Yo salut c'est la première fois que je publies sur fanfiction. En fait, pour endormir mon petit frère et ma petite soeur, je leur racontes souvent des histoires improvisés. J'ai décidé cette fois de le mettre sur papier. Donc n'oubliez pas le public visé, c'est les enfants, mais si ça vous plaît je serais content aussi. (Et excusez-moi pour les fautes ,je sais qu'il y'en a malgré mes vérifications ^^). Love et bonne lecture.
Les aventures de Méridin aux Pays Lointains
C'est l'histoire d'un jeune homme qui habitait dans la ville de Brica. Il passait son temps à
jouer avec ses copains, à s'amuser, à manger et à aller à l'école. Bref il était heureux, et il pensait
que cela allait durer éternellement. Il vivait entouré de sa grande famille et était chéri de tous.
Puis un jour qu'il se baladait seul en forêt comme d'habitude, il se produisit quelque chose
d'extrêmement bizarre. Alors qu'il faisait jour, soudain la nuit tomba brusquement. Il faisait nuit noir,
il apercevait les arbres aux alentours. Eux qui paraissaient riantes et pleines de joies devinrent
soudain menaçantes et pleines d'angoisse. Il vit devant lui un portail, seul source de lumière dans ce
pénombre. Le portail l'appelait.
Il était comme hypnotisé quand il le vit. Comme drogué il ne pouvait qu'avancer vers elle.
Et puis il n'avait pas le courage de regarder derrière, il avait l'impression que des yeux démoniaques
le scrutaient. Il ne les voyaient pas , mais il savait que eux le voyaient. Alors il se sentit contraint
d'avancer. Et puis à un moment, il ne se contrôlait plus il avançait tout seul.
Quand il toucha le portail, le sentiment qu'il ressentit était celle d'un malaise profond. Une
vibration se répondit dans tout son corps. C'était un frisson.
Puis de l'autre coté du portail, le vide. Le jeune homme qui s'appelait d'ailleurs Méridin se
sentait perdu. D'ailleurs qui ne le serait pas ? Mettez-vous à sa place, après avoir traversé le portail,
il était plongé dans une obscurité plus profonde encore. Cette fois-ci il ne voyait absolument rien, ni
ses pieds, ni ses mains, d'ailleurs en avait-il toujours ? Il prit peur à cette pensée. Il essaya de crier,
ouf, il entendait sa propre voix.
Enfin il se rendit compte que ses pieds(qu'il avait toujours, il le savait maintenant après
avoir pu bouger ses orteils) ne touchaient à rien. RIEN ? Mais si ses pieds ne touchaient à rien, c'est
qu'il était en train de ...tomber! "Ahhhhhh" est le cri que Méridin poussa.
L'obscurité disparut aussi soudainement qu'il était apparu et Méridin était maintenant noyé
par la lumière. Il y'avait tellement de lumière qu'il ne pouvait pas ouvrir ses yeux.
Méridin s'était promis d'être plus courageux à sa mère quelques jours plus tôt, alors il fit
l'acte le plus courageux de cette journée inhabituelle : ouvrir ses yeux. Là il vit un spectacle
magnifique : il vit le soleil,pur, absolument lumineux comme des anges du paradis. Sa vue se portait
en bas et il vit ... des nuages ?
Méridin aurait pu apprécier cette vue paradisiaque, s'il n'était pas toujours en train de
tomber. Il était angoissé, il n'avait pas peur de mourir puisqu'il ne savait pas ce qu'était encore la
mort. Mais il avait peur de finir comme une crêpe à l'atterrissage. Puis il se souvint des balles avec
lesquelles il jouait de temps en temps. Il eut le raisonnement suivant :
« Quand je lances une crêpe en l'air, elle s'écrabouille en s'atterissant. Quand je lances une
balle de très haut, elle rebondit ! Peut-être que je suis comme la balle et que je vais rebondir ? »
Cette idée fit sourire Méridin et son visage s'illumina pour la 1ère fois depuis le début de cette
aventure étrange.
