Pamû, Pamû, Pamû, Pamû... Toujours cette foutue Pamû !

Kirua suivait en silence le couple qui avançait joyeusement dans la forêt. Gon se tenait tellement près de cette... Chose.

Cette « fille ».

Pamû.

Gon était trop gentil avec, trop tactile, trop doux, trop conciliant... trop... Tout !

Sa mâchoire se serra, il fallait qu'il se calme sinon il risquait de sa faire repérer. Mais il avait soudain des envies de meurtres. Très, très violentes.
Cette fille était insupportable.

Bien qu'au début ça allait.

Gon l'amadouait avec sa gentillesse naturelle et l'empêchait de les tuer tout les trois dans d'atroces souffrances, ce qui était au final... Plutôt une bonne chose.

Ils étaient venus dans cette ville pour prouver leur valeur, leur force pour pouvoir retourner sauver Kaito. Mais ils avaient perdus. Tout ça par la faute de Kirua, qui depuis n'arrivait pas à se pardonner.

Bisckee les avait pourtant aidée, même si au début il semblait à Kirua qu'ils stagnaient, l'entraînement lui avait semblé un peu farfelue, tenir leurs auras autour de leurs corps pendant trois heures ? En quoi cela allait-il les aider ?

Il n'aurait pas dû douter de leur maître car ça les avaient aidés.

Ils étaient devenus forts, beaucoup plus fort.

Mais malheureusement pas assez puisqu'ils avaient quand même perdus. Les hunters pros avaient raison, ils était faibles et Kirua était pitoyable.

« Un jour tu laissera Gon se faire tuer. »

Les mots durs de Bisckee résonnaient inlassablement dans son esprit.

« Tu vas devoir abandonner Gon. »

Il serra les dents de rage mais continua de les suivre en silence. Il le devait. Car tout ça c'était de sa faute...La force que son frère exerçait sur lui avait été trop forte.

Et la douleur amère de voir Gon pleurer et de faire promettre à Knucle à la frontière de sauver Kaito à leur place l'avait brisé. Gon ne pouvait plus utilisé son Nen pendant un mois.

Un mois, c'était le temps qui lui restait avec lui.

Après il partirai.

Son cœur se serra à cette terrible idée, pour l'instant il devait le protéger de toutes attaques possibles car il ne pouvait se défendre seul. Voilà pourquoi ils les suivaient. Bien sûr, c'était la seule raison. Kirua ne pouvait s'abaisser à un sentiment aussi bas que... La jalousie.

Pourtant, quelques secondes après un fait démentit cette affirmation.
Car Gon venait de prendre la main de Pamû. Prendre. Sa. Main.
Kirua refréna à grande peine son aura meurtrière de se rependre jusqu'au couple.

De plus, comment avait-elle fait ? Il ne pouvait mentir, Pamû était attirante. Ou plutôt était devenue attirante. Il y a quelque jours encore, son aura faisait fuir les animaux du quartier et elle aiguisait ses couteaux de cuisine dans un silence flippant. Ses longs cheveux noirs mal peignés cachaient tout son visage, elle faisait juste peur à voir.
Et là... Elle était juste magnifique ! Même ses cheveux avaient changé de couleur !

S'empêcher d'aller l'étrangler devenait vraiment compliqué pour le garçon aux cheveux blancs qui continuaient à grande peine de les suivre en silence.

Un sentiment amère lui prenait la gorge. Pourquoi ce n'était pas avec lui que Gon avait un rendez-vous ?
Il sursauta à ses pensées, comment pouvait-il penser ça ? C'était étrange... Non ?
Ils étaient amis, meilleurs amis, rien de plus. Soudain gêné par la tournure que prenait son esprit, il soupira doucement et essaya de se focaliser sur sa mission.

Quand soudain il sentit une autre aura et Kirua se focalisa sur le danger. La vie de Gon passait avant tout sentiment mystérieux tel que cette soit disant jalousie.

Il douta, devait-il les prévenir ? Il décida que non, après tout Gon ne pouvait pas utiliser son Nen, et sous la colère il pourrait se jeter sur l'ennemi. Et connaissant Pamû, si il les interrompait, elle piquerait une crise et ils se feraient repérés.

Non, il devait y aller seul.

C'est ce qu'il fit. Bien qu'il ne s'attendait pas à ça. Il tomba sur la fourmi chimère que lui et Gon avait battu, une espèce de lapin mutant.

