Bonjour ! Voilà, j'ai décidé de mettre cette fic qui trotte dans ma tête depuis longtemps ! Elle mettra en scène SIRIUS BLACK, et le monde des sorciers décrit et appartenant à JK Rownlig.

Histoire qui si vous aimez deviendra R d'ici qq chapitres, mais tout d'abord place à l'enfance et à l'arrivé du jeune Black à Poudlard.

Si vous aimez, une p'tite review ;)

Smoke

Dix mois de liberté.

Quand Mme Black, née Miriam Dustatic, eut accouché de Sirius William Black, elle ne pu éprouver que du dégoût pour cette petite chose qui durant 9 mois avait mis ses si jolies courbes à rude épreuve.

L'enfant, encore tout taché de sang, avait été placé dans les bras de son père, Mr William James Black. L'homme, du haut de son mètre 60, eut un sourire froid pour ce fils qui mènerait à bien la réputation de l'illustre famille.

Les cris du jeune Sirius alertèrent l'infirmière de l'hopital magique de Ste Mangouste, qui reprit vivement l'enfant. Elle jeta un coup d'œil au bracelet du petit :

Oooooh. Je vois que vous avez choisi le prénom.

Elle se pencha un peu sur le nourrisson, qui s'était endormi, et lu à haute voix :

Sirius. Huuum, ce n'est pas un prénom commun.

Mais ce n'est pas un enfant commun.

N'est pas le nom d'une étoile ?

Mme Black serra les dents devant cette jeune femme dont la jeunesse émoussait les hormones de son mari. Et puis pourquoi continuait-elle à porter son fils alors qu'il s'était endormi maintenant ? Qui voudrait porter cette chose si laide alors ...

Mr Black confirma d'un geste de la tête. Quand les lèvres de sa femme étaient pincées mieux valait se tenir à carreau des jeunes filles à la bouche cœur. Sa femme avait la jalousie facile, et bien qu'il aurait préféré se dérider un peu dans le lit de jouvencelles, il n'en faisait rien, craignant trop les représailles de sa femme.

La jeune infirmière regarda encore une fois ce petit bébé, assoupi au creux de ses bras. Bien qu'il n'était pas propre – ses parents avaient refusé qu'on lui fasse un sort de lavement – , il était beau avec ses cheveux de jais, sa peau toute lisse, son petit nez bien droit, et ses paupières closes.

Malgré l'interdit, elle sortit sa baguette. Le pauvre petit devait se sentir mal ainsi. Soutenant toujours Sirius de son bras gauche, elle donne un petit coup sec sur la tête du nourrisson. Un liquide couleur argent se répandit sur son petit corps, en emportant avec lui le sang et la sueur. D'un mouvement souple du poignet, elle envoya le liquide direct dans la poubelle sous le regard glacé des parents.

Toutes les mêmes, ces infirmières. Maintenant que vous avez ajouté votre grain de sel – Mme Black regarda le nom sur la badge – mademoiselle Susie Throya, veuillez déposer mon fils dans son lit et quittez cette pièce.

Lorsque Sirius eut trois ans et demi, son père décida d'honorer une nouvelle fois la couche de sa femme. Bientôt son ventre se tendit et, Mr et Mme Black espéraient que il n'y aura plus de fausses couches, répugnant à devoir une nouvelle fois s'éteindre avec froideur.

Mais il n'y eut pas de fausse couche et, le petit Sirius regardait son petit frère, Régulus. Sirius qui venait d'avoir quatre ans, n'avait pas eu de cadeaux. Amaratur, l'elfe de maison, lui apporta un morceau de gâteau dont la fraicheur semblait à désirer, pendant que ses parents s'extasiaient sur la noirceur des cheveux du nourrisson de trois semaines.

En grandissant, l'aîné des Black souffrit encore plus de la concurrence de son frère, qui pourtant ne se démarquait pas son intelligence ou son aptitude à la magie. Souvent lorsque, Régulus sur les genoux, Mr Black lui contait des histoires sur la chasse aux moldus ou sur les grands sorciers d'autrefois, Sirius accroupi dans un coin écoutait sans faire de bruit. Bientôt il en vint à détester son frère qui prenait tout l' « amour » de ses parents et, tout ce qui était relatif à Régulus.

