Hello ! Ce ne sera certainement pas la première fan fic de Assassin's Creed. J'ai plusieurs projets pour être honnête. Enfin j'espère sincèrement que vous allez apprécier. On se retrouve plus bas, bonne lecture !
Chapitre 1 : He is beautiful, isnt he ?
- Un courrier, pour moi ?
Plongée dans une lecture intense, la jumelle Frye sursauta au sons de la voix grave de Jacob qui s'était élevée dans son dos. La jeune femme referma sèchement son livre et se tourna vers son frère, une expression impassible sur le visage.
- Elle est arrivé ce matin, je ne l'ai pas ouverte.
- Mhhh … Peut-être une prétendante qui n'a pas su résister à mon charme irrésistible la dernière fois que je suis passé dans une taverne ? Taquina Jacob en attrapant la lettre des mains fines et délicates mais meurtrières de sa sœur.
- Pauvre d'elle … Soupira l'aîné qui replongea son nez dans son bouquin.
L'enveloppe était d'une simplicité. Cette dernière était toutefois fermée par un sceau de cire rouge mais ce qui était curieux, c'est qu'elle se retrouvait sans aucun emblème décorant la matière rougeâtre, pas moyen de savoir de qui cela provenait dans ce cas. Une lettre sûrement importante, mais de la part de qui ? Craquant le sceau, il en sorti une feuille soigneusement pliée en trois parties et fronça les sourcils lorsqu'il regarda directement la fin pour en savoir l'identité de l'expéditeur. C'était loin de l'idée de la jolie demoiselle ayant écrit une lettre d'amour à Jacob, à son plus grand regret.
- Evie, minauda ce dernier avec un timbre de voix moqueur, le chef des Blighters m'invite à venir le voir au Alhambra Music All, n'est-il pas charmant ?
- N'y vas pas, répondit cette dernière sans aucune hésitation, le regard levé de son livre qui cachait le bas de son visage. Pourquoi il voudrait te voir de toute façon ?
- Peut-être que je devrais aller le lui demander directement ?
- N'y vas pas, répéta plus froidement la jeune femme qui déposa cette fois son livre et se leva pour faire face à son frère. Tu ne comptes pas y aller quand même ?
- Huh, non, bien sûr que non.
Xxx
Son chapeau dans une main, une bière dans l'autre, l'assassin s'assit au fond d'une taverne peu éclairée et se questionnait depuis une bonne heure maintenant. Maxwell Roth, parrain de la pègre londonienne, chef du gang des Blighters, un des sept hommes de main du Grand Maître Crowford Starrick voulait le rencontrer. Il avait promit à Evie de ne pas partir à sa rencontre mais curieux comme il était … Il était à deux doigts de céder et d'aller à ce fameux rendez-vous.
Evie n'en saura rien … Pensa l'assassin qui finit sa boisson avant de se lever, laissant quelques pièces de pourboires qui roulèrent sur la table puis il remit son chapeau en saluant le barman. Il disparut discrètement dans les ruelles sombres, faiblement éclairées par la lune qui avait du mal à se faire une place à travers les nuages épais, probablement qu'il allait y avoir une averse cette nuit. Jacob pouvait en sentir l'odeur, sentir l'humidité pesante sur lui malgré sa veste en cuire.
Le théâtre de Roth était imposant. Jacob en avait déjà entendu parler à maintes reprises mais il n'y avait jamais prêté une attention particulière, lui qui n'était pas fan de ce genre d'ambiance. Les clowns le rendaient mal à l'aise pour être honnête.
Perché sur un toit en face du Alhambra Music Hall, sa capuche sur la tête, Jacob observa les alentours du théâtre et ne vit aucuns sbires monter la garde. Pas de tireurs embusqués, pas de brutes prêts à en découdre. Peut-être que finalement, Roth disait vrai en voulant le rencontrer pour parler business pacifiquement. Il inspira ensuite profondément, faisant alors appel à son sixième sens plus communément appelé ''vision de l'aigle'' qui lui permit de voir si rien de mauvais l'attendait, le nombre de personnes à l'intérieur du bâtiment mais il ne vit que la silhouette de Roth. Il ne détecta rien de dangereux pour sa personne et choisit alors de s'aventurer en territoire ennemi.
Une éclair zébra le ciel, suivit presque immédiatement par un grondement sonore provenant des entrailles de la masse nuageuse juste au dessus de sa tête. Une pluie fine commença à tomber sur les rues de Londres, mouillant légèrement Jacob qui descendait du toit sur lequel il s'était posé avant de se jeter dans la gueule du loup.
Atterrissant souplement sur ses pieds, Jacob rejeta sa capuche en arrière et remit son chapeau en place avant de se figer devant la grande porte du Théâtre. Il n'avait pas peur, il était plutôt curieux de savoir qui était ce Maxwell. Il allait l'ouvrir mais la grande porte resta fermée. Était-ce une blague ? Oh mais non … Peut-être que passer par derrière ?
- Et si jamais il n'y a pas de portes … Je passerais par les fenêtres.
Jacob avait vu juste. En contournant le bâtiment, il aperçut une porte derrière gardé par une personne. L'assassin fouilla dans sa poche et en sorti la lettre de Roth. Lorsque leur yeux se croisèrent, Jacob n'hésita pas une seconde et devança l'autre en s'annonçant.
- Je viens pour voir Mr. Roth, lui dit-il en tendant la lettre. Quant à l'autre, il le regarda quelques secondes sans rien dire avant de demander sur un ton neutre.
- Des armes ?
- Huh … Non merci, j'ai les miennes, rétorqua l'assassin avec un sourire espiègle.
- Veuillez entrer alors, l'invita ce dernier en ouvrant la porte sans même lui accorder un sourire.
En entrant, les sens de Jacob se mirent en alertes. Un environnement inconnu le rendait toujours nerveux. L'intérieur du théâtre était dominé par la couleur des Blighters, rouge cochenille, mais il n'y avait personne, sauf Roth qui lorsque Jacob se fit moins discret en traînant le pied pour éviter de le prendre par surprise, se retourna avant largement les bras, un grand sourire au visage.
