Voici un court OS où les notes de début et de fin vont être presque plus longues que l'histoire en elle-même... enfin bref ! Bonjour à tous !

Samedi se déroulait la nuit du FoF d'août et le thème pissenlit a été proposé. Et si m'a un peu inspirée pour ce thème, la tête de notre très cher Arthur a fait le reste. Je vous présente donc une n'importe-quoi-fic qui, je l'espère, vous fera sourire !

Enjoy !


Petit, Angleterre aurait dû être traumatisé par les pissenlits ; France en était témoin et en était même coupable. Avec ses grands frères, ils lui avaient donné comme défi de mettre le plus de fleurs de ce type dans sa bouche. Le garçonnet avait accepté avec plaisir, bien décidé à leur montrer de quoi il était capable, et avait ramassé tous les pissenlits qui traînaient dans les environs. Et les avait fourrés dans son orifice buccal par poignées, puis les uns après les autres.

Puis s'était étouffé.

Quand sa peau avait pris une couleur tout sauf normale, le groupe d'amis s'était senti très mal et avait tenté de l'aider. Mais rien n'y fit, et la jeune nation finit au lit pendant quelques jours, aidé par la magie de sa mère. Ils avaient d'ailleurs été sévèrement punis par cette dernière.

Cependant, des années plus tard, cet adorable végétal qui, en toute logique, aurait dû être la pire frayeur du fier Britannique était devenu sa plus puissante arme. Tous la craignaient, la fuyaient. Lorsque Arthur sortait son terrible pissenlit, il n'y avait vite plus personne dans les parages.

Et pour cause, celui qu'il avait soigneusement choisi était rempli de magie. De sa magie. Particulière et dangereuse.

Au meeting, tous avaient décampé lorsque l'insulaire énervé, tel un sorcier dans Harry Potter, avait sorti la fleur de la poche de sa veste pour les faire taire. Les plus lents, comme Grèce, avaient été privés de parole et arboraient, en plus, une magnifique queue de cheval en cheveux chinois au-dessus des fesses – Yao se retrouvant donc par la même occasion avec la boule à zéro – et ceux qui avaient réussi à s'échapper avant que la sentence ne tombe en étaient bien contents. Quel atroce châtiment !

« N'empêche, râla Turquie, il faudrait une bonne fois pour toutes lui enlever sa satanée fleur ! J'en ai marre de subir son insupportable courroux et ses sorts ridicules ! »

France, enfermé avec lui dans placard secoua doucement la tête.

« Ce serait bien, en effet, mais il ne s'en sépare jamais et il dégaine à la vitesse de la lumière.

- Qu'importe ! Je la piétinerai, moi ! »

Et sans plus attendre et sous le coup de la colère, il sortit, claqua la porte au nez du Français et s'en alla affronter la bête. Il ne reparut pas avant plusieurs jours.

« Inconscient qu'il est... murmura la nation de l'amour. Il ne sait pas ce qui l'attend. »

Personne ne pouvait rivaliser avec ce super-pissenlit. Personne. Et souffler dessus était la pire erreur que l'on puisse faire.

Angleterre avait d'étranges façons de se venger.


Et c'est déjà fini. Oui, je sais, vous êtes déçus...

Alors, ça vous a plu ? De toute manière, vous êtes obligés de le dire en postant une review, sinon gare au pissenlit d'Arthur, il a encore des sorts en réserve le bougre !