Note de l'auteur :
Salut tout le monde, oui je sais encore une histoire! Oui je sais, je n'ai pas encore fini les deux autres mais j'avais cette idée dans la tête et je voulais la mettre par écrit...
PROLOGUE :
Debout sur le banc des accusés j'attends d'être appelé à la barre afin de donner ma version des faits. Ma mère me fusille du regard depuis l'autre côté de la salle et je lui envoie un regard cynique. Les menottes aux poignets, j'attends la sentence avec autant d'impatience qu'elle. Tout le monde me regarde comme si j'étais un monstre, comme si j'allais les tuer comme lui! Dire que je suis ici à cause de ce putain de Phil, à cause de Renée!
Mon avocat soupire en voyant mon look, pour lui il joue en ma défaveur mais je m'en moque si je dois aller en prison j'aime autant y aller tel que je suis. Mes cheveux longs coiffées en deux tresses tombant sur mes épaules, mes yeux maquillées de manière charbonneux et mon teint pâle me donne une allure fragile. Mes habits, leggins noir, gilet noir, débardeur bleu électrique et mes converses me donne une allure gotique que j'affectionne particulièrement. Mes yeux gris aciers, héritée de ma mère me donne un air froid et dur. Je serre les mâchoires alors que je me dirige vers le siège pour donner ma version des faits. Renée a jouer la carte de la mère célibataire qui n'arrive pas à gérer une enfant difficile, que sa relation avec Phil était idyllique et que je ne l'avais jamais accepter, que je devenais violente dès qu'il tentait un rapprochement.
- Ma fille... elle n'a jamais su s'intégrer... quelque part j'ai échouée...Souffle ma mère bonne comédienne en retournant à sa place.
Je me lève et m'installe, je jure sur la Bible et devant mes dieux que je dirais la vérité, toute la vérité et rien que la vérité en grognant, prenant soin de garder mon regard braqué sur mon avocat et non sur mon frère et mon père au premier rang.
- Bien Mademoiselle Black, dite nous ce qu'il c'est passé se soir là! Demande mon avocat et je hausse un sourcil.
- J'ai pris la batte de baseball et je l'ai frappé jusqu'à ce qu'il claque! Grognais-je sous les cris choqués des jurées.
- Pourquoi l'avoir tué? D'après le témoignage de votre mère c'était un bon compagnon... comment était-il avec vous?
- Tactile...
- Développez je vous pris? Souffle mon avocat blasé par mon comportement.
- Il me frappé dès que ma mère avait le dos tourné, c'était un connard qui voulait que je l'appelle papa tout en me tripotant les fesses!
- Votre mère n'a jamais rien vu, jamais eu de doute? Elle vous accuse de meurtre! Crie mon avocat en la pointant du doigt.
- Ma mère n'en a jamais rien eu à foutre de moi, elle est jamais venu au réunion parents profs pour le collège et encore moins au lycée! Si vous lui demandez mon activité extra scolaire elle saura même pas vous répondre! Moins elle me voit mieux elle se porte! Sifflais-je en contemplant les jurés.
- Ce soir là que c'est-il réellement passé?
- Il m'a coincé contre la porte d'entrée, il a mis la main dans mon pantalon en serrant son autre mains autour de ma gorge m'empêchant de respirer et de crier. Il a eu ce qu'il voulait depuis deux ans et lorsqu'il a eu fini j'ai attrapé sa batte en aluminium et j'ai frappé jusqu'à ce qu'il ne puisse plus jamais ce relever!
- Quant vous dite qu'il a eu se qu'il voulait que sous-entendez vous? Demande mon avocat calmement.
- Vous préférez que je dise le mot viole? OUI il m'a violé! Grognais-je alors que l'avocat hoche la tête.
Je vois mon père avec un regard ahuri alors que mon frère se lève pour quitter la salle précipitamment. Mon tond est froid, sans sentiments, je suis complétement détachée du monde qui m'entoure, en fait j'en ai rien à foutre. Phil m'a brisée, détruite, déchirant mon âme en même temps que mon corps.