- Ah ! Notre invité d'honneur est là !
Charmant, se surpris Jacob à penser avec horreur lorsque ses yeux s'étaient déposés sur le visage de Roth alors qu'il venait à peine de se retourner face à lui. Il le dévisagea sans vraiment le vouloir, intrigué par les cicatrices sur le coté gauche de son visage qui ne l'enlaidissait pas pour autant. Le leader des Blighters se racla la gorge pour attirer l'attention de Jacob qui revint à lui en s'excusant presque de son impolitesse.
- Viens, assieds toi, continua ce dernier en lui désignant la chaise, alors qu'il se retournait quelques secondes pour attraper un pichet d'alcool et un verre. Cela fait un moment que je t'observe, j'ai trouvé que tes coups d'éclats contre le grand Crowford Starrick était flamboyant !
Jacob ne comprenait pas, ses sourcils se rejoignirent curieusement alors que sa main s'était refermée sur son verre d'alcool, buvant quelques gorgées généreuse. Roth n'était pas censé être un allié de Starrick ?
- J'ai éliminé bons nombres de tes hommes, les uns après les autres, objecta l'assassin, ça ne te rend pas furieux ?
- Bien au contraire ! La surprise est le piment de la vie ! S'exclama vigoureusement Roth qui hypnotisa curieusement Jacob avec sa moustache qui bougeait à chaque fois qu'il parlait. Pour Mr. Starrick, c'est une autre histoire. Je me noie dans les consignes. C'est d'un ennuie mortel.
L'assassin l'écoutait mais son regard restait bloqué sur sa bouche en mouvement. Ce n'était pas dans ses habitudes. Mais lorsqu'il releva le regard pour le fixer dans les yeux, ce qu'il y vue dans ses iris lui hérissa l'échine. Une flamme, de la passion, la destruction, la folie, la brutalité.
- Et si, nous unissions nos forces pour l'abattre ? Roth baissa d'un ton tout en s'approchant plus près de sa personne.
- Ma foi … Hésita Jacob qui redirigea son attention sur son verre. Je ne sais pas trop …
- Mon ami si notre association ne te permet pas de faire du mal à ce cher Starrick, insista le moustachu, alors je t'autorise à envahir ce théâtre et me tuer de tes petites mains.
Machinalement, Jacob regarda ses mains puis il revint au sujet de Roth dont il ne comprenait pas la motivation. Pourquoi se retourner contre le chef des Templiers de Londres. Le pouvoir ?
- Et, qu 'est-ce que tu y gagneras ?
- La chance de m'amuser un peu avec l'homme le plus courageux de Londres !
Jacob eut un rire léger, flatté par les propos de l'autre. Il leva son verre pour sceller le marché avec ce nouvel allié qui se promettait être fort intéressant. Charismatique et inavouablement attractif.
- Marché conclu, finalisa l'assassin qui fit claquer son verre contre la bouteille de Roth.
- Ha, ah ! Se mit à rire le plus âgé qui fut accompagné de Jacob avant qu'il n'appelle son subordonné. Lewis ! Prépares ma voiture ! Avant de se tourner vers Jacob, tout excité. On y va ?
xxx
« Notre liberté Jacob. Nous la prendre est le plus grand des péchés. Ce n'est pas naturel. Ça nous prive de notre humanité. »
Jacob revivait la soirée avec Roth en boucle dans sa tête, allongé de tout son long sur le canapé du train qui lui servait de base ambulante. Son chapeau penché en avant, il tentait de trouver le sommeil en cachant ses yeux de la lumière. Pour la première fois depuis quelques années, il c'était amusé. Roth était un sacré phénomène. Roth savait s'y prendre avec lui, il avait su taper dans son intérêt. Mais cela faisait plus d'une semaine qu'il n'avait pas eut de nouvelles.
Roth, Roth, Roth, Roth, il n'avait que ce nom à la bouche.
Jacob se languissait de revoir cet homme, impatiemment comme un enfant. Il attendait qu'il lui envoi une lettre pour l'inviter afin qu'il court le rejoindre et ressentir des choses qu'il pensait ne plus pouvoir éprouver : la liberté. Roth était chaotique, lunatique mais si poétique, ce mélange qui ne le laissait pas indifférent.
- Jacob ? Ce n'est pas de toi de rester allongé si tard. Un problème ?
Evie Frye.
- Mh ? Non. Pourquoi, très cher sœur ?
- Jacob ... Soupira la jeune femme qui n'appréciait toujours pas le ton qu'employait son frère pour se moquer d'elle avec ce petit sourire en coin. Tu t'es occupé de libérer les enfants dans cette usine ?
- Non, pas encore, j'étais occupé.
- Occupé ?
- Oui, occupé Evie. Et toi, avec Greenie ?
- Mr. Green, et ne changes pas de sujet Jacob, sil te plaît.
- Non vraiment, tout va bien. Je suis sur une affaire avec Freddy et-
- En parlant de Fredderick, tu as vu ce que tu as fais Jacob ? Lors de ta dernière mission tu as faillit détruire toute l'économie de Londres ! J'ai dut ENCORE passer après toi. Franchement, quel genre d'assassin tu es ?
- Le genre irrésistible ? Taquina ce dernier en enlevant le chapeau de son visage, remuant ses sourcils en rythme.
- Jacob Frye, je jure que je vais t'étriper !
xxx
- Entrez donc Mr. Frye.
- Merci Lewis.
D'un signe de chapeau et un sourire charmeur aux lèvres, Jacob remercia le portier et entra dans le théâtre de Roth. Il ne l'avait pas prévenu de sa venu mais qu'importe, lors de leur dernière rencontre qui remontait à bien une semaine il avait bel et bien mentionné le fait de revenir lorsqu'il le souhaitait alors, pourquoi pas aujourd'hui ?
