4 ans plus tard
Une suite de « Les dessous du Collège Melody Sanford »
Disclaimer : Voici vos petits amours de chéris enfin de retour, âgés de 21 ans ! Évidemment, le monde perdu ne m'appartient pas, bien qu'il ne soit pas dans cette histoire, alors, les personnages sont empruntés et modifiés. Plusieurs sont à moi. Alan Foy, Melissa Bayor, Andrew Bayor, Diane Krux et ceux qui ne sont jamais apparus dans le monde perdu. Bref, je vous épargne le reste de cette torture qu'on vous impose à chaque fois, nous auteur de fanfiction, quand on fait des Disclaimer super longs (ce que je fais en ce moment lol). Ah non, une dernière chose : si vous me volez mon histoire, je vous actionne !
Résumé : Notre histoire se déroule au Québec, au lieu de se dérouler en Angleterre (puisque pour une histoire moderne, je devais me référer à un endroit que je connais bien lol), mais excepté le système scolaire, ça ne changera rien pour nous. Marguerite, Véronica, John et Ned ont maintenant 21 ans, presque 22. Rendus de jeunes adultes, ils se recherchent, se découvrent, font de nouvelles expériences. Ils subiront toutes sortes de problèmes, traverseront des tempêtes, mais vivront des joies intenses et connaîtront le vrai plaisir.
Note HMI : Héhéhé, j'vous reviens avec une nouvelle note HMI (pour savoir ce que ça signifie, retournez voir mon chapitre 1 de Melody Sanford). Si vous croyez faire une crise cardiaque en lisant des histoires de couples inusités, reculez car je ne suis responsable d'aucun traumatisme ni non plus d'aucune blessure physique ou mentale infligée par mon histoire. J'exagère lol, mais bon. Alors, vous vous demandez comment je peux former des couples inusités alors que les couples sont déjà formés… ? MWAHAHAH !
Rating : PG-13, je ne sais pas s'il touchera au R !
Ce premier chapitre n'est qu'une introduction, on ne commence pas dans le feu de l'action, bien entendu. Et je dédies ce chapitre à Clarissapour m'avoir poussé autant. Parfois, on a juste besoin d'un petit coup de pied pour s'activer. (Pas de jalousie là, il va y avoir assez de chapitres pour tout le monde !)
Prêts ? PARTEZ !
Chapitre 1
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tite école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement...
... Comme une étoile filante
(Les Étoiles Filantes, "Les Cowboys Fringants")
Le ciel orangé couvrait chaleureusement la petite banlieue Melody Sanford, qui se reposait après cette première journée de travail ou d'école. Le cruel mois de septembre qui arrachait les gens de leur torpeur paisible venait de cogner à leurs portes.
Marchant tranquillement dans les rues calmes, quatre jeunes gens discutaient allègrement. Ils se dirigeaient vers une maison qu'ils connaissaient bien. Quand ils rejoignirent la porte d'entrée désirée, Véronica l'ouvrit sans même cogner. Même si elle ne vivait plus chez ses parents depuis quelques mois, elle entrait et sortait chez eux comme si rien n'avait changé.
"Bonjour ! lança-t-elle de sa jeune voix dans la maison étrangement calme."
De légers pas se firent entendre dans toute la maison et apparut une autre tête blonde, se tenant les épaules bien droites et portant un uniforme rouge vif, décoré simplement de boutons dorés.
« Hé ! Soldat Layton, comment va-t-on aujourd'hui ? »
« VEE ! »
Et sans plus de manières, elle sauta sur sa sœur, de la même manière qu'elle l'avait fait toute sa vie.
Les trois autres jeunes adultes sourirent malicieusement en voyant Véronica écrasée par sa sœur sur le plancher. Malgré les apparences, rien ne changeait vraiment jamais.
« Je croyais que tu ne viendrais pas ! s'exclama Finn en se relevant et en aidant sa sœur à se relever aussi. »
« Penses-tu vraiment que je t'aurais abandonné ? On ne se revoit qu'à Noël, tu sais… »
« Hum… oui. Marguerite ! John, Ned ! Je suis très heureuse de vous voir aussi ! »
« Je dois avouer que tu m'impressionnes dans ton uniforme, souffla Marguerite en souriant. »
Finn sourit, heureuse.
