Coucou ^^. Voici un Two-shot dont je mets la première partie aujourd'hui et la seconde ce week-end ^^. C'est encore un HPDM, mais, je ne peux pas résister, je les adore ! Les poèmes sont tous les deux de moi et le reste de JKR. J'aime écrire des poèmes et ceux-ci me sont venus en BAC blanc de français lol. Le sujet était sur les poèmes et sur la douleur donc le premier poème m'est venu à ce moment-là. Sinon, le second, j'y ai pensé plus tard, pour la réconciliation ^^.

Quoiqu'il en soit, j'espère que cette première partie vous plaira ^^. Bonne lecture !


POV Draco :

Le matin, je me lève

Et la première personne à qui je pense, c'est toi.

Quoi que je fasse, mon Lion, tu es mon Roi,

A jamais, tu es mon rêve.

L'an dernier,

Tu m'as rembarré

Et te moquant éperdument,

De ce que, pour toi, je ressens.

Mais aujourd'hui,

Je continue à espérer,

Qu'un jour mon rêve devienne réalité

Même si, au fond, je sais que c'est injuste la vie.

Moi qui, suis un fils de Mangemort,

Pour toi, je mérite la mort.

Pourtant, je t'aime

Et ton attitude me fait de la peine.

Mon coeur est censé être froid,

Cependant, j'ai réussi à t'aimer, toi.

Tandis, que de ton côté, tu continues à m'ignorer et me haïr

Alors que je n'arriverai jamais à te trahir.

Si tu lis ce poème,

C'est que, j'ai disparu.

Je sais que cela ne te fait pas de peine,

Mais, mon amour pour toi, mon Lion, m'a perdu.


Je viens de finir d'écrire ce poème, il me trottait dans la tête depuis bien trop longtemps. Je suis prêt maintenant à disparaître comme je l'ai écrit. Harry, mon coeur, plus jamais tu ne me reverras. Je plie le parchemin sur lequel j'ai rédigé ces quelques vers et sors de ma chambre de préfet-en-chef. Je l'ai dans ma poche, il faut que je l'envoie par hibou, après, j'irai tenir ma promesse.

Je suis dans les couloirs. Je marche doucement, élégamment, comme à mon habitude. J'ai le visage impassible. Je passe devant Blaise et Pansy qui me regardent bizarrement. Et oui, je suis prêt maintenant. Je passe aussi devant toi, mais tu fais encore mine de ne pas me voir. Je te lance un sourire triste et te murmure en passant, pour qu'il n'y ait que toi qui entende « ne t'inquiète pas, bientôt, tu n'auras plus à m'ignorer ». Sur cette phrase énigmatique, je te dépasse. Je t'ai vu écarquiller les yeux, mais j'ai continué mon chemin.

Dans les couloirs, je croise beaucoup de gens. Des couples notamment et je pense alors, à tout ce que je voudrais qu'il y ait entre nous et qui est malheureusement pour moi, impossible. Je souris donc, amèrement, ce qui fait que tout le monde me regarde étrangement. Je poursuis ma route en direction de la volière. Quand j'y arrive, une horrible odeur de renfermé et d'excréments me prend à la gorge et je suis obligé de rester en apnée pour ne pas tourner de l'œil. Je fais le tour de la pièce d'un simple regard et m'arrête dès que je trouve ce que je cherchais. Prince, -je sais pertinemment que ce nom peut paraître prétentieux, mais lorsque je l'ai acquis, je l'étais, donc, c'est normal- mon hibou est sur son perchoir, attendant un signe pour venir me voir. Je l'appelle simplement et il vole jusqu'à moi. Je lui flatte quelque peu les plumes ébènes de sa tête et lui donne l'enveloppe dans laquelle j'ai mis le poème qui t'ait adressé. Je dis ensuite à Prince de te la donner. Il me mord légèrement et affectueusement le doigt et prend son envol. Je me détourne alors, de cette magnifique vision, mon hibou, lorsqu'il vole et que le ciel est si blanc, cela donne un contraste fabuleux. Je reprends ma marche en sens inverse et descend jusque dans ma chambre. J'ai toujours le visage impassible, malgré ce que je m'apprête à faire. J'ai eu du mal à me décider. Mais, maintenant ma décision est prise, depuis un mois déjà. J'ai concocté un poison, avec mes connaissances en potions, ce fut très simple. J'ai terminé la préparation hier soir, mais je voulais d'abord te dire adieu.