Silencieusement, il rejoint la table à laquelle il c'était assis la première fois pour y trouver le propriétaire des lieux et y aperçut Roth à genoux, les bras sur le mobilier, observant d'un air rêveur l'oiseau noir qui se tournait dans tout les sens dans sa cage. Le Parrain ne remarqua pas tout de suite la présence de Jacob mais l'assassin fit en sorte qu'il le découvre en traînant les pieds, signalant sa présence. Ce n'est pas pour autant que ce dernier bougea de sa place, bien au contraire, il continua de regarder son bel oiseau jusqu'à chuchoter intimement à Jacob.
- Jacob ! Il est magnifique, n'est-ce pas ?
Le plus jeune regarda la bête de plus près et répondit avec un hochement de tête entre le oui et non tout en expirant l'air de ses poumons à la manière d'un petit rire sarcastique, il n'avait pas vraiment d'avis là-dessus pour être franc.
La voix grave de Roth avait manqué à l'assassin qui était impatient que ce dernier se mette à parler. Il voulait le faire parler. Mais comment divertir ce grand homme alors que lui n'était qu'un … Idiot téméraire ? Jacob était un idiot. Mais un idiot hilarant. Peut-être même que Evie s'en sortirait mieux à sa place.
Le brusque mouvement de Roth qui s'était relevé sorti Jacob de sa rêverie. Il était vrai qu'il n'était pas venu ici pour s'amuser mais bel et bien pour travailler. Mais était-ce réellement pour la seule raison … ?
- Je nous ai prévu une nouvelle sortie en grandes pompes !
- Vraiment ?
- On a du pain sur la planche darling, trois des hommes de Starrick vont bientôt disparaître.
C'était une excellente nouvelle qui réjouit Jacob.
- Oh … Tu es une vrai crapule, minauda Frye qui sentait déjà son sang bouillir d'anticipation dans ses veines.
- Oh ! Et, je t'accompagne. Cette fois il n'y a pas de raisons pour que toute la gloire te revienne.
Roth tapota plusieurs fois Jacob pour accentuer chacune de ses phrases, sur différents endroits. Ce n'était peut-être que des touchers anodins, non, qui AURAIENT dut êtres anodins mais le jeune homme n'était pas sûre de savoir ce qu'il se passait actuellement dans son propre crâne.
- Alors ne perdons pas de temps, prenons ma voiture !
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Jacob regarda Roth s'en aller sur un bateau avec les trois cibles travaillant pour Starrick que l'assassin avait enlever pour lui. Sa mission était terminée, il n'avait qu'à partir se reposer dans sa base ambulante mais l'envie n'y était pas. Au fond de lui, il était toujours un peu déçu que Roth ne lui dise pas de lui tenir compagnie un peu plus longtemps. Qu'est-ce que Jacob espérait en fin de compte ?
Déambulant sans réels but dans les rues de Londres, l'assassin releva les yeux vers l'horloge immense du Big Ben dont les aiguilles pointaient les une heure du matin.
Retourner au train ? Le théâtre de Roth était définitivement plus près que son repaire. Pourquoi ne pas lui rendre une petite visite improvisé ? Peut-être qu'il dormait déjà à cette heure-ci de la nuit, mais Jacob voulait penser le contraire.
Une obsession grandissante envers le plus âgé empoisonné progressivement les tripes de Jacob qui ne savait toujours pas si il éprouvait que de la fascination envers lui. Son être tout entier était perturbé. Pour lui, c'était simplement une obsession envers une personne qui partageait les mêmes traits que lui.
Sans plus attendre, l'assassin enclencha le mécanisme de son gantelet, activant la tyrolienne qui le propulsa sur un premier toit. C'était bien plus rapide de se déplacer sur les toits de Londres qu'à même le sol où certains Blighters parfois grisés venaient l'importuner sous prétexte qu'il était le leader des Rooks.
Les toits humides n'étaient pas un problème pour le prodige de l'escalade qui en sautant d'une toiture à l'autre retombait souplement sur ses pattes à la manière d'un félin. L'insigne imposant du Alhambra Music Hall était illuminé par des ampoules rouges, visible à des kilomètres à la ronde même dans l'épais brouillard qui s'élevait doucement dans la nuit. Jacob ne parvenait même plus à apercevoir le sol, seuls le sommet des lanternes semblaient encore pouvoir se tenir à la surface de la matière brumeuse.
Cette fois-ci, Jacob ne se dérangea pas à descendre jusqu'en bas du bâtiment et entra par la première fenêtre qu'il crocheta. Il referma soigneusement derrière lui et pour une fois, prit le temps d'observer les lieux. Vue de sa position, l'endroit était immense. Bien plus grand que ce qu'il aurait put penser en réalité.
Il trouva rapidement Roth, sur scène. Il ne le vit pas en premier, il entendit sa voix. Il chantait. Bon dieu, Roth chantait et c'était d'une puissance … D'une façon si mélodique, dramatique. Il pouvait ressentir les vibrations de la voix de ce dernier dans sa propre poitrine, ressentir l'émotion.
Jacob se rapprocha et prit place sur un fauteuil du premier étage, caché par la pénombre. Il y resta, là, à écouter son chant, captivé. Il avait souvent écouter des hommes et des femmes chanter mais jamais aussi intensément que ce cher Maxwell Roth.
Lorsque ce dernier finit sa répétition, Jacob se leva et se mit à applaudir, surprenant Maxwell qui lança un regard interrogateur à l'inconnue.
- Je suis au courant du fait que tu sois un artiste Roth, mais je ne savais pas que le sons de ta voix était aussi …
- Impressionnante, darling ?
- Captivante.
- Je vais alors prendre cela comme un compliment, Mr. Frye, répondit le plus vieux qui fit la révérence gracieusement, penchant son corps en avant, une jambe croisé derrière lui. Que viens tu faire ici, à cette heure ?
- Je cherchais un peu de divertissement avant de me retirer de la rue pour me reposer.
- Et, tu as donc finit par infiltrer mon théâtre ? Ricana faiblement Roth avant de secouer la tête. C'est bien digne des assassins, pourquoi est-ce que cela m'étonne ?
