Fanfikeuse : Sévéya
Titre : Dans le flou du Tenjiku
Disclaimer : Non, non, du tout… Malgré mon adoration pour les personnages de Saiyuki (avec une nette préférence pour les bishonen aux cheveux rouges !) ils ne sont toujours pas à moi. Mais je garde bon espoir de les posséder un jour. °lorgne lourdement sur Kogaiji°
Résumé : Il manque pas mal de détails sur le Tenjiku alors j'en ai profité. Ici on aura enfin des éléments (inventés) sur l'histoire du royaume de l'ouest et surtout sur le passé de son magnifique prince : Kogaiji !
Genres : Général, une goutte de romance et un peu de drama par-ci par-là.
Rating : Allez, entre T et M pour l'ensemble de la fic (utilisation du pifomètre !)
Couple : Aucun pour l'instant.
Note de la fanfikeuse : Je vais essayer de faire un truc crédible mais par manque de références je vais peut-être faire des erreurs ou croire que j'invente quelque chose alors que c'est un fait avéré. Si vous voyez des trucs dans le genre dites-le moi s'il vous plait.
Bonne lecture.
Chapitre premier : Rasetsunyo
Près de cinq cent ans avant un certain pèlerinage vers l'ouest, au pays du soleil couchant…
Une chambre claire.
Trop même…
Des murs blancs, aseptisés, sans âme… Une pièce semble-t-il quelconque… Oui, sûrement pour la laisser ainsi sans décoration.
Cependant, une lumière douce et chatoyante entre par une fenêtre ornée de lourds rideaux et donne par la même occasion du cachet à la chambre dénudée. Cette ouverture laisse aussi entrevoir un immense désert baigné par la clarté du couchant, c'est un paysage saisissant, d'une intense beauté. Une terre nue et écorchée mais d'une très belle teinte : subtil mélange de vermillon et d'ocres rouges.
La chambre, quant à elle, n'est pas très remplie non plus… elle est peu meublée : seul un immense lit à baldaquins, richement décoré et doté de luxueuses étoffes occupe cet espace lacunaire. Une chambre particulière alors…
Oui, ça se confirme.
Une faible plainte, un petit cri et des murmures sortent des jolies tentures qui coupe le lit du reste du monde. Et un mouvement enfin : une jeune fille tout de blanc vêtue, légèrement tâchée de sang et avec un sourire aux lèvres entrouvre les draperies pour sortir en courant.
À ce moment-là un autre son couvre tous les précédents : fini les plaintes d'un volume minime, les chuchotements, les cris presque inaudibles ainsi que les pleurs pratiquement imperceptibles. En fait ils doivent être bien plus forts que cela mais ils semblent provenir d'un autre monde… Un monde de vie sûrement parce qu'au sein de ce meuble magnifique, fait de bois rares et de pierres précieuses c'est la vie qui règne en maîtresse absolue et avec comme première consultante, la joie.
Et ce son qui fait oublier tous les autres continue de retentir dans cette salle quasiment vide. Des voix en sont à l'origine. Elles parlent, elles chantent, elles rient même !
Deux mots répétés inlassablement sur des tons envoûtants, entraînants on pourrait même dire "dansants".
« Un fils ! »
« Un fils ! »
« Un fils !! »
De jeunes femmes aux voix légères et fraîches à souhait pouffent et se répondent par des éclats de voix. Elles lancent de nombreuses et joyeuses félicitations et se réjouissent autour de la jeune maman. Pourtant, elles ne font nullement preuve de familiarité.
Des servantes au chevet de leur maîtresse probablement.
S'élève alors une voix suave et profonde, de celles qui imposent le respect sans toutefois provoquer la crainte. Elle ne peut indisposer quiconque non plus.
Elle a un ton différent des autres, ces dernières s'extasiaient sans discontinuer, répétant encore et encore, radotant presque et s'exclamaient sans cesse sur la beauté du nouveau-né. Les « Ce qu'il est beau ! » succédaient aux « Quel petit prince magnifique ! » qui s'intercalaient eux-mêmes à d'autres phrases du même acabit telles que « Sublime bébé, il sera véritablement superbe ce garçon ! » ou « Il est adorable cet exceptionnel angelot ! »
Et cette voix nouvellement arrivée fait taire instantanément toutes les autres. Non, pas le moindre semblant d'ordre pour parvenir à ce résultat. À son entente on se tait, tout simplement.
