Quantico : 8:23 pm

Enfin rentrée, ils étaient tous silencieux. Cette affaire les avait tous touchés même s'ils ne le montraient pas. Chaque dossier était difficiles mais lorsque ces psychopathes, qu'ils côtoient tous les jours, s'en prennent aux enfants, les profilers ont du mal à gérer leurs émotions.

Chacun d'entre eux ont une façon différente d'évacuer ce trop plein de stress accumulé depuis ces derniers jours.

Le Docteur Spencer Reid projeta de finir sa soirée à relire quelques uns de ses vieux bouquins favoris et Rossi et Seaver optèrent pour quelques parties de jeu vidéo ils s'éclipsèrent discrètement en lâchant un rapide « bonne nuit ».

Prentiss : Courrez plus vite au cas où une autre affaire ne vous rattrape ! Lança Emily avant que les portes de l'ascenseur ne se referment.

L'analyste Pénéloppe Garcia arriva sur ce fait.

Garcia : Tiens jolie brune il me semblait bien avoir entendu ta voie douce et mélodieuse, plaisanta t-elle.

Morgan : Mes beautés je vous offre un verre ce soir ?

Garcia : Oh désolée mon chou, pas ce soir, Kévin m'attend, bonne soirée et pas de bêtises les enfants !

Morgan, en regardant derrière Prentiss : On lui propose de venir ?

Prentiss : quand il aura fini sa paperasse il pensera qu'à une chose c'est aller voire son fils ! Et ça se comprend vu ces derniers jours...

Morgan : Tu as raison, aller go, c'est parti pour une nuit de folie !

Prentiss : Je crois que tu me surestime ! Répondit-elle en rigolant.

Quelque part dans l'état de Washington : 9:05 pm

Deux jeunes se promenaient, l'homme était très grand, assez robuste, brun aux yeux vert. Quand à la jeune fille, elle était plutôt du genre pom-pom girl tout droit sortie des séries télévisées, de taille moyenne châtain aux yeux bleus.

Ils étaient dans un grand parc avec, à son centre, un large étang. Cette région était très réputée pour y accueillir que la pluie, et pourtant en ce début juin, les derniers rayons de soleil de la journée arrivaient à percer l'épaisse couche de nuage pour se refléter sur l'étendue d'eau.

Homme : Je suis content que tu sois là...

Femme : Qu'avais-tu de si urgent à me dire Thomas, pour me faire venir à une heure pareil dans ce parc ?

Thomas : Il faut qu'on parle Lola tu crois pas ?

Lola : Moi je n'ai plus rien à te dire !

Thomas : Attends ! Ne part pas... Je te demande juste de m'écouter quelques minutes s'il te plait !

Lola : …

Thomas : Écoute, je sais que j'ai fait l'imbécile ces derniers temps. J'ai pris conscience que je t'étouffait trop, que j'étais trop jaloux. Je veux faire des efforts, Lola, je ne veux pas te perdre... Je t'en prie dis quelque chose... Lola !

Il s'approcha d'elle et la prit par les épaules mais elle resta figée. Quand il vit la raison de son comportement il la secoua.

Thomas : Ne reste pas là ! Vas plus loin j'appelle la police !