- Ton théâtre était sur mon chemin et j'espérais que tu sois encore debout, dans l'espoir de boire en bonne compagnie.
- Charmant, my dear, approuva le plus âgé qui l'invita à descendre du premier étage pour le rejoindre. Dis moi Jacob, demanda alors ce dernier en attrapant un verre posé sur la table dans lequel il versa du vin. Es-tu un homme de scène ?
L'assassin rejoint Maxwell à l'arrière de la scène et s'assit à table, attrapant le verre que lui tendait son homologue. La question le fit légèrement ricaner car bien sûr que non qu'il ne l'était pas. Il travaillait dans l'ombre pour servir la lumière.
- Mh, je crains fort ne pas l'être.
- Fort dommage mon ami, car je vois en toi un artiste qui pourrait faire jalouser n'importe quel concurrent potentiel. Mais est-ce que c'est parce que tu ne peux pas, ou parce que tu ne veux pas ?
- Mh … Souffla Jacob qui fit mine d'être absorbé par la couleur pourpre de son breuvage avant que ses lèvres ne découvrent ses dents sur un léger sourire. Mon credo ne me permet pas de me placer en avant, Roth. Un assassin se doit d'être discret.
- Au diable le credo … Répliqua Roth qui s'assit sur la table à coté de Jacob. Toutes ces règles te retiennent prisonniers, Jacob. Avec elles, tu ne pourras jamais devenir qui tu veux, réellement.
- Je dois avouer que, commença le brun en sirotant son vin, je suis bien moins assidu que ma cher sœur en ce qui concerne nos vieux dictons. Mais il y en a un, néanmoins, auquel j'attache vraiment de l'importance.
- Et quel est-il ? Demanda curieusement Roth, la voix grave.
- 'Rien n'est vrai, tout est permis.'
Roth prit alors un air penseur, une main touchant une extrémité de sa moustache alors que Jacob finissait sa boisson, son regard rivé sur le plus vieux. Il semblait réfléchir.
- Intéressant concept, my dear ...
Le plus vieux fit un bon en avant pour se lever avant d'attraper les mains de Jacob afin qu'il suive son mouvement. Le cœur du jeune homme fit un bon dans sa poitrine. Il hésita avant de se lever, faisant poids mort sur sa chaise mais lorsque ses yeux se plantèrent dans ceux de Roth, ce fut comme un mécanisme que l'on débloquait au niveau de ses genoux.
Le criminel le dirigea sur la scène immense de son théâtre avec son sourire farouche avant de l'attirer contre lui. Il plaça sa main droite sur la hanche de l'assassin tandis que l'autre tenait sa main en l'air.
- Roth … ?
- Allons, allons, Mr .Frye. Je suis convaincu qu'un homme comme toi sache faire quelques pas de danses.
- Ma foi … Oui mais … Tenta de protester Jacob qui sentait son sang battre dans ses oreilles.
Roth vint faire pression sur leurs mains enlacées, entraînant Jacob à avancer d'un pas sur le coté. Guidant la danse, Maxwell se mit à rire lorsqu'il aperçut Jacob regarder ses pieds, étudier comme il bougeait pour le suivre.
- La danse, Jacob, c'est quelque chose d'instinctif. Ressens là, apprivoise là.
Murmura le Blighter de sa voix grave qui fit frissonner le jeune assassin. Sa main posée sur l'épaule de son homologue, Jacob ne mit pas longtemps pour s'harmoniser avec le rythme de Roth. Ses pas devinrent plus fluides, il avait même cessé de marcher sur les pieds de son partenaire.
- Je dois dire, Jacob, que tu un être particulier, tu pourrais être tellement plus si toutes ces règles ne te retenaient pas.
Roth rapprocha leur bassins l'un contre l'autre grâce à la main crochetée à sa hanche et Jacob ne rechigna pas, il se laissa faire docilement, le corps chaud et ferme de son homologue pressé contre le siens. Le souffle court causé par l'adrénaline, l'assassin se perdit dans les iris sombre de son propriétaire. Le feu ardent qu'il y voyait à l'intérieur était d'une intensité envoûtante.
- Hélas … Murmura Jacob qui baissa d'un octave avant de faire un mouvement brusque, ayant prit l'initiative de mener la danse cette fois.
Le rythme changea et devint plus chaotique, Maxwell suivant parfaitement chaque mouvements corporel de son partenaire. Une danse pour la dominance s'engagea mais les deux hommes combiner leur cadence, leur balancement. L'échange était violent mais ce n'était qu'au plus grand plaisir des deux danseurs qui se lançaient des regards explicites, des sourires en coins. Leurs souffles se mélangeaient, s'abattaient sur leur visage respectifs. Roth avait une danse plus souple que celle de Jacob qui était plus brutale mais ces deux combinaisons formaient un atout irrésistible, terriblement excitant.
Maxwell reprit la main sur le rythme, dominant cette fois Jacob qu'il vint faire pencher en arrière pour le dernier acte dans un ultime pas de danse artistique. L'assassin avait légèrement relevait la jambe pour s'en servir de balance, sa main gauche fermée sur sa hanche, l'autre sur l'épaule de Roth alors que ce dernier avait plaqué une main sur le bas du dos de Frye, l'autre entre ses omoplates.
- Mr. Frye.
- Maxwell ?
Encore hors d'haleine, Jacob se concentra pour récupérer son souffle, s'attardant sur les lèvres de Roth avant de relever son regard pour le fixer dans les yeux. Son cœur rata un battement lorsqu'il senti l'autre scruter au plus profonde de son âme, ses doigts se resserrant sur les habits de son homologue quand Roth vint lui ôter son oxygène à la source, ses lèvres pressées contre les siennes, épousant parfaitement leurs formes.
Déstabilisé, Jacob ne broncha pas mais la pression de ses doigts sur Roth ne fit que se renforcer. Roth n'insista pas plus et lorsqu'il vint se remettre bien droit, le visage de Jacob resta caché sous l'ombre de son chapeau mais les rougeurs de Jacob ne purent échapper au leader.
