Je vais essayer de faire un nouveau slash ! Je me disais plus jamais mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis et c'est en forgeant qu'on devient forgeron.

Disclamer : Rien à moi tout à JKR.

Pairing : HPDM mais cela va sans doute évoluer.

Idée : Ivrian.


Chapitre I : La mission.

Saint Pierre était d'un naturel patient.

Très patient.

En tant qu'Archange en chef, Gardien des Clés de l'Enfer et du Paradis, Second après Lui, il avait à veiller sur le travail de chaque ange et sur la bonne marche de Sa Volonté. Mais parfois…

Saint Pierre soupira. Puis se retourna vers deux anges. Les deux êtres d'ordinaires translucides dégageaient à cet instant une lueur rosée signe de leur embarras.

- Cela fait trois ans qu'ils devraient sortir ensemble. Il a en décidé ainsi. Alors pourquoi ?

- Le Libre-arbitre, se plaignirent le deux anges. Ils ne veulent pas interpréter tous les signes que nous leur envoyons.

L'archange en chef soupira et agita ses immenses ailes signe de profonde réflexion. Il devait y avoir un moyen pour régler ce problème. Il devait prier. Joignant les mains, il se concentra.

Un chérubin apparut dans les nuages, et agitant frénétiquement ces minuscules ailes vint se poster essoufflé devant Pierre.

- Salazar Serpentard et Godric Gryffondor sont arrivés devant la porte !

Un signe ! Il leva les yeux au ciel en une adoration muette.

- Merci Seigneur.

X

Salazar Serpentard et Godric Gryffondor arrivèrent tout les deux devant le bureau de Saint Pierre. Celui-ci les observa d'un sourire bienveillant avant de chausser ses lunettes et de consulter le Grand Livre.

- Messieurs Serpentard et Gryffondor.

Salazar, un grand blond aux yeux jaunes de serpent soupira d'aise alors que son acolyte, véritable colosse à la chevelure rouge folle leva ses yeux bleu nuit au ciel.

- Nous vous attendons depuis plus de neuf cent ans. Vous ne trouviez pas votre chemin ?

- Demandez à Godric. Il n'a aucun sens de l'orientation.

- C'est facile de se plaindre maintenant mais tu étais bien content quand je te sauvais la vie.

- Nous étions déjà morts. Que voulais-tu qu'il nous arrive de pire ?

- Qui pleurait comme une damoiselle quand l'Hydre de Lerne lui arrachait le bras ? Qui me suppliait ?

- Qui nous a conduit chez ce sympathique reptile ? « Ne t'inquiète pas ! J'ai la situation en main » ? Tu parles ! J'ai failli mourir !

- Tu viens de dire que tu étais déjà mort.

- Imbécile !

- Froussard !

- Pauvre…

- Et si je vous envoyais en enfer, intervint Saint Pierre.

- …

- Maintenant que j'ai toute votre attention…vous avez mis mille ans pour quitter le purgatoire.

- On peut dire cela.

- Grâce lui soit rendu.

Il retira ses lunettes et prit son envol en tournant autour des deux mages.

- Mais…

- Mais ? Demanda Salazar légèrement inquiet.

- Vous ne pouvez pas entrer tout de suite au paradis.

- Pourquoi ?! S'emporta Godric.

- Votre dossier comporte les rapports des gardiens du purgatoire. Violence gratuite, colère, envie, gourmandise (regard appuyé sur Godric qui rougit), luxure (Salazar observa ses pieds), et la liste est longue. Normalement vous deviez n'en sortir que dans cinq cent ans. Et je suis sûr que le Paradis ne sera jamais suffisamment grand pour vous contenir tout deux, pouffa-t-il.

- Mais nous sommes sortis, plaida Salazar.

- Cependant…

- Cependant ?...

- Les Voies du Seigneur sont Impénétrables. Pour connaître les joies du Paradis, Il attend de vous une ultime mission.

- Quel genre de mission ? Demanda Godric intéressé alors que son comparse haussait les épaules de dédain.

Saint Pierre retira ses lunettes.

- Une mission fort simple. Vous devrez travailler en duo

- Pas question que je travaille une fois de plus avec ce demeuré, piaffa mentalement Salazar.

- Qui voudrait travailler avec toi ? Répondit Gryffondor sur le même procédé.

- Gryffondor, je te préviens charitablement que si tu essaies encore de t'immiscer dans mon esprit…

- Bouh ! J'ai peur !

- …Vous acceptez cette mission ? Demanda Saint Pierre à haute voix, à moins que vous ne préfériez attendre encore cinq cent longues années de pénitence.

- Nous acceptons, répondirent les deux sorciers en cœur.

QU EST- CE Qu'ON DOIT FAIRE, hurlèrent-ils mentalement.

L'archange étendit ses ailes et ils se retrouvèrent à l'entrée Poudlard.

- Vous ne devez être vu pas personne. Il a donc été décidé que vous serez des fantômes mais personnes ne pourra vous voir, sauf si vous le décidez. Vous ne pourrez pas utiliser vos pouvoir magiques navré mais les dons des anges : les rêves, l'intuition, les animaux. Des questions ? Non ? Que le Ciel soit avec vous.

Il disparut dans un bruissement d'ailes. Salazar jeta un regard assassin vers Godric.

- Encore de ta faute Gryffondor, pesta-t-il.

- Si cela peut te faire plaisir, répondit l'intéressé en entrant dans son école.

- Attends-moi !

Ils cheminèrent vers la Grande Salle, Cédric découvrant les changements faits, Salazar déversant sa colère sur son voisin. Ils furent stoppés dans leur marche par une porte qui traversa le couloir. Deux jeunes gens surgirent de la pièce, roulèrent au sol en s'abreuvant de coups de poings.

- Cette école a bien changé depuis mon départ, commenta Serpentard.

L'un aux cheveux noirs de jais (N/A : c'est quoi des cheveux noirs de jais ? Perso j'en ai jamais vu. Des noirs oui mais des noirs de jais non), prit l'ascendant et tenta d'étrangler son adversaire encouragé par les cris d'un attroupement d'élèves formé autour d'eux. Mais c'était sans compter un coup de pied traître qui lui fit lâcher prise.

- C'est vicieux, commenta Salazar. J'aime.

- Ce n'est pas fair-play, s'indigna Gryffondor.

- Epargne-moi les leçons de morale, Gryffondor.

Avant que Godric ne puisse répliquer un vieil homme à la longue barbe s'approcha des belligérants et les sépara.

- Dans mon bureau. Immédiatement.

Godric suppose qu'il s'agit du nouveau directeur. Il tourna autour de lui pour le jauger. Très énervé, le vieil homme, pensa-t-il. Puis revint sur le brun. Il portait son blason sur sa robe. L'adoptant automatiquement comme élève, il étudia son visage volontaire et surtout ses yeux verts qui brillaient pour l'heure d'une haine farouche.

Son instinct lui soufflait qu'il devrait peut-être jouer un rôle dans sa mission. Il allait en faire part à Salazar mais les mots restaient sur sa langue.

Serpentard s'était lui-aussi intéressé à son représentant qui s'époussetait avec force démonstration. Le fondateur avait les yeux fixés sur le postérieur du jeune blond qui le nettoyait avec application et en dévoilait ainsi les formes. Salazar se caressait le bouc avec un sourire ravi.

- Dépêchez-vous ! Tonna le directeur à bout de nerf.

Fin du chapitre.

Dîtes-moi ce que vous en pensez (puppy-dog-eyes).