A l'âge de neuf ans, Sirius surprit son frère qui s' « entraînait » sur Kreattur, le jeune fils d'Amaratur. Lorsqu'il arrêta son frère par un jambencoton – le jeune garçon de cinq ans vacilla et embrassa avec force le sol boueux –, l'elfe vit rouge.

- Il ne faut pas jeune maître ! Il ne FAUT PAS !, cria l'elfe jetant un sort si puissant sur le jeune garçon qu'il fut propulsé sur l'arbre, dix mètres plus loin. Sirius attendit, le souffle coupé, que son père intervînt, vienne le rechercher … mais il ne fit rien.

Son dos lui élançait terriblement, mais ce n'était pas cette douleur qui le blessait … à neuf ans et 53 jours, Sirius William Black comprit que ses parents ne l'aimaient pas. Alors il pleura, pleura, le dos meurtri appuyé sur le tronc, dans le froid meurtrissant de la nuit.

William James Black entendit la porte grincer. Sirius était rentré. Il referma le livre – Dresser nos enfants correctement par Semna Tatcher – et regarda son fils planté devant lui. Comment ne pas haïr cet enfant de neuf ans ? Il avait tout d'un black : la noirceur des cheveux, la beauté froide et distance, cette suffisance digne d'un pur-sang mais malgré cette intelligence qui brillait dans son regard, Sirius William Back ne respectait pas les traditions.

Déjà à l'école élémentaires des sorciers, il avait refusé les contacts avec les autres gens, de son rang ou non. Mr Black l'avait même vu défendre Lousia contre d'honorables petits sorciers qui avaient fait d'elle la cible à purée. Il l'avait défendue, elle, cette bonne à rien de cuisinière scolaire, une mudblood … encore heureux que ceux-là ne sont pas contagieux. Mais on ne sait jamais … trois jours après l'incident, Mr Black l'avait faite renvoyée et, l'avait torturée devant son fils. Mais il n'avait pas cillé, pas pleuré, pas imploré … rien.

Et maintenant, il y avait cette lumière dans ces yeux. Mélange de haine et de contestation. Mr Black avait horreur de la contestation, elle puait autant que ces maudits mudblood.

Bien … je pense qu'il est tant que tu comprennes qui tu es. Et pourquoi tu es.

Il se leva calmement, et sorti sa baguette :

Excutio Bello.

La tignasse noire s'avança parmis la foule. Ses parents venaient de prendre le passage 9 ¾, et ne tarderaient pas à le rejoindre. Le menton haut, il se faufila entre malles, chaudrons et robes sombres. Son pied gauche sur la marche donnant accès au Poudlard Express fut arrêté par la poigne d'un homme. Sirius soupira. Vlad, l'homme à tout faire de ses parents, l'avait rattrapé et l'emmenait vers sa famille. La bouche pincée, ses cheveux relevés par un chignon, Mme Black toisait la foule de son regard hautain. Tandis que son mari, un peu plus petit, feuilletait avec intérêt un carnet noir. Ses yeux se posèrent un instant sur son fils puis sur Vlad.

« - Bien. Il est tant de te présenter aux gens importants. » Il désigna d'un geste nonchalant un groupe de personnes à leur gauche. Une famille selon toute vraisemblance. Un garçon un peu plus âgé que Sirius leur tournait le dos. Une miniature de l'homme qui se tenait à la gauche du jeune garçon, et qui fit signe au père Black. Les deux familles s'avancèrent l'une vers l'autre.

Un lacet de cuir noir attachait la rivière d'or de l'homme. Sirius fut envoûté par son regard. Ses iris étaient de nacres, blanches, immaculées. La noirceur des pupilles donnaient encore plus d'éclat aux yeux de l'étranger. Un sourire amusé naquit sur son visage après qu'il ait remarqué la stupeur du jeune Black.

« - Black.

Malefoy. » Les deux patriaches se serrèrent la mains. « Laclos, voici Sirius, mon fils aîné.

Bonjour jeune homme. » Sentant que son fils ne répondrait pas, William James Black le poussa d'un coup d'épaule, relativement discret.