- Mon cher, quelle surprise. Est-ce parce que tu n'as jamais embrassé personnes où parce que je suis un homme ?
Jacob resta silencieux, comme si il avait donné sa langue au chat mais le chat en question n'était pas d'une patience à toute épreuve. Alors lentement, la main ganté de Roth vint se déposer sur le médaillon de Jacob au niveau de son cou avant de remonter lentement sur sa gorge, suivant sa jugulaire où le sang pulser sous la pulpe de ses doigts avant d'attraper son menton. Il fit incliner lentement le visage de Jacob sur le coté, dévoilant à peine ses yeux cachés par le bord de son chapeau.
L'expression faciale de Jacob était indescriptible. Sa beauté était un crime de dame nature en personne. Jacob resta muet, ses yeux rivés sur Maxwell qui le dévorait du regard.
- Personne, finit par chuchoter l'assassin, sans aucune gêne apparente.
- Est-ce une bonne chose ? Chuchota Roth sur le même ton en venant faire glisser son pouce sur les lèvres de Jacob, envoyant par la même occasion un délicieux choc électrique dans tout le corps de l'assassin.
- J'ai encore beaucoup à apprendre, Roth.
- Haa … La jeunesse … Minauda l'autre suavement en se rapprochant. Permets moi de t'initier.
Xxx
Jacob eut le temps de rentrer dans la chambre de Roth et enlever fébrilement sa veste en cuire qu'il déposa sur le dos d'une chaise.
- Je t'en prie, prends donc tes aises Jacob, minauda Roth derrière lui en déposant ses mains sur ses cervicales dans le but de l'apaiser un peu avec un petit massage, soutirant chez le plus jeune un soupir d'aise, remuant ses épaules pour faire rouler ses muscles sous les doigts de Roth.
L'assassin profita ainsi que le propriétaire des lieux s'éloigne un peu pour ôter son gantelet, son impressionnant arsenal d'armes qu'il aligna sur la table, puis il entendit Roth verrouiller la pièce. Il lui jeta un regard interrogateur par dessus son épaule.
- Juste une simple précaution, my dear. Tu n'as pas envie que Lewis participe à notre petite soirée … Me tromperais-je à ce sujet ?
- Huh, non.
- Alors … Nerveux ? Minauda Roth en tournant autour de lui tel un oiseau de proie.
- Je mentirais si je te disais que non.
- Tu sais, il n'est pas trop tard pour t'en aller, Jacob. Je ne voudrais pas te forcer à faire quoi que ce soit.
- Roth … Roth … Roth … Répéta le jeune assassin plusieurs fois avec un sourire en coin alors qu'il se rapprochait de son allié. Où est le plaisir à fuir ?
- Je n'en attendais pas moins de toi, darling … Et si, nous passions à quelque chose de plus agréable ? Renchérit le plus vieux qui fit courir deux de ses doigts le long de sa gorge.
- Avec plaisir, Roth, ronronna l'assassin qui se laissa aller contre le mur sous la pression de Roth.
- C'est le but, très cher …
Pour la seconde fois de la soirée, Roth déposa ses lèvres sur celles de Jacob. Il ne voulait pas effrayer ce petit oiseau qu'il tenait entre ses serres en écoutant ses pulsions mais Jacob était un jeune homme au taux de testostérones élevées, il survivrait aux avances de Maxwell.
Soupirant contre les lèvres de Roth lorsque ce dernier glissa une main sous sa veste légère à la couleur verte, joliment décoré par des motifs florales, Jacob entrouvrit légèrement les lèvres et son homologue prit cela comme un signale, glissant lentement sa langue sur les lèvres charnues de son future amant pour commencer avant de dépasser ces deux morceaux de chaires afin de retrouver sa jumelle. Jacob se montra timide aux premiers mouvements, hésitant mais Maxwell était un bon professeur et rapidement, le naturel téméraire de Frye revenait au galop.
Ses baisers au premier lieu maladroits devinrent un peu plus précis, un peu plus affamé pour Maxwell, mordillant tantôt sa langue puis sa lèvre inférieur alors que de son coté, le plus âgé s'occupait de détacher la ceinture qui entravait sa veste verte. Lorsque la ceinture tomba enfin, sa veste s'ouvrit et les mains de Roth purent se faufiler sous le léger vêtement blanc que portait Jacob, caressant son ventre en sentant ses muscles se contracter sous son passage, avant de remonter lentement jusqu'à son torse sur lequel il s'attarda, la respiration de l'autre soulevant sa cage thoracique rapidement avant de s'arrêter brusquement, comme si il retenait son souffle. La réaction intéressante de l'assassin fit sourire le criminel.
- Excité ? Taquina Roth qui, de ses lèvres passa à sa gorge, embrassant sa peau tendre et palpitante. Un gémissement monta dans la gorge de Jacob, le surprenant lui-même et il rétorqua sur un ton provocateur.
- C'est tout ce que tu as … ?
- Oh … Mon cher et tendre ami … Bien sûr que non.
Un soupir s'échappa des lèvres de Jacob. La bouche experte de Roth taquina une partie sensible chez le jeune Rook. Le plaisir montait dangereusement dans le corps de Jacob, comme la lave d'un volcan qui remontait lentement jusqu'à la cheminé, embrasant chaque parcelles de son corps. Un mordillement sur son cou sensible, puis satisfait par le sons suppliant de Jacob, le plus âgé recula sous le regard frustré de son homologue.
Sans même lui donner le temps d'ouvrir la bouche, Maxwell attrapa Frye par les épaules et le décolla du mur, le poussant ensuite sur son lit. Surpris, un petit couinement avait échappé à Jacob qui se retrouva allongé sur le dos, les jambes toujours suspendu dans le vide. Il se releva doucement sur ses coudes et observa là, le maître de ce spectacle enlever ses habit avec grâce. Sa cravate glissa entre ses doigts gantées jusqu'à ce qu'elle rejoigne le sol, puis Roth entreprit d'enlever le haut de son costume de jais avant de s'approcher à pas lent vers Jacob, enlevant un à un ses gants qu'il jeta sur la forme allongé sur son lit qui l'observait avec envie.