Là, je suis dans ma chambre, je range un peu mes affaires. Je sais que je suis très maniaque, mes amis n'arrêtent pas de me le répéter. Une demi-heure plus tard, j'ai terminé. Je vais ensuite sur mon lit. Je prends la fiole qu'il y a juste à côté, sur ma table de chevet, et...

Fin POV Draco.

POV Harry.

Je suis surpris et en même temps horrifié. Draco vient de passer devant moi. Sur son visage, pour la première fois, je pouvais lire toute la tristesse et le désespoir qu'il ressent. J'ai les yeux écarquillés, mais je ne bouge toujours pas. Pourtant, je devrais suivre mes amis, qui sont vraiment surpris de mon comportement. Je finis par me calmer et penser que c'était sûrement une blague. J'aime Draco, oui, moi, Harry James Potter, j'aime Draco Lucius Malfoy. Ce sentiment a commencé il y a deux ans environ, enfin, je crois. Cela peut être avant. Enfin, bref ! Mon beau blond était vraiment étrange. Il était moins méchant et moins froid qu'auparavant. Je le voyais aussi sourire beaucoup plus. Il faut dire, aussi que Lucius a été emprisonné durant cette année-là. Je me pose toujours la question si, c'est grâce à cela que Draco paraît plus humain. En tout cas, j'ai appris à aimer cette facette de lui. J'aime tout de lui. De ses cheveux d'or blanc, en passant par sa peau de porcelaine jusqu'à ses yeux de perles bleues-grises. Son caractère aussi. J'aime sa façon de me répondre -même si depuis que j'ai découvert que je l'aimais, je n'ai plus répondu à ses piques, de peur de me trahir. J'adore aussi sa manière de hausser son sourcil lorsqu'il est septique ou agacé.

En tout cas, à cause de tout cela, je m'inquiète vraiment pour ces mots surprenants qu'il m'a chuchotés. Je finis par me réveiller et me dirige vers la Grande Salle avec Ron et Hermione. Ceux-ci ne savent absolument rien de mes sentiments à propos de mon blond, et c'est bien mieux comme cela. Sinon, ils risquent de me poser trop de questions. Je m'assieds à ma place, et commence à manger. Je reste plongé dans mes pensées et n'écoute pas les différentes conversations de mes camarades de Maison. Au moment où je commençais à déguster mon plat de lasagnes, un hibou descend vers mon côté. Je l'attends en posant ma fourchette. Où ai-je déjà vu ce hibou ? Hum... Il me dit vraiment quelque chose. Non, ça ne peut pas être cela ? Ce ne peut pas être le hibou de Draco ? Pourtant, tout concorde, sa couleur de plumage et la tache blanche sur son aile droite. Je prends donc la lettre qu'il me tend avec empressement. Angoissé et impatient. Je lis le devant de l'enveloppe. Sur celle-ci est écrit « Pour Harry Potter, de la part de sa Némésis personnelle ». Elle est bien de Draco. Mais, je me demande ce qu'il veut me dire. J'ouvre donc la lettre. Plus je lis et plus mes yeux s'écarquillent de stupeur et de douleur, mêlées. A la fin, c'est pire, ces quelques mots que je ne pensais jamais entendre ou voir écrire par Draco pour moi « Je t'aime Harry Potter ». Cependant, ce qui retient encore plus mon attention est le dernier mot « Adieu. ». Je sursaute violemment. Puis me lève brusquement, les Gryffindor me regardent bizarrement, mais je n'en ai cure. Tout ce qui importe est que mon amour va sûrement faire une bêtise par ma faute.

Je cours, encore et encore, de plus en plus rapidement... J'arrive, au bout d'une dizaine de minutes devant ses appartements de Préfet-en-chef et sans frapper, j'ouvre la porte avec fracas. Je le vois avec une fiole près de ses lèvres. Je continue donc de courir et envois valser la fiole plus loin dans la pièce. Elle se casse directement sous le choc. Draco me regarde, surpris et blasé. Je le secoue alors, dans tous les sens en lui disant :

-Non, mais t'es malade ?! Tu voulais mourir à cause de moi ? Alors que, espèce d'abruti, je t'aime !!

Je commence alors, à trembler et à pleurer. J'entoure mes bras autour de son cou et le serre à l'étouffer. Puis, continue à le sermonner :

-Draco, pourquoi as-tu fait cela ? Pourquoi n'es-tu pas venu, tout simplement me dire ça ?

