête et dévisagea la jeune femme de ses iris ambrés. Sigrid soutint son regard, fascinée de voir pour la première fois les traits nobles d'un Haut-Elfe. Il lui accorda un sourire poli, presque froid et reporta son attention sur Skald.
- Il faut que je te parle, Skald.
- Tu n'as pas perdu l'habitude d'aller droit au but, hein.
- C'est que c'est toujours très important… assura-t-il d'une voix confiante, presque envoûtante, puis se pencha vers le tenancier sur un air de confidence. Et très secret, aussi.
- Eh bien, je suppose que c'est la moindre des choses quand une vieille connaissance se présente à vous. Te faudra-t-il une chambre et un repas aussi ?
L'Altmer parut réfléchir un instant.
- En fait, il m'en faudrait six, expliqua-t-il rapidement. Je suis accompagné.
A ces mots, la porte de l'Auberge du Forgeron s'ouvrit une seconde fois et cinq aventuriers encapuchonnés de la même manière qu'Aldaril entrèrent. Sigrid remarqua bien vite qu'ils n'étaient pas tous des elfes. Deux d'entre eux semblaient appartenir à la race des premiers enfants de Tamriel. La Nordique nota qu'il y avait un Khajiit et un Argonien et une humaine de Lenclume. Ils saluèrent l'aubergiste d'un signe de tête et personne ne sembla la voir, elle qui observait silencieusement la scène, en retrait.
Elle aurait pu oublier sa propre présence si Skald ne l'avait pas rappelé à la réalité.
- Sigrid, il faudrait préparer une chambre à trois lits, une chambre simple et une dernière à deux lits, ordonna-t-il. Allume un feu dans chacune d'entre elles puis va réveiller Lisaa. Elle s'occupera de servir un repas.
- Tout ce que vous voudrez… soupira-t-elle, à contrecœur, voyant son lit s'éloigner un peu plus alors qu'elle mesurait le temps.
C'était malin. Elle qui pensait que sa longue journée allait toucher à sa fin s'était bien trompée. Voyant bien que son oncle n'avait pas noté la langueur qui s'était emparée d'elle, Sigrid poussa un nouveau soupir. Skald ne remarqua pas le soupir éreinté de sa nièce et invita Aldaril à le rejoindre dans son bureau qui se trouvait derrière le comptoir, alors que l'Altmer, amusé, affichait une moue plus que suffisante à l'encontre de la fille d'auberge. Las, Sigrid descendit dans les sous-sols pour réveiller la vieille Lisaa et commander les six repas.
Lorsque Sigrid remonta à l'étage, les cinq aventuriers avaient pris place à divers endroits de la salle principale, chacun allant de bon train dans ses activités. Le Khajiit était plongé dans une sorte de demi-sommeil, adossé à l'un des fauteuils mis à dispositions près du feu. Quelques mètres plus loin, plus animée, la Rougegarde et ce qui semblait être un Bosmer jouaient aux dés, une pile de septims déjà entassée devant l'elfe plus que ravie. Le second elfe, un Dunmer, lisait un ouvrage, l'air totalement désintéressé par ce qu'il racontait. Enfin, l'Argonien était assis, seul, à un table ronde et semblait attendre avec impatience l'heure du repas.
Trouvant que le lézard avait une tête plus amicale que les autres, et surtout qu'il était le moins intimidant de tous, Sigrid vint déposer le plateau d'assiettes et de mets fumants devant lui. Ils échangèrent un regard bref, mais bienveillant et Sigrid retourna derrière le comptoir. Ouvrant le registre à la page que Skald était en train d'étudier, elle s'y plongea à son tour. De toute manière, elle ne pourrait prendre congé que lorsque tous les voyageurs seraient au lit.
Un petit moment passa avant que la Nordique n'entende le son d'une assiette qu'on dépose sur le comptoir et celui d'un tabouret qui glisse sur le parquet. Sigrid releva la tête, curieuse et se retrouva nez à nez avec l'Argonien. Ce dernier lui souriait, un peu gêné. Il ressemblait beaucoup aux autres Saxheels, un reptile à l'écaille bleue foncé, miroitant de ci et là d'un vert d'eau profond. Ses iris rouges, proches de celles des serpents, brillaient d'intelligence et de savoir. La Nordique ne sut quoi dire et reporta son attention sur le registre, faisant le compte des recettes de la journée.