Roth n'était pas mécontent de savoir que son jeu de séduction était resté intacte.
Ils restaient tout deux silencieux, tout se jouait dans le regard. Jacob retint son souffle lorsque ce dernier grimpa lentement sur le lit, un genou, puis l'autre, jusqu'à ce qu'il vienne ramper jusqu'à lui et ne finisse par le chevaucher. Timidement, le Rook vint déposer ses mains sur les hanches de Roth. Le plus âgé en eut un sourire taquin. Jacob remonta alors lentement ses mains sur les côtés de son partenaire, laissant ses mains remonter lentement jusqu'au visage de Roth dont il captura l'expression. Aussi avide que lui. Les lèvres de Roth étaient si tentatrices, à sa porté alors sans hésiter, une main glissa de la joue de son partenaire et vint rejoindre doucement sa nuque, agrippant doucement les cheveux sur sa nuque avant de le faire pencher en avant. Un nouveau baiser fut échangé mais cette fois, Jacob était plus gourmand, plus demandeur. La fougue de la jeunesse, se dit Roth qui sourit intérieurement.
- Roth … ? Gémit le Rook lorsque les mains de ce dernier quittèrent le torse de Jacob pour attraper le bord de son pantalon.
- Ai confiance, darling, il murmura de sa voix suave à l'oreille de Jacob qui en frissonna.
Les mains de Roth s'activèrent et vinrent retirer d'une traite le pantalon de Jacob, le dénudant jusqu'aux cuisses, dévoilant la partie la plus intéressante de son corps. Jacob ne pipa mot sur le fait que Roth le fixait et préféra lever une jambe pour l'aider à ôter son habit qui tomba sur le sol. Ce n'était qu'un détail pour Roth si Jacob portait encore sa cravate rouge curieusement attaché et sa chemise blanche.
- Jacob, darling, fouilles donc dans ma table de nuit, il doit y avoir une bouteille.
- Huh … Une bouteille ? Je ne sais pas si boire est une bonne idée, Roth rit mais pressa le jeune homme à s'exécuter.
- Pas ce genre de bouteille, très cher, ça va nous êtres utile.
Jacob le fixa, un sourcil en l'air mais finalement s'exécuta pour éviter de ne tuer l'ambiance forte intéressante. En fouillant dans le tiroir, Jacob sorti une bouteille en argent, comme une gourde selon lui puis la tendit à Roth qui le remercia avant de faire claquer une main sur la hanche de son partenaire.
- Jacob, my dear. A quatre pattes.
La voix de Roth était plus autoritaire et même si la demande ainsi que la position était embarrassante, il finit par se retourner doucement et se tenir sur ses membres.
- Pour un assassin, tu n'es pas très souple, mh ? Demanda Roth avant de déposer sa main sur le dos arrondi de son partenaire. Il te faut cambrer ton dos pour ressentir le plus de sensations, darling.
Roth appuya sur le bas de son dos d'une main avant de se relever sur ses genoux pressant son entres-jambes contre les fesses de son homologue alors qu'il appuyait sur l'arrière du crâne de ce dernier pour le faire pencher en avant, enfouissant sa tête dans les coussins. Jacob comprit assez vite comment utiliser son corps et exploita ses avants-bras sur lequel il reposa son menton. Jacob pouvait sentir contre lui l'érection de Roth, ce fut comme un coup directe sous la ceinture et étrangement, son corps réagissait à cette pulsion.
- Parfait Jacob, je vois que tu comprends vite.
Sa main sur l'arrière du crâne brun de Jacob quitta cette partie de son corps pour suivre la première qui était restée sur sa hanche. Roth, vint alors écarter doucement les jambes de Jacob en donnant de petits coups de genoux sur les chevilles de son partenaire.
- Si je ne possédais pas une once de respect pour toi, Sir Jacob, je crois bien que j'aurais ravagé ce corps sans le moindre état d'âme, mais où est l'amusement dans tout cela ? La contraction des muscles abdominales de Jacob indiqua à Roth qu'il riait silencieusement.
- Me prendrais-tu pour une pleurnicheuse ?
- Non darling, non, murmura le plus vieux. Mais je peux changer cela en te faisant supplier.
- A-Ah.. ?
Sa voix se bloqua dans sa gorge lorsque Roth vint frictionner son entres-jambes lentement contre ses fesses, caressant doucement son entrée même à travers son vêtement fin, ses parties intimes. Un nouveau roulement de hanches de la part de Roth, et Jacob gémit plus fort cette fois, exprimant son désir pour le plus âgé qui recommença mais cette-fois ci, plus sec. Jacob ferma ses yeux, mordant doucement dans sa propre chaire alors que Roth bâtissait en lui une chaleur qui allait presque finir par le consumer tout entier. Le plus vieux continua sa manœuvre jusqu'à ce que Jacob se décide à suivre le rythme, remuant ses hanches lentement, mais c'était comme si Roth avait attendu ce geste. Il s'arrêta brusquement et s'éloigna de quelques centimètres de Jacob qui, haletant, regarda Roth en arrière, suppliant qu'il continue.
- Patience …
Le prévenu Roth comme un parent le ferait avec un enfant trop impatient. Jacob n'en rajouta pas et retourna à sa position initiale avant qu'il ne sente Roth tirer sur son sous-vêtement. Le Rook ressenti comme un élan de pudeur et bougea son bras pour éviter que le Blighters aille plus loin mais se retint de justesse. Il ferma les yeux et mordit sa chaire une seconde fois, son cœur s'emballant furieusement dans sa poitrine.
Son vêtement tomba jusqu'aux plies de ses genoux et Maxwell ne perdit pas une seconde pour venir masser les fesses fermes de son partenaire. Le moment de gêne passa assez rapidement, submergé par un flot de plaisir. Pourquoi avoir honte de se montrer à Roth ?
Il voulait tout de Roth. Il donnerait tout pour Roth. Car cet homme était son obsession. Ladite obsession se pencha sur lui, collant son torse à son dos et il lui chuchota suavement à l'oreille.