« T'entends, soeurette, j'impressionne la grande Parsifal ! »
« Hey, t'as que ce nom à la bouche, toi, non ? remarqua Véronica en lui donnant une bine sur l'épaule. »
« Ah ! Mais moi, j'ai été son héritière. Mais jamais personne n'a pu égalé la PAT ! »
« Allez, suffit Finn avec ces vieilles histoires, sourit Marguerite au moment où Abigaïl et Tom arrivaient avec deux sacs pour Finn. »
« Bonjour les jeunes, salua brièvement Tom. »
« Bonjour Monsieur Layton, salua Roxton en souriant. »
Il y eut quelques salutations polies et Ned enchaîna :
« Alors, Finn, t'aimes le programme d'étude de l'armée ? »
« Oh oui, beaucoup. Il faut être en forme et après, je leur devrai cinq de service. Mais pour tous les privilèges, ça en vaut la peine ! »
Au moment où Finn allait les inviter à s'asseoir dans le salon, la sonnette retentit de nouveau dans la maison. Ayant peur que le véhicule qui venait la ramasser ne soit déjà arrivé, elle ouvrit la porte avec appréhension pour ne trouver que Alan Foy. Elle soupira de soulagement et le fit entrer à son tour.
Tout l'été, il l'avait suivit partout, profitant de l'âge légal de Finn et de sa propre carrure assez bâtie pour un garçon de quatorze ans afin d'entrer dans des clubs ou des bars. À dix-huit ans, Finn le comprenait parfaitement étant donnée que quelque peu avant, elle s'était retrouvé dans la même situation.
Véronica sourit en voyant l'adolescent entrer dans la maison.
« Alors Alan, comment se porte ta sœur ? »
« Selon mes souvenirs, Layton, tu ne la portes pas dans ton cœur. »
Les quatre jeunes adultes sourirent ironiquement à cette remarque. Du plus loin qu'ils pouvaient remonter dans leur mémoire, ils n'avaient jamais porté Danielle dans leur cœur. Abigaïl tendit soudain le cou.
« Ils viennent te chercher, chérie. »
« Oooh non. J'ai même pas eu le temps de vous voir ! »
« Bien voyons, plaisanta Ned, tu nous as "collé aux basques" tout l'été, pour employer ta propre expression. »
« Aww ! Bon, le destin m'appelle ! »
Un homme sortit de la voiture qui venait de se garer devant la porte et, voyant que cette dernière était toujours ouverte, s'écria :
« Soldat Layton ! »
« J'arrive ! Plus tard les formalités, chuchota-t-elle pour elle-même. »
Elle se tourna vers ses amis et sourit.
« Papa, maman, à bientôt et déprimez pas dans la maison vide ! Soeurette, soit sage et toi Ned, tu prends soin d'elle ou je te casse la figure ! »
« Bien, colonel. »
« Marguerite, trouve ta voie et reste Parsifal ! Toi John, si tu te casses encore le genoux en basket, je t'étripe, on veut pas te voir en chaise roulante ! »
« D'accord, je ferai attention, sourit celui-ci, amusé. »
« Alan… Ne fait pas de bêtises. Vous tous, vous veillez sur lui, c'est clair ? »
Marguerite se retint de rire et regarda le jeune frère de celle qu'elle avait autrefois détesté.
« Très bien. »
« Alors, à Noël. »
Il y eut un bref câlin collectif et Finn empoigna ses sacs avant de partir pour se retourner qu'une fois dans l'auto. Elle avait visiblement acquis une sacrée discipline la dernière année.
Quand l'auto fut complètement disparue du paysage, Véronica se tourna vers ses parents qui souriaient tristement.
Elle comprenait ce sentiment, se trouver loin de sa sœur qui, dès la fin de son secondaire l'année précédente, s'était engagée dans les forces de l'armée. Elle avait tout d'abord commencé à étudier sur le campus préparatoire, n'ayant pas l'éducation requise pour se retrouver au véritable programme qui donnait les cours Universitaire. Et cette année, elle entrait au programme Universitaire de l'Armée, à dix-huit ans seulement, un an avant les autres de sa génération.
Et même si elle écrivait tous les jours des e-mails et chaque semaine une lettre, Véronica s'ennuyait d'elle, bien qu'elle ne lui avouerait jamais, comme Finn ne le ferait pas !
Véronica sourit à ses parents :
« Vous en faites pas, elle s'en sortira. »
Abigaïl eut un léger rire et approuva.
« Je ne suis pas inquiète. Alors, les jeunes, voulez-vous rester manger ? Je crois que j'ai préparé trop d'assiettes. »
Voyant qu'Alan se préparait à quitter les lieux, se sentant peu à sa place sans Finn, Tom ajouta :
« Toi aussi, tu es le bienvenu Alan. »
Le concerné arrêta son mouvement et sourit, légèrement intimidé.
« Ah ouais, et tu nous raconteras tout ce que tu fais avec ma sœur hum ? rigola Véronica sachant pertinemment que ce qu'ils bricolaient ensemble restait dans l'illégalité. »
« Oui, bien sûr, toussa Alan en souriant. »
Les parents de Finn n'en semblèrent pas trop ébranlés et tous s'activèrent à aller mettre le couvert.