- C'est amusant, n'est-ce pas ? murmura malicieusement l'Argonien d'une voix rocailleuse.
Sigrid releva la tête et fronça les sourcils.
- Qu'est-ce qui est amusant ?
- Eh bien, d'être là.
- Je travaille ici, on ne peut pas dire que ce soit amusant, coupa-t-elle, peut-être un peu trop sèchement.
L'Argonien toussota, gêné. Il n'avait pas prévu que ses propos toucheraient la Nordique de cette manière-là.
- Ce que je voulais dire, c'est que c'est amusant d'être dans la demeure de Skald.
- Ah… releva la Nordique, quelque peu habituée à ce genre de remarque. Sûrement.
- Ses recherches sur les animonculis et sur l'art de la forge dwemer sont reconnues par tous les amateurs du peuple disparu, insista l'Argonien, engageant tant bien que mal la conversation sur un sujet qu'ils devaient tous deux maîtriser.
Sigrid aperçut dans l'œil de son interlocuteur une lumière de curiosité mais dut le calmer d'un petit sourire poli. Ce que Skald étudiait était un secret pour toute personne extérieure au Domaine. Elle ignorait elle-même certaines choses que son oncle avait refusé de lui avouer et devait se contenter d'instructions lorsqu'il voulait bien lui en donner.
- L'accompagnes-tu dans ses recherches ? enquêta l'Argonien, sincèrement intéressé.
- Je prends des notes, expliqua Sigrid qui avait fini par fermer le registre. Parfois je manipule. Là où il m'en a appris le plus, c'est à la forge. Je ne peux pas en dire plus, tout ce qui se passe dans l'atelier doit rester secret.
- Ah… fit son interlocuteur un peu déçu.
Sigrid s'en voulut de rien avoir à lui dire de plus intéressant. Après tout, il avait beau être maladroit et maladivement curieux, l'Argonien était venu la voir. Aucun de ses compagnons n'avaient pour le moment fait de pas vers elle, et la Nordique devait avouer que parler avec quelqu'un était bien plus agréable que de se perdre dans les lignes numériques du registre. Elle l'observa franchement, sans se cacher, et conclut qu'il avait l'air d'être quelqu'un de confiance.
- Si tu n'es pas parti dès l'aube, je pourrais te montrer quelque chose… le consola-t-elle d'une petite voix. Ce n'est rien de fou, évidemment, mais je pense que ça te plaira.
L'Argonien lui lança un sourire satisfait et continua de manger, trouvant un tout nouveau goût à sa nourriture. Sigrid le laissa déguster son plat puis décida que c'était à son tour d'engager la conversation. Elle se sentait encore coupable d'avoir été aussi froide avec son interlocuteur.
- Qui est cet Aldaril qui voulait voir Skald ? demanda-t-elle, curieuse, en se servant une chope d'hydromel. Mon oncle ne m'en a jamais parlé !
- Ah… Aldaril… considéra l'Argonien en se grattant le menton. Sacré Altmer, n'est-ce pas ? Il est le chef de notre expédition.
- Une expédition ? répéta Sigrid, intéressée.
- Oui. Nous ne savons pas vraiment le but de cette expédition mais tout est lié à l'histoire du peuple dwemer. Ceux qui sont derrière moi sont tous des spécialistes. Disons que nous sommes la crème de la crème, la goutte de miel dans l'hydromel.
La Nordique fut amusée par la petite touche d'humour qui avait conclu la déclaration de l'Argonien. Elle suivit ensuite son geste lorsqu'il se tourna vers la salle, invitant Sigrid à suivre son regard. Leurs regards se posèrent sur la table où la partie de dés avait repris.
- Irwaen, la Bosmer, a étudié les Falmers en compagnie de Calcemo et quelques-uns des plus grands ethnologues de Tamriel. C'est une experte des ruines dwemers qu'elle a étudiées pendant de longues années. Sadi vient de Lenclume. C'est une Alik'r. Fort caractère mais encore plus chaleureuse que son pays natale, si tu veux mon avis.
Ensuite, l'Argonien désigna d'un geste amusé le Khajiit qui ronflait de plus belle, son assiette à présent vide et le Dunmer qui l'observait, amusé de voir son compagnon aussi paresseux.