- Toi et moi. On pourrait gouverner le monde ensemble, darling.
Le jeune Rook entendit derrière lui le sons caractéristique d'un bouchon de liège qui se faisait déloger avant d'entendre un liquide couler, sûrement sur les mains de Roth mais Jacob eut un sursaut de surprise lorsqu'il senti le liquide poisseux que Roth utilisait comme huile, couler le long de la fente, allant même goutter le long de l'intérieur de ses cuisses.
Roth fut délicat avec Jacob, massant son entrée doucement avec la pulpe de son doigt, se délectant des geignements plaintifs de Jacob à chaque fois qu'il faisait mine de rentrer. Roth allait lui donner de quoi le faire gémir plaintivement pour une bonne raison à ce gamin avide et capricieux.
Sans prévenir, il fit entrer son doigt, entièrement. La plainte qu'il entendit ne fit que le faire sourire en retour. Jacob sanglota silencieusement, ne contrôlant pas son corps qui avait réagit de lui-même, si faiblement.
Roth fit alors en sorte de ne pas lui faire davantage de mal puisque ce n'était pas le but recherché. Mais hélas, il ne pouvait pas restreindre le fait que Jacob allait avoir un peu mal malgré sa prudence.
- Chuuut … Darling … Il est vrai que tu vas ressentir une petite gêne … Tenta de le rassurer Roth alors qu'un second doigt s'insinuer dans l'étroitesse de son partenaire. Mais une fois que j'aurais trouver ce que je cherche … Tout … Ira … Mieux … Pour toi.
- HA !
- Pardon, as-tu dis quelque chose ?
- L-Là !
- Comme ça ? Demanda Roth qui recommença à toucher Jacob au même endroit.
- O-Oui ! Roth … !
- Hu, well darling, trouvé.
Plus Roth insistait sur ce point, plus Jacob devenait bruyant et jurait comme un vulgaire personnage. Ses parois internes c'étaient considérablement détendues, assez pour qu'un troisième doigt ne s'y invite. Jacob ne savait plus si actuellement il pleurait de plaisir ou si il avait mal. Tout était si embrumé dans son esprit. Plaisir, douleur.
Sa propre érection, négligée, il fallait qu'il s'en occupe. Il fallait qu'il se touche et touche enfin son point culminant mais Roth l'attrapa au vol et lui dit fermement.
- Non.
Frustré, Jacob le fut plus encore lorsque les doigts de Roth le quittèrent. Mais le sons distinct de la ceinture que l'on débouclait le pétrifia sur place. Il en avait presque oublié ce détail. Jacob pencha la tête en avant, regardant en arrière discrètement (si l'on pouvait encore dire cela) entre ses propres-jambes pour y apercevoir le corps de Maxwell qui ne se déshabilla pas, il défit à peine son pantalon pour y libérer son membre coincé sous ses vêtements. Oh bon sang, pensa Jacob. Il est énorme. Comme un gamin qui ne devrait pas regarder ce genre de spectacle, il se détourna de la vision de Roth qui se masturbait derrière lui et se mordit la lèvre nerveusement. Dire non maintenant, c'était impossible. Roth le jetterait dans la rue sans scrupule, nu comme un verre.
Le mouvement de Roth qui revenait vers lui le réveilla brusquement. Ses oreilles bourdonnaient, il n'entendit pas ce que Roth lui chuchota lorsqu'il entra en lui. Ses doigts, n'étaient rien comparés à son membre imposant.
Jacob gémit plaintivement de nouveau, un véritable sanglot échappant à sa gorge. Roth vint caresser doucement ses cheveux humide, tentant d'atténuer un peu sa douleur, l'encourageant comme il le pouvait.
- Allons … Allons Jacob. Conduis toi en homme, veux-tu ?
Jacob acquiesça doucement, reniflant bruyamment tout en essuyant ses larmes. Maxwell n'était qu'à la moitié et lorsqu'il s'engouffra entièrement, le plus jeune put enfin desserrer la mâchoire.
- Le plus dure est passé, commenta Roth avant de sentir Jacob rire sous lui. Pourquoi ris-tu ?
- Hu … Rien … Renifla encore l'assassin. Juste un jeu de mot.
- Le plus dure est passé … ? Répéta pensivement Maxwell avant de comprendre. Ha ! Jacob ! Même dans ces moments là tu réussis à me faire rire !
Jacob préférait cela. Il se détendait. Ses appréhensions le quittaient progressivement. Roth était à bout de sa patience, cela en valait autant pour Jacob qui d'un mouvement de hanches exprima son envie de continuer hâtivement. Roth quant à lui, ne se fit pas prier pour commencer à procurer du plaisir chez son partenaire. Même si Jacob était détendu, ce n'était pas assez pour le plus vieux qui souffrait également de l'étroitesse de ce dernier.
Ses mains crochetées sur les hanches de Frye, Maxwell en fit glisser une jusqu'à son bas-ventre et attrapa sans plus de cérémonie le membre pulsant de plaisir. Le soupir bienheureux de son amant indiqua que ses précieux mouvements n'étaient pas en vain, ses parois internes se détendaient également, lui permettant de bouger à sa guise mais toutefois, il se devait de rester prudent.
- Pitié Roth, pour l'amour de Dieu, bouges.
Le pressa le jeune homme qui n'eut pas le loisir d'entendre la réplique de Roth que déjà il se retirait.
- Roth ? Protesta Jacob, haletant avant de crier douloureusement de plaisir. Bon sang Roth !
Le brusque mouvement de pénétration du plus vieux fit raidir le corps de Jacob tout entier, mais ce n'était pas pour cela que le Blighter allait cesser. Jacob le sentait en lui changer brutalement d'angle, cherchant à lui faire perdre la tête et c'était très efficace.
Roth, tout en stimulant la verge de Jacob vint l'attraper de sa main libre par l'arrière du crâne, tirant sur ses cheveux de jais pour le redresser. Un cri de pure plaisir échappa à Jacob qui senti plus clairement Roth entièrement en lui, son membre gorgé de plaisir au plus profond de ses entrailles. Surprenant, il ne pensait pas cela possible.
