Titre : R comme Réveil, Routine et... Rentrée

Disclaimer : Rien ne m'appartient, mis à part le scénario ci-dessous :)

Pairing : FrUK


Arthur écrasa le réveil qui dérangeait son sommeil avec un grognement de mécontentement, se retournant plusieurs fois sur le matelas moelleux avant de s'extirper des couvertures, retenant un bâillement qui aurait eu tôt fait d'achever le travail de l'engin de torture sur son mari, qui bavait tranquillement sur leur oreiller, en plein royaume des songes. Se levant à contre cœur, l'anglais se dirigea d'un pas incertain vers la salle de bain. Les yeux encore embués de sommeil, il laissa l'eau chaude relaxer ses muscles un long moment avant que la réalité ne lui revienne en mémoire.

« Reprise du travail… murmura-t-il d'une voix enrouée. »

Soupirant, Arthur se dépêcha de sortir de la douche et de s'habiller – hors de question d'être en retard dès le premier jour ! Une fois prêt, le blond quitta l'antre chaude, humide et au miroir couvert de buée qu'était désormais la salle de bain, avant de pénétrer dans une autre chambre.

« Al', réveille-toi, commença-t-il en secouant légèrement son fils aîné. Al', c'est la rentrée, arrêtes de traîner au lit ! »

Comme si le mot magique avait été prononcé, Alfred se redressa d'un bond, encore assommé par le sommeil, mais pas moins excité par le « grand jour », comme chaque année. Soupirant à nouveau, Arthur sourit néanmoins au garçon avant de le laisser se préparer, puis quitta la pièce pour une troisième chambre – celle de son second fils, Matthiew. Étonnamment, ce dernier était déjà réveillé, habillé et bien coiffé, tout tremblant et les larmes aux yeux.

« Mattie ! s'exclama l'anglais en voyant son enfant au bord des larmes. Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne te sens pas bien ?

- J-J-Je ne crois pas que j'y arriverais, finalement… pleurnicha le plus jeune.

- Ne t'inquiète pas, tout ira bien. Et puis, Alfred sera avec toi, non ? Si jamais les autres t'embêtent encore, il t'aidera, promis, le rassura Arthur en lui ébouriffant les cheveux.

- D-D'accord… »

Soulagé de savoir ses deux fils ensemble, l'anglais fit demi-tour vers la chambre à coucher du couple, où il trouva un Francis en train de se battre avec une paire de chaussettes, visiblement dans une grande agitation. Pas stressé, non. Juste totalement angoissé, c'était différent. Réussissant finalement à enfiler sa deuxième chaussette, les mains agitées de tremblements, il se retourna pour apercevoir son époux, l'observant d'un air amusé.

« C-Ce n'est pas ce que tu crois ! s'exclama-t-il, tentant de sauver ce qu'il appelait dignité. J-Je ne suis pas du tout stressé ou quelque chose comme ça, c'est juste que j'ai été muté dans une nouvelle section au travail et que j-je ne connaîtrai personne et que si je n'arrive pas à m'occuper comme il faut de mes nouvelles charges je risque d-de… »

Un chaste baiser sur les lèvres le fit taire, et le français rougit légèrement, respirant à fond pour se calmer. Arthur rougit à son tour, gêné par son propre geste, avant de bredouiller des excuses minables pour justifier son attitude, s'embrouillant dans ses propres paroles. Finalement, à court d'arguments et devant leurs enfants à la fois inquiets et ébahis, l'anglais mis la première claque de l'année scolaire à son mari qui n'avait rien demandé. La logique britannique, sans doute.

« J'espère que ça t'a remis les idées en place ! s'exclama-t-il nerveusement. Et tu as intérêt à faire ton boulot correctement, d'accord ?! »

Francis s'abstint de répondre face à ce déchaînement de gêne pudique, se levant à son tour pour embrasser passionnément son époux, qui laissa échapper un petit cri surpris étouffé par leurs lèvres. A la fois calmé et revigoré, le français passa ses mains autour de la taille d'Arthur, les laissant glisser jusqu'à ses fesses, quand un toussotement les arrêta.

« Hum… Je voudrais pas vous arrêter en si bon élan, mais moi et Mattie devons partir, histoire de pas arriver en retard le jour de la rentrée, grommela Alfred, les joues rouges. »

Arthur s'écarta de son mari comme si il l'avait brûlé, rougissant fortement mais brièvement, retrouvant rapidement un calme apparent. Il donna aux deux adolescents une brève étreinte maternelle, s'attardant sur Matthiew qui était trop pâle et tremblant pour paraître à l'aise, puis laissa ses fils partir, vérifiant d'un coup d'œil à sa montre qu'il n'était pas lui-même en retard. Il allait enfin prendre son petit déjeuner tranquillement, quand Francis le pris par surprise, le retenant la taille, un sourire qu'il connaissait trop bien aux lèvres.

« Que dirais-tu de continuer à jouer un peu, mon amour ? »

La deuxième baffe de l'année scolaire venait d'être distribuée.


Note de fin : J'adooooore cette famille. Ils sont tellement mignons, tous ensembles ! Même si on ne les voit pas trop ensemble, là... mais peu importe, je les aime quand même ! J'avais envie de faire un petit OS (oui, petit. TRÈS petit.) sur la rentrée, parce que c'est bientôt, et que ça me permet de me déstresser un peu par rapport à ça... Parce que oui, je rentre au lycée /détailquiinteressepersonne/ et je suis morte de peur, presque pire que notre pauvre Matthiew, haha. Bref, comme j'aime bien cette famille, il est possible que j'écrive d'autres mini OS comme celui-ci o/