« "Sublime" ? Ou bien encore "superbe" ? Et même "exceptionnel" ? Oui. C'est mon fils. »
Pas de suffisance ni de fierté exacerbée et encore moins de vanité dans ces quelques mots. Juste une fatigue certaine à laquelle se mêlent des notes de gaieté. Compréhensible, car ils proviennent d'une femme qui vient de mettre au monde un enfant.
Mais…
Mais une lassitude aux allures de mélancolie et une fatalité digne des plus grandes tragédies sont ici les compagnes de cette fatigue imprégnée d'allégresse et de soulagement. Et ce n'est pas quelque chose d'habituel dans le cadre de ce genre d'évènements...
Et la voix poursuit.
« Des cheveux rouge sang comme sa mère : il souffrira abondamment. Je lui donnerai donc un nom commençant par "Ko", son ayant la double signification "d'enfant" et de "défunt". »
Des frissons secouent les jeunes demoiselles présentes. Elles écoutent toutes et sont particulièrement attentives. Et la femme parle encore. S'adresse-t-elle à son auditoire où à elle-même ? Impossible de le savoir…
« Cette marque unique sur une seule joue : il sera la cible du malheur mais moins que moi qui la possède sur chacun de mes profils. Après "Ko", "Gai" car il possède le sens de "blessure". »
Les juvéniles domestiques ne peuvent même plus bouger. Elles sont là et attendent simplement que le cauchemar apporté par cette voix pourtant si claire et posée disparaisse afin qu'elles puissent récupérer l'usage de leur corps.
Et la jeune mère continue.
« Des yeux violets, d'une nuance crépusculaire : il aura en lui une part de la sombre violence sanguinaire et noire de son père mais tempérée par la douceur des yeux bleus et aimants de sa mère. Oui, "Gai" est vraiment approprié : il connote la mauvaise influence ainsi que les dommages. »
Et sans rien laisser voir de ses sentiments la jeune femme prononce ces ultimes paroles sibyllines. (1)
« Une peau mate, cuivrée et chaude : il est destiné à gouverner ces terres auxquelles il ressemble tant. Et pour parachever son nom "Ji" : le sceau impérial. » (2)
Le silence perdure après ces prédictions. Prédictions et non pas simples divagations ou mots sans poids : la jeune mère est connue pour ses dons de voyance. D'ailleurs c'est cela qui l'a amenée à devenir l'épouse officielle du roi du Tenjiku et la mère légitime de son unique successeur.
Rasetsunyo est là, assise majestueusement sur le lit, son fils bien installé entre ses bras doucereux, réconfortants, en un mot : maternels. Son regard calme et doux se pose sur les filles décontenancées et raides, plantées devant elle.
« Ne vous en faites pas… » Les rassure-t-elle. « Mon fils est et sera fort. De plus, il aura toujours quelqu'un pour veiller sur lui. »
Les yeux des jeunes servantes pétillent de nouveau et leurs joyeux et incessants babillages ainsi que remue-ménage reprennent. Bien entendu le nourrisson est le centre de toutes les attentions, conversations et pensées.
On pourrait croire que toute cette agitation gênerait la reine nouvellement accouchée mais elle semble ne plus entendre ses bavardes suivantes. Elle contemple juste son fils sur le point de succomber à son premier sommeil et se remémore son passé : tout ce qui l'a conduite à être aujourd'hui la mère du prince du royaume de l'ouest, Kogaiji.
Quelques années auparavant, sur des terres situées à l'est de la forteresse…
Dans une salle entièrement faite de marbre blanc parcouru de veines sanglantes et où l'on a déposé et incrusté de nombreux saphirs, les pas oppressés d'une jeune fille se font entendre.
« Père ! Mère ! Je m'en suis venue quérir vos précieux conseils. »
Cet être est parfaitement assortie à la noble pièce : la peau aussi blanche et lisse que le marbre, des cheveux écarlates, longs et ondulés ressemblant à des rivières de sang et des yeux couleur "ciel de l'est", ce ciel recouvrant ces terres si lointaines d'où proviennent aussi toutes ces pierreries azurées.
