De retour (déjà ?) pour un tout petit Sabriel,commandé par ma meilleure amie !
C'est du pur Fluff,pour les fans d'hardcore,passez votre chemin !
Désolée pour les fautes !
Bonne lecture !
Tout est noir,sombre lorsque mes yeux se ferment. Je ne vois plus rien,le néant m'aspire,les odeurs s'évaporent et je tombe dans le vide.
Ma chute et lente,lent,je tombe,comme la pluie,qui se fracasse au sol,les nuages me piquent et m'écorchent,le ciel semble sans fin et ma chute l'imite,alors qu'aucun son de sort de ma bouche,entre-ouverte,qui tente d'avaler l'air,qui m'échappe,qui s'enfuit,loin de moi.
Tout est sans fin,tout est horrible,tout est noir,tout file entre mes doigts,mes sentiments sont confus alors que la peur transforme ma salive en acide et que la pluie continue de marteler mon visage.
Un poids,s'écrase sur ma poitrine,des mots sont criés,chuchotés,trop près de mon oreille,trop près de moi,un souffle survole mes lèvres et deux mains entrent en contact avec mon visage,s'accrochent à mes joues et écorchent doucement ma peau,tiennent mes cheveux,m'empêchent de sombrer,de tomber,de crever comme un insecte que l'on écrase.
Alors,la solution m'apparaît,comme un rayon de soleil dans l'obscurité,j'ouvre les yeux,simplement,doucement,et tombe sur la planète au trésor,brillante comme mille feux,pièces d'or dévalant dans tes orbes,le regard paniqué,je vois ensuite ton nez,retroussé,plié,comme si s'était arrêté de fonctionner,alors qu'une grimace de panique se dessine sur ta bouche,qui s'empare immédiatement de la mienne,la lèche,la caresse,de tes lèvres douces,qui me hurlent que tu es là,dans mes bras.
Tu te stoppe,halète,et me regarde,de tes yeux magnifiques,tu m'emprisonne,tes sourcils se froncent et tes cheveux tombent sur ton visage d'Ange,tu me regarde comme ça,longuement,je ne sais pas ou on est,j'ai oublié,tu es bien trop près pour que mon cerveau daigner penser à autre-chose que ton prénom,susurré au creux de mon cœur comme une berceuse,comme un chant céleste,bordé de mille voix toutes plus pures les unes que les autres.
Gabriel Gabriel Gabriel Gabriel Gabriel Gabriel
Je crois que j'ai pensé à voix haute,parce que tu m'embrasse,pour me faire taire,me caresse les cheveux et pose ta tête contre mon torse,doucement,comme un pétale de rose,tu soupire.
« - C'était un cauchemar Sam,un cauchemar,c'est tout,je suis là,je reste avec toi. »
Alors je souris,et referme les yeux,sur que milles et une couleur,m'accompagnent dans ton regard,s'incrustant et virant ces saletés de cauchemars.