« M'sieur. »

Laclos Malefoy éclata d'un rire sonore.
« - Et bien, mon cher, votre fils a l'air d'avoir du caractère. Je suis sûr que Lucius lui montrera tout ce qu'il y a à savoir à Poudlard. N'est-ce pas ? » Le jeune Malefoy s'avança. Ses cheveux n'avaient la certain forme de chaleur paternel, ils étaient blonds, mais d'un blond froid, acide, qui vous illuminent et qui vous brûlent. De même que son regard, bleu-gris glacé et glaçant.

Sirius le dévisagea un instant. Après avoir bien regardé, il remarqua que l'adolescent ressemblait à s'y méprendre à sa mère au masculin. Ses traits étaient fins et marqués, et tout en eux démontraient une noblesse froide et haineuse. Cette noblesse sans âme que les parents de Sirius souhaitaient pour leur fils.

Lucius souria. Une nouvelle recrue, un peu de sang frais, ne pouvait jamais faire de mal. Un bras droit lui serait utile. Les autres n'étaient que crétins dont les neurones s'étaient auto-détruits après leur naissance.

- Avec plaisir, Père.

Il posa sa main sur l'épaule du jeune Black. Il sentit un frisson parcourir l'échine du garçon. Intérieurement, Lucius jubilait, la peur est un aide précieuse. Elle lui conférait l'autorité, et ferait de cet avorton un allié précieux. Une alliance entre deux familles aussi puissantes serait bénéfique ... à sa façon. Faisant claquer sa robe, Malefoy junior fit demi tour, et se dirigea vers les wagons, Black junior sur les talons.

Sirius contempla avec ravissement la scène. L'invitation de Malefoy à le suivre était une occasion à ne pas rater. Il marcha dans ses pas à travers la foule, puis jusqu'à un compartiment dont Lucius ouvrit la porte.

Le blond tendit alors une poignée de main au jeune Black, celui étonné par son geste le toisa un moment.

« Je peux te présenter à tous les gens fréquentables de Poudlard. Sois avec moi et, bientôt tout Poudlard te respectera comme il se doit. » disant cela, le continua de tendre de sa main, comme pour celler un pacte.

« - Je n'ai pas de maître et, je choisis moi-même mes fréquentations. Maintenant, tu m'excuseras mais j'ai mieux à faire que devenir ton sous-fifre. » Il se retourna mais fut stopper net par la main de Malefoy sur son épaule.

« Entre. » ordonna ce dernier, avec tout le mépris dont il était capable.

« - Waf.

- Je te demande pardon ?

- Waf. Tu veux que je me frotte contre ta jambe pour que tu donnes un nonos aussi ? Waf waf. » Sirius commença à jappir à travers le couloir, effectuant des bonds sous les rires des élèves.

Surpris, Lucius n'avait pas réagi. Puis la colère l'assiègea.

« - Sais tu ce qu'on fait aux bâtards désobéissants ? On les bats.

- Vilain, vilain chiot. » réenchérit Sirius, il commença à se rouler par terre en glapissant.

Lucius enrageait. On se moquait de lui. Sa main tira sa baquette et d'un coup de poignet, sa baguette devînt une cravache.

Lucius tenait fermement la cravache. Les yeux de Sirius brillaient d'un éclat autre que la peur ... le mépris.

« - On va voir si le cabot fait toujours autant le fier. » Pourtant, sous la menace de Malfoy, malgré le mépris que tous lisaient dans les yeux du jeune Black, Sirius recula. Il était vrai que Sirius entrait en conflit avec un élève de 2e année, et qui par conséquent s'y connaissait mieux que lui en magie. Et pas n'importe quel élève, Lucius Malefoy baignait de le goût âpre de la cruauté, n'aspirant qu'à une chose : le pouvoir.

Par ailleurs Malefoy agissait rarement seul, il y avait autour de lui une étonnante meute de chiens enragés qui exécutaient tous ses ordres. En un an, Maelfoy s'était créé une réputation que peu s'était faite auparavant. Serpentard jusqu'au bout des doigts, en passant par le regard tueur qu'il jetait sur sa nouvelle proie, prostrée à terre, reculant tant bien que mal.

