Disclaimer : Les personnages sont à J.K.Rowling, l'histoire plus ou moins inspiré de Fushigi Yugi !

Résumer : UA Harry, 16 ans, lycéen dans le collège-lycée Poudlard, un des plus populaires avec ses 2 meilleurs amis se retrouve transporter dans un autre univers par l'intermédiaire d'un livre. Il y rencontrera l'amour au travers d'un jeune homme blond nommé Draco Malfoy, fils du tyran Lucius Malfoy.

UN LIVRE ÉTRANGE

Il était une fois, dans un pays lointain, un peuple était soumis à la tyrannie d'un despote. Tous le craignaient. Personne n'osait se rebeller. Mais on racontait qu'un jour, un sauveur leur parviendrait et les libèrerait. Ce sauveur sera reconnu grâce à différentes caractéristiques. Mais seule une personne les connaissait plus ou moins et pour la sécurité du sauveur, il ne dévoila rien à personne. Mais avec des personnes en qui il avait entièrement confiance, il créa une organisation. Une organisation agissant dans l'ombre. Une organisation méconnue. Une organisation connue sous le nom de l'ord…

Toc toc toc

« Vient préparer à manger ! On a faim ! »

« Oui… J'arrive. »

Harry déposa son livre sur la commode de sa chambre. Enfin, si on pouvait appeler cela une chambre. C'était en réalité un placard aménagé de telle sorte qu'il puisse y dormir. Il y avait tout juste la place pour mettre un lit et une petite commode. Mais il ne se plaignait pas. Il avait déjà vécu seize longues années dans ces conditions. Enfin d'aussi loin qu'il s'en souvienne.

Harry sorti donc de son placard pour obéir à l'ordre de sa tante transmis par son cher et aimable cousin Dudley. Il se dirigea vers la cuisine et commença à préparer à manger tandis que son oncle, affalé sur le canapé, regardait les infos, que son cousin, les fesses en l'air, vidait le frigo et que sa tante les regardait d'un œil attendrit entre deux « Mais dépêche toi de nous préparer ce dîner ! » qui lui étaient par contre destinés. Le pire, c'est qu'il ne pourra mangé qu'une infime part du succulent repas qu'il allait préparer. Comme toujours d'ailleurs. Pendant qu'il cuisinait, il laissa son esprit vagabondé. Il pouvait se le permettre, puisque la cuisine faisait désormais parti de « lui ». Il la faisait instinctivement. A force…

Il repensa donc à sa journée. Il était allé au lycée et Hermione, sa meilleure amie, lui avait offert un livre intitulé : La Véritable Histoire. Ron avait été horrifié en apprenant cela. D'ailleurs, il n'en attendait pas moins de son meilleur ami aussi surnommé Book Power en contradiction au fait qu'il évitait raisonnablement tout contact avec l'ennemi, qui, dans son cas, ce trouvaient être les livres… En réalité, lui non plus n'avait pas été très enthousiaste à l'idée de recevoir un si gros livres de, exactement, 5826 pages. Sans compter les pages blanches, le sommaire, les illustrations, la biographie de l'auteur, l'historique et la préface… Ron avait faillit avoir une syncope lorsque Hermione avait sorti le livre pour ensuite la donner à Harry en disant : « Ça te fera un peu de lecture pour ce week end. » Après quoi, Ron eu la très intelligente idée de répondre « Ainsi que pour le week end suivant, puis celui d'après… Enfin pour tous ceux de ta future vie et avec un peu de chance pour ta mort aussi. »

Il n'était pas sûr que son ami soit encore sorti du coma dans lequel l'y avait mis Hermione.

