Donc, les personnages ne sont pas à moi, ils sont à J.K. Rolink.

Je n'écris donc pas sur les personnages principaux, mais sur les fondateurs de l'écoles. La fin ne sera pas très joyeuse.

Il y aura surement une histoire d'amour ou de très forte amitié entre Godric et Salazard ainsi qu'entre Rowena et Helga. Donc, ceux qui sont vraiment contre les histoires ambiguës entre personne du même sexe fermer cette page.

J'espère que vous apprécierez cette histoire qui risque d'être très longue, car ils vont souffrir.( non je ne suis pas sadique, enfin pas beaucoup)

CHAPITRE 1

Je me demande bien, pourquoi père et mère m'ont toujours caché des autres. Ils m'ont toujours dit, tu es spécial. Tu as une capacité que les autres n'ont pas, personne ne doit le découvrir, sinon, tu mourras. Pourquoi devrais-je mourir pour ça ? Moi, tout ce que je veux c'est pouvoir vivre pleinement et jouer avec des personnes de mon âge. C'est pour cela que aujourd'hui, je me suis enfui. J'ai réussi à passer de ma fenêtre à l'arbre en face et en sautant de branche en branche, je suis arrivé à l'entré de la demeure.

J'ai enfin réussi. Mais que vais-je faire ? Père m'a souvent dit que lorsqu'il partait en calèche, il se rendait dans la village qui se trouvait au nord en suivant la route. Je suit donc le sentier dans le sens que je crois le nord (comprenez qu'il va au sud). Je me retrouve alors en plein milieux d'un champ bordé par des arbres et une rivière. Je m'en rapproche. Une feuille tombe alors sur moi. Elle est rouge. Je la saisit et relève la tête. Les arbres sont revêtues de feuille écarlate. Mère me disait souvent que les feuilles des arbres prenaient cette couleur lorsque l'automne arrivait et qu'ils perdaient leurs feuilles.

Elle me racontait aussi que cela reflétait une grande tristesse. Moi, je trouve ce spectacle magnifique. Une brise se lève et les feuilles virevoltant m'entourent, elles sont de toutes les couleurs chaudes. Elles s'éloignent alors, et suivant le vent, je me met à courir. Je les accompagne dans leur traversée et me retrouve devant un spectacle encore plus beau. Perdu au milieu des montagnes, ce tient un lac d'or bordé par un saule entouré d'un magnifique champs de fleur. Je me rapproche alors. Les fleures sont encore très belles, et s'épanouissent au soleil.

Ce spectacle me réchauffe le cœur. Je m'avance alors essayant de ne pas les écraser. J'aperçois une silhouette allongée entre ces fleures. Je me fraye un chemin jusqu'à elle et découvre un garçon d'à peu près mon age endormis. C'est la première fois que je vois un autre enfant, et il m'intrigue. Je me penche sur lui et l'observe plus en détaille. Il est très beau. Son visage et ses traits sont fins. Ces cheveux ont la même couleur que le lac ou le blé. Son nez est droit.

Il n'a pas l'air petit, mais ne paraît pas corpulent. Si il ne portait pas un costume d'homme, j'aurais pu le confondre avec une femme. Je m'accroupis devant sa tête et touche ses fins cheveux éparpillés sur le sol. Ils sont si doux, cela en est surprenant. Je croirais voir le soleil. Comme si il avait senti mes doigts jouer avec ses cheveux, il bouge légèrement. Je retire ma main et m'éloigne alors. Il referme juste les doigts et se met sur le côté. Je me relève alors. J'aurais juré voir l'arbre bouger.

Je me dirige vers le grand saule et l'observe. Ses branches gesticulent légèrement. Ce doit être l'action du vent. Je me rapproche encore une branche se dirige alors vers moi mais je n'ai rien le temps de faire à part fermer les yeux. Cependant, je sens une pression se faire sur mon bras et je tombe à terre une masse sur moi. J'en-trouve les paupières et découvre le jeune homme allongé sur moi me maintenant au sol le temps que le saule se calme. Il observe l'arbre et voyant qu'il a arrêté de bouger se tourne vers moi. Ses yeux sont verts, d'un vert très pale et perçant. Les voyant, je ne peux que les comparer à ceux d'un serpent. Il se redresse alors et me tend une main que je saisis légèrement embarrassé. Il est vraiment beau. Il me tire alors et debout, m'inspecte de la tête au pied.

