Chapitre 1
Hermione : Les souvenirs
J'étais confortablement assise à une table de la bibliothèque à lire un formidable ouvrage sur la magie du XVème siècle, quand soudainement une voix que je ne connaissais que trop bien me tira de ma lecture. Cette voix si chaude, si sensuelle qui me rappelle tant de souvenirs. Celle-ci appartenait à Malefoy ou Drago de son prénom. Depuis notre premier jour de classes, ce jeune homme m'avait insultée de tous les noms possibles et inimaginables. Chaque fois qu'il en avait eu l'occasion, il l'avait saisi, sans ménagement. Par contre, l'an passé, il y avait eu l'incident.
Bien sur, Voldemort, le plus grand mage noir que le monde sorcier ait connu, avait été vaincu, par le Survivant, mais avant qu'il n'ait été détruit, La Grande Bataille avait frappé à Poudlard. Pendant cette guerre, nous avons livré combat, nous, élèves et enseignant de Poudlard ainsi que les membres de l'Ordre du phénix, contre une horde de Mangemorts sanguinaires. Quand je m'étais bêtement retrouvée sur le chemin de Lucius Malefoy. Un homme assez grand, mince, les cheveux long et blond presque aussi blanc que son teint, un nez crochu et un des plus grands partisans du Seigneur des ténèbres. Celui-ci m'avait désarmée et allait me tuer, mais son fils était intervenu avant lui, le tuant seulement quelques secondes avant qu'il ne termine son Avada Kedavra. Lucius tomba au sol, inerte, les yeux vides de toute expression. Son fils m'avait sauvé la vie, à moi une Sang-de-Bourbe. Drago l'avait regardé avec répulsion et ensuite il avait levé son regard orageux, autre fois si dur et froid, portait une lueur étrange, vers moi. Puis il brisa le contact visuel et reparti dans la mêlée se battre à nos côté, sans un mot. Je ne comprenais pas réellement pourquoi, il avait posé ce geste, mais chose sur Drago avait choisi le camp des bons et non celui du mal.
Je levai les yeux pour voir d'où provenait la voix et rencontrai les iris couleur acier de Drago Malefoy. Il me tendit la main. Je la regardai et il me dit d'une douce voix Suis-moi…. Sans argumenter, je pris la main qu'il me tendait et il me tira vers la réserve. Cet endroit si sombre et si peu chaleureux, remplit de poussière et qui empestait le renfermé. Quand il eu fermé la porte, derrière nous, il s'approcha de mon visage, souleva délicatement mon menton du bout des doigts et captura mes lèvres, sans que je n'ai pu faire ou dire quoi-que-se-soit. Au contacte de sa bouche, j'eus un long frisson le long de l'échine et mon cœur s'emballa. C'était divin! Ses lèvres étaient douces comme de la soie et brulante comme du feu, mais elles avaient un goût mielleux et suave qui me rendaient folle. Une de ses main sur mon visage et l'autre dans le creux de mes reins, tandis que moi j'avais une main sous sa chemise et l'autre à la base de sa nuque à caresser ses doux cheveux. Notre baiser s'approfondit, quand nos lèvres s'entrouvrirent pour laisser nos langues jouer l'une avec l'autre. Au contact de sa langue, je me réveillai. J'avais rêvé encore une fois de plus à lui. Je faisais le même songe depuis la fin de la guerre. Je constatai que je m'étais assoupie à la bibliothèque. Je retrouvai la notion du temps, nous étions le 26 Décembre, l'année suivant La Grande Bataille, je faisais ma 7ème année et il était 16h08 d'après l'horloge de la bibliothèque. J'étais restée à Poudlard, cette année, pour les vacances de Noël. L'idée de suivre Harry, Ginny et Ron au Terrier pour passer les fêtes ne m'intéressait pas vraiment. J'avais préféré rester pour étudier pour les ASPICs et profiter de la bibliothèque. Ils m'avaient pourtant supplié, mais je n'avais pas pliée. Après cette pensée, je me suis levée de