- Le Khajiit, ce ronfleur, se nomme Nashi-Dar, expliqua l'Argonien. Lui n'est pas vraiment un expert reconnu par la loi. Disons que ces « talents » l'ont amené à lire de nombreux écrits encore interdits à la publication par le gouvernement des Dunmers. Un fin connaisseur en matière d'histoire dwemer. Meven Girith, l'elfe noir, est l'homme le plus proche d'Aldaril. Je crois qu'ils sont amis, même si parfois, ils ont plus l'air de bons rivaux. De ce qu'on sait, il a passé sa vie à arpenter les ruines et les cités dwemers de Morrowind en tant que chasseur de trésor. Une véritable boussole dans les dédales.
Enfin l'Argonien se désigna du doigt.
- Je suis Veezera Haj-Ei, se présenta-t-il. Alchimiste spécialisé en savoir ancien, je suis ici en tant que médecin. J'aurais un rôle plus important lorsque nous devrons prélever des échantillons un peu partout dans les ruines. Pour le moment, je m'assure que personne ne meure de froid, je cuisine, pas aussi bien que votre chef, et je soigne les petites ampoules.
Sigrid hocha la tête.
- Vous êtes donc tous, ou presque, des scientifiques ? s'assura la Nordique. Et vous allez visiter des ruines.
- C'est cela.
- Pourquoi faire ? Nous savons déjà tous du peuple dwemer. Presque tout, du moins.
Veezera se pencha par-dessus le comptoir dans un geste de confidence.
- Je ne devrais pas te le dire mais Aldaril possède un lexique que nous n'arrivons pas à lire. Notre chef voudrait en savoir plus et Skald… il sait lire les lexiques. Aldaril est venu le convaincre de nous aider.
Sigrid se gratta le menton. Skald était un spécialiste, c'était clair. Mais de là à dire qu'il était capable de lire quelque chose de complexe comme le lexique, il n'y avait qu'un pas. La porte derrière le comptoir finit par s'ouvrir. A la vue de son oncle, Sigrid conclut que l'échange n'avait pas été agréable. Elle le vit tout de même en possession d'un objet et un regard vers Veezera lui confirma que c'était bien le lexique dont il lui avait parlé.
Aldaril s'extirpa ensuite de la petite pièce. Il n'avait pas l'air bien satisfait non plus et quelque chose semblait dire qu'on avait légèrement bousculé ses plans. Skald posa le paquet sur le comptoir et poussa légèrement Sigrid pour avoir accès au registre, étudiant minutieusement les lignes qui suivaient.
- Je te ferai un prix pour les nuits supplémentaires… murmura-t-il. Mais je ne partirai pas avec toi et ton équipe.
- Je t'en prie, Skald ! s'exclama Aldaril. Tu retardes notre voyage.
L'Impérial posa la plume qu'il avait saisie et défia l'Altmer d'un regard noir.
- Je ne voyage plus, articula-t-il fermement. Si tu veux que j'étudie ce lexique, tu restes. Sinon, je ne veux plus voir personne demain matin.
L'Altmer passa une main dans ses cheveux. Il chercha le regard de Meven dans le fond de la salle puis reporta son attention sur le tenancier.
- Très bien, céda Aldaril, ennuyé. Nous resterons le temps que tu étudies ce lexique.
Skald se détendit quelque peu. Il posa sa plume, notant près du nom d'Aldaril ce dont lui et ses compagnons avaient besoin si leur séjour s'éternisait. Puis il se redressa et se tourna vers Sigrid, ignorant l'Altmer qui attendait à présent près de Veezera.
- C'est une sage décision, mon ami… conclut Skald qui paraissait tout à coup soulagé.
Aldaril ne pipa mot, attrapa le papier que lui tendit
- Je vais me coucher, Sigrid. Lorsqu'ils seront montés se coucher, tu remettras une bûche dans le brasier. Je veux te voir à l'atelier demain matin sans faute.
- Oui, mon oncle.
Sigrid soupira et Veezera lui lança un petit sourire pour la réconforter. Puis Skald quitta la pièce et le silence se fit. De toute manière, dès qu'il y avait un problème, c'était souvent la jeune Nordique qui devait se démener pour régler le régler.