Pourtant, une chose gênait Lucius. Jamais personne n'avait soutenu son regard, mis à part ses parents et leurs fréquentations. Le jeune chiot ne paraissait pourtant pas bien méchant ...

Le regard du blondinet pesait sur Sirius comme une brûlure. Ce mélange de haine, de mépris, de suffisance, de colère qui caractérisaient ses propres parents. Et même si Sirius en avait pris l'habitude, le jeune garçon de onze avait toujours cru que Poudlard annoncerait un moment de répit. Il n'en était rien, et cela le mettait dans une rage incontrôlable, encore une fois, il avait fait le jeu de ses parents ...

Malefoy était la caricature de tout ce que Sirius détestait, un pantin, un réceptacle qui engrangeait les moindres de mots de Père pour les appliquer, sans se poser la moindre question sur les conséquences de ses actes. Ou peut-être que si ... Oh si, il les aimait ses conséquences douloureuses qui laissent ancrées en vous des cicatrices indélébiles. Tout comme sa pure- sang de famille. Surtout pure débilité héréditaire. Mais lui, Sirius Black, 11 ans, 1 m 56, il ferait plié la génétique et l'éducation.

De sa poche, Sirius sortit un lien de cuir de couleur émeraude. Il noua ses cheveux noirs, qui tombaient déjà sur ses épaules. Lucius regardait d'un air amusé et sûr de sa personne le garçon, à terre qui attachait ses cheveux. Même s'il n'en comprenait pas l'utilité. Sa cravache ferait voler en éclat dans quelques instants la coiffure, bien que déjà basique à l'origine. Une bouffée de chaleur montait déjà en lui, imaginant l'humiliation qu'il allait faire subir. Père serait sans doute mécontent, mais peu lui importait pour le moment. Vivre le moment présent, pour un court instant. Seul Poudlard lui permettait de faire selon son bon plaisir, avec comme seuls risques des « punitions » laver, frotter, gratter, astiquer ... Etrange tout de même qu'un gamin lui tienne tête alors qu'il n'a même pas encore mis les pieds au bahut. Mais la question ne se posait pas, les professeurs et les préfets allaient arriver, alarmer par le raffut des élèves, qui de plus avaient préféré regardé la scène que de saluer leur famille.

Le train démarra. Le cliquetis régulier donnait le compte à rebours. Un choc secoua un peu les élèves qui étaient tous debout, mis à part Sirius. Celui-ci, toujours à quatre pattes toisait le jeune Malefoy.

« - Alors ? Faut-il que je me résigne à donner le premier coup ? » ironisa le blond.

Clac clac.

Malefoy eut un rire gras. Un frisson, pour la seconde fois de la journée, parcourut l'échine de Black. Ses poils se hérissèrent. Il se releva d'un bond.

« - Mon p'tit chiot est enfin prêt pour recevoir un raclée dignement. Enfin ... c'est à espérer vu ton pedigree. »

Sirius sortit sa baguette, et tout comme l'avait fait son adversaire, il exécuta le même mouvement du poignet :

« - Excutio Bello. »

Il ne restait rien de la baguette, ses doigts se refermaient sur un cravache aussi noir qu'un soir sans lune.

« - Le problème avec nos familles, c'est qu'ils utilisent tous les mêmes trucs et astuces. Seulement quelque fois, il y en a qui apprennent. Connaissance empirique. Pas besoin que 'Père' me l'apprenne. Suffit de 7 corrections. Les 4 premières, tu les subis, tu apprivoises la douleur ... Les 3 autres, tu te focalises sur les mouvements pour pouvoir les répéter et qu'on ne puisse plus te l'affliger. Alors la question est ... es-tu assez intelligent pour l'avoir appris seul - ce dont je doute - , ou bien le gentil papa te l'as appris pendant les vacances, histoire de pouvoir torturer les elfes de maisons et autres esclaves à souhait ? Je vous en prie mon cher, biffez la mention inutile. »

Une seule envie, lui « biffer » son sourire moqueur !

