Bonjour, Bonsoir,
Je m'excuse de ne pas avoir donné d'informations tout de suite mais j'ai possé ce 1er chapitre assez hâtivement ^^'
Donc, donc, Bones ne m'appartient pas du tout, malheureusement, et j'écris sns recevoir d'argent, dans un but purement lucratif.
Cette fiction contiendra une intrigue majeure et une romance entre Angela et Hodgins, ainsi qu'un rapprochement entre Booth et Brennant. Je n'en dis pas plus pour le moment ^^
Voilà, voilà, bonne lecture, et n'hesitez pas à laisser vos impressions, une petite review fait toujours plaisir ^^
Zimra D.
-Oui, moi aussi, c'était génial… Oui, je t'embrasse… A bientôt.
Hodgins raccrocha et rangea son mobile dans une des poche de sa blouse, le sourire aux lèvres, l'air un peu rêveur. Il se retourna donc pour se réintégrer à la conversation menée par ses collègues, mais il n'arrivait pas à se concentrer sur les détails morbides d'un triple meurtre.
-Eh ! Hodgins !
Le jeune scientifique cligna des yeux et regarda autour de lui. Camille Saroyan, le regardait, l'air passablement énervé et la tête de quelqu'un qui venait de répéter quelque chose.
-Euh… Oui ?
-Je disais donc, reprit le Dr Sharoyan, Dr Hodgins, auriez vous l'extrême indulgence de nous livrer vos résultats sur les larves trouvées sur le corps de M. Payner ?
-Euh…
Le scientifique posa désespérément son regard azur sur ses collègues, essayant de chercher de l'aide. Puis tout lui revint en mémoire. L'enquête, le triple homicide, les œufs de mouche domestique sur l'un des cadavres.
-Euh… Après 8 à 20 heures, les œufs éclosent et les mouches entrent dans leur stade d'asticot. Ils commencent à se nourrir de ce sur quoi l'œuf a été pondu… L'asticot se gorge de nourriture jusqu'à ce qu'il soit prêt à entrer dans le stade pupal, et à ce point l'asticot s'éloigne de la source de nourriture pour aller dans un endroit tout aussi humide. D'après mes constatations, le premier corps se trouvait sur la scène du crime bien avant les deux autres.
Hodgins donna le rapport qu'il avait achevé quelques instants avant l'appel à sa supérieure en essayant d'éviter son regard furibond. Elle le feuilleta rapidement, donnant au reste de l'équipe les remarques du jeune scientifique puis elle partit vers son bureau, un peu moins énervée après avoir lu le travail d'Hodgins. Ce dernier ne remarqua même pas le regard des autres sur lui, l'air à nouveau absent.
-Eh bien Hodgins ! Lança Booth qui venait d'arriver, vous avez enfin conclu pour tirer cette tête ?
Hodgins ne releva même pas l'insulte, se contentant de fixer l'agent du FBI, un vague sourire aux lèvres, Angela leva les yeux au ciel et soupira bruyamment.
-Booth vous êtes là !
Brennan valida sa carte et grimpa les marches qui la séparaient de la passerelle. Elle se noua rapidement les cheveux en queue de cheval et termina d'enfiler sa blouse. Elle posa un regard interrogateur sur son partenaire en voyant l'air excédé d'Angela, le regard perdu dans le vague avec un sourire idiot d'Hodgins et le gêne de son nouvel apprenti. Booth haussa les épaules et désigna Hodgins du menton.
-Bonjour Dr Brennan, lâcha son élève
-Bonjour. . . Hodgins, tu vas bien… ? Se risqua l'anthropologue
-Oui, oui… Bonjour Dr Brennan.
Le scientifique se dirigea vers son labo, le regard à nouveau perdu dans le vague. Une fois qu'il fut parti, Angela soupira à nouveau, tapant du pied contre le sol et mettant ses mains sur ses hanches. Brennan prit la parole.
-Qu'est ce qu'il a ? demanda elle en le suivant du regard.
-Une copine Bones, une copine, répondit Booth en acquiesçant et en soupirant devant l'ignorance de sa collègue.
Angela se retourna vivement et lâcha en grommelant.
-Eh bien s'il est dans cet état après le premier rendez-vous qu'est ce que se sera quand ils se marieront …
-Après vos fiançailles, commença Brennan, Hodgins semblait heureux, j'imagine que…
Mais un regard noir de Booth la fit taire. Angela soupira à nouveau et se rendit dans son labo. La jeune anthropologue haussa un sourcil devant le regard toujours très noir de son partenaire.
-Quoi ?
-Bones, Bones, Bones, grogna son collègue.
Il la précéda sur le chemin de son SUV en essayant de lui expliquer l'expression 'avec délicatesse'. Une fois qu'ils furent assis, Booth devant le volant et Brennan côté passager.