« Fuis » la voix de son frère résonna en lui, et son envie de fuir le transperça de toute part. Non, non, non... Il ne pouvait pas fuir ! Gon avait besoin de lui.

La fourmi le regardait avec jubilation pensant qu'il provoquait cette air de pure panique à l'humain.

« Si tu n'es pas sûr de gagner, fuis », Kirua luttait de toute ses forces, il devait le protéger coûte que coûte.

« Tu ne connais pas sa force », peut importe, il protégerai Gon même si il devait en mourir. Il se mit à hurler de rage prêt à se battre mais pendant qu'il se battait contre lui même la fourmi en profita pour le frapper au visage, ce qui l'envoya valser plus loin.

Elle commença à le rouer de coups sans que Kirua ne puisse rien faire.

Il se sentait si faible, il ne pouvait pas perdre et laisser Gon ! Il ne pouvait tout simplement pas ! Le désespoir le submergea. Sa faiblesse était pitoyable, et entendre l'autre chimère s'extasier pendant qu'il lui donnait des coups de pieds le rendait fou.

Un autre coup de pied plus puissant lui fit perdre le fil de ses pensées et le projeta avec force plus loin.

Il enfonça ses doigts dans la terre avec rage, il ne pensait qu'à une chose : « Je te protégerai ».

- C'est... Mon ami ! Souffla-t-il les larmes se mettant à couler le long de ses joues. C'est mon meilleur ami ! Cria-t-il en se relevant, près à faire face à son ennemi, bien que les larmes coulaient abandonnement sans qu'il ne puisse s'en empêcher.

À cette vu la fourmi eu encore plus envie de le tuer.

«Fuis ».
- La ferme ! La ferme ! La ferme ! Hurla-t-il, essayant de se libérer de l'entrave mental que son frère exerçait sur lui avec tant de force.

Une douleur le prit au crâne, « Fuis » la voix résonna avec plus de force. Il ne voulait pas l'écouter, « Fuis, fuis fuis » il ne pouvait plus rien entendre à part cette voix horripilante, la rage et le désespoir se mêlait à ses larmes.

Il ne pouvait pas le laisser, pas maintenant, pas alors qu'il avait trouver un sens à sa vie. Gon était sa lumière.

- Je refuse de le perdre. Dit-il alors que la fourmi s'apprêtait à le tuer... Gon est... mon meilleur ami ! Clama-t-il alors qu'il arracha violemment quelque chose de son crâne qui l'avait contrôlé beaucoup trop longtemps.

La fourmi arriva prêt du garçon prête à l'achever, lorsqu'il disparut.

Kirua se mit à ricaner et le monstre se retourna surpris. Le garçon avait le front en sang, il était couvert de terre et des sillons s'étaient creusés à cause de ses larmes sur la crasse de ses joues et il... Riait ?

Kirua était infiniment soulagé et regardait l'aiguille qui l'avait dans la main avec un sourire ironique. Son frère l'avait bien eu, il lui avait implanté une aiguille pour le diriger.

Kirua n'était pas faible.

- J'avais une aiguille dans la tête. Annonça-t-il simplement à la fourmi qui ne comprenait pas du tout la situation.

Le monstre le pensa fou, mais remarqua bien vite le changement d'ambiance et commença à avoir peur. Le garçon avait enfoncé sa main dans son crâne, il n'avait pas rêver... Puis avait réussis à éviter son attaque en une fraction de seconde.

- Ah je suis soulagé ! S'exclama-t-il, je vois enfin clair. Enfin, je dirais, je me sens libéré. Dit-il tandis qu'un sourire cruel naissait sur ses lèvres encore enfantines. Dis aux autres fourmis que si vous vous approchez de nous... Vous êtes morts.

Il laissa son aura terrifiante s'écouler lentement tel un prédateur vers sa proie. Ses yeux étaient ceux d'un meurtrier sans merci. Vides de toute émotion, seule la mort s'y reflétait et la fourmi compris qu'elle allait mourir.
Il comprit qu'il était piégé et l'image d'un immense serpent l'entourant lui vint à l'esprit. Il était redevenu ce qu'il était vraiment, un rongeur sans défense coincé par un chasseur.

La sensation le glaça.

Dans un denier élan de survie, il essaya de l'attaquer mais Kirua lui arracha la tête sans aucun effort.

Plus la peine de transmettre mon message. Marmonna-t-il en soupirant le regard vide écrasant la tête fraîchement arrachée avec la seule force de sa main droite.