- Qu'est-ce que vous faîtes ici ?

Sa voix a quelque chose d'impérieux et pourtant, elle se veut la plus courtoise possible.

- Je...Je me suis perdu.

- J'ai deux choses à vous dire. Premièrement.

Je déglutis, puis il me donne un coup sur la tête. Je le regarde surpris. Son expression à complètement changé. Il paraît plus accessible et aimable, même si il est en colère.

- Ça va pas ! vous vouliez vous tuer ou quoi ? Ce saule est extrêmement dangereux !

- Je suis désolé, je ne savais pas. J'essaye de lui répondre.

Voyant mon expression hagard et perdu, il se calme puis reprend.

- Deuxièmement. Vous êtes sur des terres privés, vous n'avez rien à faire là.

- Je suis vraiment navré.

Je le supplie de ne rien dire et de me pardonner cette intrusion. Il lève alors la main et m'arrête. Il dévoile alors un sourire amusé.

- C'est bon, ne vous inquiétez pas.

- Merci.

Je marque une pause et observe le saule qui continue de bouger.

- Qu'est-ce que c'est ?

- C'est un saule cogneur.

- Pardon ?

- Vous ne...

Il se recule alors et me dévisage.

- Vous savez ce qu'est la magie ? S'inquiète il.

- La magie ? De quoi parlez-vous ?

Il sort alors un bous de bois de sa poche et le pointe sur moi.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Une baguette. Répond il sèchement. Vous êtes un moldu, je ne sais comment vous êtes arrivé ici, mais vous devez partir au plus vite.

- Un moldu ? Vous parlez comme ma mère.

Il a l'air de se détendre et me questionne du regard.

- Ma mère dit toujours que les moldus sont des bons à rien, mais que nous avons quand même besoin de vivre avec eux car les sangs purs le sont encore plus.

- ...Il me regarde intensément puis baisse sa baguette et rit fortement.

- Qu'ais-je dit ?

- Votre mère a raison. Dit il entre deux pouffés.

- Je ne sais pas, je n'étais jamais sortis jusqu'à aujourd'hui.

Il se reprend alors et range sa baguette dans sa poche. Il me tend alors la main.

- Je m'appelle Salazard Serpentard.

Je l'attrape et lui sourit tout en répondant.

- Godric Griffondor.

Il se retourne alors et s'assoit au même endroit que tout à l'heur. Je le rejoins et me place à sa hauteur.

- Pourquoi si j'avais été un moldu m'auriez-vous chassé ?

Il se retourne vers moi surpris et esquisse un autre sourire. La bonne humeur convient parfaitement à son visage, mais cela me vexe que mon ignorance l'amuse à ce point.

- Les moldus sont des personnes sans pouvoir magique. Si vous en aviez été un, j'aurais du vous effacer la mémoire car notre existence doit être gardé secrète.

- Pourquoi ?

- La dernière fois qu'un sorcier a essayé de révéler sa nature, s'en est suivi une chasse aux sorcières telle que beaucoup de sorciers ont décidé de se retirer du monde moldu et de créer un monde à part. Le monde de sang pur car, aucun ne se mélangeait aux moldus.

- Effectivement.

- Vous n'êtes vraiment jamais sortit. S'amuse il. Mais, êtes-vous vraiment sorcier, vous n'avez même pas de baguette ?

- J'ai une capacité...Commençais-je.

Il me regarde intéressé, mais j'ai un peu peur de le lui dire. Mère me l'a toujours interdis. Mais il ne va pas me tuer, il m'a dit que lui aussi il possédait un pouvoir. Je cueille une fleure, celle-ci se met alors à pousser dans ma main et créer une sorte de petite pond au dessus de sa jambe. Ce dernier devient solide et l'empêche de bouger.

- Je vous demande pardon.

- …

Il ne répond pas et continue de m'observer. Il me fait signe de la main de ne pas m'en faire et sortant sa baguette il dit :

« Incendio »

Le pond de fleur et alors réduit en cendre. Je perds mon sourire. Comment avait-il pu détruire cela en prononçant quelque paroles?

- Vous n'avez jamais appris à contrôler vos pouvoirs ? Me demande il les yeux fermés.

- Non. Mère m'interdisait de perfectionner ma capacité.

- Quelle gentille mère. Son ton est neutre et je ne sais comment le comprendre. Vous voulez que je vous apprenne ?

- Vous feriez ça ?