Jacob était presque à sa limite. Il se sentait venir. L'ectasie montait dangereusement, il le voulait tellement. Il espérait ressentir cette sensation unique qui le mettrait en transe pendant quelques secondes mais Roth fut d'un tout autre avis. Il avait senti Jacob se serrait autour de lui, prêt à être secoué par son orgasme mais il le bloqua de justesse, arrachant au pauvre assassin un gémissement pitoyable. Tirant sur sa tignasse noir, Roth exerça une pression désagréable sur ses cheveux tout en chuchotant d'une voix hachurée.
- Je ne pense pas t'avoir autorisé à venir mon cher et tendre Jacob.
Jacob jura dans sa barbe mais le regretta bien vite lorsque Roth puni son langage avec un coup sec de ses hanches. Le leader des Blighters n'était pas loin de son point culminant également. C'était fort dommage, lui qui aurait aimé jouer plus longtemps avec son cher ami.
Les mains du jeune Rook se serrèrent sur les draps, mais encore une fois, son partenaire de jeu ne le laissa pas faire et vint le ramener en arrière, assis sur Roth qui lui chuchota à l'oreille alors que sa main sur sa verge relâchait la pression et le caressait doucement. La main dans les cheveux de Jacob vint lui faire pencher la tête sur le coté, permettant à Roth de venir embrasser doucement son cou légèrement recouvert d'un fin film de sueur. La poitrine de l'assassin se soulevait à rythme très irrégulier, tantôt rapidement, tantôt lentement, loin d'être ne rythme avec Roth qu'il sentait dans son dos.
- Jacob Frye … Un assassin, traînée d'un Templier, chuchota le Bligther avant de mordiller le lobe de l'oreille du jeune Rook. Tu veux jouir très cher ?
- Mh … Jacob acquiesça.
- Supplie moi, je te donnerais tout ce que tu désirs cher trésor.
Jacob senti la palme de la main de Roth descendre de ses cheveux jusqu'à rejoindre son téton avec lequel il le taquina, le pinçant doucement entre son indexe et son pouce. Mon dieu, si il avait sut que cette partie de son corps pouvait réagir ainsi, il aurait joué plus souvent avec ce petit bout de chaire. Quant à Jacob, il se retourna à moitié vers Roth, rapprochant son visage du siens, quémandant un baiser que Roth lui accorda farouchement. Les doigts du jeune assassin se perdirent dans les cheveux noirs de son homologue, tremblant légèrement.
- Roth … Pitié … Roth … Roth … Il faut que je … !
- C'est bien darling, continua Roth en masturbant son partenaire. Montres moi à quel point tu me veux.
Le voix suave de Maxwell au creux de son oreille, ses longs doigts jouant sensuellement sur son membre, ses doigts torturant divinement son torse, il ne fallut pas longtemps à Roth pour envoyer Jacob au bord du précipice.
Jacob put enfin relâcher toute cette pression qu'il contenait en lui. Son visage c'était crispé dans le cou de Roth. Le plus vieux avait également atteint ce point, ses doigts fermement plantés dans la chaire de son partenaire. Tout deux à bout de souffles, le Rook mit quelques secondes avant de comprendre que Roth c'était déversé en lui. Peut-être devrait-il ressentir du dégoût, mais ce moment de sérénité le rendit indifférent. L'assassin se permit alors de se pencher en avant et se laissa tomber sans grâce sur le ventre, sa chemise blanche froissée tout autour de lui tandis que Roth se rhabilla puis il prit place sur le bord du lit, s'asseyant près de Jacob en caressant sa chevelure lentement.
- Rester ici cette nuit te convient-il ?
- Mh … Je ne pense pas être en mesure de bouger tout de suite de toute façon … Mais je partirais tôt, à la première lueur du jour.
- Huh, très bien. Je vais préparer un bain chaud. Veux-tu me suivre ?
- Avec plaisir.
Xxx
- Tu pars déjà ? Demanda Roth qui se levait à peine de son lit alors que Jacob replaçait son chapeau sur le haut de son crâne.
- Malheureusement. Pourquoi cette question, vais-je te manquer ?
- Ta compagnie n'est pas des plus désagréables, répondit Roth qui se rapprocha de son amant.
- Je vais te manquer, confirma Jacob, taquin. Je reviendrais vite te voir, promis.
- Bien sûr que tu reviendras …
Jacob fut le premier à venir embrasser chastement le plus vieux en guise d'au revoir, promettant mille et une promesse, son sourire arrogant accroché à ses lèvres.
Roth le pria de ne pas sortir par la fenêtre, alors il descendit dans les étages du Théâtre. Peut-être que Lewis serait de voir que Jacob était là tout ce temps. En passant par l'arrière de la scène, Jacob se figea. Le Rook tomba nez-à-nez avec l'animale de Maxwell. Il observa l'oiseau de Roth emprisonné dans sa cage, ce dernier lui rendit son regard et ce que vit l'assassin dans les iris noires du volatile ne fut que son propre reflet, comme la personnification de sa personne en oiseau alors que sa cage n'était autre que les mains de Maxwell Roth.
Jacob en trembla de peur.
Voilà donc le premier chapitre, le second signera la fin de cette fanfiction. J'ai mis beaucoup de temps avant de me décider à écrire sur Syndicate, moi qui me disait que Jacob n'allait avec aucun personnage mais finalement ... En rejouant au jeu, je me suis mis à affectionner Roth, Freddy et Alexander en bonne compagnie de Jacob.
Il se peut qu'il y ait des fautes (j'avoue que je n'arrive pas à me corriger seul ah, ah, enfin si, mais je manque certaines fautes, pardon)
J'espère que ça vous plait ? N'hésitez pas à critiquer en review (des critiques constructives hein huhu) enfin bref, n'hésitez pas également à checker ma bio, pleins d'infos que je mets à jour assez souvent.
A bientôt !
La bise,
Tendresse et nougatine.