« Parle ma chère enfant car je savais que tu viendrais nous trouver en ce jour… »
Il y a au fond de la vaste pièce deux sièges centraux et surélevés aux allures de trônes dans lesquels se tiennent un homme et une femme sans âges. La femme est doté du même physique que la jeune fille : si en accord avec le décor…
« Mère, vous le saviez ? »
C'est une voix juvénile mais pure et claire qui fait tressaillir d'émotion l'air autrefois calme de la salle.
« Oui, ma douce Rasetsunyo, ta mère a accès aux faits de l'avenir. Tout comme toi. »
L'homme qui vient de prononcer ces mots qui tombent comme une condamnation aux yeux de la jeune fille n'a rien de particulier sinon les marques qu'il porte sur ses pommettes. Trois triangles bruns et asymétriques de chaque côté du visage.
« Alors ce n'était pas de simples rêves ou le fruit de mon imagination… »
Les parents semblables à des statues de sages acquiescent simplement. D'un signe de tête pour l'homme et d'un cillement pour la mère.
Et la voix qui portait encore l'espoir de poser quelques questions mais plus celui de pouvoir rire à nouveau se voile d'un sanglot.
Les larmes coulent à flot.
Les perles salines naissent d'yeux bleus étincelants, cheminent sur une peau semblable à de la neige immaculée, poursuivent leur route sur des traces rosées de pareilles formes que celles qui parent le visage du père et elles tombent enfin, sans bruit, sur les dalles qui constellent le sol, formant ici et là de minuscules flaques qui agissent telles des loupes faisant ainsi ressortir les lignes et tracés rougeâtres de la pierre.
Pendant longtemps, seuls les pleurs de la jeune yokai perturbent le lourd silence.
Mais une question résonne dans l'immense vestibule et fait cesser ce déploiement physique de tristesse et de désespoir.
« Qu'as-tu donc vu ma fille ?
- … »
Des yeux maternels, de couleur "mer intense" plongent dans deux lacs scintillants d'humidité et rassérènent leur détentrice.
« Je… je n'ai… Je n'ai pas tout de suite vu… Ce sont tout d'abord les sensations autres que les images qui m'ont assaillie.
- Sache que cela se déroule toujours ainsi : le toucher et l'ouie sont les premiers, viennent ensuite l'odorat et le goût. La vue, elle, parachève le tout.
- J'ai senti une douleur dans l'ensemble de mon corps. Des blessures : fractures et brûlures ; tout cela confondu. Je ne pouvais plus esquisser le moindre mouvement à cause de ces terribles meurtrissures.
- C'est le don de prédiction qui te paralyse, nous sommes vulnérables dans ces moments-là. Prends garde à cela...
- Entendu, mère. Ensuite des cris m'ont sortie de ma torpeur, je décelais en eux une intense souffrance et un manque cruel d'espoir. D'autres hurlements, coléreux voire haineux ceux-ci et accompagnés de tintements d'armes ainsi que du crépitement des flammes me parvinrent. Mère, qu'est-ce que cela signifie ? Est-ce aussi grave que cela en a l'air ?
- Continue, ma tendre Rasetsunyo…
- Soit. Après, une odeur de bois brûlé et de chairs carbonisées se mêlèrent à des saveur amères, acres et salées : les larmes, les cendres et le sang. Chers parents, j'en ai eu la nausées tellement ce goût détestable était prononcé.
- Nos transes sont toujours très réalistes et présentes. Mais maintenant achève ton récit.
- Oui, mère. Pendant tout ce temps je ne voyais rien. En fait ce n'était pas le noir, ni une autre couleur ou un paysage et encore moins un parchemin vierge et blanc attendant d'être marqué par l'encre… Je n'ai juste pas pensé à "voir", telle une aveugle de naissance à qui on demanderait de décrire les formes et les couleurs dans l'espoir qu'elle puisse nous indiquer le paysage de son monde de nuit intérieure… Mais à l'instant où les quatre premiers sens s'estompèrent de mon esprit et de mon corps, un fond noir s'imposa. Et du noir sorti un décor fait de débris tracés de gris et de rouge : un paysage dévasté. C'était notre région, elle était mise à sac, totalement détruite par une guerre, un incendie ou bien peut-être un monstre. Probablement les trois… Presque tous les habitants avaient péri et les rares survivants disparaîtraient rapidement vu l'état dans lequel ils se trouvaient et celui du monde qui les entourait : un univers incompatible avec la vie. »
Le silence est plus que pesant. Et la petite yokai malgré son calme ne peut le supporter…
« Mère, éclairez-moi, je vous en prie !
