Chapitre 1: le rêve
C'était un peu comme un rêve, vous savez un de ces rêves que l'on fait sans aucune raison, mais qui en une nuit nous font réfléchir et nous permettent de remettre toute notre vie en question.
Ma vie parlons-en…
Voilà, donc je suis étudiante en quatrième année de médecine au Chicago Médical Center au service des urgences à cause des roulements prévu dans le programme, un hôpital réputé avec un personnel vraiment au top.
Et il y a moi, Sarah Reese l'étudiante mal à l'aise avec les personnes et les patients, sans pour autant être une catastrophe ambulante
Mais disons seulement qu'au commencement je ne me voyais pas être un médecin qui soigne en interagissant avec les patients. A vrai dire je suis ou j'étais plus une personne destinée à travailler dans un laboratoire au sous-sol des hôpitaux là ou les patients ne s'aventurent jamais.
Ma mère Victoria n'a jamais voulu que je sois médecin et ne cesse de me dire que ce métier n'est pas fait pour moi. Quoique j'aie toujours été la première de ma classe dans toutes les matières confondues, sauf le sport bien sûr comme vous vous le dites surement en lisant ses lignes "oui" j'ai toujours été l'intello coincé de la classe et ce rôle ne me dérangeait en aucun cas tant que je réussissais à atteindre mes objectifs
J'ai toujours voulu être médecin, je voulais pouvoir soigner les personnes trouver un remède à la mucoviscidose.
Cette foutu maladie qui nous arrache lâchement nos proches sans aucun préavis. J'aurais voulu qu'un remède miracle existe cela aurait peut être guéri mon père.
Il a été le seule homme de ma vie, il m'a toujours encouragé dans le fait que je veuille devenir médecin ou bien tout mes autres rêve même s'il était impossible à réaliser. Il a toujours été là… Il me manque
Il y a comme un vide en moi depuis sa disparition, il était la seule personne de ma famille dont j'étais proche, j'ai pourtant quatre frères mais disons qu'un garçon reste un garçon, je les aime vraiment mais il me surprotège, c'est en partie pour cette raison que je suis partie aussi loin de la maison pour faire mon internat. Je voulais pouvoir vivre ma vie sans que quelqu'un me dise comment je devrais la vivre, vous savez être seul maître de mon destin.
Tout cela n'est pas très reluisant je sais, mais c'est ma vie et j'essaye de faire avec jour après jour.
Ce rêve dont je vous parlais, mon père était présent. Je pense que cela résulte de la dure journée que j'ai eu la veille, j'avais dû annoncer à des parents que leur enfant qui venait pour une clavicule cassé allait mourir car il avait une maladie neuro-dégénérescence et qu'aucun remède n'existait, que nous ne pouvons rien faire pour guérir Parker un petit garçon extraordinaire qu'on ne pouvait qu'aimer.
Je pourrais considérer ou plutôt je considère ce moment ce jour comme l'un des pire de ma vie avec la mort de mon père.
Devoir annoncer cela au parent et surtout à Parker était au dessus de mes forces, mais comme le docteur Charles me l'avais dit :
''Il est de notre responsabilité notre devoir dans des moments comme celui-là, de clarifier les choses de les répéter, de répondre à tous les questions qu'il pourrait te poser afin qu'ils puissent l'accepter, mais la chose la plus importante est qu'ils ont besoin de voir, de savoir qu'il y a quelqu'un ici qui comprenne ce qu'ils vont traverser et traversent ils ont vraiment besoin de ressentir cette compassion"
Ces paroles qu'il eut prononcées à ce moment précis ont été pour moi comme une lame me traversant de part en part. Le fait de ne devoir ne serait-ce qu'imaginé devoir leur annoncer me pétrifier sur place.
Mais comme Charles l'avait dit-il était de mon devoir, ma responsabilité de leur dire. Ce que je fis, et cela fut horrible malgré la présence du Dr. Charles je ne pue pas m'empêcher de verser tous les larmes de mon corps dans les toilettes de l'hôpital.
C'est en sortant que je bousculai le Dr. Rhodes.
Le Dr. Rhodes était un homme très séduisant dans un style sexy Bad Boy, et il le savait très bien et il en jouait pour avoir ce don il avait besoin.
Il m'avait déjà été de très bon soutien lors de ma première semaine aux urgences, il avait caractérisé se soutient comme de la solidarité entre nouvel arrivants ce qui m'avait fait rire.
Il m'avait aussi conseillé de ne pas me contenter de la pathologie et se peut être élargi mes horizons et laisser une place à la chirurgie. Ce que je n'avais jamais envisagé pour cause du facteur humain qui était omniprésent. Nous n'avions plus parlé après cette discussion, et la vie reprit son cours.
Ce jour-là en voyant mes yeux tout bouffis, il s'approcha de moi et me fit un simple sourire, replaça une de mes boucles derrière mon oreille et essuya la dernière larme que j'avais sur la joue avec sa main.
Je n'osais pas le regarder mes yeux se dirigea automatiquement sur le sol, à cet instant il se rapprocha et me pris dans ces bras à l'abri des regards en me disant à quel point il était désolé pour mon patient en me serrant un peu plus fort dans ces bras.
Nous sommes restés dans cette position quelques minutes avant qu'il soit bipé aux urgences et qu'il est dû s'en aller.
Je rentrai chez moi après cette dure journée en ne cessant de penser à cette journée, cette horrible et effroyable journée.
L'unique chose que j'avais la force de faire avait été de me mettre dans mon lit, ou je m'endormis d'une seule traite.
Je fis un rêve ce soir-là, un rêve assez simple mais qui eut beaucoup d'impact sur moi.
Mon père était là assis à la table du jardin de notre ancienne maison, il était à me regarder, à me sourit, se leva, tira la chaise à côté de lui en me demandant de le rejoindre, ce que je fis sans aucune appréhension.
Je voulais juste le retrouver, cela me paraissait tellement réel, il n'avait pas changé, je m'approchai, je le pris dans mes bras et à ce moment précis je me sentis à nouveau en sécurité comme plutôt dans la journée dans les bras du Dr. Rhodes. Ce qui me procura un sentiment assez étrange mais pas désagréable.
J'eus une discussion avec mon père une conversation très agréable même si je savais quelle n'était pas vraiment réel. Il me disait a quelle point il était fier de moi, fier que je continue malgré son décès à suivre mes rêves.
Que je me devais d'arrêter de survivre et d'enfin commencer à vivre une vie ma vie, avoir des amis sortir, me faire plaisir, rencontré un garçon même si pour lui je le connaissais déjà.
Je devrais certes faire face à des journées telles qu'aujourd'hui mais que pour lui j'avais trouvé ma voie et que je me devais de continuer à la suivre.
Quoique cela soit difficile, et que cela n'allait pas devenir de plus en plus facile mais au contraire de plus en plus dur. J'étais sa fille sa petite fille Sarah la personne la plus forte et merveilleuse qu'il n'ait jamais rencontrée et que pour cela grâce à sa je suis et serait un excellent médecin.
Ces mots, ces paroles même-si elle ne provienne uniquement de mon imagination mon fait énormément de bien.
À mon réveil, mon monde était complètement bouleversé je ne savais plus quoi faire. La seule chose dont j'étais sûr était que je serai médecin, je n'avais plus aucun doute à ce sujet, docteur en médecine et non en pathologie.
Aujourd'hui était un nouveau jour, aujourd'hui je n'allais plus survivre mais VIVRE.