Une fois le repas entamé, les conversations volèrent de bon train. Tom et Abigaïl voyaient de moins en moins Roxton et Marguerite, étant donné qu'ils commençaient la jeune vingtaine et les questions clichées sur leurs projets les attaquèrent de plein fouet.
Tout d'abord, ils éprouvaient une certaine fierté à l'égard de Véronica. Ayant terminé sa technique en design de mode au Cégep, elle avait tenté de percer dans ce domaine. Malheureusement, considérant son âge, son sexe et son apparence, on la prenait très peu au sérieux. Alors, en attendant elle se promenait devant la caméra et non derrière. Et elle avait acquis une certaine renommée en tant que mannequin… En fait, pendant l'été, elle avait beaucoup voyagé pour des séances de photo de toutes sortes. Pour l'instant, elle avait décroché un contrat très payant dans une agence de mannequin québécoise, elle ne bougerait donc pas trop.
Puisque Ned vivait avec Véronica, Tom et Abigaïl étaient également conscients de sa situation… comme le reste du pays d'ailleurs ! À peine à vingt ans, son premier roman publié avait déplacé les foules en masse dans les librairies. Et il avait acquis une notoriété enviée par plusieurs auteurs. Mais son jeune âge avait des revers de médaille. On le prenait moins au sérieux, malgré le succès phénoménal qu'il avait connu. On le considérait plus comme un play-boy qu'un écrivain sérieux… Pour l'instant, il écrivait un second roman et terminait ses études en journalisme.
Et donc, Marguerite et John occupèrent toute la conversation. Marguerite restait étudiante libre à l'université, depuis trois ans. Elle accumulait des crédits en géographie, en langues et en histoire, sans trop savoir ou cela la mènerait. Quant à John, à part le fait qu'il faisait encore bonne figure à l'Université en Basket-ball, il étudiait en économie et en affaires.
Alan les écoutait et frissonnait à chaque fois. Chacun d'eux semblait si parfait, sa vie menant droit au succès.
« Ma sœur étudie aussi en affaires. »
« Oh je sais, elle est dans presque chacun de mes cours, sourit Roxton. »
« Ce doit être une plaie. »
Véronica, Marguerite, John et Ned eurent un petit rire.
« Marguerite, John, vous êtes toujours ensembles ? demanda Abigaïl soudainement. »
Il y eut un moment de silence qui inquiéta Véronica et Ned.
« Non, répondit Marguerite. »
« QUOI ! s'écria Véronica terrorisée. »
« Non, c'est pas vrai, nous sommes toujours ensembles, sourit Marguerite en lançant un regard complice à Roxton. »
Abigaïl les observa et sourit. Elle prédit mentalement un bel avenir pour ces deux-là.
« Tu es folle ! souffla Véronica, J'ai failli mourir de peur ! »
« Bien voyons, et pourquoi ? »
« Hier vous étiez amoureux et aujourd'hui vous n'êtes plus ensembles ? Il aurait dû se passer quelque de terrible ! »
Tous rirent de bon cœur et la soirée se termina doucement et bientôt, les cinq invités partirent chacun de leur côté. Alan partit en premier et avant de se quitter, Ned, Véronica, Marguerite et John marchèrent un peu ensemble.
« Prochain achat, une voiture ! déclara Véronica qui marchait, sa tête accotée sur l'épaule de Ned. »
« On habite seulement à vingt minutes de marche, sourit ce dernier. »
« Oui, mais pour se rendre en ville, c'est pas pratique. »
« Oui, t'as raison. »
« Woh ! Et vous faites quoi de la couche d'ozone ? se moqua Marguerite. »
« Pff, toi là et ta couche d'ozone ! sourit Véronica. »
Finalement, les deux couples partirent dans leur direction respective et se souhaitèrent bonne marche.
Marguerite et Roxton habitant toujours chez leurs parents respectifs, ils n'avaient pas à marcher trop longtemps. Arrivés devant leurs maisons (qui restaient toujours l'une en face de l'autre), ils prirent un instant pour se quitter.
« Je me sens encore comme une adolescente. Je sors avec mon voisin d'en face, mais j'habite avec mes parents ! »
Roxton rit un peu et approuva.
« Vrai. Mais bon, on ne peut pas tous trouver la richesse à vingt-et-un ans ! »
Elle lui sourit tendrement et lui prit les mains.