- Si c'est ce que vous voulez.

Il tourne alors son regard vers moi. Je dois paraître réellement heureux car avant que je n'ai prononcé la moindre parole, il dit :

- Je crois que la réponse est positive.

- Oui !

Il rit alors. Son rire est doux et cristallin. Il va très bien avec l'ambiance qui se dégage de cette endroit.

« - JEUNE MAITRE ? Jeune maître Salazard ? Votre père vous demande, jeune maître Salazard ! »

À ces paroles, il me fait signe de se rapprocher de lui et me prenant dans ses bras nous enveloppe d'une étrange cape transparente. Il relâche son étreinte et vérifie que nous sommes bien tous les deux sous la cape.

Un petit homme vêtue d'une taie d'oreiller et aux longues oreilles sort alors de la foret. Il observe les alentours.

- Qu'e...

Il m'empêche de finir ma phrase en positionnant sa main sur ma bouche. La petite créature s'en va et il retire sa main.

- Qu'est-ce que c'était ?

- Un elfe de maison. C'est la bonne du sorcier. S'amuse il.

- Pourquoi ne nous a-t-il pas vu ?

- C'est une cape d'invisibilité, il ne peut pas nous voire.

J'observe alors le tissu. En effet, c'est un vêtement très étrange. Il parait translucide, mais a des reflets gris-marrons.

- C'est a vous ?

- Non, il appartient à une cousine éloignée qui me l'a prêtée.

- Heu...

Il me couvre de nouveau la bouche de sa main et plonge son regard dans le mien. L'elfe est revenu. Je ferme les yeux et hoche de la tête pour lui indiquer que je me tairais. Il retire sa main et m'indique de bouger. Nous sommes assez petits, nous nous déplaçons faisant le moins de bruits possible et gardant la cape sur nous. Sous les yeux de l'elfe, nous ressortons de la foret et nous retrouvons devant la petite rivière par laquelle je suis passé. Il m'entraîne vers le champ. Les plans de blés sont assez grands et nous cachent. Il retire la cape et la remet dans sa petite bourse. Je me demande comment cela peut tenir dans un aussi petit objet.

Voyant mon expression, il me sourit.

- C'est un sort qui permet de faire augmenter les espaces que peuvent contenir les objets.

Pour illustrer ses paroles, il plonge son bras en entier dans le sac. Je m'approche surpris. Il me tend sa bourse et je l'ouvre. Je plonge alors mon bras dedans. Je touche alors quelque chose. C'est un objet étrange et visqueux. Il s'enroule autour de mon bras. Je retire alors instantanément mon bras. J'observe mon poignet, un serpent s'est enroulé autour. Salazard esquisse un sourire puis met sa main sur les yeux du serpent.

- Basilic. Rastaphilong seichijore chysdefljuhgz choi fon chfe chlomifusfeifi.

Il se détache alors et vient se positionner sur l'avant bras du blond. Je l'observe. Que venait-il de dire ?

- C'est du fourchelang.

- C'est une langue ?

- La langue des serpents. Je te présente Basilic. C'est mon garde du corps.

- Il est très beau.

- Très beau mais dangereux. Si jamais tu le regardes dans les yeux, tu meurs. Si il te mords, c'est la même chose sauf si tu as la chance d'avoir un phénix.

- D'accords.

Qu'est-ce qu'un phénix ? Je ne vais pas lui demander, cela serait étrange, mais comme si il lisait mes pensés, il me réponds.

- Un phénix est un oiseaux qui lorsqu'il meurt est réduit en cendres desquelles il renaît. Il est très pratique pour transporter de lourdes charges, et ses larmes guérissent de toutes les blessures.

- Merci.

- C'est la première fois que vous sortez, c'est ça ?

- Oui.

- Vous voulez faire quoi ?

- En faite, je ne sais pas.

Nous nous sommes dirigés vers les arbres qui bordent le sentier. Je monte alors aux branches du premier. Il m'observe et ne dit rien.

- Pourquoi êtes-vous parti ?

- Je voulais pouvoir, au moins une fois, me sentir libre. Découvrir de nouvelles choses et si possible me faire des amis.

- Et alors, qu'avez-vous pu faire ?

Il essaye de me rejoindre sur la branche où je me suis installé, mais perd l'équilibre. Je le rattrape alors et l'aide à monter. Il s'installe à califourchon sur la branche.

- Pour l'instant, j'ai pu tout faire.