- Sache que ta mère m'a déjà raconté ce "songe".
- La même vision ?
- Oui, ma belle enfant, en tout point identique. C'est un de mes "rêves" récurrents et donc très certainement prémonitoire.
- Tout ce que nous voyons ne se réalise-t-il pas forcément ?
- Non.
- Alors peut-être que ce cauchemar ne verra jamais le jour. Je suis si soulagée !
- Rasetsunyo…
- Oui, mère ?
- J'ai bien peur que… »
La noble femme s'arrête, hésite et finit par fermer les yeux pour partir à la recherche de mots qui résonneront moins cruellement aux oreilles du symbole de jeunesse, de force mais aussi de fragilité qui s'agite devant elle. Mais la jeune fille, torturée par son ignorance, la presse.
« Que craignez-vous ?
- Ce que veux te dire ta mère c'est que ta vision a de grandes chances de devenir réalité.
- Pourquoi ? »
C'est un filet de voix qui s'échappe de la gorge fortement serrée de l'enfant.
« A l'instar de ta mère tu as eu cette vision, cela ne peut-être une coïncidence…
- De plus ce "songe" est d'une précision et d'une intensité hors norme ce qui augmente la probabilité de sa véracité.
- Oh mon dieu… Comment être sûre de ce que je "sens" alors ? »
La toute jeune yokai cherche désespérément à se raccrocher à l'espoir que ce cauchemar en était bel et bien un, c'est-à-dire qu'il ne sortirait jamais de son esprit pour se matérialiser devant elle…
Et malgré tout l'amour qu'elle lui porte, sa mère se fait un devoir de tout lui expliquer. Même si elle sait que cela sera une épreuve pour sa fille bien-aimée. Elle utilise alors un ton n'appelant aucune réplique.
« Nous ne le pouvons pas. Ce sont les faits de l'avenir qui viennent à nous et non le contraire.
- "Nous" ?
- Seulement les êtres tels que ta mère et toi.
- Y'en a-t-il un grand nombre ?
- Non, seuls les yokais possédant un physique particulier sont les réceptacles des évènements à venir.
- Je ne comprends pas…
- Les yokais sont, comme tu le sais, les seuls êtres ici-bas à détenir et à pouvoir créer la sorcellerie plus communément appelée magie. Mais seuls quelques élus sont capables de percevoir les avertissements du futur.
- Et cette faculté est liée aux corps des yokais… Est-ce bien cela ?
- N'as-tu pas remarqué la ressemblance frappante qui vous unit ta mère et toi ?
- Mais nous n'avons que la couleur de notre peau, de nos yeux et de nos cheveux en commun. Ce n'est pas grand-chose… Et père, j'ai pris vos cheveux bouclés, votre haute stature et surtout votre marque qui est normalement le signe de reconnaissance des différents clans et donc des pouvoirs des yokais. »
Les traits inexpressifs de l'homme se font plus tirés un bref instant mais il se reprend si vite que sa fille se demande si elle n'a pas rêvé. De toute façon, à ce moment elle n'a d'yeux que pour la matriarche : unique entité à pouvoir la renseigner et pourquoi pas la rassurer.
« C'est tout à fait exact Rasetsunyo, mais notre capacité à lire le futur n'est pas l'apanage d'une lignée. Elle est la réunion de plusieurs facteurs, de plusieurs qualités.
- Lesquels ?
- Une peau immaculée : synonyme de pureté. Elle est gage de la bonne utilisation de ce don inestimable qu'est la prédiction.
- Alors les marques sur nos peaux ne sont pas les seules à nous renseigner sur nos capacités et qualités.