'' '' ''

Après avoir fini de manger sa part du dîner, Harry se retrouvait encore dans son placard. Il décida de faire ses devoirs. N'ayant rien à faire. Il fit donc ses exercices de mathématique et lorsqu'il eut fini, il coloria une carte comme le leur avait demandé leur professeur d'histoire et de géographie. Il n'avait pas beaucoup de devoirs pour le lundi qui allait venir. Il ne faisait jamais, au grand jamais, ses devoirs en avance, et ce au grand damne de Hermione, la fille la plus studieuse qu'il n'est jamais connue. Il ne pensa donc pas à regarder ce qu'il aurait à faire pour le mardi : c'était déjà un miracle, que le vendredi soir il pense à faire ses devoirs. Ron en mourrait d'écœurement… et Hermione de plaisir…

Il se souvenait comment ils étaient devenus amis eux trois. C'était en sixième dans leur collège-lycée Poudlard. Au début, Ron et lui n'était que deux. Mais un jour, à la sortie du collège, ils avaient vu une fille, qui s'avérait être Hermione, se faire racketter. Ils étaient venus à son secours… Ils se sont battus, mais étant plus jeunes et moins forts, ils se firent battre. Et ce fut d'ailleurs depuis ce jour, qu'il arborait une affreuse (d'après les dires de sa tante Pétunia) cicatrice en forme d'éclair sur le front. Puis, par ils ne savaient quel moyen, ils avaient réussit à faire fuir les racketteurs… En fait, il se sont rendus compte lorsqu'ils s'étaient retrouvés sous une immense ombre, que c'était le surveillant qui était intervenu, leur ami Rubeus Hagrid, faisant plus de 2 mètres de hauteur. Et depuis ce jour, ils étaient restés tous les trois ensemble. Oh bien sûr, Ron et Hermione ne cessaient de se chamailler (surtout au sujet des livres), mais on pouvait deviner qu'ils étaient quand même de très bons amis. Ils étaient tous trois devenus l'inséparable trio. Ce qu'ils préféraient faire avant tout, c'était des blagues… Une fois, ils s'étaient introduits dans les cuisines et avaient pimenté tous les plats préparés pour le déjeuner. Ce jour-là, toutes les carafes d'eau furent vidées en un temps record… Mais qui aurait pu croire que les trois élèves les plus intelligents (et malins !) du collège aurait pu faire ça ! Leur directeur. Ils s'étaient retrouvés le jour suivant avec trois heures de colle, un samedi matin... Mais ça ne les avait pas découragé ! C'est pourquoi, ils détiennent désormais le record du nombre d'heure de colle à Poudlard. Avec en tête le grand et pas très doué en discrétion (!) Ronald Weasley (Il se faisait souvent prendre, mais ne dénonçait jamais ses amis ! Le pauvre, il se retrouvait souvent avec une punition pour trois personnes…), et derrière lui le grand et très gentil Harry Potter (Il ne voulait pas trop laisser son ami seul, alors parfois il ralentissait sa course et se faisait prendre.) et très loin derrière, le grande et trop sérieuse (selon les points de vus) Hermione Granger (Elle préférait étudier plutôt que de partager toutes les blagues, aussi hilarantes soient-elles, avec ses deux meilleurs amis. Mais elle connaissait toutes les blagues et mauvais coups auxquels elle ne participait pas.)

Heureusement que les Dursley n'étaient au courant de rien : il interceptait toutes les lettres étant donné que c'était lui qui devait tout le temps aller chercher le courrier… Et comme Dudley et lui ne partageaient plus le même établissement depuis l'entrée au collège, il n'y avait aucune raison pour qu'ils l'apprennent.

Sa vie à l'école était donc super. Mais dès qu'il rentrait, c'était l'enfer. Les Dursley ne l'aimait pas. Ils le détestaient même. Il lui avait fallut atteindre ses onze ans pour réellement le réaliser. Mais il avait ses deux amis pour le soutenir.

Enfermé dans son placard, par les bons soins de son oncle et n'ayant vraiment rien à faire il décida de reprendre le livre que Hermione lui avait donné. Il n'était pas très motivé à l'idée de lire le gros pavé mais il s'ennuyait trop. Cette fois il décida de lire la préface avant de continuer à lire l'histoire : il était assez court.

Un temps viendra où le destin appellera l'élu.

Lorsque l'océan vert touchera le passage,

Et que le vœu sera conçu

Il n'apparaîtra plus dans un mirage.

Ce jour-là éclair et orage se rencontreront,

Empêchant tout d'abord la lune brisée de se dévoiler.

De ce jour les aventures iront,

Et l'histoire créée.