-Ou allons nous ? demanda t'elle pour couper court à la dispute qui menaçait
-Chez Mr. Roovs, avec la découverte d'Hodgins son alibi ne tient plus.
Ils continuèrent de parler sur le trajet jusqu'à la maison du coupable. Une fois arrivé, Booth alla frapper à la porte.
, ouvrez, FBI !
Aucun bruit ne leur parvint. Booth poussa la porte qui était ouverte et dégaina. Brennan le suivit, se retenant de parler. Ils se dirigèrent vers le salon mais personne. Brennan allait se retourner quand Booth écarta son bras, lui bloquant le passage. Il porta ensuite un doigt à ses lèvres, lui imposant le silence. Elle hocha la tête et il lui montra un escalier qui semblait descendre vers la cave. Des bruits étouffés en provenaient. Booth prit les devant et descendit les marches, l'arme au poing. Brennan le suivit, essayant de ne pas faire craquer les marches. Ils débouchèrent dans un couloir, devant eux se dressait une porte entrouverte. Booth s'approcha et la poussa du pied, brandissant son arme.
-FBI !
Mr. Roovs se retourna, tenant un couteau de boucher dans la main droite, la main gauche en l'air.
-Je ne voulais pas, gémit il, c'est elle qui m'a obligé.
-Bones… Appela Booth.
Lorsque l'anthropologue fut à son niveau, il lui désigna du menton la table sur laquelle Roovs travaillait avant leur arrivé. Un corps d'homme était dessus, ensanglanté et presque complètement démembré. Leur suspect lâcha son arme et fondit en larme, s'essuyant le visage avec ses mains tâchées de sang, se barbouillant le visage de liquide rouge.
-C'est elle, continua t'il de gémir, je ne voulais pas…
-Qui, Mr Roovs ? demanda Brennan
-Elle… Elle est là-bas.
Booth se retourna, brandissant son arme dans la direction indiquée par Roovs mais ne trouva rien d'autre qu'une étagère. Brennan s'en approcha alors que Booth tenait à nouveau en jouc leur coupable, elle regarda Roovs.
-Elle est… La… il pointa l'un des tiroirs du doigt.
Brennan l'ouvrit mal gré les réticences de Booth et en sortit un crâne encore recouvert en parti par de la peau. Elle le posa sur une table et sorti une paire de gants de sa poche.
-Femme, type caucasien, annonça t'elle sans prêter attention aux gémissements de dégout de Booth. Roovs continuait de pleurer, se tordant les mains et regardant le corps mutilé sur sa table. Booth continuait de pointer son arme vers lui, hésitant quand à la conduite à adopter.
[…]
-Schizophrénie, Agent Booth, schizophrénie.
-Mais, les fois précédentes, il paraissait totalement normal…
-Une des particularités de la schizophrénie, est que la personne ne se rend pas compte de ce dont elle souffre. Et lorsqu'elle se retrouve prise en faute, sa folie devient évidente.
-Vous êtes en train de me dire que Roovs devenait un machiavélique tueur en série à certain moment, alors qu'en fait, c'était l'esprit de sa première victime qui l'habitait ?
-Non, commença Sweets, je pense qu'il a tué sa première victime lors d'un accès de rage, et que c'est cet acte qui…
-Lui a fait perdre les pédales ?
-Qui l'a fait devenir fou, corrigea le psychologue en fronçant les sourcils, puis, il est devenu un serial killer en prenant la 'personnalité' si je puis dire, de cette… il regarda le dossier de Brennan sur l'identité du crâne, Mrs. Jones, sa petite amie.
-Mais il ne s'est rendu compte de rien ? S'étonna Brennan
-C'est aussi une particularité de cette maladie, expliqua Sweets, la personne qui en souffre ne s'en rend pas compte. Il a donc subi se dédoublement de personnalité en pensant agir, lorsqu'il redevenait 'lui' si je puis dire, sous les ordres de sa première victime. Qui, je dois vous préciser, est en fait la seule victime de cet homme…
-Et les trois corps retrouvés dans la forêt ? Grinça Booth, ainsi que celui là, il sorti les photos du corps démembrés prises quelques heures plus tôt.
-Je dois vous prévenir, Agent Booth, lors d'un procès, si cet homme à un bon avocat et s'il est examiné par de bons experts en psychologie, c'est dans un asile qu'il finira ses jours… Et c'est la qu'est sa place…
Booth grogna et referma le dossier. Brennan se leva et son coéquipier l'imita avec mauvaise grâce.
-Merci Dr Sweets, lui dit Brennan alors qu'elle ouvrait la porte.