- Tu as compris. Elles sont néanmoins les plus simples à comprendre. Et puis une marque à toujours une signification alors qu'un détail physique peut très bien être totalement anodin.
- Père, qu'implique notre marque à tous les deux ? » Demande la jeune fille espérant qu'en ce jour de révélations ce tabou serait enfin brisé.
Mais aucune réponse ne vient. Seul un malaise paré d'un silence religieux s'installe et c'est la matriarche qui le brise en changeant de sujet. Elle continue son explication mettant ainsi définitivement fin à la tournure que prenait la conversation.
« Des cheveux d'une coloration pareille au sang sont preuve de notre courage : aptitude qui permet de surmonter les épreuves de la vie. Des yeux bleu clair montrent la limpidité de notre esprit, de notre cœur et de notre âme. C'est donc parce que tu détiens ces trois critères que les visions de l'avenir acceptent de venir à toi.
- Elles ont donc une volonté propre ?
- Oui et non… C'est au paradis céleste que tout se décide, tu sais… »
Le père semble perdre le sang froid et la retenue qui semblaient lui être coutumier. De son poing serré des gouttes écarlates tombent et ajoutent quelques tâches vermeilles au sol blanc et brillant.
« Cependant nous avions espérés que tu verrais plus de choses, de détails si ce fait futur te parvenait un jour. Nous avons tellement peur pour notre peuple… »
La tristesse est présente dans cette voix qui a l'air fatigué, comme celle d'un vieillard lassé de vivre.
« Je suis désolée, père.
- Il ne le faut pas ma fille. »
Le père semble affaibli et respectueuse de cet état de fait la jeune yokai s'efface mais se promet de découvrir ce qui en ce jour ne s'est pas dit.
« Non, il ne le faut vraiment pas ma fille, cela ne te servira à rien de t'apitoyer sur notre sort : le tiens, le notre à nous, tes parents et celui de notre descendance, celle à qui tu donneras le jour… De toute façon tu comprendras et sauras tout cela un jour et j'espère que ce sera le plus tard possible. Mais hélas, même les dieux sont contre nous… »
Telles sont les uniques pensées des deux sages yokais après avoir demandé à leur fille unique de les laisser.
De nouveau dans la pièce qui abrite le plus beau des tableaux…
Le petit prince et sa mère sont seuls à présent. L'un dort et l'autre ne peut trouver le sommeil. Les évènements passés ne lui laissent pas le moindre répit. Et quand ceux-ci l'abandonnent enfin les faits du futur prennent le relais.
La reine le sait, tout est lié. Le présent naît du passé et est à l'origine du futur mais le futur se jouera perpétuellement d'elle en lui demandant de changer le cour du temps.
Tout cela la fait souffrir, elle y est habituée mais cette journée est particulière : elle est devenue mère. Étrangement elle n'a jamais eu de vision de ce jour, sûrement parce qu'il est le plus heureux de sa vie…
C'est ainsi que contemplant le repos de son fils, Rasetsunyo trouve enfin la paix dans un sommeil qu'elle espère serein et réparateur.
À suivre…
(1) Mot ayant le sens de "caché", "camouflé". Il vient des Sibylles, devineresses dans la mythologie grecque ou romaine. Enfin, je crois...
(2) Je n'ai rien inventé pour le nom de Kogaiji. J'ai cherché sur le net le sens des sonorités et pas des kanji car je ne les ai pas trouvés… Donc pardon si je fais erreur, le japonais n'est pas encore une langue que je connaisse bien ou que je maîtrise…
Bon voila, c'était le premier chapitre. Il ne s'y passe pas grand-chose mais il fallait planter le décor, d'ailleurs il est peut-être trop bien planté ! Il y a trop de descriptions, non ? J'espère quand même que ça vous a plu. Si c'est le cas laissez une review et si ce n'est pas le cas laissez-en une quand même ! J'ai vraiment envie de réussir une bonne fic et pour cela autant me donner des conseils ! Les critiques sont instructives alors ne vous en privez pas !
Sinon, la suite arrivera un jour (pas avant fin septembre en tout cas parce que j'ai du boulot), j'ai le plan en intégralité mais je n'ai rien écrit. J'espère ne pas être trop longue à vous fournir la suite.