- Oh, vous avez rencontré quelqu'un avant moi ?

- Non. Je marque une pause et lui souriant reprend. C'est vous mon ami. Enfin, je crois.

Il ne sait quoi dire et me retourne mon sourire.

- Vous avez peut-être raison.

- Alors, il est inutile que nous nous vouvoyons.

- Oui.

Nous marquons une pause. Je reprends alors.

- Pourquoi as-tu besoin d'une baguette magique ?

- Oh, ce n'est pas que j'en ai réellement besoin, mais cela permet de canaliser les pouvoirs et de mieux les contrôler.

- Et moi, je pourrais en avoir une ?

- Bien sur.

Il fouille dans sa bourse et en retire plusieurs bous de bois.

- Ce sont les baguette que Père a refusé de rendre aux magiciens qu'il a défié et aux vendeurs qu'il trouvait impoli. Tiens, on va les essayer.

- Merci.

J'attrape le premier. Il me fait signe de faire un geste. Je pointe alors un petit buisson. Ce dernier explose. Je la lui rend aussi vite que je l'ai prise. Il rit et m'en propose une seconde.

Après en avoir testé quelques unes, une ne réagit pas comme les autres. Lorsque je l'attrape, elle se met à briller. Il range alors toutes les autres dans son sac. Je l'observe, et comme si il lisait en moi, il me répond.

- C'est la bonne baguette. Tu peux la garder, mais ne la montre pas à tes parents, si j'ai bien compris, il vaudrait mieux éviter.

- D'accord.

« -Jeune maître Godric ? »

Nous nous arrêtons tous les deux de respirer et tournons la tête vers la provenance de cet appel. C'est Mathilda, ma bonne qui me cherche vers le sentier.

« -Jeune maître Salazard ? »

Le petit elfe est lui vers la rivière. J'observe Salazard. Il ressort sa cape d'invisibilité. Il lève alors sa baguette.

« actio balais. »

Nos deux serviteurs commencent à se rapprocher l'un de l'autre lorsqu'un balais passe à côté d'eux et se dirigent dans la direction opposée à la notre. Ils se mettent alors à sa poursuite. Un autre plus discret s'arrête devant nous. Salazard monte dessus et en me tendant la main dit:

- Alors, tu viens ?

- J'arrive.

Je lui attrape la main et me positionne derrière lui. Le balais s'élève alors dans les airs. Nous nous dirigeons vers une vallée perdu au milieu des autres complètement isolée. Nous atterrissons.

- Comment tu fais ça ?

- C'est simple. Déclare il, il marque une pause et reprends plus joyeux. Tu veux que je te donne des leçons de vols ?

Je hoche vigoureusement la tête. Il pointe sa baguette vers la ciel et dit :

- " Actio Balai."

- Qu'est-ce que tu dit ?

Il abaisse sa baguette et m'explique.

- C'est une formule qui permet de faire venir n'importe quelle objet à toi. Tu dit simplement Actio l'objet dont tu as besoin. Par exemple, essaye de faire venir cette branche cassée à toi.

Je dirige ma baguette en direction de la branche et déclare :

- "Actio branche cassée."

Cette dernière s'élève dans les airs, se dirige vers moi et me percute de plain fouet (comprenez qu'il se prend la branche sur la tête). Salazard rit alors de moi puis un balai arrive alors du ciel et se positionne devant lui. Il l'attrape de sa main libre et le positionne par terre devant moi.

- Range ta baguette.

Je m'exécute et la place à ma ceinture. Il m'explique alors comment me tenir sur le balai.

- Bon, dit debout.

J'observe le balai et m'exécute. Il vient se positionner dans ma main. Il me dit de l'enfourcher. Il en fait de même.

- Maintenant, prends ton envole.

Il exerce une légère pression sur ses pieds et s'élève dans les airs. J'en fait de même. Il m'explique comment me diriger puis, il me raccompagne chez moi, la fenêtre de ma chambre est toujours ouverte. Nous entrons par là. Il récupère mon balai et le plonge dans sa bourse.

- On se revoit demain.

- Oui. Répond il. Si tu veux. Appelle le balai, et on se rejoint à la plaine.

- D'accord !

Il ressort alors sur son balai et se dirige vers sa maison. Ma mère me réprimande d'être sortis, mais je le défends fortement disant que je me suis assoupi dans un arbre. Elle s'inquiète par la même occasion si je n'ai rencontré personne. Je lui assure que non.

