Cauchemar éveillé…
Chapitre 1 : Tout semblait pourtant normale…
Moi, Takahashi Misaki, ne sait plus quoi penser. Depuis le temps je devrai être habitué aux sautes d'humeurs d'Usagi, mais là je ne sais vraiment plus quoi faire…
- C'est décidé, dit Usagi en se levant d'un bond, on déménage en Finlande !
- En Finlande ! Mais ça va pas, t'as vraiment perdu la tête, s'exclama Misaki tout en s'éclaboussant sur le coup de la surprise. Il avait même failli lâcher le verre qu'il était en train de laver.
-C'est vrai, continua-t-il tout en s'asseyant à nouveau, il fait trop froid. Dans ce cas, pourquoi pas en Italie… oui, on va en Italie, c'est bien plus romantique. Parfais pour les couples.
- De quel couple tu parles là ? répliqua immédiatement Misaki, fusillant du regard l'écrivain.
- De nous évidemment. Je vais commencer mes bagages…
- Attends ! Tu ne crois pas que ça serait plus simple de finir ton roman au lieu de fuir je ne sais où ?
Usagi se tourna vers le jeune homme :
- Non. Rien ne m'inspire alors il est plus simple de fuir. On devrait peut-être changer de nom aussi… continua Usagi, plongeant un peu plus dans son délire.
Misaki secoua la tête, ne sachant plus comment résonner l'écrivain. Absorbé par ses pensées il n'avait pas remarqué qu'Usagi s'était glissé derrière lui, le prenant soudainement dans ses bras :
- Alors comme ça tu ne veux pas fuir en Italie avec moi ? susurra-t-il à l'oreille de Misaki.
Le jeune homme ne put s'empêcher de sursauter, les joues désormais écarlates.
- Qu'est-ce qui te prends ! Baka ! dit-il tout en se retournant, éclaboussant aux passages le plus vieux. Ah, désolé ! Je ne voulais pas…
- Alala Misaki… Si tu voulais tant que ça que je me déshabille, fallait le dire directement au lieu de me mouiller. J'aurais accepté tout de suite… coupa Usagi, un sourire pervers sur les lèvres.
- Non, non, je ne voulais pas… commença-t-il alors que les mains d'Usagi lui ôtaient déjà son tee-shirt. A… Arrête, pervers !
Contre toute attente Usagi se stoppa net. Pourtant le sourire qu'il affichait ne le rassurait pas le moins du monde.
- Misaki je vais te faire une proposition, tu auras dix secondes pour répondre sinon c'est moi qui déciderait à ta place…
Misaki déglutit difficilement.
Qu'est-ce qu'Usagi a encore bien pu imaginer. Le connaissant je m'attends au pire…
- Alors, reprit-il, tu préfères quoi : on part en Italie tout les deux ou bien je continue ce que j'ai commencé ?
- QUOI ! s'écria Misaki, mais ça va pas la…
- 10... 9... 8...
- Attends ça na rien à voir… Et puis c'est ton travail, alors tu dois…
- 7... 6... 5... continua malicieusement l'aîné.
Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je dois faire ? Je ne peux quand même pas dire "On part en Italie"… Mais si je lui dis "Continue" il aura encore une fois gagné. Et merde, baka Usagi ! Je fais quoi moi ?
- 2... 1...
- On reste ici ! s'écria soudainement Misaki, préférant fermer les yeux pour ne pas voir la réaction d'Usagi.
Je n'ai pas dit "On pars en Italie" ni "Continue" donc… est-ce que ça va marcher quand même ? J'espère que oui…
- Tu triches Misaki. Tu avais deux propositions, pas trois… mais, je vais prendre ça pour un "Continue".
Usagi embrassa Misaki avant même que ce dernier n'ai eu le temps d'ouvrir les yeux et encore moins le temps de répliquer quoi que ce soit. En quelques secondes il était sur le sol de la cuisine aussi nu qu'à ça naissance.
- Hmm, Usagi… pas ici… Attends…
- Ici ou ailleurs ça revient au même… Et puis tu n'en peux déjà plus alors que je commence à peine.
-Tais-toi ! Je… Hmm, je… Usa…
Misaki ne pouvait que se tordre de plaisir sous les mains expertes d'Usagi qui caressait encore et toujours les zones du corps de Misaki qu'il savait sensible.