- Donc c'était de la légitime défense, un homicide involontaire? Demande l'avocat de ma mère en souriant. Allons... vingt deux coups de batte, Mademoiselle Black!
- Oui je me suis défendu, par contre je l'ai tué en connaissance de cause! Je voulais qu'il crève afin qu'il ne puisse jamais recommencer! Tout ceux qui ont des enfants dans cette pièces comprendront mon geste! Feulais-je. Alors quoi, j'aurai dû aller pleurer comme une petite fille auprès de ma mère qui ne jurait que par lui. Je suis grande, j'ai toujours pris soin de moi toute seule alors que c'était son boulot à elle! Je suis sa fille et pourtant elle me poursuit en justice! Quel monstre poursuit sa propre enfant?
- Oui mais vous avez seize ans, vous n'êtes plus vraiment une enfant puisque vous avez eu votre émancipation lors de votre anniversaire! Ricane l'avocat et je me tend.
- Même si je suis émancipée, je ne suis pas majeur!
- Effectivement mais vous êtes considérez comme telle aux yeux de la loi! Nous demandons l'incarcération immédiate de Mademoiselle Bella Black dans une prison pour mineur jusqu'à son dix-huitièmes anniversaire et un minimum de dix ans de prison ferme! Demande l'avocat de ma mère. Elle a reconnu devant la cours son intention de le tuer ce qui est un aveux en soit!
- Nous demandons deux ans en prison pour mineur et une assignation au domicile de son père pour bonne conduite dès la fin de son temps d'incarcération en prison pour mineur! S'exclame mon avocat alors que mon père s'avance.
- Les jurés vont délibérer et je prononcerais le verdict en fin de journée! La séance est levée! Conclus le juge.
Des policiers m'escortent menotté alors que mon père pleure à chaude larmes en me suivant du regard. Je ferme les yeux et me concentre pour ne pas craquer. Inspirer, expirer! Inspirer, expirer! L'attente me semble interminable, j'essaie de ne pas me laisser envahir par les émotions. Soit forte, ne craque pas, ne leurs donne pas cette satisfaction... Les policiers me regardent sans scier, j'entends mon frère hurler mon prénom et exiger à me voir. Pauvre Jacob, il aura dix huit ans demain et je ne pourrais même pas le lui souhaiter. Billy essaie de le calmer, je l'entends discuter avec mon avocat afin de savoir mes chances d'être acquitté. Il espère trop de la justice, s'il y en avait une dans se bas monde jamais Renée n'aurait eu mon droit de garde! Renée Drywer est une salope sans nom qui n'a jamais pensée qu'à sa petite personne.
On toque à la porte et on nous préviens que les jurés ont finis leurs délibération. J'inspire et me lève en suivant docilement les policiers afin d'entendre la sentence. Mon père est assis au premier rang, mon frère à ses côtés, Charlie Swan le meilleur ami de mon père l'a rejoint afin de l'épauler. C'est bien, ils ne seront pas tout seul! Je me poste droite, le menton relevé en signe de défit et plonge mon regard dans ceux du jurys.
- En se qui concerne l'accusation de meurtre les jurés déclare Bella Black non coupable! En se qui concerne l'accusation d'homicide volontaire nous reconnaissons Bella Black coupable! En se qui concerne le temps d'emprisonnement nous la condamnons à une peine de deux ans en prison pour mineur ainsi que trois ans en prison pour adulte sans possibilité de sortie avancée! Lis le premier jurés à voix haute.
- Nous demandons à ce que Mademoiselle Bella Black soit incarcérée à la prison pour mineur de Seattle et à la maison d'arrêt de Forks! Cris mon avocat. Son père étant handicapé il ne pourrait pas faire d'aussi long voyage jusqu'à Phoenix!