Pourtant, le coup que porta Lucius à Black ne l'avait pas fait ciller. Il était resté planté là, ancré au sol, droit et fier. Et lorsque le cuir claqua contre la chair de sa joue, son sourire s'agrandit.

« - Peut-être devrais-je demander à mon tendre père de te donner des cours, Malfoy ? »

Personne ne les avait entendu. Personne ne savait s'ils avaient assisté à l'altercation. Mais la voix gronda, et annonça qu'il était de temps de reprendre ses esprits.

« IL SUFFIT ! » tonna le directeur. Le bruit du couloir retomba en un instant, le corps professoral avait surpris la scène et la sanction ne tarderait pas. Dumbledore ne soufflait plus un mot et, tous retenaient leur souffle. Deux professeurs se tenaient derrière lui. Minerva McGonagall avait pris un teint rouge pivoine sous l'effet de la colère. Egon Harrap gardait lui cette pâleur qui le caractérisait. Ses yeux bruns brillaient d'un éclat particulier. Il affichait un petit sourire qu'il ravala aussitôt, espérant que personne ne l'avait surpris.

« - Monsieur Malfoy, veillez m'accompagner.

- Egon... » hésita Dumbledore, contre toute attente. « Etant donné que nous ne sommes pas encore à Poudlard, et que le jeune Black n'a pas encore de maison pour juger son fait ; j'aimerai – pour une seule et unique fois – faire preuve de clémence. Il n'y aura donc point de sanction, mais tout ceci sera dors et déjà inscrit à votre dossier personnel. Il n'y aura donc pas de prochaine fois, me suis-je fait assez clair ? »

Sirius baissa la tête pour marquer son accord.

Lucius grommela entre ses dents.

Le monde amassé dans le couloir s'installa dans les compartiments, et Sirius partit en quête de ses affaires que Vlad avait dû déposé quelque part. Perdu dans ses pensées, il ne sentit pas de suite la main qui tapota sur son épaule. Il finit par se retourner. Un garçon rondouillet se balançait d'un pied à l'autre, chiffonnant un papier dans ses mains tremblantes.

« - Hum ?

- Vous êtes ... heu ... Si- Sirius Black ?

- A mon grand regret.

- Oh ... je dois vous conduire à vos affaires, enfin il me l'a demandé. » Puis il se retourna, et commença à marcher d'un petit pas précipité par s'arrêter devant la porte où Malfoy avait voulu que Sirius aille.

Sirius fit la grimace, puis se pencha pour regarder à l'intérieur. Vide. Il se détendit un peu. Il remarqua sa male coincée dans les filets prévus à cet effet. Il voulut remercier le garçon mais celui-ci s'était envolé.

'Merde ... si je commence à effrayer les gens, ça va être gai ici.' Le sourire posé sur ses lèvres s'étira tristement alors qu'il entrait dans le compartiment. Il se laissa tombé et s'endormit aussitôt.

Deux grands yeux noirs le dévisageait lorsqu'il se réveilla. Par habitude, Sirius lui donna un coup de boule ...

« - Aieeee ! Mais, t'es taré ? » s'exclama le garçon, réajustant ses lunettes.

« - Oh ... désolé. Régulus me fait souvent le coup de se glisser dans ma chambre quand je dors...

- Et du coup, tu l'assommes ?

- Bah mon frère est un peu pervers.

- Et toi, une brute... » dit-il en se massant le front. Le rire de Sirius emplit le compartiment. Le garçon était agenouillé, regardant le monde à travers les lunettes, un grand sourire illuminait son visage alors que un minute auparavant Sirius l'avait envoyé au tapis. « James Potter » annonça- t-il, tendant une main à la brute.

- James Pot d'fleurs ...

- Potter ! » maugréa James. « James P-O-T-T-E-R.

- Du calme, Pot d'... Potter. Enfin, qu'est-ce qu'un garçon d'une respectable famille vient-il faire avec un vilain comme moi ?

- Se prendre un coup de boule, c'est évident.

- Je me disais aussi. »

Les deux garçons furent pris d'un fou rire incontrôlable. Puis le regard brumeux suivant le paysage, Sirius se murmura pour lui-même « Poudlard … dix mois de liberté. » un sourire béat aux lèvres avant de s'endormir.