Court mais incompréhensible…

« Va nous faire la vaisselle ! »

Il était déjà 23h et il devait encore faire la vaisselle. Ça fait 3h qu'ils avaient commencé à manger et ils venaient à peine de terminer. Il devrait en avoir l'habitude depuis le temps, mais ça, il ne s'y ferait jamais. Il n'arrivait réellement pas à comprendre comment ils faisaient pour manger autant. En effet, pour le repas, il avait cuisiné 2 gros poulets, des pâtes (sur l'emballage c'était écrit pour 8 personnes), de la salade (salade verte et rouge, tomates, œufs et vinaigre), 2 grosses côtelette (pour son oncle et son cousin) et 1 plus petite (pour sa tante) et 1 encore plus petite (pour lui). Et pour le dessert, 2 grosses mousses au chocolat fait maison (car sinon ça coûte trop chère) et un yaourt nature. Lui n'en ayant pas.

Il dû donc aller faire la vaisselle, retrouvant son oncle allongé sur le canapé et regarder la télévision avec un verre de cognac (qui avait dû recevoir tout l'alcool se trouvant dans la bouteille, à coté de son oncle, désormais vide avant de se retrouver dans le ventre de celui-ci) à la main, son cousin essayant de se diriger vers le frigo (il avait un peu de mal à se relever) et sa tante, les bras croisés, le regardant suspicieusement, comme si elle lui disait : « Je te surveille, si tu casses une assiette, gare à toi ! ».

Résigné, il se mit à la tache. Il commençait à essuyer la vaisselle, quand il entendit un bruit de verre cassé. Mauvais signe. Des pas qui s'approchent. Très mauvais signe. Un grognement. Très très mauvais signe.

« Toi ! Qu'est-ce que tu as fait ! C'est toi qui as cassé mon verre ! Avoues-le ! »

Le fait qu'il se trouvait à la cuisine et lui dans le salon, c'est à dire, à plus de 10 mètres de distance et que sa tante le surveillait, ne semblait pas le perturber.

« Je vais te puniiiiirrr ! »

La gifle tomba. Les poings ensuite. Les pieds après. Tout ceci accompagné d'insultes (son oncle) de ricanements (son cousin) et de petits cris aigus (sa tante : l'assiette que tenait Harry s'était brisé et le sang tâchait le carrelage qui, un instant auparavant, était encore étincelant.).

Il était révolté, furieux. Puis résigné. Il ne servait à rien de se débattre, à part aggraver sa situation. Quand son oncle était soûl, il devenait très violent. Enfin seulement contre lui…

A minuit, son oncle en eut marre. Il alla se couché après un dernier : « Bâtard ! ».

Sa mère, n'avait pas eu le temps de se marier avant de mourir, avec son père, dans un accident de voiture. Et son oncle se donnait un sacré plaisir de traiter sa mère, qui est la sœur de sa tante, de « traîner » et donc lui de « bâtard ».

Il était encore par terre quand sa tante éteignit les lumières, plongeant la maison dans l'obscurité.

Il rampa vers son placard. Alluma la petite lampe accrochée au dessus de son lit et s'affala sur celui-ci. Il laissa les larmes couler. Il avait mal. Physiquement et moralement. Qui pourrait croire, que lui, un des plus populaire de Poudlard soit réduit à un état aussi misérable arrivé chez lui. Même ses 2 amis n'en savaient rien. Il avait trop honte pour le leur avouer. Ils savaient juste que son oncle et sa tante ne l'aimait pas du tout, mais ils ne savaient pas qu'ils étaient aussi cruels. Il cachait sa peine derrière un masque de gaieté. Mais parfois il se brisait.

Avec sa main droite, il essuya rageusement ses larmes puis la laissa tombé mollement sur le côté. Il jeta un coup d'œil sur sa droite pour voir sur quoi avait atterri sa main et il constata qu'elle se trouvait sur le livre que lui avait offert Hermione. Mais il ne bougea pas. Il était las. Il n'avait plus de force.

Si seulement il pouvait échapper à cet enfer pensa-t-il avant de fermer les yeux et de s'endormir d'épuisement. De ce fait, il ne remarqua pas qu'une leur blanche l'entoura et qu'il se trouvait désormais non plus dans son misérable placard, mais allongé sur de l'herbe fraîche, au milieu d'une immense forêt…

A suivre…

DzSpoAr