- Accordé! Mademoiselle Bella Black, votre peine est immédiate, vous serez transféré à la fin de la séance par une escorte policière jusqu'à Seattle! Vous avez de la chance, vous avez réussit à attendrir les jurées! N'oubliez pas cinq ans de prison dont deux dans la prison pour mineurs , désirez vous faire appel?
- Non, votre honneur! Affirmais-je en soufflant alors que mes épaules s'affaissent.
- La séance est levée! Conclus le juge.
- NON BELLA! Hurle mon frère en essayant de me rejoindre alors que les policiers me sortent de la salle.
Le trajet jusqu'à l'aéroport pour mon transfert de Phoenix à Seattle se passa dans le plus grand silence. Chaque fois que je ferme les yeux le cris déchirant de mon frère résonne dans ma tête et je me retiens de hurler. Cinq ans de prison, Putain! La seule bonne nouvelle c'est que je serais loin de Renée, jamais plus je ne la reverrais! J'inspire et me pose une note mentale afin que mon avocat refuse toute visite. Je compte faire mon temps mais je ne suis pas sûr de pouvoir tenir le coup si mon frère ou mon père décide de venir me voir.
J'inspire alors que je rentre dans la prison, on récupère mes vêtements, me force à enlever mes piercings et je grogne lors de la fouille au corps. La combinaison orange ne me va vraiment pas au teint et je découvre mon nouveau chez moi pour deux ans. Une cellule de douze mètre carré, pour deux, ma colocataire est complétement flippé en me voyant. Je grogne et dégage ses affaires du lit du haut pour m'installer. Les mois défilent et Jacob tente chaque semaines de me voir aux parloirs. Je refuse, je suis pas en état de lui parler, hier ma colocataire c'est fait poignardé avec une brosse à dent pour son reste de compote.
Deux ans déjà de passé, la Bella d'avant n'existe plus! Bella était déjà morte en partie cette nuit là mais deux ans en prison pour mineur à ce faire tripoté par des gardiens dans les douches ont tués les derniers reste d'humanité en moi. Jacob a abandonné ses visites au bout d'un an. Je ne parle plus de toute façon, si j'essayais je crois que j'aurais peur de ma propre voix. J'arrive à la prison de Forks, j'aperçois brièvement mon frère et mon père accompagné de Charlie. Mon frère me voit et commence à courir dans ma direction alors que les grilles se ferment derrière la voiture.
- Bella, je t'en supplie! Hurle mon frère et je me tourne vers lui.
Son regard plonge dans le mien et je sais se qu'il voit, il voit une coquille vide, sa sœur n'existe plus. Mes yeux gris sont ternes, ils ont perdu cette petite étincelle de vie. Je lui tourne le dos et entre dans le bâtiment sous l'insistance des policiers alors que Charlie nous suit. Il se poste devant moi les bras croisés en me lançant un regard interrogateur attendant des explications. Je souffle et murmure en baissant la tête.
- Je peux pas le voir Charlie sinon je risque de craquer! Il me reste trois ans à tenir, dit lui qu'il vient me chercher à ma sortie...
Je regarde Charlie les yeux remplis de larmes et il acquiesce nous laissant enfin passer pour qu'on me conduise dans mon nouvelle enfer. La prison pour adulte est pire que ce que je m'attendais mais je tenus bon grâce au soin du Docteur Cullen. Dix coup de couteau en un an, mon père à demandé une audience afin qu'on me relâche plus tôt mais j'ai refusé... Je fais mon temps, je veux être libre de mes mouvements une fois ma sortie et refuse donc la sortie avancer avec le bracelet électronique. Jacob a pété une durite, c'est la seule fois où je suis allée au parloir! Il a gueulé, pleuré, taper du poing face à mon regard stoïque.
- Un an de plus Jake... lorsque je sortirais d'ici je n'aurais pas de bracelet et tu pourra me faire faire cette virée en moto que tu me promet depuis tout ce temps! Soufflais-je.
- Putain Bella, en deux ans tu t'es prise plus de quinze coup de couteau! Tu ne tiendra jamais! Pleure mon frère.