Bien maintenant qu'il avait réglé ce détail il devait retrouver Gon. C'est ce qu'il se dit. Mais... Il resta planté là. À penser. Il se rendit compte de beaucoup de choses.

Premièrement, il n'était plus la même personne que lorsqu'il avait rencontré l'autre garçon. Son métier de tueur ou encore sa famille n'était plus ses priorités. Il était dévoué à une seule et même personne. Une personne trop douce avec lui. Trop bonne. Trop parfaite.

Il n'avait pas mentit. Gon était sa lumière alors qu'il se noyait dans l'obscurité. Que serait-il devenu sans le jeune hunter ? Son sourire trop éclatant lui vint à l'esprit et il ne put s'empêcher de sourire avec tendresse.

Il l'aimait.

C'était la deuxième réalisation qu'il avait faite. Mais pas un amour approprié, il le savait. Voilà pourquoi il s'était voilé la face, il ne voulait pas perdre cette amitié qui lui était si précieuse.

Il soupira, il aurait le temps de penser à tout ça plus tard il devait vérifier que Gon allait bien. Et retourner voir ce couple qui le rendait vert de jalousie. Maintenant il savait pourquoi.

Il se précipita alors pour les retrouver mais lorsqu'il arriva là où ils les avaient laissé, le couple avait disparu laissant leurs affaires.

L'inquiétude s'empara du garçon aux cheveux blancs.

Vérifiant qu'il n'y avait pas d'autre présence, il imagina les pires scénarios et rentra en vitesse à la maison où ils logeaient.

Ce qu'il y trouva le laissa abasourdi, la pièce était plongé dans la peine ombre, au milieu se trouvait Gon agenouillé entrain d'écrire sur une feuille. D'ailleurs il était entouré de feuilles similaires tout autour de lui avec des mots d'excuses écrit dessus. Et à côté se trouvait Pamû avec une bougie et... Un couteau de cuisine.

Elle se retourna vers lui, la vision de son visage terrifiant et repoussant fit frissonner Kirua de la tête au pied. Elle n'avait plus rien de la belle jeune fille de l'après-midi.

- Que faites vous ? Demanda-t-il perplexe.

- Hein ? C'est évident. Je le punis pour avoir piétiné mes sentiments ! Répondit-elle grinçante, sa voix était devenu rauque et agressive. Kirua lui lança un regard mauvais.

- Tu plaisantes ? C'est toi qui fait des demandes impossibles ! Répliqua-t-il avec hargne. Il jeta un regard à Gon pour s'assurer qu'il allait bien, et c'est avec soulagement qu'il se rendit compte qu'il avait l'air comme d'habitude.

- Laisse nous tranquille, ça ne te regardes pas ! Cracha-t-elle avec véhémence.

- C'est à moi de te dire ça baaaaakaaaa ! Éloigne toi de nous, tous de suite ! Claqua-t-il d'un ton sec et enfantin. À ces mots l'aura de Pamû devint lugubre et elle envahit la pièce lentement, rendant l'air épais et difficile à respirer.

- Pourquoi es-tu blessé ? Demanda-t-elle soudainement.

Surpris il l'a regarda quelques secondes, et haussa les épaules avec nonchalance.

- Je m'entraînais, ça te pose un problème ? Répondit-il finalement, légèrement mal à l'aise en regardant si Gon gobait son mensonge. C'est pourquoi l'attaque surprise de Pamû le surprit légèrement.

- Je vais finir le travail ! Cria-t-elle alors, en se jetant sur lui avec violence, pointant avec précision et habitude son couteau vers son crâne lui plantant entre les deux yeux...

Enfin c'est ce qu'elle croyait.

- Pamû ! S'écria Gon d'un ton moralisateur.

- Tu rigoles ? S'exclama Kirua. J'arriverai à éviter ton couteau en dormant. Déclara-t-il d'un ton condescendant et un sourire hautain.

- J'étais persuadée de t'avoir planté... Marmonna-t-elle avec frustration. Elle commença alors à tremblée de rage et se mit à hurler en pointant son couteau vers eux.

Kirua pris avec aisance Gon dans ses bras et se mit à courir pour éviter la folle furieuse qui les poursuivait.

- Je vais vous massacrer ! Brailla-t-elle.

- Attrape nous si tu peux idiote ! Ria Kirua en courant toujours avec Gon dans ses bras, il commençait à la distancer et ne plus entendre ses grognements enragés quand Gon lui dit.

- Ce n'est pas bien Kirua, elle sera encore plus en colère après !