mon siège et j'eus l'idée d'aller dans me balader dans le parc, avant le souper. C'était une journée plutôt triste et maussade et l'aire était lourde d'humidité. Sous un gros saule pleureur, près du lac, j'avais trouvé refuge. Tout était calme à Poudlard, il est vrai qu'il ne restait que qu'une dizaine de Poufsouffles, une demi-douzaine de Serdaigles, quatre Gryfondors et un Serpentard qui n'était nul autre que Drago Malefoy. Je m'installai contre l'arbre et farfouillai dans mon sac pour trouver mon livre de lecture. Quand je l'eus trouvé, je commençai mon bouquin. Tout à coup, je sentis une présence près de moi. Mon cœur s'emballa une fois de plus et je senti une bouffé de chaleur m'envahir. Aucun besoin de lever les yeux pour constater que le beau blond qui me faisait rêver était assis à mes côtés. Seulement avec l'odeur de son exquis parfum que j'avais si souvent respiré car j'étais souvent placée derrière lui dans les cours. Un sourire naquit à la commissure de mes lèvres et je senti mes joues prendre feu. J'avais bel et bien développé une forte attirance et des sentiments, pour lui. Oui, pour lui, Drago Malefoy! Le pire s'est que cet être me déteste et que je me doute que ses sentiments et cette attirance soient, un jour, réciproque. Quoi que? Pourquoi était-il là, au juste? Je levai les yeux vers lui et constatai qu'il m'observait. Mes joues s'empourprèrent d'avantage et je détournai le regard, rapidement, pour le replonger dans mon bouquin. Depuis la fin de la guerre, Drago était devenu plus solitaire, mais il n'en restait pas moins Malefoy. Enfin,…? Peut-être pas?
Drago : Que lis-tu?
Je détachai mon regard de mon livre et regardai autour pour voir s'il s'adressait vraiment à moi, Hermione Granger? À quoi je pensais? - Oui, il s'adresse à toi! Il n'y a personne d'autre au alentour! - (Voix intérieur d'Hermione)
Moi : Je…Euh…Ça t'intéresse vraiment?
Drago : Pourquoi pas?
Moi : Antigone…
Drago : De quoi cela parle-t'il?
Moi : D'une fille qui veut enterrer son frère, mais qui en a l'interdiction du Roi Créon, son oncle.
Drago : Intéressant… Quand tu auras fini pourrais-tu me le prêter?
Quoi? Je faisais un rêve, c'est ça? Je me pinçai, (Aïe!) pour savoir si je faisais un songe, mais non, j'étais bien éveillée.
Moi : Oui, bien sûr…
Un silence s'immisça entre nous et je décidai de poursuivre ma lecture. Après quelques lignes, je décidai de briser le silence qui était devenu trop pesant pour moi.
Moi : Je voulais…te remercier de m'avoir sauvée la vie… mais la question me chicotte toujours ; Pourquoi?
Il baissa le regard vers ses chaussures parfaitement cirées et eu une mine dégoutée, puis il secoua vigoureusement la tête de gauche à droite, faisant tomber quelques folles mèches devant des yeux. Par Merlin, qu'il était beau. –Oui, oui, il est trop Sexy!- Il les replaça et changea radicalement de sujet.
Drago : Potter et Weasley ne sont pas avec toi?
Moi : Non, ils sont partis au Terrier pour les fêtes et je n'avais pas très envi d'y aller. J'avais le goût de rester, ici.
Une lueur de tristesse était née dans ses iris grisâtres, mais cela ne dura que quelque seconde. Je savais bien qu'il n'avait plus de famille, tout comme moi dans un sens ; sa mère était, elle aussi, morte pendant la Grande Bataille, tandis que, moi, je n'avais pas retrouvé mes parents. J'avais eu beau les chercher partout plus aucune trace d'eux. À cette pensée, les larmes roulèrent sur mes joues et je senti Drago mettre son bras autour de mes épaules et me coller à lui.
Drago : Chut… ne tant fait pas, tu n'es pas seule…
Moi : M-Merci…
Je me calmé et j'en profitai pour inspirer son suave parfum, un mélange de pin et de menthe verte. –Hum, je le mangerais!-