- Je ne suis pas aussi baraquée que toi Jake mais je sais encaissé! Grognais-je sous son regard choqué. Le Docteur Cullen me soigne bien malgré que ce tu pense de lui alors crois en moi mon frère! Je vais bientôt sortir de là! Souris-je blasée. Tu pourra me présenter ta chérie, tes potes promis! Souris-je alors que le gardien viens me chercher.
- Meurt pas! Je t'en supplie! Murmure mon frère alors que je lui tourne le dos.
- Prend soin de Billy!
Je retourne à ma cellule est craque pour la première fois en quatre ans. Putain! Les jours passent et mon frère ne revient pas me voir à mon grand soulagement. Je contemple le ciel dans la cours de promenade! Je sors seule à cause des nombreuses agressions contre ma personne et le gardien me tend une clope en souriant tristement. Sean est sympa, il me file des clopes sans rien attendre en retour, pour lui j'ai fait ce qu'il fallait. J'inspire une grande bouffée en me demandant ce que mon frère fait en se moment, si sa petite amie arrive à lui faire garder le morale. Sean me ramène à ma cellule et une nouvelle attend dans celle-ci. Je l'ignore et au file des jours je commence à retrouver espoir.
Il me reste trois semaines à tirer et je suis de nouveau dans cette putain d'infirmerie, une nana m'a planté dans le sternum visant mon cœur. Pas de bol pour elle, les gardiens l'ont foutu au mitard et elle n'a pas pu y mettre toute sa force. J'ai un peu du mal à respirer, le Docteur Cullen est venu en urgence pour s'occuper de moi. A chaque fois il a se regard triste en me voyant, chaque fois je l'ignore afin de ne pas craquer parce que putain je dois tenir encore trois semaines.
- Je suis désolé, je ne peux pas vous donner de calmant contre la douleur! Souffle Carlisle.
- La douleur j'y suis habituée, c'est votre compassion que je comprend pas! Murmurais-je la voix rauque. Après tout je suis une Quileute, descendante de votre ennemie mortelle.
Il sursaute, c'est la première fois qu'il entend ma voix en près de trois ans. Il plonge son regard ambré dans le mien et je lui retourne mon regard gris acier.
- Vous savez ce que je suis?
- Ouais, et vous? Savez-vous ce que vous êtes réellement ? Soufflais-je en serrant les dents.
- Je suis un monstre, un vampire... Je ne bois pas de sang humains... je ne veux pas vous faire peur...
- Vous ne me faite pas peur, les vrais monstres je connais! Vous n'en êtes pas un...
Je ne suis plus revenu à l'infirmerie jusqu'à ma sortie, je n'ai plus parlé non plus. Je suis devant la grille vêtu de mes habits personnels, je rentre ma tête un peu plus dans mon bonnet munie d'oreille de chat et serre mon gilet sur mon ventre en inspirant profondément. J'ai galéré à remettre mes piercings en place, j'ai le plus douillé pour celui de la lèvre, celui au nez ça allé. J'inspire en allumant une clope et accepte le paquet que Sean me tend en souriant tout en me tapant l'épaule. Je fronce les sourcils et avance alors que la grille s'ouvre enfin. J'aperçois mon frère contre une moto un grand sourire aux lèvres qui me tend un casque et je tombe au sol une fois la grille passée en pleurant de soulagement, réalisant que mon supplice est enfin finit!
L'emprisonnement pendant cinq ans, le manque d'espace, le cloisonnement ont bien faillit me rendre complètement folle et pourtant je suis paralysée face à la liberté qui s'offre à moi... je ne sais plus qui je suis, ce que je suis, ni se que je dois faire! La prison m'a tout pris et je ne sais plus comment vivre et respirer par moi même!
- Viens Bella, on rentre à la maison! Souffle Jacob en me soulevant dans ses bras.
Je le serre dans mes bras au point de me couper le souffle en savourant la chaleur de mon grand frère m'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage.
