Je tiens à vous remercier pour vos reviews, qui m'ont fait beaucoup réfléchir pour la suite de l'histoire. Ce n'est pas peu dire, je suis en train de modifier la moitié de la quatrième année ! Une review m'a fait remarquer mes fautes d'orthographe. Je n'ai toujours pas trouvé de bêta, alors je mise sur la relecture et mes proches quand j'ai des doutes, mais il est fort possible que des fautes soient encore présentes.
Je tiens à remercier Hoodraii, qui est d'une aide inestimable. Si cela vous intéresse un Drarry est en cours d'écriture avec elle, alors en attendant allez voir son profil, ses histoires valent le détour !
je ne vous retiens pas plus,
Bonne lecture
Chapitre 1 - summer has come and past
Soupirant, Sarah regarda sa sœur qui tournait en rond devant la fenêtre. L'après-midi touchait à sa fin, et comme depuis une semaine, elle était restée devant la fenêtre toute la journée.
– Karen, tu peux arrêter de tourner en rond ?
– Pourquoi je n'ai toujours pas reçu ma lettre ? toi tu l'avais reçue bien avant non ? demanda Karen qui voyait la date de la rentrée approcher, jour après jour.
– Ils sont peut-être en retard dans les hiboux postaux, c'est tout ne t'inquiètes pas. Déclara-t-elle avec un regard en biais vers son père.
Elle savait qu'il voulait lui donner sa lettre pour son anniversaire, qui était dans trois jours, le 23 juillet, mais l'attente n'était pas une bonne idée.
– Si ça se trouve je suis cracmol ! déclara sa sœur, paniquée.
Elle entendit son père rigoler. Sarah jeta un regard torve à son père avant de rassurer sa sœur. L'angoisse permanente de sa sœur mettait son empathie à rude épreuve.
– Tu n'es pas cracmol tu as déjà utilisé les baguettes.
– Ou ils m'ont oublié ! regarde, toi tu as eu ta lettre depuis deux semaines !
Sarah soupira une fois de plus, les prochains jours risquaient d'être long.
Trois jours plus tard, sur le chemin de traverse, les filles regardèrent leur liste des livres, peu convaincue.
– Père ? Commença Karen
– Oui ? demanda Severus en fusillant du regard des élèves qui les dévisageaient.
– C'est vraiment un livre pour apprendre la défense "Voyage avec les goules" ? enchaina Sarah, septique.
– Voyage avec les goules ? demanda Severus perplexe.
– À moins que tu préfères te promener avec les loups-garous ? demanda Karen en riant.
– Non désolée, j'ai une randonnée avec les Trolls déja prévue.
– J'espère que malgré tout, tu auras encore le temps pour Flâner avec le spectre de la mort avec moi.
– Faites voir vos listes. Ordonna Severus.
Laissant ses filles rire du titre des livres tout en regardant la vitrine des autres boutiques, il regarda l'auteur. Gilderoy Lockhart.
– Albus a engagé cet incapable !? s'exclama Severus. eh bien, ce n'est pas cette année que vous allez avoir un professeur compétent.
– À ce point-là ? s'étonna sa femme en lisant la liste à son tour.
– Oui. Soupira-t-il. Bon je vous retrouve chez Ollivander's. je vais chercher vos affaires de potions.
– Allons chez Mme Guipure.
Entrant dans la boutique de vêtements, Sarah s'amusa devant le regard émerveillé de Karen quand elle mit l'uniforme. ils firent aussi une nouvelle robe d'uniforme pour Sarah, ayant grandi.
– On va chercher nos livres maintenant ? demanda Karen en lisant sa liste pour la troisième fois au moins.
– On va d'abord chercher ta baguette.
Contente, les filles commencèrent à discuter de quelle baguette Karen pourrait avoir, tout en se rendant chez le fabricant de baguette.
– Épine de monstre du fleuve blanc, chêne blanc ! exige loyauté, force, courage et fidélité de la part de son sorcier et s'associe bien aux sorciers dotés d'une puissante intuition et d'une grande affinité avec la nature. 25 centimètres, assez souple. s'exclama Ollivander en sortant une baguette d'un élégant blanc crème de l'étui. Des feuilles de chêne stylisé s'enroulaient tout au long de la baguette.
– Mais les monstres du fleuve blanc ne sont pas en voie de disparition ? il y en avait tout une colonie dans le lac du Loch Ness, mais ils sont chassés à cause des moldus qui prennent peur non ? Demanda-t-elle en prenant la baguette, et en l'agitant, sans s'en rendre compte.