« Je t'aime. »
« Je t'aime aussi. »
Ils s'embrassèrent doucement avant de se quitter. Ils avaient l'habitude de passer la nuit chez l'autre que si une paire de parents s'absentait (ce qui arrivait régulièrement étant donné qu'ils avaient maintenant de grands enfants), parce que ce n'était pas très agréable de se sentir surveillé dans la maison familiale.
Quand Marguerite déposa ses clés sur le rebord du mur construit à cet effet, elle sut instinctivement que quelque chose dans sa maison clochait. Toutes les lumières closes lui soufflaient que quelqu'un d'étranger se trouvait dans une pièce et que sa sœur et ses parents étaient étrangement absents.
Elle déposa son coat en jeans sur la patère et enleva ses bottes comme si de rien n'était. Puis, elle suivit son instinct et ouvrit la lumière de la chambre de travail de sa sœur, pour effectivement trouver un homme à moitié chauve, les cheveux qui restaient grisonnants, son nez surmonté de lunettes, assis dans la chaise, souriant ironiquement.
Elle ne sursauta pas et ne montra pas que son cœur s'accélérait de peur.
« Qui êtes-vous ? »
« On m'avait bien avertit que vous étiez forte. J'aurais cru pouvoir vous surprendre. »
« Mes parents, ma sœur, que leur avez-vous fait ? »
« Ils ont gagné un concours pour aller assister à un spectacle. Ils vous ont laissé un mot. »
« Où les avez-vous entraînés ? demanda-t-elle, les dents serrées, Que me voulez-vous ? »
« Oh, mais ils sont vraiment allés voir un spectacle. »
Marguerite dévisagea l'homme et sans se retourner, alla chercher le mot là où sa mère les laissait habituellement. Son écriture était bien la même et ne semblait ni pressée ni apeurée.
« Très bien. Qui êtes-vous ? »
« Je suis un ami. Je suis de votre côté. Je suis ici pour vous offrir un poste. »
« J'ai déjà un travail. »
L'homme rit ironiquement et secoua la tête.
« Un travail pour la GRC, Parsifal ? Ce n'est pas à la hauteur de votre talent. Inspecteur – et presque fonctionnaire en fait – sans couverture. »
« Ma couverture est celle d'une étudiante, monsieur. »
« Voyons, ne soyez pas ridicule. Ils connaissent tous votre vrai nom. Ils ne sont pas sécuritaires. Et leurs méthodes arriérées et sans saveurs ne concordent pas avec votre personnalité talentueuse. Je peux vous offrir bien mieux, Parsifal. »
Marguerite lui jeta un rapide cou d'œil, l'analysant.
« Joli micro molaire. Belle caméra sur monture. »
Il sourit, fier et intrigué.
« Félicitations ! Comment avez-vous vu ? »
« Votre langue a une fâcheuse tendance à aller se frotter sur votre molaire, comme si on venait de vous installer un plombage. Et les gens normaux prendraient peut-être cette ligne sur votre lunette comme une égratignure, mais pas pour moi. »
Il hocha de la tête, persuadé.
« Bravo. Intéressant de voir qu'à dix-sept ans, après votre sortie du secondaire, on vous a tout de suite contacté. Quel âge avez-vous maintenant ? Vingt-et-un ans ? »
« Comme si on ne vous avait pas informé sur mon cas ! »
De nouveau, un sourire sarcastique, mais très impressionné, s'afficha sur son visage.
« Mademoiselle, vous êtes la candidate idéale. »
« Je croyais que la CIA se contentait d'agents États-uniens (N/A : Oui oui les amies, c'est bel et bien États-uniens qu'on doit dire et non Américains !). »
« Oh, et qu'est-ce qui vous faire dire que la CIA s'intéresse à vous ? »
« Vous couvrez mal votre accent et j'ai volé votre badge. »
« Quoi ! »
Il fouilla son veston et sortit son badge à l'insigne de la CIA.
« Voilà, maintenant j'ai la confirmation. »
« Très, très rusée. Réfléchissez, on vous contacte bientôt, jeune dame. »
« Hum. »
Il sortit de la pièce, puis de la maison et Marguerite entreprit de fouiller la maison pour s'assurer qu'aucun micro ou caméra n'avait été installée. Puis, elle s'assura une seconde fois qu'elle avait verrouillé portes et fenêtres.
Elle soupira et rejoint finalement sa chambre. Elle adorait son métier, mais en même temps, ces visiteurs indésirables l'irritaient au plus au point ! Et en plus, on avait dû la filer ces dernières semaines pour qu'elle reçoive ce genre de visite. Même si dans un sens, la visite était bienveillante, on n'avait pas le droit d'infiltrer la maison de ses parents de la sorte ! Elle soupira et se promit de devenir plus alerte et sur ses gardes.
Voilà ! une review plz ?