Pourquoi est-ce que ça doit toujours finir ainsi… Usagi tes mains sont tellement douces… Plus… je veux plus de toi…
Misaki refusait pourtant de le dire à voix haute. Il savait pertinemment que le nier ne servait à rien, mais c'était plus fort que lui… Il ne pouvait pas le dire, pas encore en tout cas.
- Tu préfère que je le fasse avec la bouche, dit-il avant de commencer à mordiller les mamelons de Misaki qui ne put contenir plus longtemps ses gémissement, bien qu'il ait encore une fois plaqué son bras sur sa bouche.
Usagi descendait peu à peu, parsemant de baisers le corps de Misaki. Il embrassa finalement le bout de la verge de Misaki qui ne demandait qu'à être libéré.
- Gamin…
Il l'engloutit sans laisser le temps à Misaki de protester, ce qu'il n'aurait de toute manière pas pu faire vu l'état dans lequel il se trouvait déjà. Il était incapable d'avoir une pensée cohérente.
Il commença par de lent va et vient, préparant soigneusement Misaki à le recevoir. Ce dernier ne s'en rendit même pas compte jusqu'au moment où la bouche d'Usagi cessa toute activité, ce qui lui déplu fortement, et qu'il se retrouva à quatre pattes.
Il senti peu à peu Usagi entrer en lui. Une bouffé de chaleur et de pur plaisir s'empara de lui, comme à chaque fois qu'Usagi le faisait sien. La main droite de l'écrivain se glissa lentement vers l'entrejambe de Misaki, caressant au passage la peau douce du jeune homme, le faisant gémir un peu plus.
- Usa… gi… Hmm, je…
Misaki se laissait porter par toutes ses sensations. Tout ce plaisir, toute cette douceur, tout cet amour que lui donnait Usagi lui fit monter les larmes aux yeux. Le plus jeune commençait à bouger ses reins au même rythme que l'écrivain, faisant gémir ce dernier.
- Misaki, je t'aime… Misaki, aime moi encore plus que maintenant… Encore plus…
C'était trop pour le plus jeune des deux. Il se déversa dans un dernier râle de plaisir. Encore une fois Usagi venait de l'envoyer directement au septième ciel. Tout son corps se contracta sous cette dernière vague de plaisir. Son anneau de chair se refermant un peu plus sur le sexe d'Usagi qui se déversa à son tour, mais dans l'antre chaude de Misaki. Il donna quelques derniers coups de reins avant de se laisser tomber sur Misaki.
Ils restèrent plusieurs minutes ainsi profitant au maximum de tout ce plaisir qu'ils venaient de ressentir. Misaki revenait peu à peu sur terre, Usagi toujours allongé sur son dos. Ce dernier regardait tendrement Misaki, qui avait encore les yeux fermés et un léger sourire sur les lèvres. Il lui mordit délicatement le lobe de l'oreille, connaissant déjà la réaction qu'aurait Misaki. Celui-ci ouvrit alors les yeux et se retrouva nez à nez avec Usagi qui lui offrait son plus beau sourire.
- Je t'aime Misaki, dit-il avant de s'emparer de ses lèvres.
- La ferme, répondit Misaki par habitude.
- Je sais, je sais…
Usagi se releva finalement et commença à se rhabiller.
- Si tu ne veux pas que je te saute à nouveau dessus tu ferais mieux de ne pas rester dans cette tenue, ajouta malicieusement Usagi qui eu le plaisir de voir les joues de Misaki s'empourpraient. Ce dernier se jeta sur ses vêtements préférant ne pas tenter le diable.
Une fois tous les deux rhabiller, Usagi attira son amant dans ses bras, l'embrassant pour le énième fois de la journée.
Comment un simple baiser peu t-il me faire autant d'effets. Et puis, on vient de le faire…
Usagi s'éloigna finalement, prenant la direction des escaliers.
- Où tu vas ? demanda alors Misaki.
- Le travail… J'ai un livre un finir je te rappelle, je n'ai pas le temps de jouer moi. Toutes ces idées grâce à toi, merci Misaki.
Quoi ? Il m'énerve ! Il voulait fuir le pays parc ce qu'il n'avait pas d'idée et là Monsieur se lé pète avec "toutes ces idées…". Non mais vraiment, il se prends pour qui celui-là.
Misaki passa sa colère en finissant enfin la vaisselle. Usagi ne sortit de son bureau que pour le dîner et, à peine celui-ci terminer, il retourna s'y enfermer.