Il reporta son attention sur son ami, la personne qui faisait battre son cœur, ce qu'il avait découvert depuis peu.

- Tant pis, on se taillera et on la reverra plus jamais !

- Moi, je compte la revoir !

- Tu veux mourir ou quoi ? S'énerva Kirua de plus en plus jaloux, pourquoi Gon insistait il pour voir cette « chose » ? Il était bien juste avec lui non ? Elle est prête à te poignardée dans le dos, ajouta-t-il pour le faire changer d'avis.

- Non elle n'irai pas jusque là ! Ria Gon.

- Tu l'as pas vu avec son couteau tout à l'heure ? S'indigna-t-il, je rêve t'es de son côté ou quoi ? Marmonna-t-il vexé.

Ils trouvèrent enfin un hôtel et Kirua déposa délicatement Gon par terre, ce dernier peu préoccupé par l'état avancé de jalousie dans lequel se trouvait son ami se précipita vers l'accueil pour demander une chambre.

Ils s'étaient installés depuis au moins une heure dans la chambre et Kirua guettait toujours l'entrée pour vérifier que la psychopathe ne les avait pas retrouvée.
Quand soudain Gon s'approcha de son visage. Trop proche.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demanda-t-il mal à l'aise.

- Tu es blessé au front. Déclara-t-il avec un adorable froncement de sourcil, montrant son inquiétude inconsciemment.

- Oh ça... Il rougit légèrement face à l'étude minutieuse de son visage par Gon. Il pouvait presque sentir son souffle sur ses lèvres, ce qui attira irrémédiablement son regard sur celles de son camarade, le faisait déglutir bruyamment.

- Kirua ?

- Ce n'est rien ne t'inquiètes pas. Finit-il par répondre en revenant aux yeux noisettes de Gon qui était toujours aussi... Proche.

- Ah vraiment... Répondit-il, pas convaincu. Mais son sourire revint presque aussitôt. Il faut soigner ça ! S'exclama-t-il en allant chercher une trousse de soin.

- Ce n'est pas nécessaire... À peine avait-il fini sa phrase que Gon se retrouvait en face de lui un coton imbibé d'alcool dans la main. Le garçon aux cheveux blanc sourit attendrit.

- Alors que lui as-tu dit pour qu'elle veuille te tuer ?

- Ah ça... Dit Gon gêné en se grattant le crâne. Eh bien comment dire... Je lui ai dit que ce n'était pas possible que l'on reste ensemble.

- Oui je sais bien ça, mais qu'est ce que tu lui as dit exactement ?

- Bah pas grand chose...
Le garçon aux yeux glacés fronça les sourcils et devint de plus en plus méfiant. Pourquoi ne voulait il pas lui dire ce qu'il avait dit à Pamû ?

- Je sais quand tu mens Gon. Déclara-t-il platement bien qu'il bouillait de l'intérieur. Lui avait-il dit qu'il avait besoin de temps ? Qu'il accepterait de ressortir avec elle après avoir sauvé Kaito ? Ce n'était pas possible. Ça ne pouvait pas être ça. Avait-il dit qu'il abandonnerait Kirua ? Il en tremblait presque.

Alors qu'il y a quelques heures il était près à quitter Gon car il n'arrivait pas à le protéger.

Mais c'était avant.

Avant de se libérer de son frère.

Avant de se rendre compte que Gon était son monde.
Avant de se rendre compte que sa vie n'avait aucun sens sans lui.
Devait-il lui avouer?
Ce sentiment si nouveau et si violent qu'il venait de découvrir ?
Non il ne pouvait pas...

- Pourquoi ça t'intéresse ? Demanda finalement Gon crispé, un brin agressif.

Kirua fut prit au dépourvu, pourquoi réagissait-il comme ça ? Gon était sur la défensive et cela alerta les sens aiguisés du tueur. Quelque chose clochait définitivement. Il devait la jouer fine si il voulait tirer les vers à son ami terriblement têtu.

- Ne le prend pas comme ça... Je pensais qu'on était amis et qu'on se disait les choses. Souffla-t-il. Gon blanchi l'air un peu paniqué.

- Bien sûr que nous sommes amis ! S'exclama-t-il, ces mots, presque enfantins provoquèrent une douce chaleur dans le ventre du Zoldyck. C'était la preuve que Gon tenait à lui. Mais il continua de jouer le jeu.

Il devait savoir.