Pendant cette réflexion le corps de Méridin avait traversé les couches de nuages et il voyait
maintenant le sol en bas. Il vit au loin la courbure de la Terre et se dit en lui même que Mr
LongueBoeuf, son professeur de géophysique avait peut être tort quand il disait que la terre était
plate. « Je le savais »s'écria-t-il.
Pendant qu'il continuait dangereusement sa chute, l'endroit où Méridin allait atterrir se
découvrait à lui : l'eau. Il allait atterrir dans de l'eau, ce qui frustra Méridin. Il ne saurait jamais s'il
allait rebondir ou non comme une balle. « tant pis au moins je finirais pas comme une crêpe » fit
Méridin qui prenait la situation de manière philosophe.
L'atterissage fut brutale mais pas douloureuse. L'eau était fraîche et Méridin se sentait léger.
Il remontait doucement mais sûrement à la surface de l'eau. Il eut envie de goûter l'eau qui était
excessivement bonne : elle était légèrement sucrée. Méridin nagea jusqu'à la rive. Sécha ses vêtements. Se rhabilla et partit explorer les alentours. Il ne connaissait pas cet endroit, tout lui était
inconnu. d'abord il vit les arbres, toutes semblables à chez lui ensuite les oiseaux, les animaux aussi
toutes comme chez lui. Tout était comme chez lui, il était juste à un endroit qu'il ne connaissait pas.
Son objectif était maintenant de rentrer chez lui en demandant le chemin à quelqu'un ou
trouver une auberge où passer la nuit.
Inutile de dire qu'il ne trouva rien de tout ça. Il n'avait croisé personne et ne trouva aucune
trace de civilisation. La nuit l'avait surpris alors qu'il avait trouvé refuge dans une grotte en hauteur
dans une colline. Au loin, pendant qu'il contemplait l'horizon en rêvant d'un bon poulet. Il aperçut
de la fumée. « C'est sûrement quelqu'un ou un petit village » se dit-il. En reprenant courage et
espoir, il se mit à suivre la fumée au loin.
Après quelques heures de marche, il arriva enfin au petit village caché. Le village était
entouré d'une barrière qui délimitait plutôt que ne protégeait. Méridin chercha l'entrée du village au
lieu d'escalader comme un petit voleur. « Autant faire une bonne première impression » se dit-il. Il
trouva l'entrée, elle n'était pas gardé. Donc il entra en toquant tout de même.
Dans le village tout était banal, il y'avait un bar, un médecin , un vendeur de potions, une
boucherie ...etc Mais fait étrange, il n'y avait personne dans le village, on en tout cas il ne vit
personne. Méridin se dirigea vers la place centrale du village et vit que tout le monde était
rassemblé là. Il y'avait un grand feu allumé exactement au centre et les villageois étaient rassemblés
autour de ce grand feu. A coté du feu se tenait un acteur avec un masque de vache très réaliste qui
racontait une histoire. Il semblait vieux, et puisque Méridin était assez loin il entendait à peine ce
que l'acteur disait. « C'est sûrement un jour de foire » se dit Méridin. Ce que la personne au centre
racontait devait être bien intéressant car tout le monde écoutait attentivement l'histoire du vieil
homme. Méridin tenta de s'approcher discrètement pour écouter à son tour l'histoire. Quand tout
d'un coup le vieil homme au masque pointa exactement dans sa direction en haussant soudainement
la voix : « C'est lui notre Sauveur ! » cria l'homme-vache. Et instantanément 200 paires d'yeux se
posèrent sur Méridin. "Et bah c'est raté la discrétion", pensa-t-il.
« Bonsoir tout le monde, excusez-moi de vous déranger...(pendant qu'il parlait il vit que tout
le monde portait des masques d'animaux, de cheval, de vache, de rhinocéros...). Donc voilà je
m'appelle Méridin et je me suis perdu, est-ce que vous pourriez m'aider à... »
Méridin n'avait pas eu le temps de terminer que des cris aigus se firent entendre :
« -Mais il est hideux !