Le lendemain, nous nous sommes revus, et nous avons continué mes entraînements au vol. Il m'explique aussi les règles du Quiddich, et nous jouons. Je suis bon attrapeur me fait-il remarquer. Il me ramène chez moi, et repart. Mère me fait le même discours. Le soir, j'entends Mère et Mathilde discuter. Notre bonne lui explique que aujourd'hui encore, lorsqu'elle me cherchait, elle avait croisé l'elfe ce qui inquiéte beaucoup Mère.

Les jours passent et se déroulent tous de la même manière, il m'apprend de nouvelles choses. Maintenant, nous pouvons faire des duels. Il m'explique aussi l'art de l'escrime. Je suis heureux, je peux le battre pour une fois. Il me raccompagne alors chez moi, mais cette fois, lorsqu'il est sur le point de partir, quelqu'un frappe à la porte. Je lui fait signe de se cacher sous la cape, il s'exécute mettant les balais dans son sac.

- Godric, c'est moi.

- Entrez Mère.

- Où était-tu passé ?

- J'étais assoupi dans l'arbre.

- Écoute.

Elle me fait asseoir sur le lit et s'agenouille devant moi.

- Tu es à un age important pour tous les membres de notre famille, tu as 13 ans. Je comprends que tu veuilles découvrir le monde extérieur, mais il ne faut pas que tu sortes seul, surtout en ce moment. Si tu le veux, tu pourras accompagner ton père lors de l'une de ses sortis, il est d'accord, mais fait moi plaisir. Ne sort plus jamais en cachette.

- Mais, mère..

- Écoute ! Une personne très puissante et dangereuse fait la même chose que toi et disparaît, si tu la croises dieu seul sait ce qu'il pourrait t'arriver.

- Mère, je n'ai jamais croisé personne de suspect, et je vous le redit je ne sors pas de la demeure.

- Tu ne sais pas mentir mon fils. C'est un qualité rare. Mais, si je m'inquiète c'est parce que je crois que tu déjà rencontré cette personne.

- Mère, écoutez, je ne suis plus un enfant, je sais me défendre.

- NON ! Me coupe elle. Tu ne sais pas, nous t'avons éloignés de ce monde en connaissance de cause. Tu ne sais pas faire de magie, et tu ne peux même pas te défendre contre les moldus. Alors comment comptes-tu faire face à une personne aussi puissante qu'un légimencie.

- Mais mère...

Elle a raison. Écoute, je me suis bien amusé durant ces deux semaines en ta compagnie. Il te reste encore beaucoup à apprendre de la magie, mais tu devrais faire un très bon chevalier. Deviens un chevalier moldu. Je m'en vais demain soir, rassure-la et oublie mon existence.

Je m'arrête, la voix que je viens d'entendre est celle de Salazard, il paraît si triste. Je me retourne à l'endroit où devait se tenir mon ami sous sa cape et me précipite vers lui. Il n'y a plus rien. Lui m'a appris beaucoup de chose, et moi je lui ai appris à monter aux arbres. Sur l'instant, je m'en veux.

Mère me suis dans mon élan. Elle m'observe et me relevant la tête continue.

- Pourquoi es-tu triste ?

- Qu'est-ce qu'un légimencie mère ?

- C'est une personne qui de façon très naturelle parvient à s'immiscer dans les pensés des autres. Il peut si il le veut laisser des images de terreur comme parler au travers des pensés.

- N'y a-t-il pas un moyen de s'en protéger ?

- Si, par occlumencie. Mais mon fils, pourquoi voulez-vous autant d'informations ?

- Comment utilise-t-on cette magie ?

- Il faut fermer son esprit. Mon fils ?

- Je ne veux pas qu'il s'en aille sans que je puisse le remercier !

- Vous l'aviez belle et bien rencontré! S'énerve elle.

- C'est mon premier et seul ami, Mère! Depuis ma première disparition, j'ai passé toute mes journées avec lui, et il m'a appris beaucoup de chose, je lui dois énormément.

- Bien.

Elle paraît convaincue par mes paroles et m'aide à m'entrainer à l'occlumencie, c'est plus compliqué que je ne l'aurais cru, mais au bous d'un certain temps, j'y arrive.

Le lendemain, j'appelle le balai. Il ne vient pas. Il doit sûrement l'en empêcher. Mère m'en donne alors un et je me dirige vers la vallée où nous avons passé toute nos journées. Il ne s'y trouve pas. Je décide donc de me rendre près du saule-cogneur à l'endroit de notre première rencontre. Il est là, allongé comme la première fois. Il dort.