– En effet. Déclara le vendeur rayonnant, ravi de connaitre une personne qui connaissait ces monstres, et de voir que la baguette l'avait choisi.
Après les derniers achats, dont une malle, parchemins, plumes et livres, la famille rentrèrent chez eux.
Le soir venu, lisant tranquillement dans son lit, elle entendit la porte de sa chambre s'ouvrir. Intriguée elle arrêta sa lecture pour voir, dans l'entrebâillement de la porte, sa sœur les yeux rougis. Fronçant les sourcils, elle cherchait à comprendre pourquoi sa sœur avait pleuré et pourquoi elle avait un tel sentiment d'appréhension et de crainte. Un reniflement l'interrompit dans ses réflexions.
– Hey sœurette, qu'est-ce qui se passe ?
– Je peux venir te faire un câlin ? demanda sa sœur d'une voix qu'elle espérait sure.
– Bien sûr. va te mettre en pyjama je t'attends.
Un maigre sourire s'afficha sur le visage de sa petite sœur. En attendant que sa sœur revienne, elle posa son livre sur la table de nuit et remit les couvertures comme il faut. Karen revint quelques minutes plus tard, tenant dans ses bras une grosse peluche en forme de chat, qu'elle lui avait offert à Noël. Amusée, Sarah extirpa de sous les couvertures une peluche identique.
– Allez viens là. Proposa Sarah en rabattant la couverture pour faire de la place à sa sœur. qu'est-ce qui ne va pas ? demanda-t-elle pendant que sa soeur venait dans le lit
– Ri.. rien. essaya de justifier Karen.
– Tu es effrayé. dit moi ce qui se passe.
Se blottissant un peu plus contre sa sœur, Karen commença tout doucement
– Tu crois que les parents m'aimeront encore si je suis à Poufsouffle ou Gryffondor ?
– Mais bien sûr, où tu vas chercher cette idée ?
– Et si je me perds, et que je loupe un cours, je vais me faire renvoyer non ?
– Mais non, commença d'une voix douce Sarah, tu ne te feras pas renvoyer.
– C'est vrai ?
– Mais oui. et tu trouveras vite les salles, tu ne seras pas seule.
– Et si je me trompe de cours ? ou de groupe ?
Sarah soupira intérieurement. La nuit risquait d'être longue. Elle usa de son empathie pour calmer sa sœur qui était repartie dans une crise de larmes.
Vers deux heures du matin, après avoir veillé un bon moment sur le sommeil agité de sa sœur qui s'était endormie de lassitude, Sarah s'autorisa enfin à fermer les yeux.
Le lendemain, elle se réveilla et avisa l'heure sur son réveil. Il n'était que 7h. Elle avait encore le temps de dormir jusqu'à 9h. elle ferma les yeux dans le but de se rendormir, mais à son plus grand désespoir n'y arriva pas. C'est donc fatiguée que Sarah sortit du lit. Elle remit les couvertures en place sur sa sœur, et prit une veste qui trainait sur la chaise de son bureau avant de sortir de sa chambre.
Baillant, elle fit un tour par la salle de bain avant de descendre pour déjeuner. Descendant les escaliers, elle sentit qu'elle loupa une marche et se vit basculer vers l'avant emportée par la gravité. Elle dévala à toute vitesse les quelques marches suivantes pour essayer de se stabiliser, mais buta sur la dernière marche en se tordant la cheville et s'étala sans aucune grâce sur le parquet du salon.
Au même moment son père, intriguée par le bruit, sortit de la cuisine.
– Qu'est-ce que tu fais par terre ? demanda-t-il pendant que Sarah se redressait.
– Il semblerait que j'ai loupé une marche... grogna Sarah en s'asseyant en tailleur pour se masser la cheville.
Son père se retint de rire, déplorant de ne pas avoir été là pour voir la maladresse légendaire de sa fille une nouvelle fois en action.
Sarah soupira avant de jurer en sentant les élancements en bougeant la cheville. Elle ne s'était pas loupé.
Sarah voyant que son père rigolait d'elle, lui balança un coussin à tête, énervée.
– Et bien au lieu de rire, aide-moi ! grogna-t-elle mécontente d'être la cible des rires.
Severus s'approcha pour aider sa fille à se relever. Il fronça les sourcils en la regardant boiter jusqu'à la cuisine où sa femme lisait le journal.