-Il ne peut être notre sauveur
-Mais qu'est ce que c'est que ça ? »
Pendant qu'ils chahutaient en parlant de lui, Méridin remarqua que ces gens ne portaient pas
de masque, leurs visages d'animaux étaient bien réelles. Il y'avait des hommes-vaches avec des
cornes, des hommes-chevaux à 4 pattes et deux bras, et des hommes-rhinocéros aux bras musclés.
C'en était trop pour Méridin, après avoir poussé à son tour un cri, il s'évanouit. Les villageois
s'approchèrent de ce corps inerte. Ils le touchèrent , l'examinèrent. Ce qui les surprenaient le
plus,c'est son visage. Tellement différent de la leur. « Mais qu'est ce qu'il est ?» demanda une voix
surpris. « C'est un homme ! » répondit autoritairement le vieil homme-vache. C'était le doyen
Animagus, celui qui a le plus de connaissance, et le plus sage du village. C'est lui qui avait prédit
l'arrivée de Méridin aujourd'hui et qui les avaient réuni pour les prévenir.
« Animagus c'est vraiment lui le Sauveur. ? Il a l'air d'être un jeunot sans force »dit une
voix. « oui c'est vraiment lui notre sauveur. Il ne faut pas se fier aux apparences. Souvenez-vous de
l'histoire de Dagiraffe et Cowliath »
Les villageois portèrent le corps de Méridin dans la maison d'Animagus. La plupart partirent
ensuite chez eux mais quelques curieux(dont la plupart des enfants) restèrent devant la fenêtre pour
contempler Méridin. « Le sauveur dort, fit une voix enfantine. Il est bizarre, répondit une autre. Moi
je le trouves beau, s'exclama une autre plus taquine »
« Les enfants vous êtes encore là ! , cria gentiment Animagus(qui ne pouvait s'énerver contre les
enfants). Vos parents vont s'inquiéter. Tenez voilà des friandises, revenez demain. Le sauveur ne va
pas s'envoler »
« D'accord, bon ben au revoir Animagus ! A demain »firent ensemble les petites voix.
« Au revoir, les enfants » répondit tristement Animagus.
Le lendemain, les enfants revinrent et avec eux leur bonne humeur. Animagus les accueillit,
leur donna à manger comme il le faisait d'habitude. Et ensemble ils allèrent dans la chambre de
Méridin. Celui-ci se réveilla aux voix des enfants. Complètement perdu à son réveil, il se rappela ce
qui s'était passé hier et paru moins surpris quand il vit Animagus et les enfants-animaux.
« Bonjour je suis Animagus. Je suis le doyen de ce village et je suis celui qui a prédit ton
arrivé, dit le vieil homme en prenant la parole en premier.
-Moi je suis...
-Tu es Méridin, je le sais, coupa Animagus
-Ouah comment vous le savez? ça aussi vous l'avez prédit ?, s'étonna le jeune homme fasciné
-Non tu l'as dit hier soir avant de t'évanouir. Comment es-tu venu dans notre monde ? »
Méridin raconta toute son histoire. Du portail, jusqu'à son arrivée dans le village.
« -Le portail que tu as traversé Méridin est le portail des mondes. Je pensais que c'était une
ancienne mythologie. Mais ta présence me prouve qu'elle est vraie. Ce portail t'a amené de ton
monde à la notre.
-Mais y'a -t-il un moyen de retourner dans mon monde ?
-Je ne sais pas. Je me souviens d'une légende qui remonte à des temps immémoriaux. Un
autre héros était arrivé dans notre monde via un portail semblable. Peut-être a -t-il trouvé un moyen
de retourner chez lui. Je ne sais pas. Je vais replonger dans mes vieux bouquins pour toi »