Je me rapproche et me positionne près de lui. Je sens l'herbe remuer autour de moi. J'aperçois alors Basilic. Je détourne les yeux de peur de croiser son regard. Il se rapproche de moi, me renifle et comme par habitude maintenant, depuis deux semaines, me lèche. Il s'en retourne près de son maître ferme les yeux et s'endort.

Je décide alors de réveiller Salazard. Je commence donc à jouer avec ses cheveux. Il commence à se tourner. Je mets mes doigts près des siens. Il referme alors sa main sur la mienne et ouvre les yeux. Il est surpris de me voir.

- Que fais-tu là ?

- Je viens te dire au revoir.

- Je t'ai dit hier de m'oublier.

- Je ne pense pas que ce soit possible.

Je sort de ma bourse un collier et le lui tend.

- C'est une sorte de remboursement pour la baguette.

- Merci. Ton occlumencie n'est pas parfait mais au moins je ne saurais pas tous ce que tu penses.

- Je me suis pourtant beaucoup entraîné. Je me renfrogne.

Il passe alors le collier à son coup et rit. Nous continuons notre discussions jusqu'au soir. Je lui exprime toute ma reconnaissance et lui dit à quel point j'ai aimé passer du temps avec lui. Il me sourit de ce sourire en coins que j'adore et me dit que lui aussi les a beaucoup aimé. Je voudrais lui dire à quel point il est important pour moi, mais je ne trouve pas les mots.

J'observe alors sa silhouette s'éloigner et je remonte sur mon balai.

Depuis ma rencontre avec lui, Mère a décidé de m'aider à développer mes pouvoirs et m'enseigne les rudiments de la magie ainsi que ceux de la chevalerie.

Je deviens vite très fort et puissant. J'ai remporté beaucoup de championnats moldus et de duels sorciers, et à l'âge de mes 18 ans, elle m'explique que maintenant, il faut que je fasses ma vie. J'ai décidé de devenir chevalier, mais pour cela, il faut que je sois accepter par le Roi moldu. Je vais donc devoir faire un long voyage. Grâce au transplanage, cela ne devrait pas trop me poser de problème.

Je m'envole donc, cependant, je n'ai aucun sens de l'orientation et atterrie dans des marécages.

- Belle atterrissage. S'amuse de manière autaine une voix que je n'oublierais jamais.

Je relève alors la tête. Un magnifique homme se tient devant moi. Je croise son regard vert pale tel celui d'un serpent.

- Ne bougez plus !

Je m'exécute même si il n'avait pas besoin de me le préciser. Le revoir me fait un choc. Je ne sais même pas où je suis, mais j'en suis assez heureux finalement. Je sens cependant un lourde masse passer sur moi. Je sens que quelque chose me renifle. L'homme me regarde alors surpris et lorsqu'une langue me lape entièrement le dos, je comprends de quoi il s'agit. C'est Basilic qui me dit bonjours. Salazard prononce alors des paroles incompréhensibles et m'aide à me relever.

- Tu es bien Salazard ? Je demande pour m'en assurer.

- Oui. Dit il encore légèrement surpris.

- Tu me reconnais ?

- Godric ? Il n'y a qu'avec toi que Basilic réagit ainsi.

Je me retourne alors pour faire face au serpent. Il a beaucoup grandi.

- Que fait-tu ici ?

- Je me suis perdu.

- On s'en serai pas douté. S'amuse-t-il. Bienvenue chez moi Chevalier Griffondor.

- Comment tu... ?

- Je l'ai appris par ma lointaine cousine, celle qui m'avait prêtée la cape d'invisibilité. Tu es devenu apparemment aussi célèbre chez les moldus que chez les sangs purs.

- C'est vrai ?

- Oui. Viens, tu es trempé il faut te changer.

Nous nous dirigeons vers sa demeure. Je n'en reviens pas. Je l'ai enfin retrouvé, mon cœur n'arrête pas de battre la chamade. Je ne veux plus le quitter. Sa main tirant la mienne me brûle et pourtant je ne veux pas la lâcher

Nous arrivons chez lui.

A suivre...

Normalement la prochain chapitre parlera de leur rencontre avec Helga Poufsouffle.

J'èspère que vous avez bien aimé.

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