– C'était quoi alors ? s'enquit Lucie en reposant le journal.
– Sarah et sa maladresse. elle a raté une marche.
Sarah grogna en se laissant tomber sur une chaise.
– Ce n'est pas de ma faute j'étais mal réveillée.
– C'est rare de te voir si matinale. s'étonna sa mère, en portant sa tasse de thé à ses lèvres.
– Non la nuance c'est que je n'ai pas réussi à me rendormir. bailla la jeune fille.
– Tu te couches trop tard. s'amusa Lucie, qui savait qu'une fois sa fille plongée dans un livre, il était difficile de l'en sortir. Une Serdaigle qui s'ignore. pensa l'adulte.
– Bah pour une fois ce n'est pas voulu.
Son père la regarda, en pleine réflexion.
– Et ce que ça a un rapport avec Karen ? j'ai vu sa porte ouverte tout à l'heure mais elle n'était pas dans sa chambre.
– Je sais elle a dormi avec moi.
– Pourquoi ? s'étonna sa mère.
Sarah s'étira et passa une main dans ses cheveux avant de regarder ses parents.
– On va parler sérieusement et vous allez me répondre franchement.
ses parents se regardèrent, surpris.
– d'accord, pose ta question. commença Severus, tout en buvant une gorgée de thé.
– Karen est terrorisée par la rentrée. hier soir elle est venue me parler. elle est persuadée que vous allez ne plus l'aimer si elle va Gryffondor ou Poufsouffle entre autres.
Elles n'avaient beau n'avoir qu'un an de différence, sa sœur était encore insouciante et avait le comportement enfantin de son âge. Sarah avait toujours été plus adulte, et encore plus depuis qu'elle avait appris la présence du spectre du seigneur des ténèbres dans le monde sorcier. Elle s'était juré de protéger sa famille, à n'importe quel prix.
– Entre autres ? Releva Lucie.
– Elle pense qu'elle va se faire renvoyer si elle se perd et arrive en retard, qu'elle va se tromper de cours et j'en passe et des meilleurs.
– Quelle que soit sa maison nous l'aimerons toujours confirma leur mère, bien qu'elle se demandât où sa fille allait chercher ces idées.
– Qu'elle essaye d'aller à Poufsouffle ou Gryffondor elle verra ce qui l'attendra. commença Severus, pour plaisanter.
– Severus ! Père ! s'exclamèrent en même temps la mère et la fille.
– Je plaisantais. soupira-t-il en voyant qu'elles n'avaient pas compris.
– Ne t'avise pas de refaire cette plaisanterie devant elle. commença Sarah. Si moi j'ai un mauvais caractère, Karen est hypersensible et tu le sais. Elle ne va pas comprendre la plaisanterie et va être persuadée que c'est vrai. Après je ne serais pas là pour réparer les pots cassés.
Severus marmonna une vague excuse, avant de demander à sa fille pourquoi elle boitait.
– Il semblerait que je me sois tordu la cheville en tombant. déclara-t-elle d'une voix traînante.
Se levant, sa mère fit le tour de la table avant de prendre la chaise libre à côté de sa fille.
– Tu ne t'es pas loupé. déclara Lucie en voyant la cheville qui commençait à gonfler.
– Aie ! tu me fais mal ! s'exclama-t-elle, pendant que sa mère bougeait sa cheville.
Severus leva les yeux au ciel, et lui tendit une fiole contre la douleur, pendant que sa femme appliquait un baume, et conjurait des bandes.
– Ce sera passé dans trois jours.
– Super...déclara-t-elle ironiquement.
Karen un air encore un peu endormi sur le visage s'installa sur la chaise libre à côté de son père, puis demanda
– C'était quoi ce raffut ? on a un troupeau d'hippogriffes à la maison ?
– Ta sœur qui loupe les marches d'escalier. Répondit son père, amusée.
– Comme à Poudlard quoi. s'amusa Karen en se servant un verre de jus de citrouille.
– À Poudlard aussi tu loupes les marches ? demanda Lucie, intrigué
– Encore mieux, elle oublie où sont les marches "truquées".
Sarah leva un sourcil, bras croisé, dans un air qui n'était pas sans rappeler un certain maître des potions.
– Comment tu le sais ?
– Drago et Dementra. Rigola-t-elle.
– Alors eux je vais me les faire !
– Langage jeune fille. Déclara sa mère sèchement.
– Pardon. Marmonna-t-elle, non sans un petit sourire faussement contri.