-J'avais peur et je ne voulais pas que tu te moques de moi. De plus, j'essayais de te parler, mais toi, tu restais muré dans un silence, afin de m'ignorer, me répondit-il en murmurant.

-Idiot, si je ne t'ai plus adressé la parole, c'est parce que j'avais peur que pendant nos sempiternelles disputes, je te dise ce que je ressentais pour toi. Je suis vraiment désolé Draco. J'aurais dû te le dire plus tôt. Pardonne-moi, pardonne-moi s'il te plaît !

-Harry... Harry, regarde-moi !

Je lève mes yeux humides de larmes vers lui et il me sourit tendrement. Puis, il reprend la parole :

-Harry, je t'aime ! Et si je voulais disparaître, c'était parce que, je croyais que ce n'était pas ton cas. En plus, je pensais vraiment que tu m'ignorais parce que tu continuais à me haïr. Je suis désolé mon amour. Et tu es tout à fait pardonné, vu que ce n'est pas de ta faute, mais de la mienne. Maintenant viens-là.

Il m'attrape par la nuque doucement, tendrement, presque amoureusement et descend son visage vers le mien. Je ne bouge pas, je ferme seulement les yeux et j'attends. Tu poses délicatement tes lèvres sur les miennes et je sens le goût sucré du chocolat, mon parfum préféré. Je souris alors, contre ta bouche et nous nous embrassons comme des damnés. J'aime la sensation de ta langue, caressant la mienne. J'aime le fait, que l'on ne se batte pas pour savoir qui dominera l'autre. Car, pour ma part, je préfère que ce soit toi, mon Ange, qui prenne les rênes. Moi, je ne suis pas très expérimenté dans ce domaine. Tu auras cette exclusivité que je n'aurais pas. Cette pensée me serre le coeur douloureusement. Le baiser finit par s'arrêter par manque d'oxygène et je rouvre les yeux pour tomber dans tes perles argentées si belles.

Tu me regardes avec tant d'amour que c'en est désappointant, mais, je dois te regarder de la même manière, alors, finalement, on est dans le même cas. Je veux te dire ce que j'aime tellement chez toi, c'est pourquoi, j'ouvre la bouche.

-Draco, veux-tu savoir ce qui me plait tant chez toi ?

-Vas-y, dis-moi ?

-Pour commencer, tes magnifiques cheveux d'or blanc, tes yeux pâles de cette merveilleuse couleur bleue-argentée. Ta peau de porcelaine si douce. Ensuite, ton caractère, ton répondant, ton ironie et ton narcissisme, je trouve cela vraiment mignon, je souris. Enfin, ta manière de relever un sourcil lorsque tu es dubitatif ou énervé, ton intelligence aussi. En fait, j'aime tout de toi. J'ai oublié, tes lèvres si douces sur les miennes, avec leur merveilleux goût de chocolat.

-Hum... Je dois dire que je suis flatté. Je vais maintenant te dire, ce qui me plait, moi, chez toi. Tout d'abord, ton courage, ta gentillesse, ton intelligence -parfois bien cachée -hey !- je plaisante. Ta douceur, ton charisme, ton impulsivité, ta faculté à te faire des amis qui t'aiment toi, pour ce que tu es, ton répondant -je dois bien avouer que c'était la première fois qu'on me parlait comme toi, tu le faisais. Tes yeux d'une si belle couleur émeraude, tes cheveux décoiffés te donnant un petit air sauvage de petit garçon qui vient de se lever. Ta peau hâlée, que j'aime tant toucher, tes lèvres qui ont une saveur de vanille. Enfin, j'aime tout de toi, en fait, parce que, je t'aime tout simplement.

Je dois dire que je suis ému et que j'en ai même les larmes aux yeux. Ce que vient de m'avouer mon Ange est si mignon ! Je me relève donc légèrement dans ses bras et l'embrasse à mon tour. On met fin au baiser bien plus rapidement que prévu, car quelqu'un frappe à la porte comme un malade. Nous soupirons de frustration, puis, voyant que nous l'avons fait en même temps, nous éclatons de rire. C'est en entendant notre rire que l'inconnu, pas si inconnu que cela, entre. Lorsque Blaise -l'inconnu- nous voit en train de rire et surtout ensemble, il sursaute un peu et nous fixe, surpris.

Je le regarde ensuite dans les yeux et lui sourit, lui faisant un clin d'oeil en mettant mon index devant ma bouche, pour lui signifier qu'il devait se taire sur ce qu'il venait de voir.