Lorsqu'elle passa la porte du manoir du manoir du domaine, l'impression que Skald n'était pas dans sa chambre frappa immédiatement la jeune nièce. Les aventuriers avaient patienté encore deux heures, parlant entre eux à voix basse avant de partir se coucher et le temps que Sigrid s'assure que tout le domaine était sécurisé, une heure s'étaient encore écoulée. Or, dans le manoir, le temps semblait s'être suspendu à l'instant même où Skald en avait passé la porte. Pas un bruit, hormis le crépitement du bois dans les âtres de la demeure, ne venait troubler ce pesant silence.
Sigrid se dirigea immédiatement dans le petit salon. Skald était bien là, endormi au coin du feu, dans une position bien étrange pour un vieillard qui n'avait cesse de se plaindre de son mal de dos. A ses pieds étaient réunis des petits carnets aux couvertures abîmés, rongées par le temps et à en croire la respiration de l'Impérial, il s'était tout juste assoupi.
La Nordique le couva d'un regard attendri. Ils n'étaient pas de la même famille, ni même de la même région de Tamriel. Pourtant, Skald l'avait recueillie sans hésiter, puis élever comme sa propre fille. Elle ne l'appela jamais père car il ne s'était jamais senti l'âme de ce dernier. Il ne l'appela jamais fille car elle ne l'appelait pas père. Aujourd'hui, et après vingt années passées ensemble, il semblait à Sigrid que les rôles s'étaient inversés.
Même si Skald restait un vieil homme vivace, il vieillissait, souffrait de ses articulations et préférait le travail moins fatiguant de l'atelier à celui de la forge. Skald avait besoin de Sigrid, à présent. Besoin d'elle pour veiller tard, besoin d'elle pour frapper le fer et les métaux dwemers. Elle était là pour veiller à ce qu'il avale les décoctions infectes de Lisaa, là pour s'assurer qu'il mangeât son potage le soir. Et Sigrid était là pour ramasser ses vieux carnets et les remettre sur l'étagère de la bibliothèque.
Sigrid observa un instant les vieux carnets. Ils racontaient pour la plupart les voyages de jeunesse de Skald. Les vieux journaux avaient nourris la soif d'aventure de la jeune Nordique mais aussi son imaginaire. Seulement, quand Skald les reprenaient, ce n'étaient jamais bon signe. L'Impérial ne se replongeait que rarement dans le passé. Le Domaine était la nécropole de son passé. Il y avait enterré les mauvais souvenirs pour bâtir quelque chose de nouveau par-dessus.
Sigrid soupira. Elle se dirigea vers une malle dont elle extirpa une couverture épaisse et la déplia doucement. Ceci fait, la jeune Nordique vint couvrir son oncle. Elle le borda comme le pût puis quand elle vit qu'il dormait profondément, attisa le feu et éteignit les bougies. Elle tira les teintures et ferma la porte derrière elle, sans un bruit.
Le temps reprit son cours dans le manoir du Domaine. A l'extérieur, la neige tomba drue et le vent hurla contre les vitres de l'auberge. Là, Aldaril scrutait l'obscurité d'un regard perçant. Il cherchait dans la pénombre la lueur de la lune, la lumière des étoiles. Et comme le temps ne changeait pas, il en conclut que quelque chose de grand allait arriver.
Quelque chose d'inattendu.
Quelque chose que les Parchemins n'auraient pu prédire.
Quelque chose que même les dieux ne pouvaient savoir.
Quelque chose qui pouvait changer le destin de ce monde.
Et la clé de cette énigme était toute proche.
Toute, toute proche.
Ce chapitre un est un essai et j'espère qu'il est concluant. Pour ceux qui me suivent régulièrement, j'avais commencé une autre histoire The Elder Scrolls mais elle ne me convenait plus, surtout dans l'histoire plus que dans l'époque choisie. J'ai donc fait une très longue pause (voir une énorme), je me suis remise à jouer et là, révélation, nouvelle histoire, qui me prend plus et me passionne plus. J'espère donc pouvoir vous retrouver au fil des chapitres (qui sortiront sûrement pas les uns après les autres, n'ayez pas trop d'espoir et je m'en excuse) et que l'aventure que je vais vous conter vous passionnera autant qu'elle m'intéresse ! :)
A la revoyure,
Elwyn.