-Je suis la pour ça, Dr Brennan, je suis la pour ça…
[…]
Hodgins attrapa le bocal contenant les vers de mouche tout en chantonnant doucement. La veille, il avait eu son deuxième rendez-vous avec Maeva, une jeune femme qu'il avait rencontré complètement par hasard, la semaine dernière. Et il était sous le charme… Peut être même plus que sous le charme à vrai dire. Hier soir, ils étaient sortis dîner en ville et, avant de rentrer chez elle, la brune l'avait embrassé. Et le scientifique se sentait désormais comme un adolescent le lendemain de son premier rencard. Mais il s'en fichait. Il était amoureux, totalement amoureux. Il allait sortir du bureau quand il manqua de percuter Angela.
-Oh, pardon Angela…
-Tu pourrais déjà commencer par me dire bonjour, grogna t'elle
-Mais, je t'ai salué ce matin…
-Salué ? Hodgins tu as été désagréable avec la moitié du labo !
-Mais, commença Hodgins
-Tu es arrivé, tu nous a à peine répondu, tu as téléphoné à je ne sais qui et…
Mais Hodgins ne l'écoutait plus, au souvenir de l'appel de Maeva, il avait reprit son air lointain et son expression d'extase, ce qui ne manqua pas d'échapper à Angela.
-Enfin, puisque j'ai l'impression que tu as trouvé mieux que nous comme compagnie, j'imagine que tu te fiches de perdre tes amis, Jack !
Hodgins fut brutalement ramené à la réalité lorsqu'Angela l'appela par son prénom. Elle ne l'avait pas fait depuis bien longtemps… Il la regarda partir, indécis, le souvenir de l'appel de Maeva ne parvenant même pas à lui enlever cette sensation de malaise qui le rongeait. Pourquoi donc se sentait-il coupable ? Il n'avait rien fait. Après tout, Camille n'avait pas été si en colère que ça contre lui, elle avait été contente de son travail sur les larves, et c'était bien pour cela qu'il avait été engagé ici, non ? Pas pour ses rapports amicaux avec le reste du labo. Il secoua la tête et sorti de la pièce, le bocal d'insectes à la main. Il le confia à un de ses collègues qui passait par la, lui répétant les instructions de Brennan pour les preuves. Puis il se mit en quête de Camille, espérant s'expliquer avec elle directement.
-Dr Saroyan ?
-Dr Hodgins, un problème ? demanda Cam', étonnée par son air grave.
-Je voulais juste savoir… Est-ce vrai que je suis… Enfin, que j'ai un comportement déplacé avec les membres de ce labo et que cela nuit à mon travail ?
Camille releva les yeux de son dossier, détaillant Hodgins. Elle posa rapidement le rapport sur une table, croisa les bras et le regarda dans les yeux.
- Pensez-vous cela, Dr Hodgins ?
-Euh… Je ne sais pas… J'ai l'impression de bien faire mon travail… Mais, s'il est vrai que mon attitude est déplacée, je vais essayer de changer…
-Dr Hodgins, si votre attitude était déplacée, je vous l'aurai fait remarquer.
Elle dévisagea le scientifique et lui souri. Hodgins soupira presque de soulagement, au moins, il savait que s'il y avait eu un problème, Cam' lui en aurait parlé. Angela avait du s'emballer, encore, comme à son habitude…
Angela arpentait les couloirs, marchant rapidement, furieuse. A ce moment précis, elle détestait Hodgins, Hodgins et son air idiot… Elle poussa rageusement la porte de son bureau et jeta presque son rapport sur sa table. Elle se laissa tomber sur une chaise en grognant. Elle était furieuse, vraiment furieuse. Rien que de se rappeler l'air qu'avait eu Hodgins en pensant à sa minette la rendait hors d'elle. Elle tapait rageusement le sol du pied, et dire qu'elle avait pensé qu'ils resteraient amis, bien sur, que des paroles en l'air, comme à son habitude. Angela attrapa le carton qui lui servait pour s'appuyer lorsqu'elle dessinait debout, devant les corps en décomposition, essayant de se distinguer sous la chaire morte et putréfiée ce qui ressemblait à un visage. Elle attrapa un crayon et tira violemment quelques traits, esquissant les contours d'un visage. Elle ne voulait pas qu'il soit heureux, alors elle allait s'arranger pour croire qu'il ne l'était pas, en essayant d'imprimer sur le papier une expression de douleur, de trahison, qu'elle-même ressentait, elle essayait de donner au visage d'Hodgins cette expression. Mais même sur le papier, elle ne parvenait qu'à représenter un visage rieur et heureux, avec cette fossette qui se dessinait seulement lorsqu'il se retenait de sourire. Elle déchira le croquis et le jeta à la poubelle, se recroquevillant pour laisser libre court à ses larmes, elle n'aurait jamais pensé que cela serait aussi dur, vraiment.
Et voilà pour un premier chapitre, le suivant sera posté aux environs de mercredi ou de jeudi, selon mon planning ^^