Fin POV Harry.

POV Draco.

Cela fait déjà un mois que nous sommes ensemble avec mon beau brun et je veux l'en remercier. C'est pourquoi, je lui ai prévu une surprise. Moi, Draco Malfoy, Prince des Glaces -et des Slytherin accessoirement- attitré de Poudlard, vais réciter un poème à mon Amour devant la Grande Salle entière, ce soir. Comme c'est la dernière soirée que l'on passe au château, étant donné que notre septième année s'achève, j'ai voulu lui faire ce plaisir. Bien sûr, tout le monde va être surpris, vu que personne, sauf Blaise, ne sait à propos de notre relation. Harry et moi faisons toujours semblant de nous ignorer, même si nous nous lançons des regards très chauds.

Dès que tous les élèves et les professeurs sont installés, je demande si je peux réciter quelque chose devant tout le monde. Dumby me donne son accord et je me lève. Je sors mon parchemin sur lequel j'ai écrit le poème et le déplie. Je commence alors, à le réciter :


Enfin tu m'as reconnu

Et j'ai vécu.

De tous, tu es le Roi

En tout cas, pour ma part c'est ce que je pense de toi.

Ce jour-là, tu as couru vers moi,

Tu m'as pris dans tes bras;

En me disant que j'étais un baka

Mais qu'aussi idiot que j'étais, tu m'aimais, moi.

Je t'ai alors embrassé.

Tu m'as serré contre ton coeur

Comme un désespéré

Pour faire partir la douleur, de ton âme sœur.

Aujourd'hui nous nous aimons,

Passionnément, tendrement.

Et jamais plus cet amour que nous ressentons

Ne nous fera sombrer désespérément.

Mon Lion, Je T'aime !


Je m'approche de plus en plus de toi, au fur et à mesure des vers. Lorsque j'arrive devant toi, je finis de réciter, puis, contre toute attente, surprenant tout le monde, toi le premier, je mets un genou à terre et te regarde droit dans les yeux. Je sors ensuite un petit écrin noir de ma poche de Robe de Sorcier et l'ouvre, je dis alors, aussi clairement que possible, aux vus de ma gêne :

-Harry James Potter, je sais que nous nous sommes longtemps détestés, humiliés puis ignorés, mais, devant cette Salle et tous ces témoins, je voudrais te demander une chose qui durera, je l'espère, l'éternité. Je t'aime, tu le sais. Et même si cela ne fait qu'un mois que nous sommes ensemble, je veux vivre avec toi pour toujours et avoir une famille avec toi. C'est pourquoi, je te demande ceci : Veux-tu m'épouser ?

Tu me regardes les larmes aux yeux, comme la première fois où je t'ai dit de vive voix que je t'aimais. Pendant que moi, j'attends anxieusement, tout le monde nous fixe toujours avec des yeux de merlans frits. Je te fais alors, un sourire indécis et tu ouvres enfin la bouche pour me répondre. Enfin le croyais-je. En fait, tu ouvres et tu fermes la bouche comme si tu cherchais tes mots et cela me fait encore plus sourire, mais, cette fois-ci, très amusé par la situation. Tu finis par prendre une profonde inspiration et fixe un regard déterminé dans le mien, en disant :

-Draco Lucius Malfoy... Oui, oui je veux t'épouser ! Parce que... Je t'aime, je t'aime tellement Dray. Je veux aussi vivre avec toi et fonder une famille avec toi. Je te veux pour moi, jusqu'à la fin des temps.

Sur cette dernière phrase, tu te jettes sur moi et je suis obligé de mettre mon deuxième genou à terre, sinon, je tombe. Je te serre ensuite, fortement dans mes bras et t'embrasse. La surprise, enfin passée, presque tout le monde applaudit. Il n'y a que Weasley, sœur comme frère qui se sont évanouis. Je me relève et te porte comme une princesse. Puis, je te repose sur le banc des Gryffindor et après un dernier baiser tendre, je m'en retourne vers ma place.

Fin de la première partie ! ^^


Voilà, c'est fini pour cette partie, j'espère qu'elle vous a plu ! Donnez-moi vite votre avis pour que je sache ce que vous avez aimé et ce que vous n'avez pas apprécié ^^. Bisous et à ce week-end =). Chapitre revu et corrigé par ma chère bêta, Mitsy'Line ^^. Je te remercie encore et encore Line pour me faire les corrections, parfois très compliquées lol ^^.