- Ah bon ? Ce n'est pas l'impression que tu donnes. Quoi ? Tu lui as dis que tu comptais ressortir avec elle ? C'est ça ? Demanda-t-il laissant l'agacement se percevoir dans sa voix, ne pouvant s'empêcher de laisser resurgir sa jalousie maladive.

- Mais Gon resta silencieux. C'est probablement cela qui blessa le plus Kirua. Il se leva violemment.

- Bien ça ne m'intéresse pas de tout façon. Dit-t-il d'un ton cassant.
Il allait partir quand la douce main de Gon le retint. Il avait le visage baissé

- Gon ? Dit-il doucement, interrogatif. Son ami agissait vraiment bizarrement.

- Je ne veux pas que tu crois que tu ne compte pas pour moi. Souffla-t-il d'une petite voix. Encore plus surpris Kirua ne sut que répondre. Alors je vais te dire ce que je lui ai dit même si ça risque de briser notre amitié.
Kirua eu soudainement peur, exagérait-il ? Il n'était plus vraiment sûr de si il voulait savoir ou non.

- Je lui ai dis que... Qu'on ne pourrait pas être ensemble car j'aimais déjà quelqu'un. Kirua se crispa, Gon le sentit puisqu'il lui tenait encore le bras.

- Qui ? Demande malgré tout Kirua le cœur battant à tout rompre. Jamais il n'avait eu autant peur d'une réponse. Gon le mettait dans tout ses états.

À cette question Gon gonfla ses joues agacé, il avait comprit, non ? Pourquoi l'obligeait-il à le dire?

- Toi idiot !

Kirua sourit. Oui, lui. Gon n'aimait que lui et pas cette folle.

- Kirua ? Demanda Gon peut rassuré par la non-réaction de son ami à qui il venait d'ouvrir son cœur. Il ne lui laissa pas plus le temps de s'angoisser plus car il fondit sur des lèvres avec envie.
C'était un baiser maladroit, mais tendre. Un simple moyen de montrer à l'autre ses sentiments.
Ils se séparèrent à bout de souffle, après seulement quelques secondes.

C'était nouveau.

Doux.

Chaux.

Ils étaient amoureux et cela les frappa. C'était tellement juste, normal, leur place était auprès de l'autre tout simplement. Et Gon ria de plaisir. Ils étaient heureux.

Et cette amour pur, sera une force pour les terribles épreuves qui les attendaient.

OoO

Voilà c'est finis ! J'ai été assez rapide sur cette fic', je suis plutôt contente. C'est basé sur les épisodes 43 et 44 de la saison 3. Le rendez-vous avez Pamû m'avait trop soûlée, j'étais obligé d'écrire un truc dessus.

J'étais aussi obligé de parler des hunters pros, qui avaient traités Kirua de faible et pitoyable, aaaah ça m'a trop énervée. Surtout vu ce que devient Nov après .

Je ne me suis pas trop attardée sur la culpabilité de Kirua d'avoir abandonné Kaito, j'en ferai peut être une fic, car ce moment est tellement triste.

J'ai préféré me concentrer sur le combat, les sentiments et un peu d'humour (enfin j'ai essayé), j'ai globalement repris ce qui se passe dans l'épisode en rajoutant ce que j'aurais aimé que Kirua et Gon se disent x)

Même si dans cet épisode Kirua a déjà dit beaucoup, c'était trop chou quand il s'est mis à pleurer et à dire que Gon était son meilleur ami TuT

Car franchement en regardant ces deux épisodes, je ne pouvais m'empêcher de penser que Kirua faisait vraiment amoureux transis/ jaloux/ stalker ! X'3

J'ai laissé le « baaakaaa » car ça me fait trop rire comment il envoie chier Pamû.

Alors quand Kirua dit « Gon est ma lumière » ce n'est pas moi qui suis niaise il le dit vers l'épisode 35, il dit même « Tu es parfois si éblouissant que j'ai du mal à te regarder en face » ! Si c'est pas de l'amour ça...

J'ai aussi utilisé ce que dit Bisckee à Kirua « Un jour tu laissera Gon se faire tuer », je m'en souviens car ça m'a vraiment choquée, c'est grave violent de lui dire ça, mon pauvre Kiri-chouuu TuT

Sinon j'ai hésité pour le titre entre « Jalousie » et le titre qu'il y actuellement et j'ai laissé celui-ci car je trouve ça plus drôle.

Voilà, j'espère que ça vous aura plu autant qu'à moi de l'écrire ! Salut ;)